Chapitre 15: Quand Christ est véritablement élevé

Ecrit par Plume Inspirée

Chapitre 15: Quand Christ est véritablement élevé 


Nous étions arrivés à l’église avant le début du premier culte comme d’habitude parce qu’il fallait que les enfants fassent l’école du dimanche. 


En attendant le début du culte, j’étais déjà dans la salle d’intercession pour la prière que nous avions l’habitude de faire avant le culte. De l’autre côté près de la chaire, il y avait aussi les chantres qui étaient déjà entrain de faire leur intercession. 


Une dizaine de minutes plus tard, le diacre entra lui aussi dans la salle pour l’intercession 


- Bonjour maman


- Bonjour papa comment tu vas?


- Non ça va bien Dieu fait grave j'avais bien reçu ton message où tu me disais de préparer la parole pour les deux cultes je pense t’avoir répondu aussi


- Oui oui tu l’avais fait 


- Ok!


- Et le pasteur c’est sure que nous l’aurons avec nous cette semaine?


- Euh je ne pense pas. Mais si son absence doit se prolonger je convoquerais alors le conseil pour une communication importante.


- D’accord maman! Bah on va commencer l’intercession et les autres vont nous rejoindre hein


- Oui papa!


On avait alors commencé l’intercession rien que nous deux et au fur et à mesure quelques autres responsables nous rejoignaient dans la salle. Le temps de l’intercession avait réussit à ramener la confiance dans mon cœur. Puis après quelques informations que l’ancien donna concernant le culte et les activités de la semaine, nous avions rejoint la grande salle pour le culte. 


La chorale conduisait déjà par des chants d’action de grâce doux. La présence de Dieu était évidente en ce lieu. C’était une grâce de communier dans une atmosphère comme celle là. Je me rendais compte que ce n’était pas un acquis de rester souder au Dieu véritable. Après le récit que m’avait fait mon mari au téléphone dernièrement concernant les pasteurs auxquels il avait faillit se souder par imprudence, je me rendais compte qu’en ces temps qui courraient c’était une grâce d’appartenir à une communauté qui était accrochée à la véritable doctrine de Christ. C’était une grâce de donner un vrai lieu de culte à nos enfants. Pendant que j’étais là debout à me laisser conduire par ce chant que venait d’entonner les chantres, ce chant matondo du groupe Gael en lingala qui disait latéralement ceci en français 


« Je veux dire merci à Dieu en tout mon être et avec tout mon cœur ainsi que toute ma force. Ce Dieu qui pardonne toutes mes fautes et qui remplit ma vie de joie... De loin nous venons avec ce Dieu là jusqu’à ce jour il na cessé de nous garder de beaucoup de situations difficiles.. »


C’est là debout en battant mes mains que mes larmes de reconnaissance coulaient. Je n’étais pas triste malgré ce qui arrivait à ma famille mais j’étais reconnaissante et ce chant était juste arrivé au moment où il le fallait car je lui était reconnaissante à ce Dieu là, depuis mon enfance il m’avait conduit. Car mes parents eux aussi comme moi aujourd’hui je m’efforçais avec mes enfants, eux aussi m’avaient donné l’opportunité de grandir dans une communauté où la vraie doctrine de Christ était prêchée. La femme que j’étais aujourd’hui était la somme de tout un long parcours avec Dieu pour guide. Je battais mes mains je lui disais merci de tout mon cœur. Puis la voix du modérateur me fit comprendre que le chant avait cessé depuis un moment. 


Le modérateur aussi nous conduisit dans un moment d’adoration qui avait établit le trône de Dieu au milieu de nous, je le sentais. Personne ne faisait attention à son voisin. Les uns étaient couchés, les autres à genoux et d’autres encore debout. A cet instant là personne dans la salle n’était assise. Une voix par ci criant tu es digne Éternel d’être adoré une autre par là criant nul n’est semblable à toi. Des voix avec un échos de pleurs mais des pleurs d’émerveillement par ci et des mains qu’on battait sans suivre le rythme des chants par là. Cette adoration que nous répandions au trône du Roi des Rois ce matin, avait réussit à me faire oublier tous mes soucis, à cet instant précis une seule chose attirait toute mon attention la royauté de Jésus-Christ. 


En effet il avait reçu un nom au dessus de tous les noms afin qu’au nom de Jésus tout genoux fléchisse et que toute langue confesse qu’il est Seigneur c’était cette pensée qui montait alors dans mon cœur. Le Saint-Esprit venait aussi de me confirmer sa présence ce moment où le modérateur prit la parole pour dire


- Oui bien aimé ne t’arrête pas, même si la musique s’arrête toi ne t’arrête pas, Jésus-Christ est digne de toute gloire, digne de notre adoration c’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genoux fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père


Les voix continuaient ainsi à élever le nom de Jésus. 


Alors qu’après un long moment d’adoration le modérateur annonçait le prédicateur je sentais dans mon cœur la quiétude et aussi la satisfaction d’être en un lieu où Christ était véritablement élevé. Cette sensation de ressentir sa paix avant même que la parole ne fut annoncée était un sentiment que je chérissais. 


- Je vous salue tous au nom de notre Seigneur Jesus-Christ disait alors le diacre qui était l’orateur de ce matin. Tourne toi vers ton voisin de droite et celui de gauche et souhaite lui la bienvenue à notre culte de ce matin dans la maison du père. 


Il eut un bruit qui montait dans la salle , bruit justifié par le fait que chacun saluait son voisin et chuchotait un mot de bienvenue à son égard. Puis le diacre reprit la parole 


- Père éternel ta parole déclare que tes brebis écoutent ta voix, ce peuple est ici pour écouter ta voix et non la mienne parle nous car c’est toi qui a les paroles de la vie. Que quelqu’un répète après moi parle nous Seigneur 


- Parle nous Seigneur 


Tout le monde dans la salle se précipita à répondre puis le diacre reprit à nouveau la parole 


- Au nom de Jésus-Christ nous avons ainsi demandé amen!


- Amen!


- Vous êtes beau et belle dans cette assemblée 


Le diacre me rappelait beaucoup Martial, d’ailleurs chaque prédicateur dans cette église me rappelait Martial. Il avait tellement su être un bon pasteur qu’en chaque prédicateur il y avait une part de lui. Chez certains c’était carrément la façon de commencer le message, chez d’autres c’était la façon de parler et chez d’autre encore les expressions qu’ils utilisaient. Il y avait une part de Martial en chaque prédicateur ici. Je souriais au compliment du diacre mais en fait je souriais en sachant que Martial avait de quoi être fier de lui. Non! il n’avait pas été corrompue, combien même il est vrai qu’il avait failli se détourner de l’essentiel mais il ne l’avait pas fait. 


- Nous allons ouvrir nos bibles dans le livres de Galates, Galates au premier chapitre à partir du verset 6 jusqu’au verset 10. Si quelqu’un est à la page il peut lire pour nous tous.


Je me levais alors pour lire puis que j’étais à la page,


- Je lis au nom du Seigneur 

 «Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.»

Galates 1:8-10 LSG

Amen!


- Amen (répondit l’assemblée )


Pendant que je m’asseyais, le diacre reprenait déjà la parole 


- Merci beaucoup à notre maman. Bien aimés une chose caractérisait Paul c’était son ardent désir à rétablir les choses telles qu’elles devaient être. Ce zèle de vouloir que les choses soient bien comprises a poussé Paul à écrire très souvent et ce matin nous sommes comme les Galates à qui Paul adresse ces mots. Alors que je préparais cette prédication le Saint-Esprit était entrain de me dire que cette génération ci est sous la même influence que les Galates en ce temps là alors le Seigneur s’indigne il s’étonne de la vitesse avec laquelle nous lui avons tourné le dos. Bien-aimés ce qui est triste dans le fait que nous avons tourné le dos au Seigneur ce n’est pas seulement l’acte mais c’est la fausse conception derrière l’acte. C’est à dire que nous sommes entrain de nous éloigner du Seigneur pendant que nous sommes entrain de croire que nous le servons, nous faisons des choses qui sont contre les attentes du Seigneur en pensant que nous le faisons pour Dieu. Pourquoi donc ceci? la réponse est un seul mot, la séduction. Cette génération a été séduite tout comme les Galates autrefois. Séduite par quoi? par une autre bonne nouvelle. Regardez comment ils se miltiplient des églises et des ministères, ce qui devait être une bonne chose pourtant que Christ soit prêché afin que les cœurs soient gagnés ne l’est plus aujourd’hui. Car chacun vient pour son propre intérêt tournant la bonne nouvelle de Jésus-Christ à un message qui sert leur propre intérêt et nombreux sont ceux qui se sont laissés emportés. Bien aimés ce matin le Seigneur Jésus-Christ veut te rappeler que c’est pour toi qu’il a donné sa vie. Il est allé jusqu’à souffrir d’une mort honteuse pour que toi tu sois sauvé, par amour pour toi, comment arrives tu à fouler au pieds cette grâce et à laisser n’importe qui te conduire n’importe où? 


La salle était bien calme, on entendait par moment des chants provenir de l’autre côté de l’école du dimanche. Le diacre cependant continuait dans sa prédication 


- J'ai posé cette question à Dieu, mais Seigneur c’est nous ton peuple qui avons été séduit pourquoi viens tu avec une parole qui semble nous imputer tort, les séducteurs sont ceux qui ont tordus la parole de Dieu en nous apportons une autre bonne nouvelle nous sommes les victimes de leurs mensonges mais pourquoi ne pas seulement t’attaquer à eux au lieu de nous faire des reproches à nous ce matin? Et là le Saint-Esprit m’a fait repartir au jardin d’Éden. Il  me montrait le jardin et l’arbre qui était au centre et il m’a dit mon fils regarde, pourtant j’aurais pu créer l’homme sans mettre cet arbre qui pouvait créer une rébellion mais l’arbre était bel et bien là, je l’ai mis là parce que j’ai créé un homme à qui j’ai donné le droit de choisir et non un esclave à qui j’impose tout. C’est pourquoi d’ailleurs l’éternel pouvait dire dans Deuteronome 30, à partir du 19e verset jusqu’au 30e verset est ce que quelqu’un peut lire?


Je me levais encore pour faire la lecture:


- Je lis au nom du Seigneur:

«Oui, je vous préviens aujourd’hui, en prenant le ciel et la terre comme témoins: je mets devant vous la vie et la bénédiction, la mort et la malédiction. Choisissez donc la vie pour que vous viviez, vous et vos enfants. Aimez le Seigneur votre Dieu en écoutant ce qu’il dit, en vous attachant à lui. Ainsi, vous pourrez vivre et passer de nombreuses années dans le pays que le Seigneur a promis de donner à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob.»

Deutéronome 30:19-20 PDV2017


Amen!


- Amen


Puis le prédicateur reprit la parole,


- Voyez vous bien-aimés, le Seigneur nous a créé libre de choix mais de tout son cœur il veut que nous le choisissons lui! Que nous puissions choisir la bonne nouvelle qui vient de lui librement. Certains vont dire mais diacre c’est une injustice de la part du Seigneur de savoir qu’en ce temps mauvais ils se lèveraient des faux qui tenteront de nous séduire et pendant ce temps il nous laisse devoir choisir mais je vous dis que non ce n’est pas une injustice parce que le Seigneur lorsqu’il avait laissé l’arbre au milieu du jardin il avait dit à Adam et à Ève ne touchez pas à cet arbre puis il les avait alors laissés le choix de choisir entre ce que lui, leur créateur leur avait dit et ce qu’un autre pouvait venir les dire. Il en est de même aujourd’hui, le Seigneur s’est arrangé à ne pas nous laisser orphelin il nous laisse le paraclet il est dans nos cœurs et il fait le travail de nous rappeler chaque fois ce que nous avons reçu du Seigneur mais nous, au lieu de l’écouter nous écoutons ceux qui viennent pour nous séduire non pas parce que nous sommes trop des victimes mais parce que nous choisissons d’être des victimes. 


- Amen, je m’écriais 


Ce Amen venait du fond de mon cœur car j’avais compris avec ce qui était arrivé à mon mari que nous avions toujours le choix de nous conformer à la vérité car jamais Dieu ne nous laisserait nous éloigner sans nous envoyer des signaux de détresse mais le problème restait notre écoute du Saint-Esprit. Pendant ce temps le diacre continuait


- Bien aimés, aujourd’hui le Seigneur nous interpelle sur le faux non pas en s’adressant à ceux qui sont faux, mais plutôt en s’adressant à ceux qui se laissent séduire par ce faux. Je me suis imaginé un scénario selon lequel tous nous sommes avisés et suivons bien les instructions de Jésus-Christ. Puis ceux qui veulent utiliser l’évangile pour leur propre fin s’introduisent au milieu de nous et se mettent à nous enseigner leur mensonge. Et nous, parce que nous sommes avisés décidons librement de ne pas les suivre quel devait être la suite? Je veux que quelqu’un me le dise dans la salle quel devrait être la suite d’un tel scénario?


L’un des anciens se leva et parla


- Il n’y allait pas avoir des gens qui les suivent et par conséquent ils allaient se retirer par manque de succès 


- Amen s’écria l’ensemble de la salle


Le diacre se mit à rire


- Kiekiekiekiekie excusez moi de rire, ancien Théo ce n’est pas y’a si bonne réponse qui me fait rire mais c’est la force avec laquelle nous avons tous dit amen. Donc tous ici savons ce qu’il y a à faire mais nous ne le faisons pas pourquoi?


L’assemblée se mit à rire 


- Mais oui bien aimés comme aime dire notre père le pasteur Jeremy arrêtez de faire souffrir les autres, vous connaissez ce qu’il faut faire mais vous refusez de le faire pourquoi?


Je souriais en pensant ainsi à Martial mais en même temps je me posais la question de savoir comment il passait son dimanche lui qui était habitué à le passer dans une église, soit sur une chaire entrain d’enseigner soit assis sur un banc entrain d’écouter. Mon cœur se serrait encore, mais juste l’instant de quelques minutes, car je m’étais à nouveau laisser emporter par le diacre qui poursuivait toujours:


- Bien aimés choisissons de suivre la vérité. Ce qui est bien avec les faux qui se sont introduits au milieu de nous c’est que Dieu nous a donné le moyen de les reconnaître ainsi la Bible dit que nous les reconnaîtrons par leurs  fruits mais il est triste de constater que même lorsqu’ils produisent des fruits amers et aigres nous continuons à les acclamer et nous préférons même cela à la vraie bonne nouvelle. Vous savez pourquoi? C’est parce que nous ne prenons pas le temps de nous consacrer nous même aussi au Seigneur. Aucune intimité personnelle avec le Saint-Esprit ce qui fait que quand quelqu’un vient vous mentir au nom du Saint-Esprit vous le croyez tout de suite. J’illustrerais cela mieux, je passe beaucoup de temps avec ma femme nous sommes mariés depuis près de 20 ans. Je la connais très bien à un point où si quelqu’un vient me dire des choses au nom de ma femme je pourrais déceler si cela est vrai ou pas car je connais ma femme. Le problème qui pousse le chrétien d’aujourd’hui à se laisser séduire par cette nouvelle que Paul a qualifié de « autre bonne nouvelle » c’est le manque de relation personnelle avec le Saint-Esprit. Une autre des causes de cela c’est la recherche du gain et du succès par tous les moyens. Ces hommes connaissent vos besoins ils savent ce que vous voulez entendre . Je bénis Dieu pour le pasteur qu’il nous a donné, pour son attachement à la bonne nouvelle car croyez moi c’est un luxe de nos jours de s’asseoir le dimanche dans un enclos où le seul intérêt à servir reste Jésus-Christ et non pas les hommes comme nous l’a dit ce verset 10 de Galates 1. 


En tout cas ce que venait de dire le diacre avait aussi été l’objet de ma reconnaissance alors qu’on commençait le culte, je m’étais sentie reconnaissante aussi d’avoir eu la grâce d’être dans une communauté où Christ était le seul intérêt, je m’étais sentie reconnaissante de donner la même chose à mes enfants. Et je savais que ce n’était pas un hasard aussi que le texte de Deteuromme que le diacre avait cité aussi en parle. J’avais choisi le vrai non pas seulement pour moi mais aussi pour mes enfants.


Après le premier culte, j’étais entrain de causer avec quelques jeunes en attendant le deuxième culte. Ça me faisait du bien d’être là au milieu de ma famille, celle que Dieu m’avait donné. Quelques minutes plus tard on avait commencé le deuxième culte. 


——-


En route dans la voiture avec les enfants alors qu’on se dirigeait chez mes parents pour passer l’après midi, je m’émerveillais de combien de fois, une prédication qui n’avait pourtant pas parlé du secours de Dieu avait tout de même pu bosser autant ma Foi. C’était un miracle, au sorti des deux cultes je sentais dans mon cœur l’assurance que Dieu allait sortir Martial de là très vite, ma foi et mon assurance avaient été relevées grâce à ce culte. 


- Au fait maman j’ai envie de parler à papa pourquoi on ne le passerait pas un coup de fil?


A cette question de Doxa je répondais le plus naturellement possible


- Avec le décalage horaire c’est mieux qu’on attende que ce soit lui qui nous appelle ok?


-Ok maman


La dernière fois que j’avais parlé avec Martial ça m’avait beaucoup aidé à retrouver ma force. Il m’avait demandé de rester forte pour les enfants et m’avaient dit que pour le moment il était préférable qu’on ne dise pas encore aux gens ce qui était arrivé. Mais si la situation restait inchangée pendant deux semaines, il fallait que j’en parle au conseil de l’église.


A peine je garais devant le portail de mes parents que Lola sautait déjà de la voiture 


- Eh il y a la voiture de tonton ça veut dire que les tata Imelda aussi sont là youpiiiiii 


Lola aimait la bonne compagnie, elle sursautait déjà de joie parce qu’il y’avait mes deux neveux certainement.  Lola courrait droit devant nous vers la maison, alors que Doxa et moi marchions derrière elle.


- Bonjour tout le monde, pépé j’avais reçu mes 500 frs hein


S’écriait Lola en entrant au salon où il y avait mon frère, mon père, ma mère, ma belle sœur et mes deux neuveux.


Imelda se leva pour me faire la bise puis l’un de mes neveux se mit à bouder 


- Ah pépé donc tu avais envoyé 500 à Lola et tu ne nous a rien envoyé?


L’atmosphère chargée d’amour et de rire que je retrouvais dans ce salon était ce qu’il me fallait cet après midi. Puis mon frère s’adressant à moi


- Mais je m’attendais à voir le beau quoi il n’est pas rentré?


- Non yaya il a eu un empêchement de dernière minute 


- Ah ok je vois ça fait un bon moment que je n’ai pas discuté avec lui je vais l’appeler peut être demain.


Quand mon frère disait je vais l’appeler mon coeur s’était mis à battre. J’avais grandi en étant près proche de mes deux grand frères je n’avais pas l’habitude de les cacher des choses. Je ne supportais pas bien l’idée de devoir les cacher une telle situation. Mais j’avais décidé de suivre ce que m’avait dit mon mari. Pour le moment on allait d’abord le garder pour nous mêmes. 


Je m’approchais de mon père qui avait l’air d’être plus en forme que la dernière fois 


- Papa je trouve que tu as repris des forces par rapport à la dernière fois


- Je lui ai dis la même chose en arrivant 


Rajouta ma belle sœur 


- Arrêtez de me prendre pour votre bébé je vous signale que je suis votre père 


- Kiekiekiekiekiekiekie 


On éclata de rire tous.


Avec Imelda, ma belle sœur, nous étions très proche, elle était plus une amie et une grande sœur qu’une belle sœur. Nous nous étions retirées dans la cuisine elle et moi pour apprêter le repas. Ce moment seul à seul était un vrai challenge pour moi car il me donnait envie de me jeter dans ses bras et de l’expliquer tout. Aussi son inquiétude ne m’arrangeait pas beaucoup d’ailleurs 


- Tata Jo ça fait longtemps que tu ne me dis plus rien, tu sais parfois ça me manque ce temps où tu n’avais pas autant de responsabilité et que je pouvais échanger avec toi autour d’un verre de jus.


- Arrête de parler comme si j’étais la femme la plus occupée du monde là! Imé je suis là 


- T’es sure?


- Sure et certaine d’ailleurs on va rattraper nos causeries je passerais dans la semaine je te ferais signe un jour avant.


- Ça me ferait du bien. J’ai envie de parler en ce moment 


- Hum je dois m’inquiéter pour toi? 


Imelda m’avait l’air tout d’un coup triste. Alors je déposais le torchon que j’avais en main pour mieux m’approcher d’elle 


- Imé t’as un soucis?


- C’est ton frère, en ce moment je le trouve distant et comme tu sais déjà je n’ai personne avec qui en parler depuis que toi tu deviens trop occupée 


J’éclatais de rire d’abord pour arracher un sourire à Imelda. Et j’avais réussis à le faire elle se mit à sourire.


- Non mais arrête un peu de dire que je suis devenue occupée. Pour yaya et toi je pense que ça fait longtemps que vous vous êtes retrouvés seul à seul loin de votre quotidien. Faites un tour même seulement à brazza et laissez moi les enfants. Vous êtes l’un des couples les plus amoureux que je connaisse et je pense que vous avez juste besoin de rallumer un peu la flamme. 


Alors qu’on papotait avec ma belle sœur, je sentais ce besoin de me confier à elle. Je sentais que si je ne le faisais pas je n’allais pas me sentir bien alors au risque de laisser traverser mes inquiétudes sur mon visage tout à l’heure à table je me décidais de m’ouvrir un peu 


- Avec Martial on traverse une passe difficile financièrement, tu sais qu’il avait démissionné? Et cette histoire de démission surprit qu’il l’avait fait sans m’en parler à failli nous diviser 


- Non non c’est ma première nouvelle 


- Laisse une longue histoire que je vais t’expliquer plus tard au calme


Je m’arrêtais un moment avant de continuer,


- Cependant ça m’a permis de comprendre une chose capitale, la communication est la clé de beaucoup de porte qui se ferment dans les relations. On arrivait pas à communiquer un moment avec lui ce qui a fait qu’il y’avait des attentes non satisfaits de part et d’autre mais grâce à Dieu nous avons réussi à en parler et ensemble nous arrivons à surmonter cette passe difficile. Je crois que c’est ce que tu dois faire avec Yaya. Dis lui ce que tu ressens et tu verras parfois lui aussi il a des reproches à te faire. Tu vois?


- Oui tu as raison, je devrais l’en parler . Mais même si on se décide à bouger pour un week-end tu es sure de pouvoir tenir avec des bouches de plus à nourrir?


- Bien sure que oui! si malgré la sécheresse j’arrive encore à nourrir les deux tourtereaux que j’ai à la maison ce n’est pas deux bouches de plus de surcroît pour un week-end que je ne pourrais pas gérer t’inquiète. En plus avec les nouveaux services que j’ai lancé à Rehoboth je sens que nous pourrons souffler 


- Je suis trop fière de toi tata Jo


Mon frère se pointa devant la porte de la cuisine 


- Mesdames les enfants ont faim là!


- Les enfants ou toi même ?


Je lançais pour le taquiner 


- Oh Johanna faite la table arrête de me compliquer la vie

Sous Pression Tome I...