Chapitre 11 : Gilles Fah
Ecrit par Les stories d'une K-mer
**Gilles**
J’ai fait un aller
et retour sur Munich, il fallait que j’y aille récupérer un dossier et
rencontrer un partenaire. J’y suis allé dimanche soir, et lundi j’étais de
retour. Je vais poser mes pieds dans la maison du 16ième., vu que
Solange y est. C’est Rob qui est passé me prendre à l’aéroport.
Moi (lui
faisant une accolade) : Bonsoir Rob, comment tu vas ?
Rob (prenant
ma valise) : bien Monsieur (la mettant dans le coffre)
Moi (prenant
place à l’arrière) : ça va ? Elle est bien installée ?
Rob (mettant
la ceinture) : Oui Monsieur !
Moi :
D’accord !
J’ai sorti
mon téléphone, en appelant le Chinois pour commander. A 19heures Rob garait.
J’ai moi-même récupéré mon trolley du coffre en me dirigeant vers la porte.
Moi
(regardant Rob) : C’est bon merci ! tu peux aller te reposer
Rob (s’en
allant) : Bien monsieur !
Je me suis
rendu à l’intérieur, en jetant un coup d’œil à la maison qui avait l’air vide.
J’ai sorti mon téléphone de ma poche en ouvrant l’application qui gère les
caméras que j’ai installées dans ma maison. (Souriant) Solange était couchée
entrain de manipuler son téléphone. Je l’ai rejoint.
Moi (passant
la porte)
Solange (se redressant) :
Parce que tu t’installes ici ?
J’ai fait
mine de n’avoir pas compris ce qu’elle disait. Celle -ci a besoin de leçon de
bien séances. Quand on voit quelqu’un, la première réaction de saluer, et non
de poser des questions dépourvues de raison.
Moi (l’air de
rien) : Bonsoir Solange
Solange (du
bout des lèvres) : Bonsoir
Voilà !
c’est plus facile comme ça, au lieu de me sortir des questions. Tu me vois avec
la valise mais tu me demande si je compte m’installer dans la chambre (levant
les yeux) non mais ? Je me suis dirigé vers la douche où je me suis
débarrassé de mes vêtements, avant de me mettre sous la pompe d’eau chaude
(soupirant d’aise), j’en avais besoin. J’ai pris la peine de bien nettoyer mon
engin, et mon derrière (sourire).
Pour ceux et
celles qui ne me connaissent pas, je suis Gilles Fah, Un jeune homme au
tempérament très calme. Je ne cris pas, je ne bavarde pas beaucoup. On m’obéit
un point c’est tout. 38 ans et
propriétaire d’un cabinet de conseil en informatique basé au Ghana. Nous
offrons nos services en France, et au Canada. Etant un passionné d’affaire, et
à cause ou grâce à l’une de mes conquêtes, je me suis lancé dans la
restauration et le business des boîtes de nuits. Pourquoi le Ghana ? vous
le saurez assez vite.
Après mon Bac
au Cameroun, j’ai été délogé aux USA pour la suite de mes études. Médecine
c’était ça ma formation de base. Mais, vous savez, les parents font un choix
pour vous, et vous bah soit vous adhérez, soit vous en faites un autre. J’étais
plutôt dans le deuxième cas de figure. La médecine ne me parlait pas assez,
l’informatique ci, mais mon paternel ne voulait rein comprendre. C’est comme ça
que j’ai commencé à me désintéresser l’école, du moins celle que je faisais. J’ai
commencé à faire la fête, et c’est comme ça que je rencontre John un super pote
d’origine Ghanéenne.
En plus de
son amour fou pour la vie du dehors, John est un informaticien hors pair. Il
est le roi de la cyber attaque. Sa logique de vie est la suivante « il ont
pillé chez nous, on pille chez eux ». Tout son savoir faire se résume à
créer des virus, ou logiciel pour escroquer ou dilapider les petits et moyen
commerce. Il a commencé cette pratique depuis qu’il s’est fait renvoyer de son
poste parce qu’un « baptou » devrait le remplacer. C’est comme ça
qu’il m’initie à son métier, et je rends goût. Il me confie quelques petites
tâches, me dit comment et quand faire quoi. Après deux ans à trainer avec lui,
je décide de relancer mon père, cette fois avec un projet en main.
Je retourne
au Cameroun, et trois mois après, je suis inscrit dans une école d’ingénierie
informatique en France. Je fini et tente de concrétiser mon projet. Mais c’est
clair qu’au Cameroun, ça ne marcherait pas, du moins pas comme au Ghana, c’est
ce que je pensais. Je lance John qui adhère au projet. On change de tactique.
En Afrique on aide , de « voleurs » on devaient des
« protecteurs ». On commence tout petit, une équipe de 7 personnes,
un peu mixte en nationalité. Et avec des années on prend du poids. À 27 ans
j’étais propriétaire.
Les hauts
placés du Ghana commencent à mettre l’œil sur mon business, ils font des offres
de rachat, que je décline bien sûr. John me soutenait et ça avait l’air de
marcher quand il prenait les devants. Seulement, (soufflant), il est décédé d’une
façon très peu commode. J’ai essayé de comprendre, on m’a fait savoir que si je
ne voulais pas être le prochain sur la liste, je devais soit baisser la garde,
soit déposé le bilan.
J’ai pensé à
laisser tomber, à abandonner pour retourner au Cameroun, ou même en France.
Mais j’y avais trop mis du mien pour laisser tomber. Mais mon obstination à
réussir, à vouloir voler de mes propres ailes a pris le dessus. C’est comme ça
que j’accepte un premier rendez-vous, puis un second et ainsi de suite,
jusqu’au jour où, mes détracteurs, ceux là même qui voulaient me voir tomber,
me proposent de me protéger. Je trouve tout ça louche, mais rien ne m’arrêtera
quand il s’agit de maintenir mes buisines.
Etre propriétaire, avoir de l’argent c’est tout ce qui m’importe. Trop imbus
de ma personne pour mettre les verrous sur la porte et Bosser pour quelqu’un !
Exactement le caractère que j’ai retrouvé chez Solange (sourire).
De fil en
aiguille je les ai côtoyés, et c’est comme ça que j’ai intégré une société
secrète : Les Guèlèdè. Cette société est d’origine Yoruba, présente au
Nigéria et au Benin. Elle a les
croyances selon lesquelles la femme est un être maléfique et peux causer la
destruction de l’homme. Nous luttons donc pour se libérer de l’emprise de cette
sorcière, et plus encore, de transformer leurs esprits maléfiques en esprits
favorables à nos activités. On n’a pas le droit de se marier, à moins d’avoir
livré cinq personnes à la société. Et les seules femmes auxquelles nous avons
droit sont celles de mauvaise vie, les esprits tordus qu’on convertira en
esprit favorable. Dans mon cas, mon
choix s’est porté sur Unice, ou devrais-je dire Solange.
J’ai pris de
la peine à relaisser ce que je faisais dans ces histoires-là. Mais avec le
temps j’ai compris que le but est en fait de sortir les mauvaises femmes de
leurs mauvaises vies, du moins pour celles qui en ont la volonté. Ce sera le
cas de Solange si elle se tient à carreaux. Si non bah, elle finira comme
toutes celles qu’on traite dans ma loge de « résistante ».
Après
seulement 2 ans avec les nouveaux « miens », mon business a connu un
essor sans précédents. J’ai eu de nombreux contacts, j’ai commencé à gagner les
marchés en France, au Canada, principalement au Québec. Puis j’ai rencontré
cette fille ayant le sens du business, et elle m’a amené à investir d’abord
dans une boite de nuit au Cameroun, puis un Restaurant sur les champs ici en
France, dont je suis maintenant propriétaire (sourire de satisfaction). Malheureusement
pour elle, elle n’a pas su supporter les dessous de ma réussite, et j’ai été
obligé (raclant ma gorge) j’ai été obligé de l’éliminer.
A 38 ans
aujourd’hui, après maintenant 10 ans avec les « miens », je suis
satisfait de ce qe je suis devenu (sourire). Mon seul regret peut être
(baissant les yeux), Le seul regret a été de choisir entre MON PERE et ma
réussite. C’était le dernier test, pour être à l’étape où j’en suis, l’étape
Ultime. Papa était déjà vieux, donc ça n’a pas fait trop mal, il est surement
entrain de s’occuper de toutes celles que j’ai envoyer à son service (sourire
vicieux), il m’en remerciera peut-être, c’est avec ces mots que le « Royal
Chief » m’a consolé. J’ai pris du temps, j’ai fait mon deuil, et
maintenant, je vis ma vie et c’est tout.
J’ai tiré une
serviette en me nettoyant, avant de me présenter en tenue d’Adam devant Solange
qui semblait troubler par ce qu’elle voyait (rire). L’air de rien j’ai enfilé
un short et un t-shirt avant de l’attendre en bas pour le diner. On a eu un petit
accrochage, mais rien de grave, tout ça parce que je lui ai demandé d’aller au
lit (rire). Les gens comme elles sont facilement manipulables.
Je me suis
enfermé dans mon bureau, devant mon Pc. J’ai piraté le compte Instagram de sa
pire ennemie, et y ai posté une photo d’elle et moi photoshopé. Le nécessaire
pour la mettre en rogne quoi (rire).
C’est ce que je fais depuis le début, je la manipule. Elle est bien trop
amoureuse de l’argent pour me laisser partir (sourire). Après son brouhaha dans
le bureau, je l’ai rejoint dans la chambre, cette fois avec l’intension de lui
donner une correction. Les « miens » me l’ont bien appris, la
meilleure façon de faire taire une femme c’est de « boucher son
trou » (rire), et Solange me chauffe les oreilles.
Moi (la
soulevant) : Tu l’auras voulu
Solange (se
débâtant) : lâches- moi Gilles ! (Criant) lâches- moi.
Je l’ai
conduit dans l’une des chambres, et l’ai plaquée contre le sol, tellement fort
que j’ai pu entendre des os se craquer. J’ai ensuite allumé la lumière, en verrouillant
la porte. Seul mon emprunte peut la déverrouiller. La pièce en question c’est
mon Sanctuaire, il y en une dans chacune des maisons que je possède. C’est le
lieu des grands événements : la première correction, le passage d’un cap à
un autre, la dernière correction ou même les festivités d’adieux. Elle est recouverte de rideaux blanc, avec
quelques brins de tissus rouge. Au centre, un lit, lui aussi tout en blanc. De
part et d’autre de celui-ci deux statues portantes des masques. C’est un
symbole d’appartenance aux Guèlèdè. En face du lit, un très grand miroir, en
dessous duquel une armoire remplie d’accessoires. (Sourire vicieux), j’ai
appris que Solange est une Dominatrice, eh ben qu’elle se tienne bien, ce soir
elle sera dominée.
Solange
(essayant d’ouvrir) : laisse-moi sortir Gilles ? Je vends peut-être
mon corps mais je ne mérite pas d’être violée
Moi
(fouillant calmement les tiroirs) : Ne te fatigue pas Solange, personne ne
parle de viol, je vais te b*ser
Solange
(criant) : à l’aide ! au secours, Rob ! à l’aide
Moi
(soufflant) : arrête Solange, la pièce est isolée personne ne t’entend.
Solange (regardant
autour d’elle) : C’est quoi tout ça Gilles ! (Prise de panique) je
n’en veux plus, je veux rentrer chez moi, je te donnerais tout ce que j’ai reçu
de toi, (fondant en larme) laisse moi partir s’il te plait
Moi (imperturbable) :
Solange
s’agitait, faisait les cent pas dans la pièce à la recherche d’une issue. Elle
a continué à bavarder, crier, (levant les yeux) de quoi me fatiguer les oreilles.
J’ai regardé mon reflet dans le miroir un bon moment, en prononçant à vois
basses les paroles rituelles. Puis d’un coup violent j’ai fermées le dernier
tiroir qui était ouvert
Solange
(sursautant) : S’il te plait Gilles ! (Se mettant à genoux)
pardon ! pardon !
Moi (ton
sec) : Tu la fermes ! (Pointant le lit) couche toi !
Solange (en
pleures) : eh dieu ! qui m’a envoyée ! (me regardant gilles)
Gilles je ne veux pas !
Moi
(sourire) : t’inquiète ! (Posant ma main sur son épaule) Tu vas adorer
(voix calme) Je ne te veux aucun mal !
Elle s’est
couchée sans rien ajouté
Moi (posant
les godes que j’avais sur le lit) : déshabilles toi !
**Solange**
Je me suis
exécutée. En larmes p=ou pas Gilles s’en fou. Il a cette manie d’être violent
et doux à la fois. Je ne sais pas si je dois le craindre, ou m’en réjouir. Mais
ce que je sais c’est que je suis sur le point d’avoir des rapports alors que je
n’en ai pas envie. Pas que je ne le désire pas, pas. Juste que ça m’a tout
l’air d’un viol
Moi (hottant
mes calcif) : Gilles
Gilles (me
fixant) : fermes là Solange. Tu l’as déjà fait avec plus répugnant que
moi. (Calmement) obéis et tu ne me sentiras pas passé.
Il a enlevé
le préservatif de son sexe, s’est lui-même fait une branlette jusqu’à ce que
son sexe se dresse à nouveau. Il s’est rapproché de moi. J’étais assis les
genoux pliés et les bras croisés. Son regard a parlé, et je les ai décroisés en
me livrant ouvertement à lui. Sans m’embrasser, sans préliminaires, il m’a
pénétrée, violemment, très violemment même. J’ai cru recevoir son gland jusqu’à
ma gorge
Moi (me
cambrant) : vas y doucement (petite voix) s’il te plait
A contre
cœur, je me suis laissée manipuler par son engin. Il m’a piloné avec vivacité,
et brutalité. Sans grogner, sans gémir ! Puis il m’a demandé de me mettre
à 4 pates. Voyant que je perdais le temps, il s’est mis à me donner des coups.
Une gifle, puis une autre. Il m’a tiré par les cheveux, malmenant ma poitrine à
sa guise. J’ai fini par m’exécuter, mais à contre cœur.
Sans me prévenir,
il m’a une fois de plus pénétrée violemment, je suis tombée face au lit. En se
servant de mes cheveux, il m’a relevée, se fichant du fait que ça puisse faire
mal ou pas ! tout ce qui l’importait c’était de détruire mon intimité,
snif !
Il a marqué
une pause, en essayant de me retourner, je l’ai vu tenir deux godes dans les
mains. C’est vrai que j’en utilise, mais d’aussi gros jamais de ma vie.
Moi
(tremblant de peur) : C’est pour mettre où ? (Essayant de le sortir
de moi) C’est pour mettre où Gilles ?
Gilles (me retenant
de bras fermes) : Reste tranquille Solange
Moi (me
détachant de lui) : Restée tranquille ? (Sortant du lit) Tu vas
mettre ça où Gilles ? dans l’enfant de qui ?
Gilles
(posément) : revient ici Solange ! Je ne vais pas me répéter
Je suis restée
à le défier du regard.
Gilles :
si je perds mon érection, c’est toi qui souffrira
Moi (le
défiant du regard) :
Gilles (descendant
calmement du lit) : Ne me pousse pas dans mes extrêmes Solange
Moi
(reculant) : parce que (balbutiant) parce que là tu ne l’es pas
encore ?
Gilles (me tenant
fermement par le bras) : Solange ne me pouce pas à l’extrême
Il m’a
balancé sur le lit, sur lequel j’ai atterrit en heurtant mon visage. Je me suis
ajustée, passant la main pour vérifier si je ne saignais pas. Et lui il s’en foutait.
Il m’a retrouvée sur le lit en m’ordonant de me mettre à quatre pattes, ce que
j’ai fait cette fois sans broncher. Snif ! qu’il en finisse et qu’on en
parle plus. L’homme doux et calme, ayant l’air attentionné que je croyais
avoir rencontré, n’est autre qu’un monstre, qu’un sociopathe, snif ! IL
n’est même pas fichu de demander, non, il le fait et c’est tout. Et de quelle
manière en plus ? Si au moins j’avais la certitude qu’il prenait son
plaisir, je me réjouirais. Mais non, il ne grogne pas, ne manifeste rien. Il me
donne tout l’air de le faire dans le simple et unique but de ma faire du
mal !
Moi
(criant) : OH ! (Tombant sur le ventre)
Gilles (me saisissant
de son poids) : Solange ! (Criant) arrêtes de bouger
Il venait de
m’introduire un de ces godes par la petite porte. Snif ! j’ai eu mal, très
mal ! snif ! fatiguée de me débattre, je me suis laissée faire. Il a
ensuite mis le second dans mon minou, snif ! je me retrouvais défoncée,
non pas par deux, mais par trois engins, et pas des moindres. Je l’ai laissé
finir sa manœuvre. Après près de 20 minutes, il me délivrait de mes souffrances.
Et contre attentes j’ai jouis.
Gilles
(sortant de moi) : Docile je les aime, docile elles deviendront ! (Gémissant
fortement) ah !!!
Ce n’est qu’à
ce moment que je l’ai vu manifester son plaisir. Il a joui sur les draps. Je me
suis redressée, pour pleurer. Tous mes orifices chauffaient, ça fait mal de
partout ! snif ! Il m’a soulevée, pour la salle de bain, où il m’a
donnée mon bain, puis m’a amenée dans la chambre à coucher. Il m’a installée
avant d’aller je ne sais où. Quelques minutes après, il est revenu, se mettre
sous les draps en m’enlaçant !
Gilles
(soupirant d’aise) : c’était bien, surtout quand tu as arrêté de bavarder.
J’ai aimé (me faisant un bisou dans le coup) bonne nuit Solange !