Chapitre 101

Ecrit par Jennie390

⚜Chapitre 101⚜


Dès que Felix a reçu la nouvelle de la mort de Brian il a été très peiné, c’était un gars bien qui ne méritait pas de mourir aussi jeune.

Felix a eu le temps de contacter la police et le Procureur, il leur a donné le nom d'Olivia Rogandji qui est la dernière personne à avoir vu Brian en vie et qui visiblement a fui son domicile en le laissant baigner dans son sang . 


Les agents ont débarqué chez elle, mais ne l’ont pas trouvée. Ils sont également allés voir chez Nathaniel. Sur place le gardien leur a fait savoir que le Docteur et sa fille ont quitté le domicile aux alentours de 2h du matin. Des consignes urgentes ont été lancées aux frontières, aéroport, gare, port pour ne pas qu’ils puissent quitter le pays.


À 3h Lionel est à la morgue avec Angèle, les parents de Brian, Justine, Joyce et Felix. Tout le monde est sous le choc, peiné, en larmes. Alice la mère de Brian, est assise par terre, inconsolable. Felix se déplace un moment lorsqu’il reçoit un appel téléphonique du Procureur. Dès qu’il revient, il parle quelques minutes à l’oreille de Lionel qui se lève automatiquement.

Ils disent au revoir à tout le monde et au moment de partir Alice, l’appelle.


Alice : On l’a trouvé n’est ce pas ?


Lionel :On sait où elle est…


Alice : Elle a tu*é mon unique fils, elle doit payer ça Lionel. Elle ne doit pas s’échapper.


Lionel : Elle n’ira nulle part maman.


Alice : Merci.


Justine a demandé à Angèle de partir avec eux parce que vu le degré de colère qui se lit dans les yeux de Lionel actuellement, il serait capable de commettre un m*eurtre quand il verra Olivia.

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Olivia et Nathaniel sont passés chercher le passeport d’Olivia chez elle, puis ils se sont rendus à l’aéroport pour les enregistrements. Nathaniel avait pu trouver 2 places dans un vol pour Brazzaville.

Ils passent plus de 30 minutes dans la salle d’embarquement en attendant de pouvoir monter dans l’avion. Olivia est anxieuse, elle regarde la porte d’entrée à chaque fois, craignant de voir des agents police débarquer à tout moment. 


Nathaniel : Olivia calme-toi ! Tu me communiques ton stress et ce n’est vraiment pas nécessaire.


Olivia : C’est normal que je sois stressée, la police peut arriver ici à tout moment. 


Nathaniel : Toi-même tu m’as dit que Brian est resté seul par terre dans la maison et que tu as dit au gardien de ne pas entrer le déranger. 


Olivia : Oui mais tu oublies qu’il y a cet appel que Brian a passé. Qui sait, peut-être que la police est déjà à nos trousses.


On leur a fait savoir que c’était le moment d’aller monter dans l’avion.


Nathaniel : Tu vois on sera assis dans cet avion dans environs 2 minutes. Quelle est la probabilité pour que la police vienne nous chercher à l’intérieur ?


Olivia : Mon cœur ne sera tranquille que lorsque cet avion sera dans les airs, avec nous à l’intérieur.

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Felix, Lionel et Angèle arrivent enfin à l’aéroport. Lionel veut suivre les agents qui entre dans l’aéroport, il veut voir Olivia de ses yeux, la cueillir là bas lui-même.


Félix :Lionel tu ne peux pas y aller, c’est à la Police d’aller les intercepter. De toutes les façons, ils vont ressortir par ici et tu pourras la voir.


Angèle :Est-ce que c’est sûr qu’ils sont ici ?


Félix : Oui. On a lancé un signalement un peu partout, aéroport ,gare, etc.

Alors leurs noms sont apparus dans une liste de passagers sur un vol direct en partance pour Brazzaville. L’avion en question doit décoller à 5h moins, donc dans quelques minutes. 

Ils n’iront nulle part, ça c’est une certitude.


Angèle : Lionel s’il te plaît, il faut te calmer surtout à cause de ton cœur.


Lionel n’a pas répondu, pour l’instant ce n’est pas son cœur qui l’importait. Il attendait cette sorcière de pied ferme.

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Olivia se triture les mains, la tête pleine de pensées et son cœur rate un battement lorsqu’elle lève la tête et aperçoit des agents de Police débarquer dans l’avion.


Olivia :Papa on est foutu…


Les paroles que Nathaniel voulaient sortir meurent dans sa gorge lorsqu’il tourne la tête à son tour et voit les agents avancer dans leur direction.


Olivia : On va finir en prison…


L’un des agents regardent les photos qu’ils ont reçues au poste d’enregistrement de l’aéroport et lorsqu’il reconnaît les deux fugitifs, ils s’avance avec ses coéquipiers.


L’agent : Monsieur Nathaniel Faubert et Mademoiselle Olivia Rogandji ?


Nathaniel : Euh…


L’agent les regarde à tour de rôle avant de remettre la photo à un de ses collègues. Il se tourne ensuite vers Olivia qui a déjà les yeux pleins de larmes et Faubert qui voit déjà son monde s’effondrer.


L’agent : Vu vos têtes, je présume que vous connaissez parfaitement la raison de notre venue ici. Veuillez donc nous suivre tranquillement, sans opposer la moindre résistance.


Olivia : Je vous en prie, nous…


L’agent : Gardez vos explications pour le poste de police. Maintenant ne nous perdez pas davantage de temps , levez-vous sans plus de cérémonie et suivez nous.


L’air impassible de l’agent debout en face d’eux a complètement éteint toute velléité de résistance des fugitifs. Ils ont défait leurs ceintures de sécurité et se sont levés, ont été escortés hors de l’avion sous les regards inquisiteurs des autres passagers. 


Ils ont traversés le tarmac, la salle d’embarquement, le hall avant de se retrouver des minutes plus tard à l’extérieur de l’aéroport, sur le parking. 

Dès que Lionel les a aperçu, il est sorti du véhicule en furie. Il s’est approchée d’Olivia et lui a asséné une gifle si forte que cette dernière a eu l’impression qu’elle allait tomber dans les pommes.

Les agents se sont interposés pendant qu’Angèle et Félix sortaient de la voiture en trombe.


Un des agents :Monsieur, ça ne va pas non ? Qu’est ce qu’il vous prend ? Si vous ne vous calmez pas, on va vous embarquer aussi.


Lionel : Olivia tu es n’es qu’une ordure, je te jure que tu vas me le payer très cher.


Nathaniel :Comment osez vous lever la main sur ma fille ? Vous…


Il n’a pas pu terminer sa phrase parce que lorsque Lionel a posé les yeux sur lui , Nathaniel a senti qu’il ferait mieux de se taire. Ses yeux étaient enflés à causes des nombreuses larmes qu’il avait versées mais remplis de haine. Olivia pleurait à chaudes larmes.


Olivia : Lionel tu sais que je l’aimais, jamais je ne lui aurais fait de mal intentionnellement. C’était un accident, il…


Les agents voulaient continuer leur chemin avec Olivia et Nathaniel mais Félix leur a demandé d’attendre. Il savait que Lionel voulait leur dire leurs 4 vérités. 


Lionel : Je vais m’assurer que tu crèves comme une chienne là où tu pars. Je ferai de ta vie un enfer, tu vas regretter le jour où tu as croisé le chemin de mon frère. Tu l’as-tu*é et tu l’as abandonné comme une ordure au milieu du salon gisant dans son sang. Tu vas me le payer extrêmement cher !


Quand les yeux d’Angèle tombaient sur ceux d’Olivia et Nathaniel, tous les deux regardaient ailleurs, honteux.


Angèle : Calme toi s’il te plaît Lionel…


Lionel a posé ses yeux sur Nathaniel.


Lionel : Vous avez toujours détesté mon frère pour je ne sais quelle raison, vous n’avez jamais été d’accord pour leur relation. Ou alors vous êtes son mari de nuit et ça vous tuait de savoir qu’il couchait votre fille.


Olivia : Lionel !!!


Nathaniel :Comment osez vous ?


Lionel :Comment j’ose hein ? Vous saurez ! Cette histoire ne va pas s’arrêter ici. Et d’ailleurs, j’ai reçu un message vocal de Brian où il parlait de vous deux dans l’histoire de mon frère qui est en prison.


Lionel fixe Nathaniel dans les yeux avant de reporter son regard sur Olivia. Il marque une pause puis il émet un rire sec et sans joie. Puis il, plante son regard bien froid dans celui d’Olivia et lui dit calmement.


Lionel : J’espère…Olivia.J’espère que je ne vais pas apprendre que ton père et toi avez quelque chose à avoir dans l’histoire d’Alexis. Je ne sais pas ce qui va m’arrêter…


En citant Alexis, Lionel avait vu Olivia déglutir difficilement et ses larmes avaient redoublés, donc c’était vrai…


L’agent :Monsieur nous les emmenons au commissariat, les interrogatoires et explications seront données sur place.


Sur ce, ils continuent leurs chemins avec Olivia et Nathaniel, ils embarquent dans le véhicule qui démarre sous les yeux de Lionel, Angèle et Félix.


Lionel : Ils sont impliqués dans l’histoire d’Alexis…


Felix :Oui j’ai remarqué leurs réactions lorsque tu as cité son nom. Je sens qu’on va en apprendre beaucoup sur cette histoire. 


Angèle :Lionel, pense à ton cœur pardon. Fais doucement, ton sang doit littéralement être en train de bouillir et à juste titre. Mais si quelque chose t’arrive, tu ne pourras pas être présent pour la voir payer pour ce qu’elle a fait à Brian et surtout pas pour comprendre leur implication dans le cas d’Al.


Félix : Elle a raison fais doucement.


Lionel : Je vous ai entendu. Allons au commissariat.


Félix : Non Lionel, vous aller rentrer à la maison et…


Lionel :Felix je vais au commissariat, je veux savoir ce que cette me*urtrière dira pendant son interrogatoire.


Félix : Premièrement, les seules personnes habilitées à prendre part aux interrogatoires ce sont les personnes qui font partie du corps de police:agents, inspecteur, etc. Le Procureur de la République aussi. Alors, ta présence sur place ne servira à rien. 

Deuxièmement, il est 5h du matin, ni le Procureur, ni aucun inspecteur ne seront au poste de police à cette heure-ci. Donc on mettra certainement Olivia et son père dans une salle ou dans une cellule en attendant qu’ils soient interrogés et ce sera dans la matinée. Et d’ailleurs, quoi qu’il se passe le Procureur va m’informer, je lui ai dit que Brian était un ami à moi et que je veux que cette affaire soit traitée avec une attention particulière.


Angèle : Lionel s’il te plaît, écoute les conseils.


Lionel :D’accord…Et pour le message vocal de Brian au sujet d’Alexis ?


Felix : Quand la police a fait un tour chez Brian pour constater les faits, ils ont pris son téléphone. Ils vont le fouiller correctement et ils tomberont sur le message qu’il t’a envoyé. 

Si ce qu’il t’a dit dans ce message est vrai, tout va sortir parce qu’Olivia et son père sont déjà entre les mains de la police. Ce n’est qu’une question de temps.


Lionel : Je viens de perdre un frère, l’autre ne peut pas terminer ses jours en prison Felix.


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Quelques heures plus tôt à Paris…


Il est 20h lorsque Stanley entre dans l’immeuble où vit Marcel la personne qui doit falsifier l’écriture et la signature d’Imelda. 

Pendant une trentaine minutes, ce dernier fait les imitations sur de nombreux papiers avant d’avoir le bon résultat qu’il pose ensuite sur l’un des chèques vierges.

Marcel :Voilà , c’est parfait !


Stanley : Effectivement, ton job est parfait comme toujours.


Marcel :Tu peux aller toucher tes millions quand tu veux.


Stanley : Mes affaires sont déjà prêtes pour définitivement quitter la France. J’ai un rendez-vous pour aller renouveler mon passeport, ça prend souvent du temps. Donc ce n’est qu’en après midi que je passerai récupérer mon fric avant d’aller à l’aéroport.


Marcel : Même si tu es loin d’ici, pense à souvent m’appeler pour ce genre de business. Je suis toujours très bien payé en faisant affaire avec toi. Justement en parlant d’argent, tu m’as promis 200.000 euros pour ce boulot.


Stanley prend son téléphone et fait un virement bancaire à Marcel avant de prendre congés de ce dernier.

Marcel avait caché un des chèques vierges que Stanley avait apportés. Il le remplit donc à son nom et appose la signature d’Imelda.

Vu que Stanley avait l’intention de se rendre à la banque le lendemain en après-midi, Marcel avait décidé d’y aller à 8h tapante. C’est lui qui pourra bénéficier des millions d’Imelda Mounguengui.

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Fin du Flash-back…

Au Gabon…


Au commissariat, les agents ont récupéré les affaires d’Olivia et Faubert : leurs bijoux, ceintures, chaussures, téléphones, portefeuilles, pièce d’identité, etc. Puis on les a placés dans des cellules différentes.

Faubert passait son temps à se plaindre.


Nathaniel :Monsieur l’agent, je peux savoir pourquoi je suis en cellule ? De quoi suis-je suspecté ? Je ne faisais qu’accompagner ma fille.


L’agent : Votre fille est suspectée d’avoir commis un meurtre.


Nathaniel : Vous n’avez aucune preuve pour l’accuser et moi je n’ai rien à voir là dedans. 


L’agent : C’est votre fille non ?


Nathaniel :Parce que c’est ma fille je vais aller en prison pour ses crimes ?


L’agent : Donc elle est coupable alors…


Nathaniel : Je…n’ai jamais dit ça..


L’agent :Gardez votre salive pour demain avec l’inspecteur…


L’agent est ensuite allé chercher Olivia pour la déposer dans sa cellule.


Olivia : Écoutez Monsieur l’agent, mon père est souffrant. Il ne peut pas être enfermé ici comme un criminel. Il n’a rien fait de mal.


L’agent : Vous n’avez pas besoin de le défendre, il le fait déjà très bien lui-même.


Olivia : C’est-à-dire ?


L’agent :Il a dit qu’on ne peut pas l’arrêter pour vos crimes. Donc je vous conseillerais de vous préoccuper de votre sort personnel, parce que lui ne cherchera pas à vous protéger.


Olivia : Je vois qu’on vient à peine d’arriver et vous voulez déjà nous monter l’un contre l’autre, prêcher le faux pour obtenir le vrai. Mais ça ne marchera pas.


L’agent éclate de rire et sort de la cellule, il arrive dans la salle où il y a d’autres agents. 


Un autre : Qu’est-ce qui te fait sourire ?


L’agent : Demain l’inspecteur n’aura pas beaucoup de boulot pour découvrir la vérité. On est en face d’une fille qui veut protéger son père mais ce dernier va vite la jeter en pâture, ce ne sera qu’une questions de temps.


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À Paris, dans la matinée…


Il est 8h tapante, lorsque Marcel se présente à la banque avec son chèque. La personne qui le reçoit, vérifie d’abord si le compte d’Imelda Mounguengui contient bien les 24 millions d’euros écrit sur le chèque. Après plusieurs formalités, Marcel reçoit l’argent en intégralité. En venant à la banque, il avait déjà son passeport et une valise avec ses affaires, donc en sortant de là, il a directement pris un train en direction de Bordeaux.


Aux Alentours de 14h,Stanley arrive à la Banque tout fier et excité en pensant aux 24 millions qu’il est sur le point de voler à Imelda . Il va pouvoir mener la belle vie pendant un bon moment sur une île paradisiaque, avec des cocktails et des bombasses. Puis dans 1 ou 2 ans, il se chercherait une fille richissime à qui il allait voler de l’argent pour sa vieillesse.


Il présente son chèque au guichet et la dame qui s’occupe de la transaction, vérifie le compte bancaire d’Imelda Mounguengui. 

La caissière : Monsieur, je suis vraiment désolé mais je suis obligée de vous retourner votre chèque.


Stanley à tout de suite pensé que c’est peut être le chèque qui était mal signé.


Stanley : Me le retourner ? Mais pourquoi ? Ne me dites pas que vous pensez que c’est un faux chèque.


La caissière : Non ça n’a rien à voir, il s’agit d’un chèque sans provisions. 


Stanley :Un chèque sans provisions ? C’est une blague j’espère..


La caissière :Non ce n’est pas une blague. Ce chèque est réellement sans provisions, c’est à dire que le montant inscrit sur le chèque est supérieur à celui présent dans le compte.


Stanley s’est tout de suite senti agacé, ça n’avait absolument aucun sens. Ce matin à 7h,il avait consulté le compte bancaire d’Imelda ,il y avait exactement 24 millions et 200 euros. Comment cet argent aurait pu disparaître aussi vite ?

Ce n’est pas comme si Imelda serait elle-même venue chercher son argent.


Stanley : Madame, ce que vous dites n’a pas de sens, ce chèque ne peut pas être sans provisions. Si votre machine a un problème, je vais aller chez une autre caissière.


La caissière :Vous n’avez pas besoin d’aller voir une autre caissière. Ce chèque est sans provisions et je vois même que la somme de 24 millions a été retirée aujourd’hui dans la matinée.


Stanley s’est levé et s’est mis à crier sur la caissière, attirant ainsi l’attention de toutes les personnes présentes dans la banque. Le manager s’est rapproché d’eux pour s’enquérir du problème, il a ensuite pris le chèque de Stanley et il est allé faire des vérifications. Il est revenu au bout de 15 minutes.


Stanley :Alors c’est bon ? Je peux avoir mon argent ?


Le manager :Malheureusement, ça ne va pas être possible. Ce chèque est effectivement sans provisions parce que le compte d’Imelda Mounguengui contenait bel et bien 24 millions et 200 euros, mais ce matin une personne s’est présentée avec un chèque de 24 millions et nous les lui avons donné cash.


Stanley :C’est…c’est impossible. Qui est venu avec un chèque ?


Le manager : Malheureusement je ne suis pas sensée vous donner une telle information. Retournez le chèque à la personne qui vous l’a remis.


Le manager s’est éloigné et Stanley avait l’impression d’être dans un mauvais rêve d’où il se réveillerait incessamment. Il a passé le temps à supplier la caissière de lui trouver le nom de la personne qui est venue avec un chèque ce matin. Au bout de 30 minutes de supplications, elle est allée se renseigner puis elle est revenue peu de temps après.


La caissière :Je ne suis vraiment pas sensée vous donner une telle information mais vous m’avez l’air désespéré. Le chèque d’ Imelda Mounguengui de 24 millions était au bénéfice d’un homme du nom de Marcel Retory.


Le cœur de Stanley rate un battement, il a les oreilles qui sifflent, la tête qui chauffe.


Stanley :C’est pas possible.. 


La caissière : Si c’est possible et maintenant veuillez vous en aller Monsieur ou alors je me verrai dans l’obligation d’appeler la sécurité sur vous.


Stanley sort de la banque comme un automate, il prend rapidement un taxi et se rend chez Marcel. Il a le sang qui pompe sérieusement dans ses veines, il serait capable de commettre un me*urtre. Quand il arrive à l’appartement de Marcel le concierge lui fait comprendre que Marcel est sorti de son appartement à 7h 30 avec une valise, qu’il a rendu les clés au propriétaire et qu’apparemment il serait allé en voyage.


Stanley essaye de l’appeler mais son numéro est indisponible. Il s’assoit dans la rue au pied de l’immeuble les mains sur la tête. Il cherche dans son esprit la façon dont Marcel aurait pu avoir joué un tel coup sans qu’il ne s’en rende compte.


 Puis Stanley se souvient qu’il avait arraché 5 chèques vierges dans le chéquier d’Imelda. Marcel lui avait rempli un chèque hier et lui avait rendu les chèques vierges qui restaient mais Stanley n’avait pas eu la présence d’esprit de compter les chèques restant.

Il était là dans la rue choqué par ce qui venait d’arriver, Marcel l’avait plumé mais en plus la veille il lui avait donné 200.000 euros pour le boulot. Il ne lui restait actuellement que 50.000 euros sur son compte comment allait-il survivre avec ça ?

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Au Gabon…


Il fait une chaleur caniculaire depuis qu’elle marche dans la forêt. Elle n’en peut plus, elle est fatiguée et a aussi soif. Qu’est ce qu’elle ne donnerait pas pour quelques gouttes d’eau pour étancher le brasier qui est allumé en ce moment dans son corps.

Subitement, un sourire se dessine sur ses lèvre lorsqu’elle découvre un joli petit étang où l’eau est aussi claire qu’un ciel dégagé en pleine matinée. Elle regarde de gauche à droite, personne dans les alentours.


Elle retire tous ses vêtements qu’elle dépose sur la berge et se glisse toute nue dans l’étang. La sensation de l’eau fraîche qui caresse sa peau est tellement délicieuse qu’elle aimerait ne plus quitter ce moment de pure béatitude.

Elle nage pendant un bon moment jusqu’à se qu’elle se place sur le dos et flotte sur l’eau, les yeux fermés et les bras déployés. Ce moment est tellement magique qu’elle a l’impression de ressentir des doigts qui lui caressent les cheveux et lui massent doucement les tempes. 


En ouvrant ses yeux pour vérifier si elle n’est pas au paradis dans les bras d’un ange, elle se rend compte avec effroi que c’est une femme qui est juste au dessus d’elle et lui caresse les cheveux. Elle a un sourire morbide, des yeux sans vie, le corps couvert de sang_ mais attend, elle la reconnaît_ c’est… Michelle !

Imelda pousse un cri strident, elle veut se relever et sortir de l’eau mais Michelle lui plonge la tête dans l’eau et la ressort.


Imelda :Arg..au secours !


Elle lui replonge la tête dans l’eau encore et encore. Puis tout à coup plus rien, Michelle a disparu. Imelda se retrouve debout dans l’étang, elle voit Michelle debout près d’un arbre. Elle l’a fixe un moment.


Michelle : Wé bé diena ! (tu vas voir)


Imelda pousse un long cri et se réveille en sursaut dans son lit qui est trempé de sueur malgré la climatisation . Elle a le cœur qui bat à tout rompre, les mains qui tremblent. Elle est fatiguée de cette situation, si ça continue comme ça, elle va perdre sa sanité, il lui faut absolument trouver une solution. Elle regarde l’horloge qui est accrochée au mur, il est 14h 30. Elle sort de son lit et va prendre une douche bien froide pour se remettre les idées en place.

Aujourd’hui, elle doit aller rendre visite à son père puis elle verra comment récupérer son argent qui est en France et celui qui est en Suisse. Pendant qu’elle s’habille, elle prend son téléphone et se rend compte qu’elle a reçu 12 appels manqués sur whatsapp du Docteur Faubert depuis hier soir.


Imelda :Il me veut quoi celui là ?


Au moment où elle s’apprête à le rappeler, elle reçoit un email de La Société Générale.

« Mademoiselle Imelda Mauryn Mounguengui nous vous informons que votre compte a été débité de 24 millions d’euros comme inscrit sur le chèque libellé au nom de Marcel Retory (…) »


Imelda se lève d’un bond, les idées confuses et surtout le cœur battant..


Imelda : 24 mi… Mais Marcel Retory c’est qui Seigneur ?



Notre amour face aux...