chapitre 10
Ecrit par Djamila Diallo
Bonne lecture à vous
Je n'arrivais pas à croire que le jour qui était censé être mon plus beau jour se soit transformé en cauchemar.
Le jour s'est levé, au matin de ma nouvelle vie. Je suis restée un moment assise sur le lit, je ne sais pas combien de temps ainsi immobile.
Le surlendemain matin
- Bonjour chérie, je pensais que tu dormais encore. Me dit Hussein en posant une bise sur le front comme si de rien n'était.
Pas de réponse.
Hussein : pourquoi tu fais cette tête ? Tu es fâché ?
Pas de réponse
- Astou, tu peux m'expliquer ce qui t'arrive ? Dit-t-il sur un ton sec
- c'était ta manière de me punir ???? Tu m'as abandonné au milieu de la fête pour me punir, c'est ça ? Dis-je en colère.
- tu oses te plaindre ? Réplique-t-il en criant.
Moi : parce que je ne devrais pas peut-être ? Je me suis sentie humiliée Hussein, je te signale.
Hussein : tu penses que moi, je ne me suis pas sentie humilié par les propos de cette femme ? Tu es allée l'inviter sans chercher à savoir la raison laquelle, elle n'avait pas été invitée !!!
Moi : moi, je pensais bien agir, Jaïna est en quelque sorte ta mère Hussein, c'est quand même la femme de ton père.
- cette femme n'est pas ma mère et, elle ne le sera jamais, elle ne signifie absolument rien pour moi ! Dit-il en colère
Il me laissa avec plein d'étonnement puis, il alla prendre sa douche. Je ne l'avais jamais vu aussi énervé auparavant.
Mais qu'est-ce qui se passe dans cette famille ? Me demandais-je en croisant les bras.
Quand il a fini de prendre sa douche, j'ai voulu lui poser toutes ses multiples questions qui me traversent sans cesse l'esprit, mais vu la manière dont il était énervé, je me suis dit que le mieux serait de lui présenter mes excuses au lieu d'envenimer les choses les choses entre nous.
Je suis allée pointé devant lui ensuite, je l'ai surpris avec un baiser pour calmer la tension puis, je lui ai présenté des excuses pour avoir invité jaïna et sa fille à notre mariage.
- je suis sincèrement désolée mon bébé pour avoir invité ta marâtre sans demander ton accord, dis-je en posant ma tête sur sa poitrine.
Lui : d'accord, mais tu dois me promettre de couper tout lien avec elle, tu ne dois plus jamais remettre les pieds chez cette femme, promis ?
Moi : promis. Mais pourquoi tu me dis jamais rien ? Tu ne me fais pas confiance ??
Lui : j'attendais que tu deviennes officiellement ma femme pour tout te raconter.
Moi : je vois.
Lui : je te raconterais tout promis, tu dois juste être un peu patiente.
Moi : d'accord !
Hussein : je ne veux plus qu'il ait de secret entre nous, c'est d'accord ?
Moi : je ne te cacherai plus rien promis.
- je suis désolé aussi de t'avoir abandonné à la fête hier, conclut-il en me serrant très fort dans ses bras
Je fis d'accord de la tête.
Quelques jours plus tard
Chez mes parents :
Ma tante : tu peux m'expliquer ce que tu étais allée faire chez Jaïna le jour de ton mariage ?
Moi : comment t'as su que j'ai été la voir ???
Ma tante : c'est Ahmidou qui me l'avait dit quand Hussein est parti de la fête.
- et toi ? À qui tu parlais au téléphone à la veille de mon mariage à propos à de la sœur jumelle de Malick ? Lui demandais-je en m'asseyant en face d'elle.
Elle : pardon ???
Moi : tu parlais à quelqu'un la veille de mon mariage et on t'a entendu parler de Maclik et de Halima.
Elle : ...
Moi : est-ce que Malick et Halima sont jumeaux ???
Elle : bien sûr que non ! D'où tu sors ça ?
Moi : dans ce cas, pourquoi tu disais au téléphone que tu voulais que Malick vienne à mon mariage afin qu'il puisse rencontrer sa sœur jumelle Halima ? De quelle Halima parlais-tu que Malick pourrait rencontrer à mon mariage ??
Elle : tu poses trop de questions Astou.
Moi : tu ne me fais pas confiance, c'est ça ???
Elle : ce n'est pas parce que je ne te fais pas confiance chérie.
Moi : c'est quoi alors ? Qu'est-ce qui t'empêche de me dire la vérité ? Tu as peur que je ne le répète à Hussein ??
Ma tante : c'est un sujet un peu délicat comprends moi.
Moi : je sais que c'est délicat, mais tu n'as pas à t'inquiéter, car je ne compte rien dire à personne.
Ma tante : d'accord, tu ne le dis à personne !
Moi : promis je ne dirais rien
Elle pousse un soupire puis, elle commence en ces termes :
- c'est jaïna qui a brisé mon mariage ma puce. Commence-t-elle ?
Moi : Jaïna ? Tu veux dire qu'elle trompait son mari avec le tien ???
Ma tante : non, c'était bien avant qu'elle n'épouse Rachid. Elle était la maîtresse de mon mari.
Moi : donc Halima et son frère jumeau sont les fruits de l'infidélité de ton mari ?
Elle : en effet, Jaïna avait donné naissance à des jumeaux une fille et un garçon.
Moi : mais comment ça se fait que Halima ne sache pas qu'elle a un frère jumeau ?
Elle : Jaïna s'est marié enceinte de 2 mois et après l'accouchement elle a séparée les enfants avec la complicité de sa mère pour préserver son mariage ensuite, elle a fait croire à son mari qu'elle avait donné naissance à une fille.
- ce n'est pas possible. Qu'est-ce qu'elle est cruelle cette femme, dis-je ma main plaquée sur la bouche.
Moi : j'espère au moins que ton ex mari sait que Halima est sa fille ?
Elle : non, je suis la seule qui est au courant à part sa mère.
Moi : dans ce cas, dis-moi comment tu as su que Jaïna avait fait des jumeaux jusqu'à obtenir la garde de Malick.
Elle : depuis que j'ai été tenu au courant par mon mari de la grossesse de Jaïna, j'ai engagé un espion pour me tenir informé de tous ses faits et gestes. Et après son accouchement sa maman à envoyer le petit garçon chez nous en affirmant que Rachid avait renié l'enfant, c'est alors là que mon mari m'a confié la garde du bébé. Peu de temps plus tard l'espion que j'avais engagé m'informa de l'existence d'un second bébé, j'ai toute suite compris que Jaïna avait donné naissance à des jumeaux.
Moi : et pourquoi tu as gardé le silence pendant tout ce temps ?
Elle : parce que j'attendais le bon moment pour lui rendre la monnaie de sa pièce
Moi : oufff ! Quelle histoire !
Le soir à mon domicile conjugal :
- Quelque chose ne va pas ? M'interroge Hussein.
Moi : pourquoi ?
Hussein : eh bien, je te trouve trop pensive depuis tout à l'heure !
Moi : je pense à ce que m'a raconté ma tante au sujet de Jaïna
Hussein : que t'a-t-elle raconté sur Jaïna ?
Moi : c'est un secret et j'ai promis de ne rien dire à personne.
Il s'approcha délicatement de moi et dit :
- je ne suis pas n'importe qui, je suis ton mari et si tu sais quelque chose sur cette femme, tu dois me le dire chérie ! Me dit-il
Pas de réponse
Hussein : tu ne me fais pas confiance ?
Moi : bien sûr que je te fais confiance.
Lui : dans ce cas, pourquoi tu refuses de me parler ?
Moi : c'est parce que c'est un peu délicat ! J'ai peur de te dire et tu vas aller tout raconter à ton père.
Lui : tu sais bien que je ne parle jamais à Rachid, ça, tu le sais non ?
Moi : tu me promets de ne rien dire à personne ???
Lui : promis, je ne dirais rien.
Et sans plus tarder je lui raconte tout.
- Halima n'est pas la fille de Rachid ?? Me demande-t-il visiblement surpris ?
Moi : non, elle n'est pas ta sœur. Et ni son père biologique ni son frère jumeau ne connaît son existence
Il éclata d'un seul coup de rire.
Moi : qu'est-ce qui te fait rire ?
- Jaïna mérite un trophée... j'imagine la tête que fera Rachid quand il apprendra que sa préférée s'est moqué de sa tête toutes ces années, dit-il en éclatant de rire
Moi : elle est vraiment cruelle cette femme, je me demande comment elle fait pour vivre tranquillement après ce qu'elle a fait à son propre fils.
- Jaïna, c'est le diable en personne ma chérie, c'est elle qui était la principale responsable de la mort de ma mère, je me souviens encore ce jour comme si c'était hier. Rachid avait rabaissé ma mère en nous traitant mes petits frères et moi de bâtard pour la faire plaisir, c'est ce qui avait tué ma mère. Ma maman a rendu l'âme, les larmes aux yeux en ma présence, dit-il froidement
Moi : quoi ??? Ta mère est morte sous tes yeux Hussein ?
Lui : eh oui, j'ai grandi avec cette image d'elle, c'est pourquoi je ne les aime pas elle et son mari, mais incha-allah je rendrai à jaïna ses actes, je l'humilierais aussi devant ses enfants exactement comme Rachid l'avait fait avec ma maman en ma présence. Elle avait dit devant ses enfants que ma mère était une femme indécente et sans aucune valeur morale, je la ferai ravaler ses paroles.
Merci de m'avoir lu
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