CHAPITRE 110: ELLE ÉTAIT VIERGE AVANT MOI.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 110 : ELLE ÉTAIT VIERGE AVANT MOI.
**BHERNIE ELLO**
Elle a essayé de poser un pied au sol mais impossible de marcher correctement. J’ai alors porté ma culotte et lui ai mis un de mes t-shirt avant de la soulever pour l’emmener à la douche. Au moment où nous sommes sortis de la chambre, j’ai croisé la mine renfrognée de ma mère qui venait de verser une bassine d’eau et le visage amusé de mon père qui sortait de la douche. Lucia a niché son visage contre ma poitrine pour se cacher en se crispant dans mes bras. On ne peut pas faire plus embarrassante comme situation.
Moi : (Dans ma tête) Merde !
Je suis resté dans cette position jusqu’à ce que tous les deux disparaissent de l’endroit et j’ai emmené Lucia à la douche, elle se sentait plus mal qu’au départ. Elle s’est soulagée et s’est nettoyée, j’ai également rincé mes mains avant de la porter à nouveau pour la ramener dans la chambre.
Lucia : Tu as dit qu’ils n’étaient pas là non ?
Moi : Je te jure que je croyais qu’ils étaient sortis tous les deux. Maman était censée partir à Owendo avec mes frères et elle m’a dit que mon père était sorti. Je ne t’aurais pas laissé faire autant de bruit si je savais qu’ils étaient présents.
Lucia : J’ai tellement honte, toute ta famille m’a entendu crier. Ils vont penser quoi de moi ?
Moi : (Essayant de la détendre) Ils vont penser que tu as pris ton pied avec leur fils.
Lucia : (Me regardant) Ce n’est pas drôle Ciel.
Moi : C’est vrai, je suis désolé. On fera moins de bruit la prochaine fois.
Lucia : Il n’ y aura pas de prochaine fois, je ne reviendrai plus jamais ici.
Moi : (Souriant) Tu es sérieuse ?
Lucia : Oui.
Moi : (Élargissant mon sourire) Tu vas revenir ici et tu sais pourquoi ?
Lucia : (Me regardant)
Moi : Parce que ton homme vit ici (lui faisant un bisou sur l’épaule ) Parce que tu l’aimes (bisou dans le cou) Et parce que tu as aimé qu’il te fasse jouir comme tu l’as fait aujourd’hui. (Bisou sur la joue) C’est pourquoi tu reviendras encore et encore pour que je te fasse l’amour parce que tu es ma femme.
Je l’ai embrassé sur la bouche avant de la faire asseoir sur moi et caresser lentement ses cuisses.
Moi : (Prenant son visage en coupe) Ne t’inquiètes pas, nous allons très vite oublier cet épisode et nous serons plus discret la prochaine fois.
Lucia : (Soupirant) D’accord.
Moi : (Souriant) Je t’aime ma Lumière.
Lucia : (Esquissant un faible sourire) Je t’aime aussi mon Ciel et j’ai aimé que tu me fasses l’amour aujourd’hui.
Moi : (Souriant) Je sais, moi aussi j’ai aimé.
Lucia : Même si je ne sais pas comment je vais faire pour passer devant tes parents ni même les regarder encore un jour.
Moi : (Lui caressant le visage en souriant) T’inquiètes pas, ça ira. Nous allons passer ensemble et je te tiendrai la main.
Elle a posé sa tête sur ma poitrine et j’ai entrecroisé les doigts de nos mains en lui faisant des petits bisous sur le front.
Moi : Quand on sera vieux, nous allons raconter cette scène à nos enfants et nos petits enfants pour rire de nous.
Lucia : (Souriant faiblement) C’est ça. Et tu veux combien d’enfants ?
Moi : Normalement j’en veux trois mais si c’est trop, 5. Et toi ?
Lucia : Trois ça me va du moment où il y a les deux sexes. Tu as fait des recherches sur ta fac ?
Moi : Oui. Laisse moi te montrer.
Je l’ai soulevé et nous sommes tous les deux allés sur la chaise. J’ai ouvert l’ordi et je lui ai montré. Nous avons également fait des recherches sur sa fac et avons fouillé les mêmes choses. Nous avons regardé la distance entre nos deux pays, les moyens de déplacement pour nous y rendre et surtout les coûts. On s’est mis d’accord sur les grandes lignes et avons dit que nous allons mieux planifier les choses dès que nous serons sur place et aurons nos emplois du temps pour pouvoir les coordonnées. L’oisiveté a de facto été bannie de nos programmes surtout pour les périodes où nous ne serions pas ensemble car plus tu es occupé et moins tu n’as de tentations bizarre ou des idées folles qui parasites les pensées pour cela nous allons tous les deux avoir des activités extrascolaires principalement rémunératrices mais aussi pour l’expérience. Après ça nous avons parlé des démarches à faire ici en terme administratif avant mon départ. Elle m’a dit qu’elle a un oncle qui travaille à la DGDI et qu’elle parlera avec sa mère pour que demain je ne traîne pas. Nous avons passé tout le reste de l’après-midi dans ça avant d’aller prendre notre douche autour de 19h. Je me suis lavé avec la savonnette de Lucia et j’avoue que ça avait l’air plus agréable que le gros savon, bon après ce n’est que mon avis. 30 minutes plus tard, nous étions près à partir mais il y avait un bémol, Lucia avait honte.
Moi : (Debout devant la porte en train de la regarder) Bébé l’heure est en train d’avancer.
Lucia : (Se grattant derrière le cou) Je sais.
Moi : ( Lui tendant la main) Allez viens, nous n’allons pas mourir.
Lucia : J’ai honte.
Moi : Je sais mais on n’a pas le choix. Il faudra qu’on y aille, que tu récupères ton sac de courses et que tu dises au revoir. Je vais parler moi-même, tu seras juste à côté (Caressant son visage) D’accord ?
Lucia : (Soupirant) D’accord.
Je l’ai embrassé et elle s’est levée en prenant son sac à main. Nous sommes sortis de la chambre et je l’ai bouclée avant de reprendre sa main et de partir vers l’avant de la maison. Plus on approchait de la porte plus je sentais sa main se raidir dans la mienne. Je l’ai regardé et elle était littéralement au bord de l’évanouissement. J’ai dû m’arrêter un moment pour la serrer dans mes bras.
Moi : (Lui caressant le dos en parlant à son oreille) Tout va bien se passer mon cœur, je te le promets. Respire bébé, respire.
J’ai attendu un moment histoire de faire redescendre la pression puis nous sommes venus à l’entrée de la porte que j’ai ouverte pour que nous entrions. Tout le monde était au salon. Moi-même j’étais embarrassé alors je n’imaginais même pas la situation de Lucia. J’ai pris sur moi avant de parler en regardant mon père qui me regardait aussi, il avait toujours ce petit air amusé sur le visage.
Papa : (Me devançant) Lucia est en train de rentrer ?
Moi : (Grattant derrière mon oreille) Oui, comme il se fait déjà tard.
Papa : Je comprends. Merci pour la visite, le repas et la boisson, c’était très gentil de ta part. Comme je te l’avais dit la dernière fois, ici c’est ta maison et n'hésite surtout pas à revenir. J’espère vous revoir tous les deux très rapidement. D’accord ?
Lucia : (Petite voix) D’accord papa.
Papa : Voilà. Stella où est le sac de la femme de ton frère ?
Stella : C’est là.
Elle a pris et est venue nous mettre ça en évidence.
Papa : Ok. Rentre bien et salue tes parents pour nous.
Lucia : D’accord. Bonne soirée.
Papa : À toi aussi ma fille.
J’ai pris le sac qui était bien plus léger que cette journée et nous sommes ressortis de la maison. Nous avons marché une bonne distance avant que je ne la mette sur mon dos pour la porter jusqu’à la route parce qu’elle avait assez mal et qu’elle a pris sur elle pour marcher tout le long. Elle m’a dit qu’elle ira faire de l’eau chaude chez elle vu qu’il y a ce mécanisme dans sa douche. Je l’ai porté et l’ai fait descendre pour que nous prenions le clando tous les deux pour l’échangeur de Nzeng et de là je l’ai mis dans un taxi qui la déposera directement devant son portail, elle n'est pas en condition pour faire des escales. J’ai réglé le taxi et ils sont partis. J’ai pris un autre clando qui m’a laissé chez moi et je suis descendu jusqu’à la maison. J’ai tracé tout droit à l’arrière et j’ai sorti mon téléphone pour appeler mon père.
«Papa : Allô ? »
« Moi : Oui papa »
«Papa : C’est comment ? Il y a un souci ? Lucia a eu un problème ?»
« Moi : Non. Je voudrais juste vous parler à maman et à toi en privé si c’est possible. »
« Papa : Aujourd’hui ? »
« Moi : Oui. »
«Papa : Tu es où ? »
« Moi : Je suis devant la porte de ma chambre. »
« Papa : Viens nous trouver dans la chambre, on va t’attendre . Et apporte ta chaise si tu as l’intention de mettre du temps. »
« Moi : D’accord . J’arrive »
Je suis rentré dans ma chambre et j’ai pris l’une des chaises en plastique avant d’aller les rejoindre dans la leur. J’ai cogné et obtenu leur autorisation puis je suis rentré et me suis assis en face d’eux.
Papa : (Me regardant) Qu’est-ce qui se passe ?
Moi : (Me passant la main sur le front) Je voulais tout d’abord vous présenter mes excuses par rapport à ce qui s’est passé cet après midi dans ma chambre. Je croyais qu’il n’y avait personne à la maison parce que maman m’a dit que tu étais sorti et qu’elle-même se rendait à Owendo chez tantine Mélanie. Si j’avais su que vous étiez à la maison, nous aurions été plus discrets. Je ne voulais pas vous embarrasser et encore moins embarrasser Lucia avec cette situation.
Papa : Ne t’inquiètes pas. Dès l’instant où j’avais décidé de t’installer à l’arrière, je savais que ce genre de situation devait arriver. Tu es un jeune homme et à ce que j’ai compris (Souriant) La virilité ne te fait pas défaut.
Je me suis retenu pour ne pas sourire mais j’avais la vague impression qu’il était content.
Papa : (Poursuivant) J’ai eu ton âge et donc je sais très bien ce qu’est la sexualité pour vous en ce moment. Surtout avec la mauvaise qualité de lit qu’on a là c’est deux fois plus compliqué. À l’avenir, essayez simplement de couvrir les bruits avec de la musique, des baisers ou l’oreiller, ce sera moins embarrassant pour tout le monde et notamment pour Lucia.
Bien qu’étant surpris par sa réaction, je l’ai remercié pour les astuces. J’ai ensuite regardé ma mère qui avait les mains croisées sur sa poitrine et la bouche qu’elle tordait dans tous les sens en tapotant son pied au sol.
Papa : C’est tout ce que tu voulais nous dire ?
Moi : Non. Je voulais aussi vous parler par rapport à l’attitude de maman vis-à-vis de Lucia.
Maman : (Bruit de gorge) Hum.
Papa : (La regardant) Qu’est-ce qui se passe avec ta mère ?
Moi : Il y a d’abord eu la scène au repas de midi. Je n’ai pas compris son envie soudaine de prier et surtout ce qu’elle disait. Je ne sais pas pourquoi elle a essayé de mettre Lucia mal à l’aise. Et comme si cela ne suffisait pas, elle est venue me trouver à la chambre pour me demander de l’accompagner chez tantine Mélanie à Owendo et quand je lui ai dit que je ne pouvais pas parce que Lucia était venue me voir, elle a insulté Lucia jusqu’à lui dire ''Elang'’ et lui dire de ne pas me casser les reins parce qu’elle ne savait pas fermer ses pieds et aimait le sexe. Lucia c’est ma femme et si elle vient ici c’est à cause de moi. Je
Maman : (M’interrompant) C’est ta femme par quel côté ? Une petite fille qui n’a aucun respect pour les gens et crie comme une prostituée parce qu’on la couche, c’est ce que tu appelles femme ? Tous les jours crier crier, c’est la qualité là que tu es allé me ramasser Ello ?
Papa : Aubierge.
Maman : Quoi Aubierge ? J’ai menti ? Une petite fille qui suit les hommes comme une chienne.
Moi : (En colère) Lucia n’est venue que deux fois ici (Levant mes doigts) Deux fois maman. Sur quoi te bases tu pour dire que qu’elle suit les hommes comme une chienne ? Pour les deux fois qu’elle est venue ici, ça fait d’elle une chienne maman ? Oui, elle a fait du bruit aujourd’hui mais c’est uniquement parce qu’on ne savait pas que vous étiez à la maison.
Maman : Et alors ? C’est pour ça qu’elle doit venir me pervertir les enfants ? J’ai deux filles dans ma maison c’est pour les inciter à faire comme elle n’est-ce pas ? Pour me mettre les enfants sur le même chemin qu’elle.
Moi : (Pleurant de colère) Ce n’est pas ce quartier qui va pervertir tes enfants mais c’est ma copine qui est venue deux fois ici qui va les pervertir. Tu ne veux pas voir ma copine ici j’ai compris (Essuyant mes larmes) ne t’inquiètes pas je ne l’emmènerai plus jamais ici et elle ne pervertira pas tes enfants. Mais maman je n’accepterai plus que tu parles de Lucia comme tu viens de le faire sinon je te jure que tu ne me reconnaîtras pas.
Je me suis levé pour sortir de cette pièce.
Papa : Bhernie reviens ici.
Moi : (Devant la porte) Papa je
Papa : (Ferme) J’ai dit de revenir ici.
Je suis revenu m’asseoir avec ma chaise, gonflé de colère et une forte envie de partir de cette maison.
Maman : (Fâchée, à mon père) Tu vois ton fils ? Tu vois comment ton fils me parle à cause de cette fille ? Mon propre fils me manque de respect dans ma maison à cause d’elle ? Tu vois Euloge ?
Papa : (Calme, à maman) Tu as fini ?
Maman : Finir quoi ? Je dois finir avec cette histoire alors que ton fils d’à peine 19 ans se permet de lever sa voix sur moi pour une petite bordelle ?
Papa : (Calme) Si tu insultes encore une fois la femme de ton fils dans cette maison c’est moi qui vais m’énerver Aubierge et toi mieux que quiconque sais de quoi je suis capable. Ce n’est pas parce que je me suis calmé ces dernières années que tu m’as oublié, c’est pourquoi je ne te le dirai pas une deuxième fois.
Maman : (Silence)
Papa : Bien. Maintenant je peux savoir ce que tu reproches à cette jeune fille ?
Maman : (Silence)
Papa : Je ne te poserai pas cette question deux fois.
Maman : Rien, je n’aime rien chez elle. Une petite fille qui aime le sexe comme je ne sais pas quoi ? C’est quel genre de femme ? Ce n’est pas pour m’achever l’enfant avec sa condition ?
Papa : La maladie de Bhernie n’interfère en rien dans ses capacités sexuels et tu le sais très bien, ne vient donc pas mélanger les choses ici. Tu n’aimes pas la petite amie de ton fils, ce n’est pas grave, tu n’es pas obligée de l’aimer. Tout ce que je te demande c’est du respect. Cette petite ne t'a jamais manqué de respect alors tu la respectes également parce que c’est le choix de ton fils. J’ai vu ton attitude aujourd’hui à table et comme ton fils je ne l’ai pas apprécié et je te le dis, c’est la dernière fois que tu fais ce genre de choses. Tu vas te donner en spectacle devant une petite d’à peine 18 ans jusqu’à l’insulter sous ses vêtements est-ce que tu es normale? Je reviendrai sur ton cas plus tard. (Me regardant) Je comprends que cela te dérange que l’on parle de ta petite amie ainsi et que tu te mettes en colère mais je ne tolère pas que tu manques de respect à ta mère Bhernie, fait très attention à ton ton et tes mots. Tu ne peux pas non plus te lever et sortir en cours de discussion comme si tu étais en train de t’adresser à tes enfants, jusqu’à preuve du contraire c’est nous qui t’avons mis au monde et quelque soit ta colère il faut bien savoir à qui tu t’adresses. J’espère que j’ai été très clair.
Moi : Oui papa.
Papa : Maintenant tu peux continuer à venir avec ta femme ici.
Moi : (Plus calme) Papa je n’ai pas envie de créer des problèmes, je préfère ne plus l’emmener ici.
Papa : Et tu comptes l’emmener où pour votre intimité ?
Moi : Je vais me débrouiller.
Papa : Tu vas te débrouiller en l’emmenant chez des amis ? Tu crois que ça fait respectueux pour ta femme d’aller lui faire l’amour à chaque fois chez des amis ? Ou alors c’est au motel que tu comptes le faire ? Tu as de l’argent à mettre dedans ? Tu n’as pas un voyage à préparer ? Et comment veux tu qu’on se familiarise avec ta femme si tu ne l’emmènes pas dans ta famille ? Tu es l’aîné et après mon départ, cette famille va reposer sur tes épaules et si c’est Lucia que tu comptes avoir dans ta vie, elle sera leur mère, si tu l’éloignes d’eux, comment fera t-elle pour les connaître ? Tu vas me ramener ta femme ici parce que je veux connaître ma belle fille, savoir avec qui mon fils compte faire sa vie et ce que j’ai vu jusqu’ici me ravit. Quand on la voit, on voit tout de suite que cette petite vient d’une bonne famille et est très respectueuse. Moi je l’aime bien et je veux la revoir. On est d’accord ?
Moi : Oui.
Papa : Ne t’inquiètes pas pour ta mère, elle ne lui manquera plus de respect, je te donne ma parole.
Moi : D’accord .
Papa : (Souriant légèrement) Tu aimes vraiment cette jeune fille à ce que je vois.
Moi : (Esquissant un faible sourire) Oui papa.
Papa : (Souriant) C’est évident vu comment tu la défends. C’est bien. Je vois que tu deviens de plus en plus un homme et un homme défend sa femme. Je suis fier de toi.
Moi : Merci papa.
Papa : Tu peux y aller, je vais parler avec ta mère.
Je me suis levé et j’ai pris ma chaise. Je me suis arrêté devant la porte et j’ai regardé ma mère.
Moi : Lucia était vierge jusqu’au week-end dernier, elle n’avait même jamais embrassé un garçon avant moi. C’est moi qui ai ouvert ses jambes et fais en sorte qu’elle crie comme elle l’a fait. Si tu veux insulter quelqu’un, insulte ton fils mais laisse l’enfant d’autrui tranquille. Bonne nuit.
Je suis sorti de leur chambre puis de la maison en souhaitant une bonne nuit à mes petits puis j’ai rejoint mon entre. C’est ma mère et je l’aime mais il me faudra du temps avant de digérer ses paroles. Lucia reviendra ici parce que je n’ai pas envie de lui dire ce qui s’est passé après son départ et elle se posera certainement des questions qui finiront par lui mettre la puce à l’oreille si je décide du jour au lendemain de ne plus l’y emmener. En plus, c’est mon père qui a raison, je veux qu’elle fréquente ma famille et connaisse mes frères, nous n’avons plus beaucoup de temps ici et plus tard ce sera plus compliqué parce que chacun sera en train de construire sa vie. Donc c’est dans notre intérêt qu’elle vienne. Je veillerai simplement à ce qu’elle ne reste pas trop dans l’environnement de maman surtout si c’est pour avoir ce genre de réflexion. Dans tous les cas, je verrai ce que ça va donner après que mon père lui ai parlé et j’aviserai.
J’ai regardé mon téléphone que j’avais laissé dans ma chambre et j’ai vu que j’avais trois appels manqués de Lucia et un message.
-Lucia : Je suppose que tu es occupé. Je voulais te dire que je suis bien arrivée à la maison. Quand tu seras libre, rappelle moi. Je t’aime.
J’ai pris ma brosse à dents et je suis allé me brosser avant de venir me déshabiller et me mettre au lit avec mon téléphone en main. J’ai appelé mon bébé et le simple fait d’écouter sa voix a suffi à faire disparaitre tous les derniers relents de colère en moi et apaiser mon cœur. J’aime tellement cette fille que je suis prêt à mettre ma main à couper que c’est la femme de ma vie et celle que je veux auprès de moi….