Chapitre 17 : Accusés !

Ecrit par Moktar91

Chapitre 17 : Accusés !

Cotonou

Résidence Amoussou


Le gardien laissa passer l'équipe qui venait de sonner. Amos en tête de fil se fit suivre par trois de ses hommes et sa coéquipière. A l'intérieur, la maison semblait vide. Les fleurs dormaient tranquillement et le souffle du silence berçait les onduailles de ces moments éphémères. Seule Meredith était dans le jardin entrain d'écrire avec son portable. Dans sa robe moulante, elle se prélassait tranquillement. Les bruits ne semblaient nullement l'interressé jusqu'à ce que, Amos ne toussota faiblement. Elle s'offrit alors la peine de lever les yeux de l'écran de on  appareil. Elle ne semblait pas  surprise. Son regard interrogateur, passa tour à tour des hommes en face d'elle. 

Le silence se faisait lourd sans toutefois se laisser briser. 

C'est finalement Claudette qui prit la parole pour lui signifier l'objet de leur visite.

Quand elle se leva, elle vint se placer devant son demi-frère et lui prit le mandat des mains.

Elle le parcoura rapidement et leur lança avant de se rasseoir : <<Faites comme bon vous semble ! >>

Amos ne se fit pas prier. 

Précédant ses hommes, il entra dans le salon et donna des dispositions. Deux d'entre eux monta au premier.

De longues minutes passèrent sans que la deuxième chaussure ne fut retrouver. Ils étaient préoccupés quand un objet qui se brisaient attirèrent leur attention. C'était au premier. 

À grandes enjambées, ils étaient au premier. 

Le bruit venait de cette porte qu'on verrouillait precipitement de l'intérieur.

C'était la chambre avenante à celle qu'avait occupée en son temps le patriarche. 

Après plusieurs coups qui semblaient ne jamais avoir de réponses, l'un des hommes fit céder le verrou. L'image qui se présentait devant était troublante : Un verre brisé et une chaussure haute talon sous le lit... C'était le lit de la mère. À la vue des hommes en uniforme, elle se leva et tendit ses deux mains...


C'était la coupable. 

Elle se donnait consciencement à la justice.

Amos observa la jeune dame pendant quelques secondes pendant que Claudette lui lisait ses droits... 

Il ne put comprendre comment une mère pouvait mettre fin aux jours de son enfant, de sa chair...

Cette famille, se dit-il était bien différente de tout ce qu'il avait connu jusuqe là.


En franchissant le salon, Meredith se leva brusquement devant la scène qui soffrait à elle, elle fronça les sourcils un moment, et se rassit. Le regard de sa mère ne l'avait point émue.

Elle ne lui accorda plus la  moindre importance... Elle se replongea dans son écran et se mit ses écouteurs.


Il franchit le portail.

À cet instant, le bruit du portable  de la maman qui  faisait  partie des pièces à conviction venait de sonner. C'était un message. Un gant à la main, Amos ouvrit le message. Au fur et à mesure qu'il le parcourait, son regard se durcit. 

Quand il rangea l'android dans le sac, il ordonna au chauffeur d'aller directement au domicile de Trevor.

Un autre coupable devrait être appréhendé...



Abomey-Calavi


Zone résidence de la cen-sad


Il sonnait 10h23 quand la voiture de la police vint s'arrêter devant l'appartement de Trevor. 

Il s'apprêtait à rentrer dans sa voiture.

Son regard passa des policiers à sa belle-mère. Il sua en silence et avala une salive de travers sous l'effet de la surprise qui s'offrait à lui. 


Il avait peine à parler. 

Quand Amos s'approcha de lui, il fondit en larmes et entre deux sanglots, il put dire : <<Je l'aimais...>>


Il fut aussi embarqué et le couple tueur s'en alla...


Ce fut un jour, un jour de vengeance...


L'âme de la pauvre Murielle pouvait en paix rejoindre les astres.


Elle sera vengée par son demi-frère...


Quand le cargo démarra avec ses butins, la maman et Trevor, Amos fut surpris de voir Naimath à l'angle gauche de la rue les observant. Elle adressa un sourire innocent à son demi-frère qui ne put comprendre comment elle se retrouvait en cet endroit.

Quand la voiture là dépassa, il regarda dans le rétroviseur mais elle n'était plus présente.

Comment a-t-elle put partir si rapidement ?

Avait-elle disparu ?

Il ne put s'empêcher de penser à cette éventualité tellement cette fille devenait un mystère qu'il devrait résoudre...


À cahque jour suffit sa peine en rejetant sa tête sur le dossard...

La terre rouge de Calavi s'eloigna lentement.


Godomey



Au même instant,


Naimath se réveilla enfin. Elle avait le sentiment du devoir accompli.

Elle retrouva petitement ses esprits...

Et était fière d'elle même.

Il lui fallait téléguider ce message pour que les deux puissent tomber dans les mailles de la police.


Son devoir venait d'être accompli.


Elle se leva et alla prendre le sceau d'eau.



Meurtres au paradis