[Français de Joyce refusé par le dictionnaire]

 

------Candice/Foumi------

 

Le ténébreux vient d’arriver…quel coup de chance ! Mais qui est cette blanche dont il tient la main ? À bien regarder c’est pas une blanche, un peu claire. Une hybride surement ! Dire métisse me blesse profondément car je la trouve franchement sexy et belle. Elle est en forme et en chair comme Sahara. Une déception me brûle le cœur. J’ai prévu une surprise assez désagréable pour Valdo. Mais je ferai pire. Cette façon qu’il a à tenir cette femme par la taille et lui caresser le bas du dos m’énerve vraiment. Je suis bien tapie dans l’ombre. Je me lève pour mieux les observer.

Cet homme m’a maltraitée. Il a été goujat, sauvage et sans cœur avec moi. Mais je suis surprise de voir un homme affectueux et galant envers cette femme, ça se voit bien que c’est femme de la riche société. Une femme qu’on traite de l’œuf. Belle élégante et fragile. Rien d’étonnant, j’ai peut-être mérité ce m’est arrivé avec lui. Quelle considération un homme peut me donner, si je viens me comporter comme une frivole assoiffée de sexes ? Je ne vais pas me mentir, j’ai mérité qu’on me traite ainsi, oui j’ai pris goût et j’ai aimé à la fin. J’aimerais tellement me retrouver seule à seul avec lui, pour ressentir ce plaisir sauvage dont il m’a fait don.

Je me perds un moment dans mes idées, je fantasme, je suis vraiment attirée par ce ténébreux. Il a mis un t-shirt blanc avec un pantalon slim noir et des mocassins. Il met croise ses pieds en mettant le pied gauche sur le genou droit. Il passe sa main derrière cette femme et lui caresse les cheveux tendrement. On sent qu’il est amoureux d’elle. Elle a porté une robe très moulant qui laisse voir ses seins. Si c'était dans d’autres circonstances, je l’amènerai à me lécher le minou contre une somme. Mais dommage c’est son partenaire qui m’intéresse  aujourd’hui. Je prendrai ma vengeance. Ils m’énervent déjà tous les deux.

 

------ Chris-------

Incroyable ! Cette femme est-une vraie déesse. Superbe sexy. Une robe qui laissait voir les jumelles que j’adore lui masser et téter. Jersey et moi on n’a pas pu s’empêcher,  on la fixait du regard. Sur notre bouche se dessinait un ‘’O’’. Je donne un coup de coude à jersey :

Moi : c’est ma Minnie préférée...

Lui : sérieux…

Moi : oui, c’est bien elle

Lui : tais-toi… Vénus vient.

Vénus, la fille qui sert à une chicotte au visage. Elle a l’air très énervé à chaque fois qu’elle nous livre une commande et quand elle vient chercher les boissons. Ce n’est pas mon affaire c’est aujourd’hui je la vois pour la première fois. La présence de Milady me déconcentre.

Venus : deux MOËT, quatre flutes

Moi : je t’aide pour les verres

Je n’ai pas réfléchir avant de proposer mon aide. Mais c’est une belle occasion pour me rapprocher d’elle.

 

------Candice/Foumi------

 

Au loin, je vois Vénus venir à leur table VIP, barrée par une corde de sécurité. Je développe une vue très perçant, tel un félin tapis dans l’ombre prêt à bondir. A la seule différence que moi je suis patiente, je bondirai plus tard. Venus, sans façon leur rapporte deux bouteilles de champagnes dans seau d’eau et Chris la suivait avec des flutes à champagne. Quatre flutes pour être plus exacte.

A ce moment, ma chère Temi vient vers la sortie pour me localiser surement. Je lui fais un « psst » presque inaudible. Elle vient vers moi :

Elle : tu fais quoi dans l’ombre ?

Moi semblant : je suis juste un mal à l’aise

Elle : à cause de Valdo ?

Moi semblant : qui ?

Elle : Valdo est là, rejoins nous on va danser.

Je regarde en direction de Valdo en faisant l’étonnée. Je vois Valdo sortir son téléphone de la poche. Il regarde l’écran et parle à l’oreille de la dame. Il se lève.

Moi : Temi je ne veux pas qu’il nous voit ensemble. C’est dangereux. Rejoins les autres, passe de l’autre côté.

En lui parlant, je joins le geste à la parole en la poussant. Valdo passe près de moi. Je me lève pour le suivre et je vois Chris quitter son poste pour la table de Valdo. Il parle à la dame qui l’ignore un moment et subitement elle fait des gestes de main. Scène étonnante. Le plus important c’est suivre Valdo. Alors je sors, je prends le corridor du Disneyland moins éclairé. Je ne sais pas ce que je compte lui faire. Le violer aussi ou juste improviser.

 

-----Chris------

Je remarque le monsieur qui accompagne ma Minnie préférée sors pour répondre à un appel. Je profite pour venir parler à la Minnie, en portant un autre saut à glace. Jersey me défend d’aller lui parler, car c’est interdit de rentrer en contact avec elles personnellement, sous peine de renvoi. Je lui réponds que je fais mon travail en apportant de la glace.

Je m’approche d’elle, elle brille sous jeux de lumières. Je suis séduit. Je sens un réveil en bas et je pose le seau à glaçons sur ma bosse naissante. Au contact du froid, il se calme. Franchement ce n’est pas intéressant mais je n’ai pas le choix. Je lui dis :

Moi : bonsoir princesse

Elle :…

Moi comprenant le silence : je t’apporte des glaçons.

Elle :…

Moi : tu m’ignore ? Après m’avoir jeté au dehors comme un…

Elle me fusillant du regard : que ce soit la dernière fois que tu me parles en public.

Moi effrayé : du calme beauté

Elle prend son portable, et commence par faire des gestes, qui me font peur.

Elle : je t’appelle ton agence et je leur informe que tu m’importunes.

Moi : au revoir et bonne soirée.

Elle :….

Je rejoins jersey qui riait. J’avais quelques gouttes de sueur qui perlaient sur mon front. Je préfère la perdre que de perdre ce boulot qui me sort un peu du gouffre dans lequel j’étais.

Lui : je t’avais prévenu !! Ahahahaha

 

-----Candice/ Foumi-----

 

Au dehors, il y avait un grand nombre de véhicules garés sur les deux côtés de la rue. D’autres clubs animaient aussi. J’essaie de repérer le ténébreux. Je ramasse deux bouteilles de bière par terre au hasard. J’ai ma petite idée déjà, je vais lui flanquer un au visage et l’autre dans le derrière. Je marche en regardant à gauche à droite. Je prends soin d’ajuster mon masque correctement. J’entends sa voix que je reconnaitrai parmi mille. Je l’entends dire :

« Essaie de comprendre, pourquoi c’est si compliqué pour toi? Je te demande de m’excuser pour la dernière fois. Oui…oui… ok …arrête maintenant. Je reconnais ! Merde Bella !! Arrête de me mettre la pression. D’un claquement de doigts je peux de foutre à la porte et tu n’auras plus jamais de vie professionnelle car je prendrai du plaisir à te détruire…ce n’est pas une menace. C’est toi ! Contente-toi de la promotion que je t’ai promise. »

Décidemment c’est un homme à femmes… je tombe toujours sur des hommes Casanova. Je ne lui ferai pas de cadeaux. J’entends sa voix mais je ne sais pas toujours où il s’est posté. Je reste sur place l’entendre se disputer avec son interlocutrice et plus rien. Mon cœur a failli lâcher quand j’entends :

Lui : tu reviens pour que je te reprenne de force encore.

Je le vois sourire comme un criminel et sans réfléchir je le frappe au visage de toutes mes forces. Il chancelle après un : « c’était une blague » ! C’est sa tête ou quoi ? La bouteille n’est même pas cassée. Tête moins et il se le joue le dur.

 

-----Joyce----

Quel toupet !! C’est un vrai idiot ce malade de Chris ! Beau jeune et sans cervelle. Sur quel critère on l’a recruté même ? Son bonheur c’est qu’il est un bon coup sinon j’appelais l’agence pour signaler son comportement indiscret. Si jamais Oswald me voyait discuter avec lui, finit la liberté. Début de calvaire avec Baba.

Je me sers un verre de champagne que je bois d’un trait. Je sens mes joues devenir rouge. Je jette des coups d’œil autour de moi. Dieu merci, personne n’a rien remarqué. Certains dansaient, d’autres buvaient, bref chacun s’occupait de son affaire.

L’endroit est beau et très grand. Ça me fait rappeler certains clubs VIP de Abuja et Lagos. Je me demande bien comment un endroit pareil se trouve dans ce quartier miteux ? Et quelqu’un comme Oswald a connu cet endroit comment ? Ah les hommes !

Le plus important est que je vais ignorer toutes ses questions et Chris et danser comme cela se doit. Les musiques nigérianes étaient les meilleures de la Play List. Teckno miles, Davido, Olamide, Wizkid, Phyno, Yemi Allade, Chidinma, Lola Rae et le groupe Marvin… j’aime déjà cet endroit… je me lève pour danser et les pas de Shoki dance… je m’abaisse et me relève avec les mains pontées… woooooh c’est de chez moi. Je danse seule dans le salon VIP.

Un monsieur se rapproche de moi, avec un masque qui cachait son visage. Seule la lèvre inférieure et le menton était visible. C’est encore quoi ça ? Je reste debout figée :

Lui : n’ayez pas peur belle dame.

Moi :…

Lui : je suis le propriétaire de ce club et je viens souvent m’assoir avec Oswald, c’est l’un de nos bons clients. Il est où ?

Moi détendue : dehors pour répondre à ses longs coups de fil.

Lui : ok… j’irai le chercher dans 10 minutes si je ne le vois pas venir

Moi rassurée : ça me convient.

Lui : je vais  me servir un verre en attendant et on fera connaissance.

Je lui souris timidement. Il se sert un verre et fais signe du côté du bar. Mon cœur battait. J’espère que c’est le second de Chris qui viendra. Je prends mon verre pour me détendre. Oups ! C’est Chris. Je suis crispée du coup. Il remarque mon gêne et mon malaise. Je lui fis signe que je vais bien. Ce novice de Chris bête vient en me regardant encore… et j’avale mon verre de travers.

 

Pendant ce temps

 

-------Valdo------

Je n’arrive pas à croire qu’une simple petite fille puisse réussit à m’attaquer bêtement. Un coup de bouteille au front ! La vache ! Elle n’y est pas allée avec tendresse. Elle m’a surprise franchement, et je ne m’y attendais pas. Je pouvais la comprendre, elle veut se venger de ce que je lui ai fait subir.

Après avoir raccroché, j’ai senti la présence d’une personne, je sors du coin discret dans lequel j’étais pour voir si c’était Joyce. Et je vois la fille qui m’intriguait depuis des jours. Je la reconnais grâce à sa forme svelte : ma Katoucha NIANE à moi. J’étais heureuse de la revoir, enfin j’allais pouvoir me faire pardonner en l’invitant dans la grande ville en dehors de cendrillon. Elle porte un masque qui m’a fait rire. Et pour lui faire une mauvaise blague je lui dis cette phrase idiote et vlan ! Elle m’assomme.

Je ne m’étais pas évanoui, mais je suis très étourdie. Je reviens peu à peu à moi avec une forte migraine. J’ai la tête en feu. J’étais un faible car je n’arrivais pas à toucher mon front. Je me bouge un peu, et je découvre que la petite m’a attaché les mains au dos. Elle me dit :

Elle : ne te gêne pas, je t’ai attaché de toutes mes forces. Dommage que la bouteille ne s’est pas cassée sur ton front.

Moi : ne me prend pas au sérieux. Je t’ai longtemps cherché pour te présenter des excuses.

Elle : les excuses après, ceci d’abord

Moi choqué : quoi d’abord ? Excuse-moi petite, ne fais rien pour te venger de cet acte ignoble que j’ai commis à ton égard. Laisse-moi ton numéro je vais m’excuser come un gentleman.

Elle vient derrière moi et me dit :

Elle : tu sais ce que les petites font ?

Avant de répondre, je sens un liquide chaud me coulé dessus. La salope m’urinait  dessus. Je ferme les yeux et le bouche. Elle urinait des litres, elle avait bu combien de litres aujourd’hui. Elle a bien préparé son coup. Donc je méritais cette punition. En même temps je ris.

Elle : tu trouves ça drôle ?

Moi : dans mon monde qui pourrait croire que ceci m’arrive, me faire uriner dessus par une nymphomane que j’ai violé et qui a jouit. Tu as de la chance que je ne vois pas ton visage.

Elle : sinon quoi ? Tu ne feras rien. Tu as de la chance tu sais

Elle me pointe une bouteille au visage et me dit :

Elle : j’avais prévu te l’enfoncer dans ton petit cul et tu feras moins le fière.

Moi effrayé :…

Au lieu de ça, elle fait découvrit ses fines lèvres et elle m’embrasse sur les lèvres. Elle prend son temps pour le faire. C’était sauvage et tendre. Un goût de salive, de pastille et d’urine se mélangeaient dans ma bouche. A la fin le me mord la lèvre inférieure jusqu’à saignement. Putain ! Une sauvage ! Elle me susurre à l’oreille :

Elle : tu m’as violé, j’ai eu mal dans ma fierté et dans mon âme… mais j’ai adoré. Ce qui te sauve de ce que je t’ai prévu d’atroce. J’accepte tes excuses maintenant.

J’entends quelqu’un l’appeler et je prends mes jambes au cou….