Chapitre 17

Ecrit par sokil

Chapitre 17 :

 

Emportés touts les deux dans cet élan passionnel et consciente du fait que si j’interrompais ce qui était entrain de se passer, cet acte n’aurait plus son sens ; les préliminaires auxquels nous nous adonnâmes quelques minutes auparavant perdraient leurs valeurs.  Cet acte aurait été bien inutile au final, si j’avais un tant soit peu manifesté.  Mais c’est lui Jess qui m’avait bien demandé de décrocher, question de pimenter l’action !  Je manquai de le stopper lorsqu’au bout du fil j’entendis mon interlocuteur décliner son identité…  Placide !  Mon souffle failli se couper ; l’extase m’envahit au même moment où ce Placide se présenta.  La seule chose que Jess remarqua étaient mes yeux que j’avais grand ouvert ; je crois qu’il avait compris et au même instant il prit le téléphone de mes mains et le balança de l’autre côté du lit.  Je ne sais plus si j’avais coupé la conversation avec Placide ou pas ; l’essentiel était que nous en venions à bout de cet acte plaisant et jouissif.

A peine avait il balancé le téléphone qu’il me retourna sur le ventre vint encore en moi avec une telle ardeur que mes cris n’étaient plus étouffés, ils devinrent plus sonores, plus aigus.  Par moment je lorgnais du coin de l’œil mon téléphone à distance afin de me rassurer que j’avais bien coupé la conversation avec Placide, mais c’était peine perdue.  La manière avec laquelle Jess me donnait du plaisir me faisait en même temps perdre le nord.  Si Placide avait deviné ce qui se passait, à entendre ma respiration si bizarre, je mettrais ma main au feu qu’il n’aurait pas raccroché, préférant suivre cette partie de jambes en l’air.  A la fin, après avoir atteint le sommet du plaisir, Jess roula sur le côté et nous reprîmes peu à peu nos esprits.  Nous étions là, côtes à côte, personne ne parlait; il me fit signe de la main de me rapprocher de lui ; mais il semblait pensif et avait le regard lointain ; soudain il se leva avant d’en placer une.

-         Une minute, je reviens !

 

-         Où vas-tu ?

 

-         Je vais enlever ça !

 

Il allait enlever « ça !»  Quel joli prétexte pour aller retirer sa capote, ou alors il allait digérer ce qui venait de se passer.  Il avait su que c’était Placide à l’autre bout du fil !  Je crois qu’il eut vite fait de regretter pourquoi il m’avait demandé de décrocher mon téléphone ; l’histoire aurait été plus belle et plus simple.  Je me sentis mal et je commençai à regretter pourquoi j’avais accepté de décrocher ce téléphone.  Jess était-il jaloux ?  Et ne voulait pas que je le vois dans cet état.  Lorsqu’il sorti de la salle de bain, il me trouva assise et recouverte du drap que j’avais pris soin de relever jusqu’à ma poitrine et les jambes pliées.  Je ne lui jetai aucun regard, préférant jouer les petites orgueilleuses.  Une fois à mes côté, il se rapprocha plus près de moi, s’assit, m’effleura l’épaule ; je finis par lui lancer un regard tendre auquel il en profita pour me voler un baiser.

 

-         Jaïda ! Ecoute je suis désolé, j’ai pensé à tout le monde !  J’ai pensé que tout le monde pouvait t’appeler, sauf lui !  Mais ça ma plu de te voir décrocher pendant qu’on le faisait, et voir …  Comment tu …

 

-         Tu veux dire que ça ta plu de voir la tête que je faisais pendant qu’on le faisait quand j’étais au téléphone ?

 

-         Ca m’est venu comme ça, j’ai trouvé ça plaisant et ça m’a excité à mort de voir la tête que tu faisais pendant qu’on le faisait quand tu étais au téléphone !

 

-         Tu as su que c’était lui ?

 

-         Bien sûr !  Je t’ai juste donné un coup de main en coupant la conversation !

 

-         Je ne sais pas si j’ai raccroché !

 

-         C’est pas grave !

 

-         Il a dû nous entendre !

 

-         Je n’en doute pas !

 

-         De toutes les façons je m’en fiche je t’assure...

 

-         Moi aussi !

 

Nous éclatâmes de rire, un fou rire qui nous fit basculer tous les deux ; il m’attira contre lui, sans oublier l’abondance des câlins dont nous nous abreuvâmes sans cesse. 

 

-         Il a dû rester longtemps là à nous écouter !  Tu as entendu ?  A la fin j’ai crié ton nom comme ça : Jesssssss !!!

 

-         Tant pis s’il a entendu… 

 

-         Tu as raison, je m’en tape !

 

-         Je te jure !  Tu as aimé ?

 

-         Oui…  Beaucoup !  Et toi ?

 

-         Je me suis régalé de ton corps au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient !

 

La pluie torrentielle en plus de son effet soporifique contribuait valablement à ce que nous ne nous rendions pas compte du temps qui passait.  Nous l’avions encore fait une seconde fois avant de nous endormir paisiblement, moi dans ses bras sans oublier la couette qui nous maintenait au chaud.  Quelques instants plus tard je fus tirée brusquement de mon sommeil ; je me levai, je remis juste ma culotte et me dirigeai vers la fenêtre.  Il venait de cesser de pleuvoir, j’observais au travers, le décor extérieur sans vraiment y prêter attention.

 

-         A quoi tu penses ?

 

Jess vint me rejoindre quelques instants après, aussi dans la même tenue que moi ; il m’enlaça par derrière tout en humant mes cheveux.

 

-         Je pense à tout !  A mon passé, mon présent et même à mon futur !

 

-         N’y pense pas ; je te conseillerai plutôt de penser au présent, vis l’instant présent, le reste n’a pas d’importance !

 

-         C’est vrai, mais je pense beaucoup à mon futur !  Une fois divorcée je pourrai me sentir libre et je serai comme délivrée des ténèbres…  Placide est revenu et je souhaite en finir avec cette histoire !  Il est capable de tout!  Il a l’art de dire une chose et de faire tout son contraire !

 

-         Il va rappeler et vous fixerez une date pour conclure… 

 

-         Je l’espère vraiment.  Ce divorce n’arrête pas de me donner les maux de tête! 

 

-         Si tu as besoin de moi je suis là, je peux t’aider à faire quelque chose, trouver une solution !

 

-         Non Jess !  Reste en dehors de ça !  S’il découvre que c’est avec toi que je…  Je …

 

-         Oui …  Je vois !

 

-         J’ai tous les papiers qui montrent que c’est bien lui qui a demandé le divorce !  Et il raconte partout qu’il refuse de divorcer et me fait passer pour une diablesse !

 

-         Mais cela ne t’empêche pas de vivre ta vie !  Je ne te dis pas de prendre ça à la légère non !  Mais penses beaucoup plus aux merveilleux moments qui te sont donnés !  C’est toi qui me l’as appris !  Souviens-toi de ce que tu me disais à chaque fois lorsque j’ai failli clamser dernièrement ; tu m’as dit de ne pas me décourager, surtout dans des situations difficiles.  Ce qui se passe actuellement avec lui n’est que passager…  Tout finit par passer, il croit avoir le dessus aujourd’hui et ce que tu as à faire justement c’est de lui montrer qu’à l’heure actuelle tu es une nouvelle personne, que tu as une nouvelle vie que tu croques à pleine dents…  Rien ne peut être parfait, on s’adapte juste à la situation du moment !

 

-         Merci pour ces belles paroles, elles me vont droit au cœur.

 

-         Oh !  Mais c’est toi qui me les as apprises !

   

Placide était revenu au pays ; tout ce qui comptait pour moi c’était qu’on se revoit, qu’on signe les papiers du divorce et qu’on se sépare pour de bon !  J’avais l’impression de me sentir toujours liée à lui.  Il m’avait recontactée quelques jours après, dans l’intention de me rencontrer d’abord en privé ; il poussa le bouchon plus loin lorsqu’il me proposa de le retrouver dans une chambre d’hôtel dans l’intimité.

 

-         Je crois que tu deviens fou !  Tu me prends pour qui ?  Si tu veux me voir c’est devant l’avocat ou le juge comme il avait été convenu, je ne fonctionne pas comme ça !

 

-         C’est ta façon de toujours mal analyser les choses qui m’a toujours poussé à bout !  Tu es hystérique !  

 

-         Fou moi la paix !  Tu penses que tu peux me manipuler comme tu veux ?  Parce que tu te prends pour le tout puissant ?  Tu as engagé la procédure de divorce alors finissons en !  Ne me perds pas le temps !

 

-         Pourquoi ?  Parce que tu veux t’envoyer en l’air comme tu veux ?  Avec …

 

-         Ma vie ne te regarde plus !  Je m’envoie en l’air avec qui je veux !

 

-         Je te croyais digne !  Mais hélas !  Faire ça avec…

 

-         Placide !  Tu es l’homme le plus indigne et le plus malhonnête qui soit !  Au fond tu t’es toujours joué de moi !  Tu n’as jamais été sincère…

 

-         Ne dis pas de conneries !  Je t’ai aimé Jaïda ! 

 

-         Mais entre mener une vie simple et braver les obstacles tu as préféré la voie de la facilité avec tout ce que cela comporte…  Ne me fais prononcer un mauvais mot !

 

-         Je ne suis pas un sorcier !

 

-         J’ai longtemps cru le contraire figures toi !  Jusqu’à ce que je me rende compte que ta vipère t’avait déjà mordu et inoculer son venin jusqu’à l’os !

 

-         Si tu n’agissais pas ainsi, si tu étais restée calme nous n’en serions pas là !  Je l’aurai quittée je t’assure !

 

-         Tu sais quoi ?  Danga !  Épargne-moi ton baratin !  Épargne-moi ça !!!  J’ai accepté de divorcer à l’amiable et même ton argent pourri je n’en veux plus !  Alors de grâce, libère moi!

 

-         Il faut qu’on se voie avant !  J’aimerai te voir avant, si tu veux on le fait en terrain neutre.

 

-         Où ?

 

-         Là où tu veux !

 

-         C’est d’accord !  Je te rappelle…

 

Placide était capable de tout, mais surtout du pire ! Il savait avoir de l’avance sur certaines choses ; Jess, je voulais le mettre en dehors de tout ça ; si Placide apprenait que c’est avec lui que je couchais, il me ferait un chantage monstre.  Il valait mieux qu’il sache juste que je m’envoyais en l’air avec une personne inconnue de tous ; dans ce cas cela ne ferait que le motiver à vite signer ces foutus papiers ; je jouais aussi là-dessus.  Ma rencontre en privé avec lui était certes risquée, mais j’avais ma petite idée.  Tante Sidonie me donna raison sur ce point.

 

-         Oui tu as raison de le rencontrer là bas à cet endroit, c’est plus commode et tu seras en sécurité, si tu veux je viens !

 

-         Non ce n’est pas la peine !

 

-         Je serai là mais je me tiendrai à distance !  On ne sait jamais !

 

-         Ok !  On va s’organiser, il est capable de tout lui !

 

-         Il est venu seul ?

 

-         Je sais ?  Et puis je m’en fou de toutes les façons, ça les regarde ; moi j’essaie de vivre ma vie maintenant !

 

-         Et comment ça se passe avec lui?

 

-         Qui lui?

 

-         Jess !

 

-         ---

 

-         Pourquoi tu serres la bouche comme ça ?  Tu crois que je ne sais pas ???  C’est pour ça que tu ne viens plus avec moi à la messe de 6h ?  Tu trouves des prétextes pour aller à celle de 11heures pour te retrouver avec lui après !

 

-         Je…

 

-         Pourquoi tu as honte ?

 

-         J’ai …  Je n’ai pas honte !

 

-         Alors ?  Il est comment ?

 

-         Il est très bien !  Mais…

 

-         Mais quoi ?  Je sais que tu as peur que je te réprimande comme par le passé lorsque tu étais encore avec Placide, mais là ce n’est pas pareil !  Il m’a l’air bien !

 

-         Oui…  Mais…

 

-         Observe juste ne t’emballes pas trop !  Il a l’air sûrement bien !  C’est l’erreur que j’ai faite moi !  J’ai condamné tous les hommes sans savoir qu’il y a toujours des exceptions, c’est maintenant que je réalise !

 

-         Je veux être sûre qu’il fait partie de cette catégorie d’hommes exceptionnels!

 

-         Ca risque être compliqué!  A cause de ce que tu as vécu avec Placide il y a de fortes chance que tu ne sois plus la même.

 

-         Justement !  Jess m’a posé une question que j’ai trouvée très embarrassante l’autre jour…  Il m’a demandé si je l’aime, mais j’ai été incapable de lui donner une réponse…

 

Jess était une âme trop sensible ; il voulait m’apprendre encore à aimer ; il avait tout fait, des pieds et des mains pour me convaincre de l’aimer ; mais ce mot, ce verbe « aimer » avait une signification très forte et je ne savais si je me représentais encore dans cette définition, je ne savais pas si je l’aimais Jess ou alors si je me sentais bien à ses côtés ou encore si ce n’était que purement physique ; la preuve, il suffisait qu’on se voit et qu’on se retrouve tous seuls dans l’intimité que je sautai sur lui comme une lionne assoiffée et qu’on fasse l’amour comme des bêtes !  Jess me plaisait physiquement et rien d’autre, avais je fini par conclure ; ce qui me fit terriblement mal.  Je suppose que j’avais besoin de lui juste pour me distraire, me défouler, j’avais besoin de son épaule juste pour pleurer, il finit par s’en rendre compte…

 

-         Je me sens bien avec toi !

 

On venait de faire l’amour cet après midi ; il m’avait pris le visage entre les deux mains, son regard plongeant montrait bien qu’il n’était pas rassuré.

 

-         Ce n’est pas une réponse !

 

-         Si si !

 

Il se redressa brusquement et me tourna le dos.  Je le rejoignis et je m’assis plus près de lui.

 

-         Jess…  Je me sens bien, tu es quelqu’un de bien, et pour rien au monde je ne voudrai gâcher ce que nous vivons, pour rien au monde !

 

-         Alors pourquoi est ce si difficile de répondre à ma question ?  Elle est pourtant simple !

 

-         C’est vrai elle est simple !  J’ai juste peur de te dire oui et après que tout se gâte !

 

-         Si je comprends bien toi et moi ce n’est qu’une question de sexe !  Ca fait toute juste deux semaines qu’on baise alors !

 

-         Quoi ?  Ton mot là est trop fort !

 

-         Je dis ce que je ressens !

 

-         Je ne suis pas une pute !

 

-         Alors arrête de dire une chose et son contraire… 

 

-         Je n’ai pas dit ça !  Je ne t’ai jamais…

 

-         C’est ce qui laisse croire !

 

-         Ecoute !  En ce moment je suis aux prises avec Placide !  Je t’ai dit l’autre jour qu’il aimerait me rencontrer ; la situation est délicate, je ne veux pas qu’il me fasse du chantage ; il soupçonne que je sors avec quelqu’un ; mais s’il découvre que c’est toi alors que…

 

-         Alors que quoi ?  Que ce n’est pas le cas ? 

 

-         Ce n’est pas ce que je veux dire…

 

-         J’ai compris !

 

Jess n’avait plus rien dit, tout ce que je tentai de lui expliquer par la suite ne lui firent aucun effet ; il n’avait plus rien dit jusqu’à ce que je descende de la voiture après m’avoir raccompagnée.  Au bureau son indifférence prit le dessus ; il m’ignorait dans tous les sens ; même les clins d’œil rapides qu’il avait l’habitude de me faire avant de partir n’existaient plus ; je le regardais juste passer devant mon bureau à travers la baie vitrée, ensuite je baissai la tête, me sentant très triste.  Je ne souhaitais pas qu’on en arrive là, pas à ce point !  Il m’avait ignorée toute la semaine ; une semaine pendant laquelle je pris le temps de réfléchir et de faire une sorte d’auto critique …  J’arrivai à la conclusion qu’avec Jess je réfutai tout juste mes sentiments, pensant que j’avais tort de les exprimer naturellement, j’avais peur d’une nouvelle déception, peur d’être trahie à nouveau; j’avais l’impression qu’aimer à nouveau me rendait trop faible ; j’étais amoureuse de lui, mais je refusais de le croire.  Je finis par me lever et sortir mon bureau, il fallait que je lui dise ; je me foutais du monde et de remarques des autres.  Il venait de s’en aller il y a tout juste cinq minutes, il était près de 17h à ma montre ; je voulais le rattraper et lui dire que je voulais qu’on en reparle… Je piaffai devant cet ascenseur qui tardait à arriver ; lorsqu’il s’ouvrit c’est sur lui que je tombai ; Jess.  Je pensai qu’il avait peut être oublié quelque chose mais non il avait reprit l’ascenseur juste pour venir me parler.

 

-         Salut…  Jaïda, il faut qu’on parle !

 

-         Moi aussi j’aimerai qu’on parle !

 

-         Est-ce que je peux te dire quelque chose à l’oreille ?

 

-         Oui bien sûr !

 

Il sourit, se rapprocha rapidement car le lieu et l’endroit étaient très mal indiqués.

 

-         Je t’aime ma chérie !

 

-         Moi aussi Je t’aime !

 

-         Je sais !  Je tenais à te le dire…

   

Le lieu du rendez-vous avec Placide avait été bien préparé ; il avait été convenu que tante Sidonie m’accompagne, mais on se ravisa par la suite.  Il était arrivé avec une heure de retard.  Après avoir garé son véhicule, il sorti de là très irrité ; au lieu que ce soit moi qui rouspète, c’est plutôt lui qui piqua une crise de colère et me cira dessus.

 

-         Qu’est ce que ça veut dire ?  Tu crois que je vais rentrer là dedans ?  Ce n’est pas un lieu propice pour ce genre de rendez-vous !

 

-         Et pourquoi pas ?

 

-         Je dis bien que je ne rentre pas là dedans !

 

-         Dans ce cas qui de nous deux n’est pas normal ?  Nous sommes à peine à l’entrée du presbytère !  Rassure toi ce n’est pas pour te conduire à l’Eglise ; il y a une salle là bas de l’autre côté, on peut y aller !

 

-         Je ne te permets pas de me traiter de cette façon !  Je ne rentre pas là dedans !!!

 

-         Ok pour faire court Placide, signons ces papiers en bonne et due forme et on n’en parle plus !  Cesse de tourner en rond !  Je ne sais pas ce que tu veux !!!

 

-         Je signe quand je veux d’accord ? 

 

-         Et de quel droit ?  On a tous les papiers qui stipulent que nous sommes bien d’accord !  Je ne vois pas où est le problème !!!  Qu’est ce tu me veux à la fin ?

 

-         Tu veux jouer aux saintes nitouches en me faisant venir ici alors qu’il y a trois semaines tu t’es permis de décrocher le téléphone pour me faire entendre tes ébats sexuels !!!

 

-         C’est ton problème si tu as décidé de m’appeler à cette heure précise !  C’est ton problème si tu as décidé de nous écouter jusqu’à la fin !  C’est ton problème !!!  Pour le reste je n’ose pas te répondre parce que si je me mets à énumérer toutes tes bévues…  Ne joue pas les ingrats et les égoïstes s’il te plait ! 

 

Et toi ?  Tu couches avec… Jessé !  Mon… mon ami !

Saignements du Coeur