CHAPITRE 15: AGRÉABLE SURPRISE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 15 : AGRÉABLE SURPRISE.

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Mamie : Je ne sais pas laquelle de vous deux va finir par nous tuer. Je verrai tous mes parents.

Leslie : On dit pas ça. On tue pas yes* autres.

Je me pince les lèvres pour m’empêcher de rire car le visage sérieux de ma fille qui reprend son arrière grand-mère me fait rire mais en même temps je sais que la situation est sérieuse du coup je ne peux pas me permettre de rire comme si ce que nous avions fait était normal.

Mamie : Ma copine laisse d’abord pardon, il faut que je parle à tes mamans là.

Leslie : (Souriante) Je chuis* ta copine ?

Mamie : Oui.

Leslie : (Grand sourire) D’accord. Toi aussi tu es ma copine. (Montrant papi) Yui* c’est lo copain de Brai ?

Mamie : De qui ?

Leslie : Brai

Mamie nous a regardées Lucia et moi comme pour comprendre ce qu’elle disait. Très certainement à cause du prénom.

Lucia : Brain maman. C’est le prénom du petit. Il s’appelle Brain Jr et elle c’est Leslie.

Mamie : Eh. (Tapant ses paumes de mains l’une contre l’autre avant de les mettre à ses hanches) Qu’est-ce que je disais ? (Regardant papi) Ce sont donc ses parents hein. Tu entends ça Guy-Roger ?

Papi : (Allant s’asseoir) Finissez d’aller ranger et vous viendrez nous expliquer ce qui vous est passé par la tête.

Lucia et moi on s’est regardé et nous sommes allées déposer les sachets à la cuisine avant de revenir au salon. Les enfants étaient déjà sur les cuisses de leurs grands parents. Nous sommes allées nous asseoir en face d’eux en baissant les têtes.

Papi : Laquelle de vous deux a eu la brillante idée de cacher l’existence de ces enfants ?

Moi : (Tête baissée) C’est moi.

Papi : Et à quel moment tournes tu cela dans ta tête pour arriver à faire une telle chose ?

Moi : (Silence)

Papi : MEFOUMANE ?

Moi : Papi.

Papi : Je t’ai posé une question.

Moi : Je, j’avais peur de faire encore du mal aux gens si je parlais d’eux. Je ne savais pas comment on devrait prendre cette nouvelle alors j’ai décidé que je devais garder ça pour moi.

Mamie : Donc Loyd n’est pas au courant que vous avez des enfants ensemble ?

Moi : Non.

Mamie : Mais tu es folle. Et bien-sûr ta complice de toujours t’a couverte.

Nous : (Silence)

Mamie : (Se levant avec eux) Venez mes bébés, on va aller mettre les dessins animés.

Ils sont partis ensemble dans le salon où il y a la télévision et elle leur a mis des dessins.

Papi : Vous trouvez que votre acte est normal ? On parle de 2 enfants. À quel moment vous allez arrêtez avec les cachotteries ? Vous prenez de l’âge mais vos actions n’évoluent pas ? 2 enfants de plus d’un an dont personne ne connait l’existence vous trouvez ça normal ? Donc s’il n’était pas question du mariage de Lucia, on n’aurait jamais rien su ? C’est comment avec vous deux ?

 Nous : (Têtes baissées)

Papi : On ne finit jamais des surprises avec vous? C’est quoi la prochaine chose ?

Lucia : Il n’y a plus rien papa, c’était seulement ça qu’on vous a caché.

Papi : Hum.

Lucia : (S’agenouillant et je fais pareil) Et on vous demande pardon. On ne voulait pas causer du tort à qui que ce soit en ne disant rien sur eux, on n’avait juste peur de créer une situation fâcheuse après ce qui s’était passé quand la relation de Lucrèce avec Loyd a été découverte.

Mamie : (Revenant) Et cette relation même, on en parle ? Elle avait même d’abord commencé comment pour avoir une relation avec Loyd ? Tromper les gens pendant on ne sait combien d’année et faire tout ce que vous avez fait là jusqu’à 2 enfants sont nés et personne n’est au courant de cette affaire. On quitte d’une situation à une autre avec vous 2 là. Toujours dans les choses bizarres.

Nous : (Silence)

Mamie : C’est à croire que vous deux là on ne peut pas vous laisser seules même une minute. Dès que l’on tourne un peu le dos, on vous retrouve avec une nouvelle histoire. J’avais dit je viens à Bruxelles, vous aviez insisté pour que cela ne se fasse pas. Si ça se trouve même c’est vous qui aviez rendu Guy-Roger malade.

Nous avons toutes les deux levés les visages pour la regarder.

Mamie : Regardez moi bien. Mais Dieu sait qu’avec tous les coups que vous avez déjà fait là, il faut s’attendre à tout avec vous, je dis bien tout.

Nous avons à nouveau baissé les têtes.

Mamie : Je préfère m’arrêter là pour aujourd’hui, uniquement parce que vous venez toutes les 2 de rentrer mais croyez moi, je vous aurai à l’œil à partir d’aujourd’hui car les conneries que vous aviez faites par le passé, vous n’allez pas me recommencer ça, je vous le garantis. J’espère avoir été assez claire avec vous ?

 Nous : (Petites voix) Oui.

Mamie : (À moi) Toi j’espère que maintenant que tu es rentrée, tu n’as pas l’intention de continuer à cacher ces enfants.

Moi : Non mamie.

Mamie : La bouche on dirait non mamie.

Je me suis pincée les lèvres pour ne pas rire.

Mamie : (À Lucia) Et toi j’espère que tu as mis tous les papiers en ordre pour séparer tes biens avec l’autre là. Je veux que cette histoire soit clarifiée avant ton mariage et il ne reste que trois mois.

Lucia : Oui. Il faut juste qu’on se voit pour qu’on se mette d’accord. J’ai déjà parlé avec lui.

Papi : Relevez vous de là. Vous êtes maintenant à genoux comme si on vous a punies.

Nous nous sommes relevées et nous nous sommes assises sur les fauteuils.

Mamie : Tu as parlé avec lui quand ?

 Lucia : Hier à l’aéroport. On l’a croisé là-bas et je lui ai dit qu’il faudra qu’on se voit pour que nous parlions de comment nous allons partager les biens. Je lui ai dit que je vais l’appeler.

Mamie : Si tu m’avais même laissé régler ça c’est que depuis cette histoire est déjà terminée mais bon. Il faut l’appeler, le plutôt sera le mieux. Nous voulons nous concentrer sur le mariage, on ne veut pas de mauvaises ondes dessus avec les choses des sorciers qui vont perturber ça.

Nous : (Silence)

Mamie : Et toi madame, tu comptes aller au fromager quand ?

Moi : Hein ?

 Mamie : Quoi hein ? Je t’ai posé une question.

Moi : (Grattant derrière mon oreille) Je, je ne sais pas encore. La dernière fois que j’étais allée là-bas, tonton Salif avait dit que maman avait interdit que j’y mette les pieds.

Mamie : Et avec raison. Quand toi-même tu penses à ce que tu as fait, tu es fière de toi ?

Moi : Non.

Mamie : Voilà. Leslie ne voulait plus te revoir et ça se comprend. Moi-même je ne voulais plus te voir.

J’ai baissé la tête.

Mamie : Mais c’était il y a 3 ans. Aujourd’hui le temps est passé et les choses se sont plus ou moins calmées. J’étais fâchée contre toi, pourtant aujourd’hui tu es assise dans mon salon et tu m’appelles mamie même comme tu avais refusé mon fils autrefois.

Une larme a coulé de mes yeux et je l’ai essuyée.

Mamie : Mais n’empêche que malgré tout je continue de te considérer comme un membre de cette famille, pour moi tu es toujours ma petite fille et je sais que c’est également le cas de tes parents. C’est pourquoi je te laisse une semaine tout au plus afin que tu ailles les voir pour t’expliquer avec eux. Si dimanche prochain à la même heure, tes parents ne sont pas informés de ta venue et de l’existence de tes enfants, tu vas me sentir. J’espère que je me suis fait bien comprendre ?

Moi : (Reniflant) Oui mamie.

Mamie : Tant mieux. Quand vous finirez avec votre père, vous allez venir me trouver à la cuisine.

Elle s’est levée et est partie.

Papi : Je n’ai plus rien à vous dire. Vous pouvez partir. En tout cas bonne arrivée à la maison.

Nous : Merci.

Nous nous sommes levées et nous sommes parties à la cuisine.

Mamie : Voici la nourriture qui est dans l’évier là-bas, il faut préparer. Les épices sont dans ce tiroir. Si vous avez besoin d’autres choses, regardez dans le frigo. Tirez tous les tiroirs pour vous retrouver car je ne serai pas là pour beaucoup parler, je suis déjà une vieille femme. Et vous n’êtes pas des étrangères ici.

Nous : (Silence)

Mamie : Il faut voir les choses qui vont dans les chambres et vous partez déposer ça là-bas (déposant un trousseau de clés sur la table) Voici les clés pour ouvrir. Et il faut aussi voir la chambre dans laquelle vous allez dormir ce soir. Dieu merci on a même essayé de dépoussiérer ça hier, comme si c’est Dieu qui m’a dit que j’aurais des gens à la maison. Il y a encore les sachets sur les sièges arrières de la voiture, allez récupérer ça.

Nous : D’accord.

Quand elle finit de dire ça, elle se retourne et s’en va. Lucia et moi on se regarde et on se sourit.

Lucia : Plus de peur que de mal.

Moi : Oui. Mais par contre c’est mort pour les autres programmes du jour vu qu’on va dormir ici.

Lucia : Oui mais c’est pas grave. Le plus important c’est que nous soyons bien avec eux. Je vais simplement appeler Erine pour lui dire que finalement ce sera demain qu’on se verra. Idem pour Vic.

Moi : D’accord. Tu prépares ou je le fais ?

Lucia : Je vais le faire. Va ranger les choses.

Moi : Ok.

J’ai pris les clés et j’ai soulevé ce qui partait dans les chambres, c’était essentiellement les produits d’entretien de la douche et WC. Il y avait également les senteurs et parfum d’intérieur. J’ai aussi pris ce qui était dans la voiture et j’ai tout rangé avant de revenir en cuisine aider Lucia. On discutait de tout et rien avant d’aller retrouver les parents dans le petit salon en train de rire aux éclats avec les bêtises des enfants. Comme d’habitude, Leslie se faisait encore voir.

Leslie : Ye* dis à maman que viens ici c’est ta mère qui parye*. C’est ya maman youcia dit que tu entends Yucrèce, écoutes ta mère quand ey parye.

Mamie : (Pleurant de rire) Eh Fumu Nyembi. Quand on dit qu’on accouche nos propres parents c’est la vérité hein. Leslie n’est pas encore morte mais elle est déjà dans le corps de l’enfant là comme ça ?

Lucia : (Riant) Nous même ça nous dépasse seulement.

Papi : (Riant) Donc tu la surveilles pour qu’elle ne fasse pas les bêtises ?

Leslie : Oui. Ye dois tout faire dans ya maison sinon iy vont pas faire.

Mamie : Heureusement que tu es là oh ma copine.

Ils ont continué à raconter leur chose jusqu’à ce qu’on aille à table et un peu plus tard Lucia et moi sommes allées arranger la chambre dans laquelle nous allons dormir. C’est son ancienne chambre, elle était propre comme mamie nous l’avait dit, nous avons juste arrangé le lit, aéré et avons cherché quoi porter pour la nuit. Comme c’est une maison qui accueille énormément d’enfants, nous n’avons pas eu du mal à trouver des vêtements d’enfants pour eux et quand est venu l’heure du dodo, nous avons prié avec eux puis une fois couchée j’ai pris mon téléphone pour parler avec Aimé.

-Moi : Cc mon bébé, déjà au lit ?

-Aimé : Cc la mère de ma mère. Non, on essaie de se faire des révisions en faux là histoire de conserver les acquis avant les exams.

-Moi : Je vois. J’espère que vous tenez le coup et que ce n’est pas trop difficile.

-Aimé : Ouais. On fait aller. Dieu merci même comme ta mère était fâchée contre toi ces 3 dernières années là, on s’est un peu reposé avec les ‘’vous avez vu ma fille Lucrèce comment elle me ramenait les tableaux d’honneur’’.

-Moi : (Emojis qui rient) J’imagine.

-Aimé : Ris pas. Ta mère gaze. Mais bon c’est la dernière ligne droite. On fait tout pour avoir cet examen et on se barre loin d’elle au moins pour les 5 prochaines années.

-Moi : (Emojis qui rient) Si je te dis qu’une fois loin d’elle vous allez la chercher et vouloir qu’elle soit avec vous, tu ne vas pas me croire. Pourtant c’est la vérité.

-Aimé : Hum. Si tu le dis. Sinon quoi de neuf ? Tu rentres quand ?

-Moi : On en a déjà parlé.

-Aimé : Tu exagères, tu as dit que tu rentrais avec tantine Lucia.

-Moi : J’ai changé d’avis après réflexion ce ne sera pas possible.

-Aimé : Hum. Je ne vais pas me fatiguer aujourd’hui.

-Moi : Demain vous irez à l’école ?

-Aimé : Oui. On fait quelques révisions collectives donc on y va de temps en temps et comme demain c’est lundi, on fera un tour.

-Moi : Vous y serez jusqu’à quelle heure ?

-Aimé : 12h par là. C’est pourquoi ?

-Moi : Juste pour savoir. Bon je vais te laisser car je tombe de fatigue. Révisez bien et embrasse tous mes bébés pour moi.

- Aimé : Ok. Bonne nuit. Mais pardon trouve même le moyen d’envoyer même 20 milles à ton bébé là la grande, je suis à sec.

-Moi : Quand c’est pour l’argent vous savez que vous êtes bébé hein ?

-Aimé : (Emojis qui rient) Moi-même je sais que ma vraie mère c’est toi. Mme Mfoula c’est seulement pour le modèle. C’est parce qu’on ne voulait pas salir ton nom en disant que tu as eu tes premiers enfants à 10 ans. Mais les vrais savent.

-Moi : (Emojis qui rient) Tu es malade.

-Aimé : (Emojis qui rient) Vrai vrai.

-Moi : Hum. En tout cas. Je verrai ce que je peux faire pour toi.

-Aimé : (Emoji content) La propre mère de quelqu’un . Ayez des mères capables.

- Moi : À demain.

-Aimé : À demain maman.

J’ai posé mon téléphone

Lucia : (Entrant dans la chambre) Tu as déjà pris ta douche ?

Moi : Non. Mon oncle va bien ?

Lucia : Oui. On va se voir demain vite fait avant que je n’aille chez ya Reine car il fait le bébé.

Moi : (Souriant) Les choses de l’amour, moi avec qui ?

 Lucia : Mieux je me tais. Je vais prendre ma douche.

Moi : Je viens te gratter le dos ou bien tu attends seulement tonton Vic ?

Lucia : (Retirant sa robe)Fout le camp.

Moi : (Souriant en regardant ses courbes) Est-ce qu’il sait même tout le potentiel qu’il s’apprête à recevoir ? Seigneur, je ne pouvais pas être un homme hein.

Lucia : (Me regardant en esquissant un sourire) Tu vois quand on dit que tu aimes les choses familiales non ? Si tu étais un homme, j’aurais été ta tante madame.

Moi : Hum. Pars te laver pardon.

Lucia : (Riant) Viens me gratter le dos chérie.

Moi : (Regardant mon téléphone) Mouf.

Elle s’est approchée de moi et m’a arraché le téléphone en souriant avant de fuir dans la douche avec. Je me suis levée pour la suivre et dès que je suis rentrée, elle m’a mouillé avec le pommeau d’eau .

Moi : (Choquée) Tata Luce ?

 Lucia : (Souriante) Viens te laver avec moi.

Moi : Non.

Elle m’a une fois de plus mouillée et nous avons fini par prendre cette douche ensemble. Je n’arrêtais pas de sourire en pensant intérieurement que tata Luce est vraiment une très belle femme. On a fini, nous sommes sorties et elle m’a remis mon téléphone qu’elle avait posé dans un coin de la douche pour qu’il ne se mouille pas. Nous nous sommes changées et sommes montées au lit.

Lucia : Tu comptes rendre visite à papa Benoît quand ?

Moi : Demain.

Lucia : Tu iras avec les enfants ?

Moi : Non. J’irai toute seule et de là-bas, je verrai comment le prendre pour l’emmener à la maison. Je n’ai pas envie de les exposer avant d’avoir parlé avec Loyd.

Lucia : Et tu comptes le faire quand ?

Moi : (Soupirant) Après avoir parlé avec papa et maman.

Lucia : D’accord. Demain on va aller prendre les puces avec Vic.

Moi : Ok. Je viendrai avec vous avant d’aller voir Aimé et Amour.

Lucia : Tu leur as dit que nous sommes rentrées ?

Moi : Non. J’ai juste pris leur position demain. Je compte leur faire la surprise à leur lycée.

Lucia : Je vois. Je comptais aller au fromager mardi, on ira une bonne fois ensemble.

Moi : D’accord.

Lucia : Bon prions, je commence à être fatiguée.

Moi : Ok.

Nous avons prié avant de nous coucher. Le lendemain nous nous sommes levées très tôt et avons fait les travaux avant d’apprêter le petit déjeuner. Nous sommes allées réveiller les enfants autour de 8h pour les laver en même temps que nous. Quand nous sommes revenues au salon, le couple Mfoula aussi nous a rejoints et après les salutations, nous nous sommes assis autour de la table pour manger.

Lucia : Vous allez sortir aujourd’hui ?

Mamie : Non. Enfin, ton père oui. Mais moi je vais rester là. C’est pourquoi ?

 Lucia : Avec Lucrèce on veut partir ce matin pour acheter des nouvelles sims et aussi aller voir ya Reine. Comme on ne veut pas faire tous les protocoles là avec les enfants, on voulait savoir si on pouvait les laisser avec vous.

Mamie : Il n’y a pas de problème. Il faut seulement me donner leur programme journalier et me dire s’ils ont des restrictions alimentaires.

Moi : Ils n’ont pas de restrictions. Juste ne pas leur donner trop de sucreries sinon ils seront agités.

Mamie : Ok.

Le repas s’est poursuivi sans encombres et nous avons dit aux enfants qu’ils devaient rester avec leur grand mamie.

Leslie : Grand mamie c’est ma copine ?

Lucia : Oui. Tu restes avec ta copine d’accord ?

Leslie : On va jouer ?

 Lucia : Oui mon cœur mais il faut être sages d’accord ?

Leslie : D’accord.

Lucia : (À Brain) Tu surveilles ta sœur d’accord ?

Brain Jr : D’accord.

On leur a fait des câlins, on a dit au revoir et nous sommes parties.

Moi : (Au volant) On va aller prendre Vic ?

 Lucia : Non. Il va nous rejoindre directement à l’agence.

Moi : Et on va où ?

Lucia : Celle de Mbolo comme les deux maisons sont sur place ce sera plus facile.

Moi : Ok.

J’ai démarré et nous avons mis le cape pour là-bas. Nous sommes arrivées en même temps que Viclaire. On s’est fait la bise puis nous sommes allés dans la première agence. 1h après nous avions fini avec les 2. Nous nous sommes assis dans un glacier pour raconter et passer le temps. Je me suis séparée du couple autour de midi et je me suis rendue au lycée Léon MBA où sont les garçons. Ils ont suivi un double programme, français et gabonais. Les épreuves du bac français sont passées la semaine dernière et l’autre sont dans 2 semaines. J’arrive quelques minutes plus tard et je sors mon téléphone pour essayer de les appeler mais au même moment je les vois sortir du portail avec d’autres élèves. Ils se mettent à marcher en direction de ma voiture et une fois à mon niveau, je baisse la vitre.

Moi : Oyame ?

Ils ont tous regardé dans ma direction avant que les concernés n’écarquillent les yeux.

Les deux : (En chœur, surpris) Ya Lucrèce ?

Moi : (Souriante) Surprise.

Ils ont ouvert la portière de la voiture et m’ont sortie pour me serrer dans leurs bras visiblement contents de me voir au point de me faire pleurer de joie…

 

 

 

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...