Chapitre 15: Si j'avais su
Ecrit par Les stories d'une K-mer
Le réveil a été très difficile, ça faisait un long moment je n’avais pas dormi seule (m’étirant) Ah là là, la vraie vie reprends son cours [Bruits au salon] Amira (criant) : Nanjip !!!!!!! Viens me raconter ohhhhh !!!! (ouvrant brusquement la porte) aie aie aie ça sent l’amour ici (m’embrassant fortement) tu m’as manqué ma choupinette (bisous de partout) je vais même te manger Moi (la serrant) : c’est bon Amira (rire) je t’aime aussi Amira (me serrant plus fort) : dis le comme il se doit madame Moi (voix mielleuse) : Je t’aimeuhhh mon beubeu, tu m’as trop manqué (essayant de la soulever) Mince, qui te nourrit Amira (me lachant) : Ahahaha, la vie est belle ma chérie, (se tournant) j’ai à te dire beaucoup beaucoup comme ça Moi (la suivant) : aie, bonheur(éclatant de rire) je ne suis pas en reste ma chérie (lui donnant un tape aux fesses) humm Amira (posant le mais dessus) : aie C’est avec les dents en l’air que nous avons rejoint le salon (rire) on dirait deux petite filles Maman (sortant de sa chambre) : Ce sont les mères de 27 et 24 ans comme ça ? Tchrrrr, vos amies me font des petits (regardant ingrid) ça va ingrid ? Ingrid (fixant la télé) : Oui maman Michel n’a pas tardé à rejoindre à go au salon. Et c’est en fou rire que Amira et moi avons commencé à faire le petit déjeuner Ingrid (s’approchant) : Je peux vous aider ? Moi (la regardant) : ça va mieux ? Ingrid (secouant la tête) : Amira : Il y a les saucisses sèches là (ouvrant le frigo) tu peux les découper s’il te plait ? Maman (apparaissant) : ça vous va ? Nous (en cœur) : oui oui Maman (se retournant) : j’aime vous voir comme ça C’est en rigolant mais vraiment à haute voix que le petit déjeuner s’est préparé. Même pas petit déjeuner, le lunch plutôt parce que vue ce qu’il a à manger, on ne va pas quitter la table avant 14heures (rire). Ingrid (petite voix) : Amira ? Amira (la regardant) : oui ? Ingrid (posant le couteau) : je suis désolée d’avoir dit ce que j’ai dit (pause) Véra je m’excuse aussi d’avoir (soufflant) je vous demande pardon pour tout Moi (arquant les sourcils) : J’ai loupé quelque chose (fixant Ami) il y’a quoi dont je ne suis pas au courant ? Amira (la regardant) : OK Ingrid. C’est compris (petite voix) Mais je crois qu’une discussion à cœur ouvert est nécessaire, je crois que c’est pour ça que je suis là nor ? Moi : Ingrid : Je sais (pause) je tenais juste à le dire avant Elle s’est lavé les mains et a rejoint maman sur les fauteuils. Vu que la cuisine est ouverte sur le salon, on ne pouvait pas parler plus que ça. Le signe d’Amira m’a fait comprendre qu’il y a des histoires à rattraper dans cette maison hum. On a fini par dresser la table toutes les deux, avant d’inviter les autres à nous rejoindre. Maman a béni le repas et Michel est celui qui a ouvert le bal. Au menu pain, œuf, saucisses, jus café petit pain et brioche, de quoi sataisfaire tout le monde (rire). Moi (soufflant) : Je dois vraiment me mettre au sport (rigolant) trop de graisse amassée Maman : Avce les joues n’importe comment sur le visage Amira (éclatant de rire) : l’amour est doux hein Michel : mais ça te va bien tout ça Moi : Nannnn, trop de graisse en moi Michel : si tu le dis. Alors ces vacances ? Moi (rêveuse) : MA GNI FI QUE….. Juste Woauh ! Maman (soufflant) : Bon avant de raconter la partie joyeuse des trois dernières semaines, (regardant Michel) On va commencer par ce qui fait mal (silence) Ingrid a été malade, elle a passé une semaine à l’hôpital et Ingrid (la coupant) : Une semaine dans un centre psychiatrique, à essayer de comprendre pourquoi je dissipais du venin autour de moi (coulant en larmes) C’est bon Tata Dési, tu ne vas pas me couvrir indéfiniment, le médecin raison je ne dois pas me cacher derrière tout ça pour justifier mes actes (pause) J’ai colporter des mensonges sur chacun d’entre vous, tout aussi tordu les uns que les autres (pleurant) maintenant je m’en veux, oui je m’en veux que maintenant. Mais à l’instant où je le faisais c’était de pleins gré et avec pour intention de (sniffant). Je crois que vous en avez eu des échos (regardant Michel) tu es la seule personne à qui j’ai pu parler de ça ouvertement peut-être parce que ton regard ne me jugeait pas à priori (snif). Avant que vous ne disiez quoi que ce soit je tenais à m’excuser auprès de chacun d’entre vous (fixant maman) et peut importe ce que tu décides je me plierais à cela. Si j’avais su que mes actes auraient autant de dégâts (soufflant) Je vous prie de m’en excuser vraiment Moi (perdue) : J’ai loupé quoi s’il vous plait ? Hôpital psychiatrique ? Maman ? Amira ? Vous pouvez m’expliquez s’il vous plait ? Michel ? Michel (se raclant la gorge) : Ingrid a fait une crise, après la rupture avec son copain Moi (ouvrant les yeux) : parce qu’elle en avait un ? Miche (poursuivant) : et ça a fait surgir un trop plein de refoulement en elle. CE qui a laissé place au diagnostic d’une Borderline Moi : D’une quoi ? Amira : trouble de la personnalité caractérisé par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l'image dégradée de soi Moi (la fixant) : hein Amira : c’est Wikipedia qui le dit Moi : je ne suis pas très sûre de vous comprendre Ingrid : Tu n’a jamais eu l’impression que tu ne sers à rien dans le monde ? Que ta vie ne compte que pour du beurre, même aux yeux des personnes que tu estimais et pour qui tu pensais compter ? (pause) Maman (soufflant) : Ingrid Ingrid : Non c’est vrai. Vous n’avez jamais ressenti ça parce que Tata Dési vous a toujours donné l’amour dont vous aviez besoin, toujours. Moi, (rire nerveux) moi, ce n’était pas le cas. Il fallait que je me batte contre je ne sais qui pour tomber dans les bonnes grâces de ma mère. Ma mère (secouant la tête) elle ne manquait jamais d’occasion pour me rappeler que je ne suis pas à la hauteur d’un tel ou d’un tel autre. Non jamais asses bien. Jamais assez brillante (snif) Je vous parle de Ma mère ! Sans compter tous ces soient disant amies qui n’hésitaient pas à me tourner le dos quand vous vous pointiez (pause) Est-ce qu’un seul instant vous vous êtes mises à ma place ? Amira : et ça te donnait le droit balancer des ragots sur nous Ingrid ? On t’a toujours considéré comme uen sœur, et je pense que ça n’a pas changé, en tout cas pas de mon côté. C’est toi qui a décidé de t’éloigner de nous , en te créant des barrières virtuelles dans la tête, ok ? (pause) Ok Tata Mireille n’a pas fait ce qu’il fallait mais en quoi était -ce notre problème ? Michel : Amira ? (mouveent de la main) doucement Moi : Non ! pas de doucement ! Maman : tu changes de ton Véra Moi (petite voix) : désolée Maman Amira (soufflant) : Ingrid on était là, j’étais là, Véra aussi. Tu aurais pu nous en parler comme à tes grandes sœurs, ça aurait été beaucoup plus simple que de (pause) Bref. Là ça va ? tu vas mieux ? Moi : Qu’est ce qui t’es arrivée au juste ? Ingrid (fondant en larme) : Tout il m’est tout arrivé. Snif. Je l’aimais, je croyais que lui aussi, pourtant pendant tout ce temps il s’est foutu de moi, il s’est vraiment foutu de moi. Enceinté deux fille, vivre maritalement avec l’une d’entre elle (snif) Amira (vallant vers Ingrid) : Ingrid (criant) Nanjip ! Ingrid (levant les yeux) : Amira : Tu vas très rapidement me sécher tes larmes, je dis très rapidement. Et que ce soit la toute dernière fois que tu verse ne ce est qu’une goute de larme pour un homme C’est compris ? (la secouant) C’est compris ? Ingrid Amira : Tu es bien trop jeune pour t’infliger ça, qu’elle âge ? 22 ans ? Tu as te reprendre et le plus rapidement possible. Il n’en vaut pas la peine, (la secouant) repète le Ingrid (en larmes) Amira (la secouant) : dis le Ingrid (petite voix) : Il n’en vaut , snif, il n’en vaut pas la peine Amira : plus fort Ingrid : Il n’en vaut pas la peine Nous : Amira : Voilà ! et que ce soit bien clair dans ta tête d’accord ? Tu peux déprimer pour Tat Mireille, mais pas pour un moins que rien qui n’a même pas le culot de te dire en face qu’il ne veut plus de toi, non ! il ne mérite même pas une goutte de tes larmes c’est compris ? Est-ce que c’est compris ? Ingrid (petite voix) : Oui ! Amira : très bien ! Maintenant si tu veux pleurer pour tata Mireille vas-y ! Mais je ne veux pas entendre qu’il faux type te fais pleurer, c’est compris ? Ingrid (petite voix) : oui Amira (reprenant sa place) : voilà ! Maintenant tu sèches tes larmes là ! (tapant le poing sur la table) il est temps la grande sœur s’assume bon sang Nous (la fixant) :…. Maman : Ami tu es sûre que ça va ? Ami (l’air de rien) : Oui pourquoi ? Maman : non rien. Bref. Voilà Véra. Ce que tu as raté. Ingrid a traversé une mauvaise période et vu que tu étais en vacances, on n’a pas voulu te déranger. (pause) Maintenant j’attends de vous que vous reconstruisiez votre sororité. Je ne serais pas toujours là, Mireille non plus. Mais vous si. Et ce n’est pas des ennemies que je veux avoir laissé avant de partir. (fixant Ingrid) Tu es ma fille au même titre qu’Amira et Véra, sans distinction. Ce sont TES grandes sœurs. Et elles sont mieux placées que moi pour comprendre tes problèmes. Ce que tu vis maintenant elles l’ont déjà véçu. Amira (levant la main) : Je peux témoigner Moi (éclatant de rire) Maman (poursuivant) : Tu comprends donc que j’ai vraiment été déçu de ton comportement Ingrid. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de moi, ou de tes sœurs. Mais aussi de vos tantes et oncles qui n’attendaient que cette occasion pour monter votre grand-mère contre moi. Et vous savez à quel point elle peut être radicale (pause) Il n’y pas meilleur façon de sortir d’un problème que d’apprendre des expériences de ses ainées. J’espère que tu te sens prête à affronter les gens au Cameroun, parce que crois moi même si l’histoire s’arrête là pour nous, pour eux elle ne fait que commencer. Et il faut bien te dire que tes responsabilités, c’est toi qui les gères. Si tu as un problème tu nous en parles, nous sommes là pour toi. Je répète encore que nous sommes là pour toi. Donc voilà. Pour la bonne nouvelle (regardant Michel) Michel (se raclant la gorge) : J’ai demandé votre mère en Mariage Nous : hein ? Maman (souriant) : Michel m’a demandé de l’épouser (le regardant en souriant) et j’ai dit oui Moi : Comme ça… tu as dit oui (rire) je ne te crois pas ; où est la bague Michel (la sortant de sa poche) : Elle est là (pause) je voulais la lui passer devant vous toutes Amira (émue) : aie, aie, sniff, je suis trop contente même (se levant) je dois immortaliser le moment (prenant son téléphone) Michel (fixant maman) : Je sais que tu ne voulais pas que je le fasse mais… (posant un genou par terre) Maman (la main sur la ouche) : Mais nonnn Michel (imperturbable) : Te connaitre à changer ma façon de voir les choses. J’ai muri dans mon rôle de père et surtout de compagnon. Avec toi j’ai compris pourquoi ça n’a pas marché avec les autres. Certes tu as ton caractère (rire) mais je crois que c’est ce qui m’attire encore plus. Louise Désirée Manfo acceptes tu passer le restant de tes vieux jours à mes côtés ? Maman (émue) : Oui , snif oui je le veux Michel (lui passant la bague) : merci Il s’est levé en lui faisant un bisous, qui s’est transformer en bisous mouillé Nous : Beurkkkk Moi : puisque nous en sommes aux bonnes nouvelles (pause) Avec Quentin on s’est marié [silence] Je me susi retournée comme un robot Moi (arquant les sourcils) : hein ? Véra : C’est arrivé comme ça, sans cérémonie, on a juste signer les documents de l’engagement pour les contrat et tout on en rediscutera, mais rien d’officielle. Il passera pas le process Moi (la fixant) : Dis moi que tu blagues Véra Véra (sourriant) : Non c’est vrai Maman (la fixant) :…. Ingrid :… Michel (gêné) :…. Moi (posément et sèche) je suis heureuse pour vous, (fixant maman puis Michel) Pour vous aussi. (Souriant à Ingrid) Bon rétablissement (lui faisant un bisou) Maintenant si vous voulez bien m’excuser J’ai tourné mes talons en direction de la chambre. Dns un silence de mort. Personne au salon n’a pu ouvrir la bouche. J’ai claqué la porte avec le peu de force qu’il me restait, soulevé mon sac en enfilant le premier pantalon et t-shirt que j’ai trouvé Véra (depuis le salon) : Personne ne va me dire félicitation ? J’ai entendu le murmure de d4ingrid et celui de Michel. Maman n’a rien dit. Je me suis repointée mon sac en main, en me dirigeant vers la porte. Moi (les regardant) : On s’appelle Véra (venant vers moi) : Amira (souflant) je comptais t’en parler Moi (à bout de nerfs) : comme la fois où tu as décidé de te mettre avec lui c’est ça ? Qu’est ce que tu ne sais pas de moi Véra ? Qui est la première personne à qui je fais un texto quand il y a du nouveau dans ma vie ? qui ? (soufflant) Je ne veux pas être désagréable Véra (forçant un sourire) félicitations J’ai claqué la porte en les laissant là. Les idées mélangées et surtout un gros sentiment de trahison (boule dans le ventre). J’ai voulu texté Boris, mais (soufflant) non, Michelle non plus. J’ai besoin de me créer le vide tout autour. Je dois apprendre à gérer mes problèmes toute seule. J’ai longé la ruelle, puis une autre, sans trop savoir où est ce que je me rendais. à la première station métro je suis montée, dans l’idée d’aller jusqu’au terminus, me poser dans un coin inconnu et me vider l’esprit. Véra c’est mon sang, c’est ma meilleure Amie. Certes a le droits d’avoir ses secrets, certes à le droit de dire ses choses à son temps. Mais là on parle de son mariage. L’une des décisions les plus importantes de sa vie. Et je suis pas au courent. Elle me balance ça comme ça à la figure comme une vulgaire inconnue. (boule au ventre) Même si c’était en comité restreint, je ne méritais pas d’être dans la confidentialité ? je ne le méritais pas ? Nous nous sommes toujours tout partagé, en tout cas, je lui ai toujours tout dit me concernant. Tout ce que j’estimais important, ou même pas. Qu’est ce que ça lui aurait couté de me faire un message ? UN MESSAGE ? L’aurai-je dissuadé ? Non je ne pense pas. J’aurais peut être trouvé l’idée précoce pas assez murie, mais c’est sa vie, et si elle est heureuse je le suis. La confiance te la considération que j’avais à son égard viennent de prendre un gros coup, un très gros coup. Il y a des choses qu’on fait et celle qu’on ne fait pas. Ça c’est le genre de choses auxquelles on ne pense même pas (dégoutée). J’ai appris à être tolérante, à comprendre les gens. J’essaie toujours de me mettre à leur place te de me dire et si ça avait été moi, comme j’aurais réagi. 5rire nerveux) La preuve. Avec toute la rage que j’avais contre Ingrid, il a suffit que je la fois , dans un vraiment sale état , pour que tout ça se dissipe. Certes je ne suis pas dupe, et je garde un œil ouvert sur elle. Mais ce n’est pas pour autant que je vais rester sur ma colère. (pause) ça c’est Ingrid. On avait pas spécialement de rapport très complice. Donc le mal n’était pas profond, je mets ça sur le cout de sa maladie et j’avance. Mais Véra ? Véra ? (secouant la tête) non ! [téléphone qui vibre] J’ai regardé et c’était Ornella Moi (décrochant) : hello miss Ornella : hello comment tu vas ? j’espère que je ne derrange pas Moi : non non du tout Ornella : tu m’as dit que tu passais par là ce week-end. C’est toujours d’actualité ? Moi : ouais (m’ajustant) ouais ouais Ornella : cool ! moi j’avais prévu faire un tour vers la défense question de découvrir un peu, si tu peux on y va ensemble ? Moi (regardant mes mains) : je suis encore avec mes affaires , euhh, bon pas grave on se retrouve à chatelêt ? Ornella : il me faut une bonne Trentaine de minutes pour m’y rendre Moi : t’inquiète, j’ai ma journée (rire) Ornella : ça marche J’ai un peu trainer avant de rejoindre les transports. Je ne suis pas vraiment d’humeur à voir les gens, surtout après le coup de Véra, mais bon, vu que je lui avais d »jà dit que je serais là, autant mieux en finir. J’ai du attendre une bonne quinzaine de minutes avant qu’elle ne se présente. [téléphone qui vibre] Je n’ai même pas décroché, et elle n’a pas tardé à me laisser un long message (soufflant) e ne compte pas y répondre de toutes les façons. Ça vient de véra (soufflant) Moi (lui souriant) : ouh là, toute belle Ornella (répondant à mon sourire) : et toi alors Moi( lui faisant l bise) : lool. Ça va si non Ornella : Yup. Ça va (tendant ses mains) tu veux que je t’aide Moi ; Non (souriant) ça va aller , merci. Ornella : parce qu’on va marcher (rire) tu es sûre que tu ne veux pas que je t’allège ? Moi (rigolant) : Est-ce que c’est plus lourd que les sacs se mais que ma grand-mère me faisait porter ? Ornella(éclatant de rire) : Je sais moi ? On a papoté un peu en suivant le GPS jusqu’à la tour. Nous nous sommes posé sur la pace publique en face du quai. Question d’observer ces marier qui viennent prendre leur photos (rire) ou làlà C’est beau l’amour. Ornella : ça ne te fais pas peur ? Moi (la fixant) : quoi donc ? Ornella : le mariage et tout ça (souriant) désolée de te poser la question Moi (éclatant de rire) : J’y croyais (rire) Jusqu’à ce que le mec décide de me larguer en veille chaussure Ornella : owww sorry ! Moi : non, ça va. C’est passé tout ça Ornella : en tout cas quand quelqu’un laisse, quelqu’un prend (rire) t’inquiète Moi (riant de plus belle) : quoi ? Ornella (rigolant) : quoi tu ne connais pas la musique ? Moi (secouant la tête) : non non Elle a fait sortir son téléphone en la mettant Moi (éclatant de rire) : les gens sont inspirés hein (riant de plus belle) Moi je n’avais même pas encore laissé on a pris Ornella : le salaud ! Moi (éclatant de rire) : C’est peu de le dire (rire) un vrai salaud ! (pause) bref parlons de choses plus joyeuses. Tes cours ça va ? l’adaptation et tout ? Ornella : ouais ça va. Pour le moment je cherche un petit job pour compenser les fin de mois. Je n’ai pas encore commencé avec l’alternance du coup c’est un chaud. Si non ça va Moi : tu as essayé Mcdo ? Ou subway ? Je sais qu’ils recrutent assez. Après si tu es branché mode et tout ça tu peux voir avec Séphora , ou bien Saga je ne sais pas si tu les connais ? Ornella : Pas vraiment. Mais bon je vais chercher. Vu que c’est pontuel, je vais essayer de voir les offres (souriant) Merci Moi (la bosculant) : je t’en prie [téléphone qui vibre] Moi (regardant le mien) : je crois que c’est le tien Ornella (regardant) : c’est mon djo (sourire) Moi (répondant à son sourire) : vas y ! Elle a branché ses écouteurs le temps de lui répondre, moi je manipulait mon téléphone. Ils étaient en face time (sourire) Ornella : Si si… Mais ça va (rire) Akié tu veux la saluer que tu la connais où ? (rigolant) non mais (me touchant) il veut te dire bonjour Moi (la regardant) : euhhh Ornella (rire) : Le temps d’enlever les écouter et de regarder l’écran, j’ai senti la paralysie se saisir de mon corps tout entier. Il ne peut pas y avoir pire coïncidence , Oliver ? Ornella (rire) nerveux. [Silence] Lui non plus n’a plus placer de mot, j’ai vu son visage se décomposer à l’instant où son regard à croiser le mien. Le choc de ça, je ne pouvais pas avoir pire journée. Ornella (arquant les sourcils) vous vous connaissez ? Moi (forçant un sourire) : Non non du tout (fixant l’écran) il a juste une drôle de ressemblance avec le con dont je te parlais il n’y a pas longtemps Ornella (regardant son gars) : ah ça ! ça doit être récent tout ça. Pour que tu aies ce choc Moi (rempli de haine) : tu n’as pas idée Elle a à nouveau branché ses écouteurs le temps de lui dire aurevoir. Le temps d’une seconde il m’est venu à l’idée de tout lui raconter. Mais non. Ce n’est pas de moi que viendra cette histoire. S’il est assez mature il lui dira la vérité et c’est à elle de décider si oui ou non elle veut m’appeler. C’est fini entre nous, certes, mais je n’ai pas à gâcher la vie d’Ornella (pause) je me demande ce que je vais faire Ornella (e fixant) : Amira s’il te plait dit moi ce qui se passe (pause) Je ne te connais peut être pas assez, mais je peux te dire que tu n’es pas une bonne menteuse (regard abattu) c’est lui n’est pas ? (yeux qui rougissent) C’est lui ? Moi (noeud dans le ventre) : Je ne veux pas te dire un Ornella (me coupant) : si tu peux me le dire (sniffant) toi oui, mais lui jamais (pause) S’il te plait dis moi ce qui s’est passé, je t’en supplie, j’ai besoin de savoir Moi (soufflant) : Ecoute Ornella, je ne sais pas ce qu’il ta dit à mon sujet Ornella (me coupant) : justement rire, snif Il ne m’a jamais parlé de toi, ni de personne d’ailleurs (pause) Moi (cœur noué) : ah bon ? (rire nerveux) Il a fait ça ? (en rage) Ce garçon est vraiment la pire des crapules. (soufflant longuement) On était bien tout allait bien jusqu’à ce qu’il revois (serrant la mâchoire) son ex, et qu’il décide de me larguer par message. Ornella (la main sur la bouche) : non ! Moi (en colère): si si ! comme une malpropre. Il n’a même pas eu le courage de me le dire en face (soufflant) bref Ornella (en larmes) : il m’a juré n’avoir connu personne après moi (soufflant) il m’a sorti un tas de baratin (soufflant) Moi : Ah bon hein ? Donc je n’étais personne hein (tapant des mains) c’est ça. Il a la mémoire courte. Près d’un an et demi de relation qu’il balaie du revers de la main Ornella : Un an tu dis ? (secouant) Moi : et plus même ! Ornella (secouant la tête) :Non ! non ! Moi (tournant les yeux) : Ah oui. Psychologue de mes coui*lles***Véra***
***Amira***