Appel vidéo direct :

- Félicitations pour les nouveaux venus, dis-je . 

-Merci beaucoup, et toi? ça va bien là-bas? me demande Corine, toute joyeuse avec ses deux petits bébés en main. 

- Je  me porte bien, lui dis-je en la rassurant. 

    Je ne pouvais pas m'empêcher de toucher l'écran de l'ordinateur pour admirer ces deux petits bébés, une  fille et un garçon. Des jumeaux bien sûrs.

- Je peux connaître leurs prénoms? 

- Jonathan et Jolysse, répond-t-elle en regardant ces deux bouts de choux.

- Le prénom de père?

-Oui !!!  dit elle avec des  larmes de joie. J'espère qu'il veille sur nous de là où il est !

- Il a intérêt, lui dis-je. 

-Tu nous reviens quand? me questionne-t-elle. 

- J'en sais rien pour le moment. Je m'adapte à mon  nouveau domicile et les gens m'aident  beaucoup.

- Et ce Mr, est ce qu'il est rigolo, réagit elle immédiatement . 

      Je suis  automatiquement gêné à l'idée que, Mr Daniel assis dans un fauteuil juste à quelques mètres de moi, ai  pu attend cette partie de la phrase de Corine.

    Nous sommes dans son bureau. Il m'apprend énormément de choses sur son entreprise de transport international.  

  Je lève  ainsi la tête côté droit  de  l'ordinateur de bureau car celui  ci m'empêcher de  voir ce dernier(Mr Daniel ). A ma grande surprise, l'homme n'avais rien entendu de ma conversation acec Corine. Il a les oreilles bouchées avec des  écouteurs en écoutant la musique.  Sûrement pour ne pas entendre nos  histoires de famille et rester concentré sur son travail. Je détache mes yeux de lui pour les reposer à nouveau sur l'écran de l'ordinateur. 

- Il est à côté, c'est ça? demanda Corine, le visage plus gêné que moi. 

- Oui mais il travaille, lui dis-je. 

- Elle ne peut jamais fermé sa bouche, dit une voix dans la pièce de Corine.

- Il y a quelqu'un avec toi? lui demandai-je. 

- A ton avis! me répondit-elle avec tchruuuuu.

- Grâce, dis-je; alors qu'elle retournait sa Webcam en direction de la personne. 

-Non!  C'est mon vilain mari là, dit elle avec un tchruuuuu encore. Il refuse de me faire sortir de l'hôpital. 

- Je ne suis pas ton médecin traitant, Dit mon bon Nicolas. Je ne peux même pas te prescrire un lubrifiant, ajoute-t-il en riant. 

- Épargnez mes oreilles de vos histoires, s'il vous plaît, dis-je en suivant Nicolas dans son rire.

- Waoooh, moquez-vous bien de moi, dit-elle. Tu peux venir prendre les enfants, Je dois  me soulager. 

      Nicolas se lève de son confort et vient prendre en main ces deux petits bébés. Corine s'exécute après avoir déposé son ordinateur portable et sort de la pièce pour la petit pièce à côté dont je pouvais voir la porte.

      J'aperçois  alors ma femme qui se cachait pour ne pas s'afficher devant moi. Toujours bien coiffée et stylée, elle s'adresse jamais à moi sauf si je la contraint. Elle me regarde timidement avant de sourire. Je crois qu'elle vient de me reconnaître. 

- Comment vas-tu chérie? lui dis-je avec sourire. 

- Je vais bien, dit-elle avec sa petite voix douce  en se balançant dans tous les sens. Elle est encore  timide  depuis qu'elle m'a vu à l'hôpital dans mon état passé (c'est-à-dire lorsque j'étais sur mon lit d'hôpital) jour de  l'anniversaire et mon jour de départ du pays. 

- J'espère que tu ne m'as pas remplacer ? 

- J'en sais rein, si tu ne reviens pas vite  alors, je me trouverai un nouveau mari.

- ahhhh !!!  Nicolas et moi sommes mis à rire. Je vais revenir bientôt et je vais t'apporter de belles choses. 

- Youpi !!! dit Estelle(ainsi s'appelle la première fille de Corine) en allant annoncer la nouvelle à sa mère.

-Mike prends bien soin de toi JOHN, m'interpelle Nicolas. 

- Il ne reste qu'à me détacher de ce maudites béquilles et puis je pourrai jouer au foot comme Lionel Messi. 

- Hein, réagit il. Vous les HOUSSOU, vraiment. 

-Laisse  ma famille en paix, affirme Corine qui est entrain de se replacer dans son lit. 

- Calme-toi femme, la rassure Nicolas pour ne pas prendre cher des insultes de sa femme. 

    Je l'ai regarder et tout ce qui me vient à l'esprit, c'est de retourner au pays et y vivre avec ma famille. 

- Je dois vous laisser, leur dis-je. Je vais me mettre au travail. 

- Okay John. Prends soin de toi. À tout moment, me dit Nicolas. 

- J'oubliais, dit Corine. Tu dois appeler Grâce, ajoute-t-elle le visage cette fois  changer. 

- Okay..

     Quelques semaines  après ....

    Je n'ai même pas encore eu le temps d'appeler Grâce, tellement je suis occupé avec Mr Daniel et ses affaires que j'en oublie certaines choses. D'ailleurs, nous sommes encore dans son bureau, comme tous les jours et si je ne suis pas  dans le bureau, je serai à ma séance de rééducation qui ne me reste plus que peu de temps  ou encore à étudier avec mes professeurs.

-Tu as fini? m'interpelle Mr Daniel en enlevant son paire de lunette et la posant sur le bureau. 

- Oui !!! Avez-vous besoin d'aide, lui dis-je . 

-Va te changer. Il y a un costume déjà prêt pour toi. On s'en va à une fête gala de charité à huit heures de la nuit. 

- êtes-vous sûr que c'est le moment pour moi de me conforter à tous ses dirigeants? en le regardant. 

- Sois toi - même et tout se passera bien, me rassure t'il. 

- Ce n'est pas cela qui m'inquiète, mais plutôt mon état. Je ne suis pas prêt pour ça et si ...

- Tu n'es pas prêt dis tu,avec une voix de moquerie.  On est jamais prêt, affirme Mr Daniel en me  coupant la parole. Tu n'as plus deux béquilles mais plutôt un seul. Tu ne peux pas toujours  rester caché hein. Il faudrait bien  que tu sors un jour et c'est la bonne occasion pour toi de venir avec moi, finit - il par conclure.