CHAPITRE 17: VA TE FAIRE FOUTRE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 17: Va te faire foutre. 


**DANIEL TSAMBA**


Moi: (Voix rauque) j'ai gardé mon jus au frais, tu en veux ?


Je l'ai regardée intensément en guettant sa réponse. L'atmosphère était tendue, très tendue même. Toute la nuit quand je l'avais dans mes bras, j'avais du mal à m'endormir car je voulais la posséder entièrement mais c'était trop tôt. Certes elle m'avait pardonné , cependant je ne voulais pas brusquer les choses ni la brusquer alors j'ai pris mon mal en patience et j'ai dormi. Ce matin en me levant, mon envie d'elle s'était accrue, et il fallait que je sache si cette alchimie qui existait entre nous deux avant était encore présente. Sachant qu'elle comprenait très bien et très vite les allusions et métaphores, j'ai alors décidé de jouer dessus pour évaluer son niveau de réceptibilité. J'ai été agréablement surpris de constater qu'elle avait vite capté le message et qu'elle en était même toute retournée. Son esprit a été réceptif, mais est-ce que son corps l'était ? Il fallait que je vérifie également. C'est ce qui a été testé dans la salle à manger et tout à l'heure. 2 / 3, j'avais déjà bien avancé il ne manquait plus que le troisième pour que je passe à l'action. J'ai besoin de l'entendre dire les mots de sa bouche pour me donner son aval. J'ai déjà eu son esprit et son corps, mais je veux aussi son âme, je la veux toute entière sans réserve et pour cela il faut que les trois esprit, âme et corps soient en parfaite harmonie. Alors seulement, je la ferai mienne à nouveau. Dans le cas contraire, je laisserai tomber. On entendait les battements désordonnés d'un cœur, je ne savais pas si c'était le mien ou le sien mais il était là, ce bruit assez rythmé. 


Rayonne : (Voix tremblante) oui D. Je veux boire ton jus que tu as gardé au frais.


C'est la réponse que j'espérais, 3 / 3 le compte y est. J'ai posé mon verre sur l'îlot de cuisine avec un sourire en coin sans la quitter des yeux. En moins de temps qu'il n'en faut, j'ai réduit la distance qu'il y avait entre nous avant de déchirer sa robe et son slip. Je l'ai soulevée par les fesses et posée à côté de l'évier avant de l'embrasser fougueusement. Elle baladait fébrilement ses mains sur mon corps pour me débarrasser de mes vêtements et libérer mon soldat qui était prêt à l'assaut et bombarder l'ennemi. J'ai quitté sa bouche et j'ai promené mes lèvres sur son cou avant de m'arrêter sur ses seins qui me narguaient avec arrogance. J'ai empoigné un avec ma main gauche et j'ai englouti goulûment l'autre avec ma bouche avant d'envoyer ma main libre en exploration dans son pays-bas où sa cyprine était déjà abondante. Elle n'était que gémissements. Je suis remonté pour l'embrasser avec fougue avant de lui parler. 


Moi : (voix rauque) Bébé je ne serai pas tendre avec toi, tu vas devoir m'excuser.

Rayonne: ( entre deux gémissements) Fais-moi mal D, je veux être ta chose. 


Il ne m'en fallait pas plus, j'ai soulevé ses jambes et me suis inséré en elle de façon brusque. Elle a poussé un cri de douleur, mon dos n'était pas en reste, il a senti la déchirure. Je me suis logé bien au fond et je n'ai fait aucun mouvement pour permettre à nos corps de s'accommoder. J'avais le sentiment d'être au bon endroit, j'étais chez moi et je ne voulais être nulle part ailleurs. Une fois l'euphorie traversée, les vraies choses ont pu commencer. Au premier coup de rein elle a crié "Seigneur" .


Moi : (dans ma tête) tu n'as encore rien vu, on met le cap pour le paradis. 


J'ai enchaîné les coups de reins et elle a commencé sa sérénade. 


Rayonne:  Dieu de toute gloire, comment tu as fait de bonnes choses comme ça ooouuuhh. 


J'ai soulevé une de ses jambes et j'ai continué à la pilonner très fort. 


Rayonne : Madre de mio, le goût va me tuer ooh, aah D tu vas me tuer, je vais mourir aujourd'hui. 

Moi : tu vas mourir bébé ? 

Rayonne : Oui je vais mourir ooh Yes, D, le goût va me tuer. Le goût de ça. 


Je l'ai soulevée de là où elle était et je l'ai gardée sur moi debout, elle a noué ses jambes autour de mes hanches, je l'attrapais par les fesses pour la retenir fermement avant de continuer à la pilonner sauvagement .


Rayonne : Yes babe, fuck, fuck me hard. 

Moi : tu aimes ça ? 

Rayonne : Si amor, i love that. 


Au bout d'un moment, je l'ai plaqué contre le frigo tout en gardant la même position avant de la soulever à nouveau et la déposer contre l'îlot , je l'ai retournée et me suis inséré en elle à nouveau, elle s'est cambrée pour me donner un meilleur accès à son intimité en posant les coudes sur l'îlot et je me suis remis à la culbuter en tapant sur ses fesses et en tirant sur ses cheveux. 


Moi : tu es qui au juste ? 

Rayonne : (haletante) Your whore, je suis ta pute. 

Moi : qu'est-ce qu'on leur fait aux putes ?

Rayonne : on les baise comme des chienne. 

Moi : alors ? 

Rayonne : Baise moi comme une chienne. 

Moi: Tes désirs sont des ordres. 


J'ai accéléré le mouvement et elle s'est mise à crier plus fort.


Rayonne : Aaaahh, Seigneur c'est bon, c'est bon oh. Putain de merde, je suis fini D tu m'as fini. 


J'ai soulevé ses pieds et je les ai calés derrière moi, j'ai ramené ses mains derrière son dos avant de la soulever à nouveau. Une personne normale ne pourrait pas supporter cette position mais Ray est tout sauf normale et elle adore cette position. 


Rayonne : (hurlant) goes to the deep, Tout au fond, au fond. Oui là bébé, tu y es, cognes bébé. 


J'ai accéléré la cadence, ma jouissance n'allait pas tarder alors je cognais fort, très fort et elle hurlait. 


Rayonne : Bébé je monte, je monte.


C'est la partie la plus périlleuse de cette position, la jouissance. Quand Ray atteint l'orgasme, elle a de violents spasmes où il faut la maintenir fermement. Entre ma jouissance qui est à la porte et la sienne, sans compter la position, c'est un effort colossal que je vais faire aujourd'hui. Heureusement que je suis en bonne forme physique et que l'accident ne m'a pas endommagé.


Rayonne : D c'est la fin, c'est la fin oooohh Daniiiieeel. 


La jouissance a atteint son paroxysme au même moment. Je me libérais dans un long râle quand son corps s'est crispé et elle a commencé à avoir des spasmes. Je l'ai maintenue fermement afin qu'elle ne tombe pas jusqu'à ce qu'elle se calme avant de la retourner et de la prendre dans mes bras. Nous nous sommes allongés au sol complètement trempés. Après quelques minutes de silence, elle a éclaté en sanglots. 


Moi : (inquiet) je t'ai fais mal ? 

Rayonne : (Dans mes bras) Non. 

Moi : Tu pleures donc pourquoi ? 

Rayonne : Je pleure de joie, je suis tellement heureuse, ce sont des larmes de joie et de bonheur bébé. Si tu savais comme je t'aime et que je suis heureuse d'être dans tes bras. 

Moi : je t'aime aussi ma belle, je t'aime tellement.


J'ai essuyé ses larmes avant de l'embrasser à nouveau. Nous avons fini par rester au même endroit, parlant de tout et de rien. Je ne peux m'empêcher d'être reconnaissant d'avoir retrouvé ma famille et je compte tout faire pour mettre à profit cette nouvelle chance qui m'a été offerte. Malheur à la personne qui essayera de venir à nouveau bousculer mon havre de paix, celle-là verra une facette de moi qu'elle n'appréciera pas …


Fin !.. La suite au prochain tome. Rdv dans 2 semaines sur Amazon. 




Rire. Pourquoi ton cœur bat vite comme ça ?? Donc on ne peut pas un peu blaguer avec toi hein. Pardon, il ne faut pas me manger le nom. Continue doucement ta lecture. (rire, je suis dans commentaires, viens me frapper, rires) 



**ANNIE MASSALA **


Je rentre à peine de ma tournée familiale, je suis allée déposer les enfants chez leurs parents respectifs. Finalement au lieu d'une journée, ils sont restés tout le weekend, ma maison n'a jamais été autant mouvementée. C'était vraiment un regain d'énergie avec ces enfants mais maintenant, il faut que je dorme car demain je m'envole pour Paris avec Gloria une collègue. On a un boulot de 2 semaines environ dans un hôtel. En fait nous avons tout fait à distance et là nous y allons pour les finitions avant de livrer le chantier…


 Nous venons d'arriver à l'hôtel où nous sommes logées , le vol a été un peu pénible. Il y avait beaucoup de turbulences mais Dieu merci nous sommes bien arrivées. Nous avons signalé notre arrivée mais compte tenu de la fatigue, nous avons convenu de nous voir le lendemain car actuellement nous sommes lessivées et donc contre productives. On se repose donc aujourd'hui et on attaque le terrain demain.


Toc, toc ? 


Je suis allée ouvrir et c'était Gloria, je l'ai fait entrer. Nous étions habillées quasiment de la même façon c'est-à-dire casquettes, débardeurs, chemises attaché autour des hanches, jeans et baskets aux pieds, on dirait des sœurs jumelles ou l'uniforme de travail. 


Gloria : (souriante) bonjour ma belle. 

Moi : ( lui faisant la bise) bonjour, assieds-toi. 

Gloria: ( s'asseyant sur le fauteuil) merci. Nos tenues, on penserait qu'on s'est entendues là-dessus. 

Moi : (souriante) je pensais justement à ça. Les grands esprits se rencontrent dit-on.

Gloria :c'est sûr. Tu as bonne mine, je suppose que tu as bien dormi. 

Moi: comme un bébé. Le lit là Hum,  je ne voulais même plus le quitter. 

Gloria: ( souriante) n'est-ce pas ? C'est à contrecœur que j'ai posé mes pieds par terre ce matin. 

Moi: à qui le dis-tu ? J'ai dû me gronder pour descendre. 


Nous avons éclaté de rire avant de nous reprendre. 


Gloria : j'espère que je tomberai sur un bon petit français qui m'aidera à vérifier la qualité de mon lit. 

Moi : (riant) encore toi-même, tu ne dors jamais toute seule.

Gloria : pour faire quoi ? Que j'ai tué qui maman ? Non oh j'ai besoin de chaleur intense, le genre qui te prend de la tête jusqu'aux pieds en te faisant vibrer. 


Elle parlait en faisant le mouvement, le tout était vraiment drôle. 


Moi : (riant) tu es folle ma parole. 

Gloria : je confirme sur ma folie. Un petit Otangani (blanc) confirmera aussi dessus d'ici là t'inquiète. 

Moi : (riant) folle. 

Gloria:  je vais t'initier à ma folie. Sous ces airs de fausses filles sages là je sais qu'il se cache une vraie petite sauvage. 

Moi: (souriante) laisse-moi en dehors de tes choses pardon.

Gloria : quand je te vois là, tu dois être une vraie cochonne au lit avoue-le. 

Moi: ( me levant en riant) pardon oublie-moi, c'est le matin. 

Gloria: tu sais que j'ai raison. 

Moi :je ne sais rien.


Je suis allée chercher mon sac à dos et quelques affaires pour le taf que je lui ai donné et on est partie de l'hôtel. Nous sommes arrivées, les présentations officielles ont été faites et nous nous sommes directement plongées dans le bain. L'équipe sur place avait fait un bon travail, il n'y avait rien à redire. En tout, on était une bonne vingtaine et le taf était plutôt rapide. Moi qui pensais qu'il y aurait eu un malaise ou une sorte de concurrence surtout avec la cheffe des opérations, ce ne fut pas le cas, elle m'a plutôt passé le flambeau sans hésiter et a suivi mes directives comme tout le monde et la journée s'est plutôt passée sans encombres. Vivement que les autres jours se passent de la même façon…


Voilà déjà 10 jours que nous sommes ici. Depuis ce matin, rien ne se passe comme il faut. L'entreprise qui devait nous livrer les tableaux s'est trompée sur les dates de livraison, au lieu d'aujourd'hui, elle pensait que c'était demain. Après discussion, ils nous ont dit qu'ils feraient tout leur possible pour nous les livrer ce soir. L'une des statues qui allaient être posées dans le hall d'entrée s'est cassée et un des travailleurs s'est retrouvé à l'hôpital après s'être blessé avec une perceuse. Résultat, c'est une perte de temps, d'argent et d'énergie. Tout le monde est tendu actuellement et le travail tourne au ralenti. J'étais assise à même le sol avec Laura, la cheffe de l'autre équipe, en train de regarder la maquette dans l'ordinateur quand Roland, un membre du staff, nous a interrompu. 


Roland: Annie ? 

Moi :(levant la tête vers lui) oui. 

Roland :les tableaux sont arrivés. 

Moi :ok. 


Nous nous sommes levées et l'avons suivies à l'extérieur pour rencontrer monsieur Gaëtan Jean le DG de l'entreprise de livraison. 


Gaëtan: ( Me tendant la main) bonjour, vous devez être mademoiselle Massala ? 

Moi : (Serrant sa main) bonjour, oui exactement. 

Gaëtan : je suis encore navré pour le désagrément, j'ai tenu à faire la livraison moi-même pour m'excuser de vive voix. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour que nous confondions les dates. 

Moi : ce n'est pas bien grave, cela peut arriver à tout le monde. L'essentiel est que les tableaux soient bien là. Je suppose que ce sont bien les tableaux qui sont dans votre camion ? 

Gaëtan : (souriant) naturellement. 

Moi: ( souriant) alors tout va bien, on peut alors procéder au déchargement.

Gaëtan: Bien sûr. 


Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous avons tout déchargé et stocké dans les différentes pièces où ils allaient être fixés. À la fin, Gaëtan et son équipe se sont proposés de nous aider à les fixer au mur ce qui fait que nous avons terminé avec les tableaux, il était tard mais nous avons quand même rattrapé notre journée. Avant de partir, j'ai rassemblé toute l'équipe pour leur dire un mot. 


Moi: Je tenais juste à vous féliciter pour vos efforts aujourd'hui. J'ai conscience que la journée a été particulièrement éprouvante pour tout le monde mais chacun d'entre vous a su rester professionnel et a mis du sien pour pouvoir atteindre l'objectif journalier et pour ça je voulais vous féliciter et vous remercier. Je tiens également à remercier monsieur Gaëtan et son équipe qui nous ont été d'une grande aide aujourd'hui. Vraiment merci. 

Gaëtan : de rien. 

Moi: Quelqu'un a-t-il des nouvelles de Samir ? 

Vanessa : oui il va bien, il sortira demain matin. 

Moi : ah d'accord. Dieu merci. Je ne vais donc pas vous retenir plus longtemps, vous pouvez rentrer chez vous et on se dit à demain. 


Ils ont applaudi avant de se disperser. J'ai accompagné Gaëtan jusqu'à la sortie avec Gloria. 


Gaëtan: Dites-moi Annie, c'est possible que nous restions en contact et que nous prenions un verre ensemble un de ces jours ? 

Moi : (Prise au dépourvu) Et bien pourquoi pas ?Je suis plutôt prise ces jours-ci mais après boulot sans problème. 

Gaëtan: ok voici ma carte, faites-moi signe.

Moi: ( prenant la carte) sans faute. 

Gaëtan: ok. Bon je vais vous laisser. 


Il nous a fait la bise avant de monter dans son camion. 


Gaëtan: bonne continuation pour la suite. 

Moi : merci et bonne route. 

Gaëtan: merci. 


Il a démarré et il est parti, nous laissant Gloria et moi, il était 19h30. Gloria s'est mise à me charrier en attendant le véhicule. 


Gloria: Et bien et bien, je vois que quelqu'un risque de vérifier la qualité du lit avant moi. 

Moi : (riant) tu es malade Gloria. 

Gloria : je vois déjà les "oui Gaé, va au fond" d'ici là. 

Moi : (Riant ) il faut te faire soigner madame. 

Gloria : (imitant la voix de Gaétan) oui Annie , je viens, je viens. 


J'ai éclaté de rire jusqu'aux larmes. Non cette fille est folle je le jure. Elle a continué jusqu'à ce que le chauffeur soit venu nous chercher et nous sommes rentrées à l'hôtel. J'avais besoin d'un long et bon bain relaxant et je l'ai pris pendant près de 2h de temps. Au sortir de là, j'allais beaucoup mieux. J'ai mangé un truc vite fait avant de me mettre au lit. J'ai constaté que j'avais eu un appel manqué de moins de 5 minutes sur Zoom de Rayonne . Je l'ai rappelée. 


« Moi: Coucou ma belle, comment vas-tu ? »

« Rayonne : Coucou, je vais bien seulement tes enfants et ton frère qui me fatiguent ici. »

« Daniel: (En fond) tu mens sur moi et mes enfants avec qui ? »

« Rayonne : Avec mon amant. »

« Daniel:  tu t'amuses avec moi ? Montre-moi la personne avec qui tu parles. »


 Il a discuté l'ordinateur jusqu'à le lui arracher pour me voir. J'étais morte de rire, non je n'ai jamais vu un homme jaloux comme Daniel. Il pense vraiment que Rayonne peut discuter par appel vidéo avec son amant à pareille heure sachant qu'il est là ?


«  Daniel: Oh! C'est toi Annie ? Bonsoir »

« Moi: ( riant) Bonsoir Daniel. »

« Daniel: tu ris quoi ? »

« Moi: (riant) Mais c'est toi qui m'amuse, c'est quel comportement ça ? »

« Rayonne : Demande-lui bien. »

« Daniel:  mon comportement a quoi ? »

« Moi: Tu pensais vraiment qu'elle parlait avec son amant à pareille heure? »

« Rayonne : Ah! »

« Daniel :qu'est-ce qu'on n'a jamais vu ? En plus c'est ma femme, j'ai le droit de vérifier toutes ses communications voilà. »

«  Moi: ( riant) han. »

« Daniel: (Sérieux) oui madame. »

« Rayonne : Tu comprends maintenant quand je dis qu'il me fatigue ? Ce qu'il fait là, il l'a aussi enseigné à ses enfants, ils me font la même chose nuit et jour j'ai la PJ à mes trousses. »

« Moi: ( riant) la pauvre, je te comprends. »


Nous avons continué à parler de tout et de rien et je leur ai fait part des incidents qui se sont déroulés aujourd'hui et des dépenses que cela a occasionné. Finalement, elle a approuvé mes décisions et m'a félicité pour mon engagement . Elle m'a donné plein de conseils avant de me souhaiter une bonne nuit et de raccrocher. Je n'ai pas mis long feu avant de m'endormir complètement épuisée…


Nous sommes à la soirée d'inauguration de l'hôtel, nous avons rendu le chantier il y a 3 jours et aujourd'hui il ouvre officiellement ses portes. Les propriétaires ont tenu à ce que nous soyons là pour l'ouverture, normalement nous aurions dû rentrer hier mais bon on a repoussé de 2 jours. Pour l'occasion, j'ai invité Gaëtan à la soirée puisque depuis, je n'avais pas pu le faire. Une semaine et demie sont passées depuis la dernière fois, il a été surpris et content de mon invitation et a accepté de venir. Je parlais donc avec lui et tous les autres quand le propriétaire m'a invitée sur le milieu de la scène pour dire quelques mots. J'étais surprise et gênée et en plus je ne savais pas quoi dire. 


André : mesdames, messieurs, ANNIE MASSALA, la jeune femme qui a fait de cet endroit ce lieu magnifique.


 Les gens se sont mis à applaudir en me regardant. 


Moi: (Émue) merci. Bonsoir à tous j'espère que vous passez une belle soirée. Je tiens à remercier Monsieur André et ses partenaires de nous avoir fait confiance en dépit de la distance. Il n'a pas hésité une seule seconde à faire appel à nous et faire tout ce qu'il pouvait pour. Merci encore. Ce travail a été accompli par deux équipes formidables , "D-R déco" que je représente et la "maison sous toutes ses couleurs" une merveilleuse équipe avec laquelle nous avons eu le plaisir de travailler. Chaque personne a travaillé dur des journées entières afin de mener à bien cette mission. Nous avons tous donné du nôtre et j'espère que vous vous sentirez à votre aise lorsque vous passerez vos nuits et vos séjours ici. Au nom de D-R déco et la Maison sous toutes ses couleurs je vous souhaite de passer de bons moments dans ces locaux et bonne soirée à tous. 


Les gens ont applaudi et je suis repartie vers mon staff.


Gloria : tu étais superbe, tu stressais pour rien. 

Laura : je confirme. 

Gaëtan: elles n'ont pas tort. 

Moi :si vous le dites, je vous crois. 

Gloria :vivement l'after pour fêter ça, j'ai mon corps qui me démange, il a hâte de se trémousser sur une piste de danse.


Elle parlait et bougeait en même temps, ce qui nous a tous fait marrer. Cette fille est incorrigible, on ne dirait même pas que c'est ma grande sœur, trop folle. Nous sommes encore restés une heure avant de partir en boîte. Nous avons bien évidemment eu plusieurs contacts mais bon, on en parlera prochainement, place à la fête pure pure. Nous sommes arrivés avec tout le staff et même Gaétan à 22h. Comme on était nombreux, nous avons pris deux salons proches . Nous avons eu cette chance alors que c'est samedi aujourd'hui. Nous avons commencé à boire et à parler, la musique était plutôt bonne du coup avec Gloria, on a investi la piste de danse pour nous déhancher. D'autres membres du staff nous ont rejoints et on a mis le feu sur la piste. Comme Gaëtan ne venait pas, je suis allée le chercher pour l'entraîner avec moi sur la piste avec beaucoup d'insistance. Il m'a dit qu'il ne savait pas danser et j'ai pu le confirmer, il a donc décidé de retourner s'asseoir et nous observer. Je dansais donc avec d'autres mecs avant de recevoir un appel de Nadège, comme la musique était forte à l'intérieur, je suis sortie pour prendre l'appel. 


« Moi: ( Un doigt dans une oreille) allô ? »

« Nadège: allô, bonsoir ma puce. »

« Moi : bonsoir, comment vas-tu ? Il y a un problème ? »

« Nadège: non je t'appelle juste pour avoir de tes nouvelles et pour passer ma commande. »

« Moi: Hein ? À minuit Nana tu es sérieuse ? Ton mari est où ? »

« Nadège: ( Riant) il est juste à côté de moi, il te passe le salut en plus il veut aussi passer sa commande. »

« Moi : j'avais oublié que vous êtes un couple de fous . »

« Nadège : (Riant) Attends je te le passe. »

« Philippe : allô mon amour, comment vas-tu chérie ? »

« Moi: je vais bien amour, et toi ? »

« Philippe :ça va sauf que tu me manques déjà, il faut revenir la vieille là me fatigue. »

« Moi : (riant) tu me manques aussi amour, je te promets que je rentre bientôt. »

« Philippe :ok. J'espère que tu n'es pas avec d'autres hommes là-bas hein ? »

«  Moi :non bébé, il n'y a aucun homme avec moi, tu sais très bien que tu es le seul. »

« Philippe: ok. »


Nous avons encore parlé de tout et de rien, ils ont passé leur fameuse commande avant de nous dire au revoir. 


« Nadège: ok fais doucement là-bas, je t'aime. »

« Moi: je t'aime aussi, bonne nuit, bye. »

Clic! 


J'ai raccroché. Lorsque je me suis retournée pour rentrer dans la boîte, j'ai constaté qu'il y avait un homme derrière moi qui me regardait de façon étrange, j'ai eu un mouvement de recul. 


Lui: ( en colère) une vraie pute ma parole. 

Moi : (surprise) excusez-moi, vous vous adressez à moi ? 

Lui : doublée d'une menteuse. Une femme qui a un homme dans sa vie, vient en boîte avec un autre et se fait tripoter par plusieurs autres sur la piste de danse, c'est forcément une pute, en plus elle sort pour venir mentir au téléphone quelle honte ! 


J'étais choquée. C'est de moi que cet homme que je ne connais ni d'Adam, ni d'Ève est en train de parler en  m'insultant en plus ? 


Moi : vous êtes malade ? 

Lui:  Le blanc là te paye combien au juste ? 

Moi : (verte de colère) Vas te faire foutre connard. 


Je l'ai bousculé et je suis rentrée au bar bien énervée.


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