Chapitre 11

Ecrit par D.H

Chapitre 11 : l'univers s'obscurcit 

Hamid kane

 Je suis très occupé ces  derniers temps et du cout, je n'ai plus assez de temps pour voir Ramah. J'ai eu 3 entretients en une semaine et il faut avouer sur j’étais serein. J’ai donner le meilleur de moi et mes références étaient bonnes. Un de mes amis à mon père était en charge de mon dossier dans l'une des structures et dont sur ce coté j'avais le cœur tranquille. Cependant, je n'arrivais toujours pas comprendre la réticence de ma promise pour notre mariage. Je pouvais bien le célébrer ce mariage et bien la nourrir même sans boulot pour au moins  1an même sans travail. 

Je suis sortie voir ma mère qui était au salon et parlant d'elle, elle me met aussi la pression pour que je puisse me marier car elle avait peur que j'entretienne une relation avec une blanche ou bien avec une fille peut fréquentable.

Maman :  tu sors ?

Moi : non 

Elle : bien je voulais discuter avec toi 

Moi : maman stp on en a déjà assez parler 

Elle : non pas assez 

Moi : maman je vais me marier je te le promet, j'ai déjà une promise depuis des années qui m’aime et que j’aime aussi 

Elle : et qui est elle ? Mon problème est que je ne la connais pas. Je suis ta mère et j'ai le droit de connaitre ma future bru en plus . elle vient quand ?

Moi : bientôt maman 

Elle : non pas de bientôt. Je veux une date fixe 

Cette fois ci, je ne pouvais pas échapper en lui donnant un faux prétexte . d'ailleurs je ne savais pas pourquoi Ramah ne voulait pas rencontrer ma mère et cette fois, elle allait venir quite  a ce qu'on se sépare mais elle allait me donner sa raison. 

Moi : demain maman 

Elle : dans l’après midi c'est mieux 

Moi : OK 

Je l'ai dépassé pour sortir en envoyant un message a Ramah pour lui dire de me retrouver  dans un restaurant non loin de chez moi. Je venais de me prendre compte que je ne sais toujours pas où elle habite, avec qui elle vit ? Elle m'a dit que ses parents étaient au Fouta mais alors pourquoi ne pars telle jamais ? Pourquoi elle est rester et parlant de son business , elle a parler d'une vente de pagne mais là encore je ne la vois jamais parler de cela ni aller dans une boutique ou quoi que ce soit. Il j’avais tellement de choses louches chez elle mais je devais les tirer au clair ce soir même . 


Ramata sall

J'ai pris ma voiture et je me suis rendu dans le restaurant pour rencontrer Hamid. J’avoue avoir un très mauvais sentiment car je le sentais un peu crispé. Oui j'arrive a ressentir des choses a distance tellement j'aime cet homme. Il suffit que je pense a lui , que je dois ressentir un battement dans mon cœur qui me traduisait une fois l’état de la situation.

J’arrive et comme je l'ai deviné, son visage ne présageait rien de bon.  Il avait les bras croisé fixant le vide. Je passe m'asseoir devant lui sans qu'il ne me dise un seul mot .

Moi : bonsoir 

Lui : Bonsoir 

Je voulais lui parler  mai je ne savais pas où commencer pour le lancer dans une discussion. 

Moi : tu es fâché ? Il y’a quoi 

Lui : j’aimerais savoir pourquoi tu ne veux pas m'épouser ?

Moi : bien sur que si bébé

 Lui : t'en en est sure ?

Moi :oui

Lui : es ce que tu m’aime ?

Moi : tu doutes de moi ?

Lui : oui 

J’étais vraiment déçu de sa réponse. Je ne comprenait pas pourquoi il me disait cela mais c’était bien prévisible. Mon comportement laissait comprendre ces doutes. Je n'avais pas le droit d’être vexé a cet effet.

Je devais a tout prix le réconforter, lui donner une conviction , le rassurer. Je tiens sa main entre mes mains qui étaient a présent posées sur la table. 

Moi : je t'aime mon amour. Bien plus que tout au monde. Tu es toute  ma vie crois moi, je t’aime .

Lui : je t’aime et j'ai confiance en toi mais je ne comprend pas ta réticence quant à notre union explique moi .

Moi : je voudrais un peu plus de temps d'abord.

Lui : non pas encore des histoires de temps. Ma mère veut te voir demain dans l’après midi 

Moi : D’accord 

Lui : alors tu accepte ?

Moi : oui mon amour 

Il s'est un peu détendu et nous avons parler de tout un tas de choses. Je faisait juste l’effort d’être joviale car au fond, je redoutais ma visite chez sa mère. 

Nous avons fini notre Rdv par la plage car hamid avait besoin de prendre l'air. Nous sommes restée a observé le couché du soleil en enfuient nos pieds dans l'eau dont les vagues nous caressaient les pieds assis sur une rochers, la tête posée sur son épaule.

Je suis rentrée de la maison bien tard et j’avais même pas envie mais hamid m'a convaincu de rentrer vu que je devais allait les voir demain. Je n'a pas vu Diallo et cela arrangeait bien.

…..

Dans l'après midi comme prévu, j'ai choisie mon plus beau basin d'une couleur verte pâle avec des broderies rose. Je devais faire bonne figure .J'ai choisie un maquillage Bien chargé car je ne voulais pas qu'elle me reconnaisse. Je suis sortie donc pour me rendre dans mon ancien quartier. J’arrive et jr me gare devant l’ancienne maison de mes parents. Parlant d'eux, ca fait vraiment un  bail que je ne suis pas passé et ni même par appel. Je les en veut  tellement ils sont la cause de mon malheur et d’avoir gâcher ma vie toute entière.  Je refoule mes larmes et je pénètre dans la grande cours pour ensuite enter dans le salon . hamid n’était pas là , on a parler par SMS et il n’allait pas tardé revenir.

Maman kané était une jeune femme de la cinquantaine, de peau brune et un signe de la prière bien tracé sur son front. Son visage traduisait la bonté et on a l’impression qu'elle est une bonne personne u grand cœur. Elle était vraiment belle, on sentait qu'elle était pular.

Moi : assalamou alaikum

Voix : wa alaika salam

J'entre et je trouve la maman de hamid assise devant a l salle a manger entrain de manger un plat de yassa. 

Elle : entre ma fille. Viens t’asseoir là. Me dit telle en désignant la chaise a ses cotés. 

Moi : Merci 

Elle : manges 

Moi : merci maman mais je suis bien pleine 

Elle : ne fait pas la prude Ohh je suis ta maman aussi . n’ai pas honte stp

Je souris timidement et je me sers un tout petit peu de riz et du yassq que je manges a peine vu la manière dont elle me regarde. On dirai qu'elle voulait bien me voir, analyser mon visage, voir ce qui se cachait en moi. 

Nous avons parler de tout et de rien et je ne voulais vraiment pas qu'elle me parles de ma famille. 

Elle : alors tu fais quoi dans la vie ?

Moi : j'ai arrêter les études après mon bacc et là je suis dans les affaires

Elle : qu’elle genre d’affaires ?

Moi : la vente de pagne avec une amie 

Elle : et comment tu le fais ?vous avez une boutique ?

Moi : euh nous faisons la vente en ligne 

Elle : ah D’accord. J’en achèterai aussi le moment venu 

Moi : D’accord maman 

Elle : sinon et ta famille ? Ils vivent où tes parents ?

Moi : au Fouta

Elle : et sinon tu vis avec qui ici a Dakar ?

Moi : avec mon oncle 

Elle : ah D’accord mais ton visage m'est vraiment familier. On aurait dis que tu ressemble a nos voisins dont on a perdu de vue depuis un moment. 

Mon cœur battait de plus en plus fort. Je ne savais pas quoi lui dire j’étais plus a l'aise. Heureusement pour moi, hamid venait d'entrer d'un visage tout jovial. J’étais sauvé par le gong. Je n'ai jamais été aussi heureuse de voir hamid .alhmdllh mon Dieu 

Lui : Assalamu alaikum

Nous : wa alaikassalam

Lui : Ohh les femmes de ma vie sont toutes là aujourd’hui je suis vraiment le plus  heureux 

Il passe et viens derrière moi et viens faire un bisou bien sonore a sa mère en me faisant un plein d'œil que seule moi ne pouvait comprendre. 

Il a mangé aussi et nous avons parler de son voyage, la vie a Dakar, de la politique . j’avais vraiment que j’étais bien heureuse . sa mère était une bonne personne et on sent qu'elle aimait vraiment ses enfant et surtout son fils, vu la manière dont elle le regarde. 

Après la prière de Asr, j'ai écourté mon séjour prétendant que je devais déjà rentrer car il se faisait tard. 

Maman : Merci de la visite Ramah mais tu ne m'a pas dis ton prénom

Moi : ramata Sall

Maman : D’accord, tu reviens quand tu veux ma fille, quoi que bientôt tu sera des notre et nous allons passer voir ton oncles et ensuite aller voir tes parents afin que vous vous marier très tôt. Mon fils est vraiment amoureux de toi et d'après ce que j'ai vue, toi aussi. 

Je souris juste en baissant les yeux. 

Hamid est venu nous trouver car il était entrain de prendre son bain. 

Lui : tu nous laisse déjà ?

Moi : oui il se fait tard 

Lui : maman elle t'a promis de passer plus souvent ? 

Elle : pas encore 

Moi : je te promet de passer plus souvent maman 

Elle : voilà qui est mieux 

Lui : alors et si on immortalisait le moment avec un selfie ?

Moi : D’accord

 Nous avons pris des photos tous dans la joie avant que je ne prenne définitivement congé. Nous sommes sortis pour me rendre vers ma voiture que je déverrouillais à distance grâce a la clé télécommandé. 

Dès que nous arrivons à l’abri des yeux, il me prend dans ses bras pour un câlin a l'étouffé

Moi : oh mais bébé on risque nous voir là

 Il me faisait des bisous partout sur mon visage en ne faisant pas fi de mes peurs . 

Lui : je t'aime, je t'aime

Moi : je t’aime aussi mais laisse moi d'abord respiré avant que tu ne me tue 

Il me lâcha et m'enlace  dans bras et moi je passe mains au niveau de ses anches. 

Lui : merci d’être venue voir ma mère chéri 

Moi : avec un peu de retard mais bon. Tu vois bien que tu te fâchait pour rien 

Lui : excuse moi bébé 

Moi : je ne t’en ai jamais voulu 

Lui : navré que tu n'ai pas vu ma sœur 

Moi : partie remise

Lui : Ouais

J’étais plus  sereine a rentrer car j’étais a l'abris, au moins j'avais enlever une épine du pieds et j'en étais plus que ravie . 

Parlant de sa sœur , une jeune fille venait a notre niveau, très fine et noir.

Lui :  ah Aicha tu es déjà rentré ?

Elle : oui et toi cava ? Maman m'a dit de vous rattraper pour voir ta fiancé

 Lui : ah tu as eu de la chance elle  est là

Elle s’approche de moi et me tend la main a laquelle je répond 

Elle : ramah ?ramata sall? C'est bien toi ?

Putain putain putain, c'est une amie a ma sœur. Je suis bien foutu cette fois Ci Mon Dieu, comment me faire sortir de ce pétrin ? Comment faire ?

.... A suivre 

  



 
Jusqu'au bout du mon...