CHAPITRE 10: LE POINT DE NON RETOUR.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 10 : LE POINT DE NON RETOUR.


**BRADLEY NZIENGUI**


Je sens que je vais bientôt devenir fou si je ne trouve pas rapidement une solution à ma situation. Je ne sais pas encore combien de temps je vais tenir dans ces conditions. Charly, elle m'obsède et depuis le baisé que nous avons échangé dans mon bureau, c'est encore pire. Ce jour, malgré toute la volonté que j'avais mis, je n'avais pas pu résister à la tentation et j'avais fini par l'embrasser. Ce que j'y avais ressenti, Seigneur, je ne trouve pas les mots pour l'expliquer. Je n'avais d'ailleurs pas pu fermer les yeux toute la nuit. Ce que je n'avais pas vu venir c'était le changement d'attitude de Charly. Elle n'arrivait plus à soutenir mon regard ni même être dans la même pièce que moi, elle me fuyait presque. J'ai réalisé que je n'étais pas le seul troublé par cette situation, elle aussi l'était. Et depuis qu'elle a constaté qu'elle a des sentiments pour moi, la cohabitation devient de plus en plus pénible. Nous sommes attirés, l'un vers l'autre comme des aimants, nous luttons de toutes nos forces pour ne pas succomber. Il y a trop de paramètres en jeu parmi lesquels se trouve Kenji. C'est mon meilleur ami, mon frère et je ne peux pas lui faire ça, je n'ai pas le droit de lui faire ça. Alors même si les voir ensemble ou l'entendre me parler d'elle me tue à petit feu, j'essaie de supporter. Je ne sais pas encore combien de temps je tiendrai mais il faut que je me contrôle. 


J'étais couché sur mon bureau la tête posée sur mes deux mains quand Tony dont j'avais signalé la venue à ma secrétaire est rentré dans mon bureau.


Tony: C’est ainsi que vous travaillez monsieur NZIENGUI ? Bonjour ! 


J'ai levé la tête pour le regarder avant de bien me redresser sur mon siège. 


Moi: Bonjour Tony. Laisse petit c'est fort. 


Tony: Un souci? 


Moi: Ce n'est plus un souci, c'est un véritable problème. 


Tony: Tu veux en parler ? 


Moi: Oui je veux bien, sinon je sens que ma tête va finir par exploser si je n'en parle pas. (me levant) mais pas ici. Allons ailleurs. 


Tony: OK. 


J'ai ramassé mes clés et mon portable et nous sommes partis. Nous avons pris chacun sa voiture et nous sommes allés nous asseoir dans un resto où nous avons commandé et attendu que l'on nous serve pour parler.


Tony: Alors ? 


Moi: Je sens que je vais finir par devenir fou mon petit. Je ne sais pas comment gérer cette situation.


Tony: Ça a quelque chose à voir avec Charly et Ken?


Moi: (Après un moment) Oui. 


Tony: Tu es amoureux d'elle n'est-ce pas ? 


Moi: (Soupirant) Oui. Et ça va me rendre fou. 


Tony: Je m'en doutais bien. La façon dont tu la regardais samedi était celle d'un homme amoureux, je voyais bien que tu luttais pour te contenir face à eux. 


Je me suis passé la main sur le visage en soupirant. 


Tony: Il y a à peine deux semaines, tu jurais qu'il n'y avait rien entre vous et tu m'avais l'air sincère. 


Moi: Je l'étais. 


Tony: Et que s'est-il-passé entre temps ? 


Moi: Moi-même je t'avoue que je ne sais pas. C'est durant mon séjour au Nigeria que tout ça a commencé. Un soir je l'avais appelé comme les autres jours pour prendre de leurs nouvelles et c'est Karly qui avait répondu, c'était un appel vidéo. Elle m'avait dit que Charly était dans sa chambre. Alors après avoir discuté avec elle, je lui avais dit de lui donner le téléphone, elle s'était exécutée et était rentrée dans la chambre de Charly sans frapper et lui avait dit que je voulais lui parler. Celle-ci sans savoir que c'était un appel vidéo avait demandé le téléphone et Karly le lui avait donné. Quand elle m'avait vu, elle avait balancé le téléphone sur le lit. Elle sortait de la douche et était complètement nue (me passant la main sur le visage) j'étais comme figé de l'autre côté du téléphone. C'est après quelques minutes que je me suis ressaisi et ai mis fin à l'appel. Cette vision m'avait troublé au point où je n'avais pas pu fermer l' œil de la nuit. Le lendemain nous avons essayé de parler et de passer à autre chose mais pour moi ce n'était pas possible, quelque chose avait changé en moi, je n'arrivais plus à la voir comme avant. Lorsque je suis rentré et je l'ai vu j'ai eu le déclic. Je me suis rendu compte que j'étais amoureux d'elle. J'ai essayé de me retenir du mieux que j'ai pu mais j'ai fini par l'embrasser un jour alors que nous étions en train de travailler sur un dossier à elle dans mon bureau et depuis la situation est pire.


Tony: Tu sais qu'il s'agit de Charly, la meilleure amie de ta femme, les gens vont forcément parler si jamais vous vous mettez ensemble. En plus un autre point qui vient compliquer cette situation c'est Kenji, il est amoureux d'elle Brad.


Moi: Je sais tout ça Tony, c'est ce qui me trouble ainsi et veut me faire perdre la tête.

 

Tony: Cette situation est trop complexe. Dans tous les cas, il y aura des dommages. Si tu te mets à suivre tes sentiments, tu risques de te mettre ta belle-famille et même maman à dos. Sans compter les regards des gens autour qui ont même déjà commencé à parler sur le fait qu'elle se soit installée chez toi et que l'on vous voit partout ensemble. N'en parlons même pas de ton amitié avec Ken qui sera brisée. En plus je ne suis même pas sûr que Charly puisse vivre avec un truc pareil sur la conscience et donc tu prendras le risque de la perdre elle. Aussi, il y a Karly qui risque d'être déstabilisée par cette situation. si tu te tais, tu souffriras tout seul dans ton coin. Je n'aimerais pas être à ta place mais réfléchis bien à ce que tu vas faire.


Je savais qu'il avait raison. Suivre mes sentiments aurait des conséquences beaucoup plus dévastatrices que si je restais dans mon coin. Dans le premier cas trop de personnes seraient touchées alors que dans le second seuls elle et moi serions concernés. La deuxième option était la plus envisageable. C'est sur cette pensée que je me suis penché avant de changer de sujet et de prendre des nouvelles de Jenny, sa petite amie. 



QUELQUES SEMAINES PLUS TARD 



« Moi: (Au téléphone) Comment ça qu'est-ce que j'ai encore fait ? »


« Maman : Je ne t'avais pas averti ici NZIENGUI ? Je t'avais déjà parlé oh. Mais est-ce que tu m'écoutes ? »


« Moi: Maman si tu te calmes et me dis ce qui se passe, ça va te faire quoi ? Depuis là tu cries et ne me dis toujours rien. »


« Maman : Je ne t'ai pas dit ici que le fait que l'amie de ta femme vive chez toi poserait un problème ? »


« Moi: (Soupirant) Maman je t'ai déjà dit qu'il n'y a rien entre Charly et moi. »


« Maman : Ce n'est pas à moi que tu dis ça. Tu iras le dire à ta belle famille dimanche. »


« Moi: (Surpris) Comment ça? »


« Maman : Comment quoi ? Il y a une réunion là-bas dimanche et tu as intérêt à te pointer avec cette femme, comme tu ne comprends pas quand on te parle. »


« Moi: Mais. »


<<Maman : (M'interrompant) Il n'y a pas de mais qui tienne. Mais rien du tout. Dimanche à 14h, je veux voir tes pieds chez les ONDO avec la petite et cette femme. »

Clic ! 


Je suis resté un bon moment à fixer l'appareil avant de le poser. Il ne manquait plus que ça, comme si je n'avais pas suffisamment de problèmes comme ça. Je suis sûr que la venue de Kendra et Fallon, les sœurs de Karelle, à la maison est pour quelque chose dans cette réunion. Elles m'ont fait un boucan parce qu'elles ont trouvé Charly que Karly appelait maman à la maison il y a 2 jours et aujourd'hui on m'appelle pour une réunion. Je n'ai jamais compris cette animosité qu'elles ont toujours manifestée à l'endroit de Charly et même du vivant de Karelle c'était déjà ainsi. À chaque fois qu'elles la trouvaient à la maison c'était toujours des pics qu'elles lui lançaient et quand elle n'était pas là elles la critiquaient ouvertement au point où Karelle finissait par les mettre à la porte et se rangeait du côté de Charly. Elle leur avait même interdit l'accès à la maison peu de temps après son accouchement quand elle avait décidé de faire de Charly la marraine de Karly et que ses sœurs n'étaient pas d'accord avec. Elles se plaignaient du fait qu'il n'y avait que pour Charly, une étrangère, alors qu' elles qui étaient ses propres sœurs et sa famille passaient en dernier . Une vive dispute avait alors éclaté et Karelle leur avait interdit l'accès à la maison.


Sonnerie du téléphone, cette fois-ci c'était le fixe. 


« Moi: (Décrochant) Oui Anna. »


« Anna: votre rendez-vous de 14h vient d'arriver. »


« Moi: faites le rentrer svp. »


« Anna: OK. »


Elle a raccroché et quelques minutes plus tard la porte s'ouvre sur Daniel TSAMBA, un entrepreneur gabonais qui fait la fierté de notre pays. Lui et sa femme sont à la tête de plusieurs sociétés un peu partout en Afrique, un grand homme d'affaires. Tu ne peux pas être dans les affaires et tu ne le connais pas. C'est une pointure. 

Je me lève de mon bureau et lui serre la main avant de l'inviter à s'asseoir, ce qu'il fait en souriant. Je reprends place également puis l'invite à parler. Il m'annonce le projet sur lequel il est en train de travailler et me dit en quoi est-ce que ma société pourrait l'aider à atteindre ses objectifs. Ce qu'il me propose est très lucratif pour tous les deux. C'est une sorte de partenariat qui va se prolonger dans le temps. À la fin je lui dis que je vais y réfléchir et revenir vers lui pour lui donner ma réponse définitive.


Daniel :(Se levant) J'espère avoir une réponse rapide de votre part. 


Moi: (L'imitant) Ne vous inquiétez pas. 


Nous nous sommes à nouveau serrés la main et je l'ai raccompagné jusqu'à la porte. Avant de sortir il s'est retourné et m'a dit ceci. 


Daniel : (Me fixant) Qui ne risque rien, n'a rien. Plus le défi est grand, plus la victoire est belle. 


Moi: (Ne comprenant pas) Que voulez-vous dire ? 


Daniel : Qui que ce soit, si vous croyez qu'elle en vaut vraiment la peine alors battez-vous pour elle et ce peu importe les conséquences, vous les assumerez. Et croyez-moi, quelque soit la durée, les choses finissent toujours par rentrer dans l'ordre. J'en sais quelque chose. Bonne journée ! 


Il est sorti avant que je ne puisse dire quoi que ce soit. Ces paroles m'ont bouleversé mais je n'ai pas voulu trop y penser parce que j'avais beaucoup de boulot, alors je me suis mis sans interruption jusqu'à très tard. Depuis quelques semaines déjà c'est ainsi que je fais. Je bosse toute la journée jusqu'à très tard et je ne rentre à la maison que pour dormir. Je fais tout pour l'éviter la sachant constamment à la maison depuis que la petite a pris les vacances. Elle  travaille depuis la maison, du coup je fais tout mon possible pour rester loin d'elle. 


Je rentre à la maison lorsqu'il est 23h, je la trouve assise au salon avec quelques documents en main. À la façon dont elle froisse la mine je peux aisément deviner qu'il s'agit d'un truc en rapport avec Motors génération.


Moi: Bonsoir. 


Elle a levé la tête dans ma direction, apparemment elle ne m'avait pas entendu arriver. 


Charly: Bonsoir. 


Elle s'est mise à rassembler ses affaires et s'est levée pour aller dans sa chambre. Lorsqu'elle était déjà au niveau des escaliers, j'ai repris la parole. 


Moi: Il y a une réunion dimanche à 14h chez les parents de Karelle, nous y sommes invités.


Charly: (Après un moment) Ok


Moi: Bonne nuit. 


Charly: Idem ! 


C'est ainsi que nous vivons depuis quelque temps, dès que je rentre elle disparaît. Nous ne parlons ensemble que pour dire le strict minimum et les seules fois où nous sommes assis ensemble c'est le matin pour le petit-déjeuner. Malgré le fait qu'elles ne sortent plus le matin, elles viennent toujours prendre le petit-déjeuner avec moi. Je n'ai pas le droit de sortir de cette maison le ventre vide et le soir je trouve toujours mon repas sur la table. C'est ce en quoi consiste notre routine. Celle qui est un peu bouleversée c'est Karly mais bon elle finit par s'y faire. 


Une autre personne qui est un peu bouleversée en ce moment aussi c'est Kenji. Il m'a récemment confié que sa relation avec Charly piétinait un peu plus chaque jour sans qu'il sache pourquoi. Il m'a même demandé si je connaissais quelque chose et si je pouvais l'aider. Je lui ai dit que je verrai ce que je pourrais faire à mon niveau pour l'aider mais depuis je n'ai rien fait…



SAMEDI SOIR


Je rentre à la maison, il est 16h, j'étais sorti prendre un verre avec Tony. Je les trouve à la terrasse en train de faire les tresses, Charly tressait Karly.


Moi: Bonsoir 


Charly: Bonsoir 


Karly: Bonsoir papa. 


Moi: Ça va princesse ? 


Karly: Oui papa. Maman me fait de jolies tresses pour être belle comme elle. 


Moi: C’est bien ça. 


Karly: Maman est trop belle, n'est-ce pas papa ? 


J'ai levé les yeux dans sa direction et elle en a fait autant, nos regards se sont accrochés. 


Moi: (La fixant toujours) Oui chérie, ta mère est très belle. C'est une belle femme. 


Elle a détourné son regard du mien et l'a reposé sur la tête de la petite. 


Karly: Moi aussi quand je serai grande je serai comme elle. Même à l'école quand elle vient souvent me chercher mes camarades et la maîtresse disent toujours que la maman de Karly est belle et puis même 


Elle a enchaîné les sujets autour de sa mère et de comment elle lui ressemblera plus tard. Je me contentais de sourire et réalisais par la même occasion que Charly était une sorte d'idole pour sa fille. Cette dernière voulait tout faire comme elle. J'ai fini par les laisser là et je suis rentré. En passant par le salon, j'ai revu les documents de Moteur's génération qu'elle avait quelques jours plus tôt. Elle avait griffonné des choses qui se voulaient être des explications, du moins ce qu'elle comprenait du document sur les bouts de papier. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, la pauvre est vraiment perdue. Tout de même elle a pris en compte les données que je lui avais précédemment expliquées, au moins elle avait compris ça. J'ai pris le document, je  l'ai consulté un moment avant de le déposer et d'aller dans ma chambre. Je lui proposerai mon aide lorsqu'elle sera à nouveau sur le dossier.

Plus tard dans la soirée Karly  est venue m'appeler pour le dîner. Je suis parti et nous nous sommes mis à manger. Pendant le repas, j'ai pensé à Kenji et je lui ai demandé. 


Moi: Kenji est passé me voir dans mon bureau il y a quelques jours pour me demander si je savais quel était le souci qui te tracassait ces derniers temps parce qu'il te sentait distante.


Charly: (Après un moment) Je vois. 


Moi: Que suis-je censé lui répondre ? 


Charly:  Rien. 


Moi: Pourquoi es-tu distante avec lui ? 


Je savais qu'elle ne répondrait pas à cette question et que j'allais sur un terrain glissant, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. 


Charly: (À Karly) Ma puce tu as terminé ? 


Karly: Oui maman. 


Elle s'est levée et a débarrassé, comme moi j'avais fini aussi. Elle a entraîné la petite avec elle. Je les ai retrouvées en cuisine en train de faire la vaisselle, sans qu'elle ne me demande quoi que ce soit, j'ai pris le torchon et je me suis mis à essuyer et ranger les assiettes. À la fin, elles sont allées s'asseoir devant l'écran où visiblement elles avaient un film à regarder. Je les dépassais donc pour aller dans mon bureau quand Karly m'a interpellé 


Karly: Papa reste d'abord un peu avec nous s'il te plaît.


Je percevais sa demande comme une plainte cachée, il me semblait qu'elle se plaignait du fait que ces derniers temps je n'étais jamais présent et qu' elle se sentait abandonnée. Alors je n'ai pas discuté et je suis revenu sur mes pas pour m'asseoir sur le canapé à une distance raisonnable d'elles.


Karly: (Tapotant la place à ses côtés) Viens ici. 


J'ai regardé sa mère avant de m'exécuter. Elle se trouvait entre nous deux mais nous étions très proches. Le film était comique ce qui fait que nous avons beaucoup ri en le visionnant. Nous nous sommes retrouvés à le commenter à tour de rôle en riant des propos les uns des autres. Après le film nous nous sommes mis à jouer au jeu de mime, aux devinettes, au cache-cache, à la bataille de coussins et bien d'autres jusqu'au coucher de la petite. C'est moi qui l'ai déposé au lit, Charly est restée en bas pour mettre de l'ordre. Quand j'ai posé la petite, elle a ouvert les yeux. 


Karly : Je voudrais qu'on soit toujours comme ça tous les trois. 


Moi: On fera des efforts ma puce. 


Karly: Je t'aime papa. 


Moi: Je t'aime aussi chérie. Bonne nuit. 


Karly: Bonne nuit papa. 


Je lui ai fait une bise sur le front avant de me lever, éteindre la lumière et sortir. Je suis descendu et j'ai trouvé Charly en train de fixer le document le front plissé. 


Moi: Je peux t'aider si tu le veux bien. 


Charly: (Après un moment) D'accord. 


Moi: Tu étais perdue n'est-ce pas ? 


Charly: ( Esquissant un faible sourire) Toi-même tu connais. Moi et ces choses ça fait deux. 


Moi: Je confirme j'ai vu ce que tu as griffonné sur ta feuille et laisse-moi te dire que tu es complètement à côté de la plaque. 


Charly: ( Souriant vraiment) Au moins j'aurais essayé. 


Moi: ( Souriant) C'est sûr. Tu permets ? 


Elle m'a tendu les papiers, je les ai pris et je suis allé m'asseoir en face d'elle et me suis mis à lui expliquer étape par étape. Elle était très attentive et me posait de temps en temps des questions sur tel ou tel autre chose jusqu'à ce qu'elle comprenne tout. 


Moi:  C'est bon ? 


Charly: Oui merci. Vraiment je ne sais pas ce que je ferais sans toi tu me sauves la vie.


 Elle le disait en souriant franchement et me regardait dans les yeux comme avant.


 Moi: Je t'en prie. Tu sais que je ferais n'importe quoi pour te voir heureuse et sourire comme tu le fais maintenant. 


Elle a arrêté de sourire, s'est levée et a voulu s'en aller mais j'ai attrapé son poignet pour la retenir je me suis levé à mon tour.


 Charly: ( Frémissant) Bradley s'il te plaît.


Moi: (La rapprochant de moi) J’ai essayé, je te jure que j'ai essayé de toutes mes forces Charly, j'ai lutté, mais c'est plus fort que moi. 


Charly: ( troublée) Bradley. 


Moi : (La tenant par la taille) Je n'y arrive plus (la collant à moi) je suis arrivé à bout. 


Charly: Bra


 j'ai capturé ses lèvres et nous nous sommes mis à nous embrasser, d'abord timidement puis de plus en plus vite. Le désir s'est très vite mis à grimper, on était comme deux assoiffés. J'ai quitté sa bouche pour son cou et mes mains ont commencé à se balader sur son corps. Elle  s'est mise à gémir augmentant ainsi mon envie d'elle. 


Moi: ( Dans son cou) Charly s'il te plaît arrête moi, si tu ne le fais pas je ne vais pas pouvoir me retenir.


 Pour toute réponse, elle s'est mise à gémir et a fait rentrer sa main dans mon polo pour me caresser le ventre. Il ne m'en a pas fallu plus pour la soulever du sol par les fesses et la déposer sur le canapé. Je me suis remis à l'embrasser à pleine bouche et j'ai baissé les bretelles de sa robe pour libérer ses seins avant de les empoigner pour les malaxer. Elle a commencé à haleter. J'ai remplacé mes mains par ma bouche et mes doigts sont descendus vers son vagin où j'ai déchiré son string avant d'insérer un doigt en elle, c'était déjà bien humide. L'urgence que j'ai ressenti dans mon pantalon a fait en sorte que je mette fin aux préliminaires. 


J'ai baissé rapidement mon pantalon et mon boxer avant de la pénétrer de façon brusque. L'accès était difficile malgré l'abondance de cyprine qu'il y avait, j'avais l'impression de la dépuceler. La pénétration lui a d'ailleurs arraché un cri qu'elle a étouffé en me mordant l'épaule et me griffant dans le dos. Quand je me suis logé en elle, j'ai senti comme une décharge électrique qui m'a fait grogner. La sensation était agréable, un bonheur indescriptible m'a saisi. Elle était si étroite, si chaude que j'avais le sentiment que son vagin était en train de me happer mon pénis. Je savais que j'étais au bon endroit, puis je me suis mis à bouger en elle, d'abord lentement avant d'accélérer, elle s'est mise à gémir de plus en plus fort au rythme de mes coups de butoir. Je malaxais ses seins et ses fesses et c'était exquis. Je savais que je n'allais pas durer en elle , elle est trop étroite, trop chaude et ça faisait longtemps que je n'avais pas touché de femme, mais je tenais à ce qu'elle ait son orgasme avant de jouir. Alors j'accélérais mes coups de reins. Son vagin s'est contracté et elle a eu des spasmes violents qui l' ont secoué, je l'ai tenue fermement jusqu'à ce qu'elle se calme tout en continuant à me mouvoir en elle. 


Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mes moments d'intimité avec Karelle. Avec elle c'était bien, c'était intense mais pas comme avec Charly et ce que je ressens entre ses jambes n'a pas de nom, c'est totalement différent de ce que je ressentais avec Karelle .J'étais tellement à fond dans mes comparaisons que je ne me suis pas rendu compte qu'en jouissant c'est le prénom de Karelle qui est sorti de ma bouche. Quand je l'ai remarqué, je me suis crispé et je priais intérieurement qu'elle n'avait pas entendu, mais malheureusement pour moi quand j'ai croisé son regard plein de larmes, j'ai su qu'elle avait écouté ce que j'avais dit. 


Moi: ( Tentant de m'expliquer) Écoute ce n'est pas ce que tu crois. 


Elle m'a poussé, s'est levée et s'est enfuie du salon en pleurant sans que je ne puisse dire quoi que ce soit….



LE MARI DE MA MEILLE...