Chapitre 17 : ‘’Entre passé et présent ‘’

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 17 : ‘’Entre passé et présent ‘’

Présent

Assise sur ce lit en face de Kevin, dans cette chambre d’hôtel, en train d’avoir cette conversation, j’ai juste l’impression de me retrouvée dix ans en arrière.

Ma mère n’as jamais approuvé Kevin, pour elle c’était un voyou qui jamais ne m’apporterais rien de bon. Elle l’avait jugée indigne de moi avant même de le rencontré, pour elle, il était ‘’un pied plat’’ pas musulman qui détournais sa fille mineure quelle jugeait pourtant apte à s’occupe de ses frères, tenir une maison, à se marier mais la petite amie d’un certain DJAKWA KEVIN ou de qui que se soit d’autre: certainement pas. Si seulement elle savait qu’il m’avait sauvé la vie littéralement, qu’il m’avait sauvé de moi-même, qu’il m’avait permise de comprendre et accepter ses choix en tant que mère célibataire.

Je ne sais pas vous, mais moi on m’as élève dans l’idée que un aîné à toujours raison même quand il a tord, qu’on ne parle pas quand ils parlent, ne leur répond pas.

Passé

Je devais avoir 13 ans et c’était la première fois que je revoyais mon père en six ans. Maman était très dure avec moi, elle l’avait toujours été depuis le départ de papa. J’avais trainée avec mes cousins mais maman considérais que une jeune fille ne devais pas traine avec les garçons et elle n’avait cessé de me le répète et moi de n’en faire qu’a ma tête. Alors comme papa était là au lieu que c’est elle qui me puni (gentille façon de dire fouetté) elle as demande a mon père de le faire car il était l’homme de la maison et elle ne pouvait pas joué le rôle du méchant flic quand il était alors il l’as fait. J’ai eu droit à cinq coup de ceinture sur la paume de mes mains dans la petite cour de notre studio de l’époque. Pour moi ça été la goutte d’eau. Celle que j’ai cru ne pas pouvoir endurer en silence. Je voulais juste ne plus avoir mal, ne plus suffoquer, ne plus bruler de l’intérieur.

Je me souviens avoir réunir tous les comprimes qu’ils y avaient chez nous (ibuprofène, paracetamol, nivaquine et d’autres dont je ne connaissais pas les noms) et de les avoir avalés. C’était prés d’une cinquantaine de médicaments mais je n’ai rien eu, même pas des maux de tête. Quand j’en ai parlé à Kevin, il m’as engueule après m’avoir embrassé et m’as fait promettre de venir le voir si jamais j’en ressentais encore l’envie.

Toutes ces fois, où il m’as écouté parle d’Aziz, des difficultés, doutes et peurs que j’avais d’avoir autant de responsabilité, des brimades de maman, des oncles etc. Kevin, mon ami, grand frère, conseiller et amant  était mon port d’attache au milieu de la tempête, mon tout.

Présent

Alors être assise ici en face de lui à l’écoute me dire que ma mère est la principale cause pour laquelle il m’as brisée le cœur ne me fais ni chaud ni froid. Ma mère n’as jamais été fan de lui ce que je ne comprenais pas c’est qu’il ai cède aussi facilement.

-          Alors résumons, ma mère t’as demandée, non suppliée de me laisser et tu l’as fait ?

-          Hum hum (fait-il avec sa tête)

-          Alors qu’elle t’avais déjà demande de le faire par le passé et tu ne l’a pas ?

-          Oui, écoute je sais de quoi…

-          (je lui coupe la parole d’un geste de la main) de quoi ça l’air ?

-          Mefire…

-          Non, arête … si c’est tout ce que tu avais de si important à me dire merci mais je m’en vais (je me lève pour m’en allez, mais il me retiens, je retombe sur le lit et il se rapproche de moi)

-          Mefire, STP (il est maintenant a quelques centimètre de moi, je sens sa respiration, la chaleur de son corps) Mefire…

-          Qu’est que tu fait ?

-          J’ai besoin que tu m’écoute, que tu me crois

-          Mais je te crois, et ça ne change rien tu as fait tes choix, tu est marié

-          Séparé…. (il soupire)

-          Peut importe, tu a femme et enfants alors ….

-          Toi et moi, Mefire…. Stp (il se rapproche encore de moi et pose son front sur le mien)

Je ferme les yeux, et soupire. 16 ans plutôt, Kevin était l’homme de ma vie j’en étais certaine. Après ce qui c’était passé avec le neveu de maman, j’était devenu un garçon manqué, je me suis réfugiée dans la nourriture, méfiante vis-à-vis des mecs. En bref je me trouvais grosse, moche, pas belle et même pas aimable, en résumé, je trouvais que je n’avais rien pour plaire et pourtant IL me trouvait belle, désirable, sexy…

Passé

J’étais tellement peu sure de moi que les premiers mois de ma relation avec Kevin, ont été pénible. J’avais tellement peur de le perdre mais je n’étais pas pour autant prête à me laisser apprivoisé : ma propre nudité m’était insupportable et  Il avait toujours eu le sang chaud, avoir été son amie avant d’être sa petite me faisait prendre conscience de toute la retenue dont il faisait preuve avec moi. La seule chose qui me rassurait c’était qu’il n’avait pas l’air pressé, il semblais juste profité de notre changement de statut, et me mettre assez en confiance pour que je lui parle totalement de mon passé, du pourquoi je n’aimais pas mon physique, pourquoi je paniquais une fois que la phase des VRAIS câlins commençait.

Mais cette fois là c’était différent, j’avais l’habitude de me pointe chez lui sans prévenir mais pas cette fois là, ma cousine Hawa était arrivée de Foumban pour passé quelques jours avec nous (bien évidement il avait aussi réussi à la charmé) il m’as demandé de passe, et elle m’as couvert auprès de maman. Kevin n’as jamais été le genre de petit ami à dire ‘’on doit parler’’ a moins que ça ne soit très grave.

Présent

-          Mefire tu pense à quoi

-          La première que je me suis déshabille pour toi

-          (il souris) j’avais besoin que tu comprenne à quel point tu étais belle

-          Hummmm

Passé

Effectivement je l’ai compris, ce jour là il ne m’as pas fait l’amour mais à célébré toutes mes courbes, tout ce que je n’aimais pas en moi. Je souris au souvenir de l’ordre qu’il m’avait donné, je n’ai rien vu venir tout comme quand il m’as demandé de sortir avec lui. On étais assis sur son lit à parler d’orientation scolaire quand il m’as demande de me déshabille, oui oui comme vous l’entendez, il n’y pas eu de préliminaire, en plein jour dans une chambre on ne peut plus éclairé j’ai dû, sous l’œil très attentif de Kevin me dévêtir, j’étais tellement honteuse bien évidement je l’avais déjà fait mais ça avait durer  cinq secondes et c’était un défi. Mais là devant son regard voilé de désir, je ne pouvais pas me défile, il m’as ensuite demande de lui dire quel partie de mon corps je n’aimais pas et pourquoi ?

-          Mon ventre, mes fesses, mes hanches, mes seins, mes joues

-          Krrrrrrrrrrr

-          (vexée je lui demande) tu trouve ça drôle

-          Non, je rigole parce que au lieu de citer, tu devrais dire : tout mon corps

-          C’est ce que je dis je suis moche (je lui dit avec des sanglots dans la voix)

il s’est levé du lit et c’est avancé vers moi et a écrasé ma bouche avec la sienne dans un baiser qui demandais, exigeais mais aussi qui donnait, toutes les parties de mon corps ont été embrassées, cajolés. J’ai découverts que j’étais sensible à des endroits inimaginable, j’ai aussi fait connaissance avec le corps de mon partenaire tantôt guide par sa main tantôt prenant l’initiative.

Dans ses bras, j’ai découvert mes courbes, mes rondeurs et je croyais aussi le plaisir jusqu’à ce que sa bouche se pose au cœur de ma féminité. J’ai tellement été choqué que ma première réaction à été de m’y soustraire jusqu’à ce je sente sa langue s’enfonce en moi, ses lèvres titillent mon clitoris et le souffle de sa respiration sur moi. Toutes pensées cohérentes m’on quittez. Moi qui jusque là me contentais de gémir plus ou moins en silence, j’ai crié mon plaisir, qu’il s’amusais à retarder en s’arrêtant ou accélérant le mouvement de sa langue, de toute façon j’étais prisonnière il avait empoigné mes fesses de ses mains et me buvait littéralement. Quand cette brûlure dans mon ventre et cette envie de faire pipi se font fait intolérable j’ai suppliée sans vraiment savoir pourquoi jusqu’à ce qu’il me prenne en pitié et ça été l’explosion pendant une seconde j’ai été déconnecte de la réalite quand je suis revenue à moi il était au dessus de moi et souriait de toute ses dents.

-          Pas la peine de te demandé si tu a aimé, je crois que tout Bependa t’as entendue

-          (M*****de j’étais tellement embarrassé que je me suis caché contre lui) désole

-          De quoi ??? Tu est tellement belle

-          Alors on va le faire aujourd’hui ?

-          Non Mefire, pas aujourd’hui ni dans un avenir proche, tu n’es pas prête (comme je le regarde sans comprendre) par contre je vais te montre tout ce qu’il y a autour, je avec toi explorer chaque partie de ton corps que tu n’aime pas et te faire découvrir le mien qui t’effraie tant (quand j’ai essayé de protesté, il m’a interrompu) je t’ai observé tu sais…

-          (je soupire soulagée, il a raison je ne suis pas prête, pas pour ça mais une chose me tracasse tout de même) et toi ??

-          Moi quoi ? (me demande t-il en souriant)

-          (bien évidement qu’il a compris ce que je demande mais il veut que je le formule le coquin) bah toi ?

-          Dis-le Mefire.

-          …….Tu est toujours…. Enfin tu n’as pas…

-          Hum hum

-          M***de tu sais de quoi je parle

-          Krrrrrrrrrrrrrrr oui je sais, oui je n’ai pas encore pris mon plaisir mais j’ai tout mon temps

-          HEINNNN (je fais avec de grand yeux)

-          Oui je crois qu’il est temps qu’on s’y remette (en parlant il s’est remis à me caresser)

-          Mais je croyais que c’est ton tour (dis-je étonné)

-          J’y arrive mais avant j’ai encore envie de t’entendre crie

-          Non, non…. (je protestais sans vraiment trop de conviction)

Present

Kevin me regarde en souriant.

-          Tu avais ameuté tout le quartier

-          Krrrrrrrr, c’était ta faute (je lui répond embarrassé)

-          …….

-          Tu veux quoi ?? ( je lui demande sérieuse)

-          …..

-          Réponds, peut importe ce que ma mère à fait jadis, par la suite tu a fait des choix lourd de sens qui ont à jamais changé le cour de nos vies. Alors je me répète qu’est-ce que tu veux ?

-          Ce que je voulais déjà il y a 15 ans. JE TE VEUX TOI.

Des cris sous des mu...