CHAPITRE 18: UNE PUTE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 18: Une pute


PLUS TÔT DANS LA JOURNÉE


**BRODY ALLAN NGOMA**


Matthieu : tu es partant pour ce soir Brod ? 

Moi :je ne sais pas. J'ai encore de tonnes de choses à ranger pour mon départ. 

Matthieu : allez, ton départ c'est pour dans deux jours, en plus on ne sait pas quand est-ce qu'on pourra se refaire une sortie vu que tu as décidé de descendre pour t'installer définitivement. 

Moi: tu sais que je reviendrai de temps en temps ici Matt donc on aura le temps de boire des verres. 

Matthieu : ce n'est pas demain que ça se fera donc aucune excuse n'est tolérable. C'est la dernière nuit de chasse dans Paris donc on y va. J'ai déjà actionné Fabrice et Didier, ce sera à ton honneur.

Moi: Hum ! Je viendrai à condition que tu m'aides à boucler mes valises. 

Matthieu : sans faute. 

Moi : on commence maintenant. 

Matthieu : Hum. 


On s'est mis au travail. Nous avons rangé toutes mes affaires du moins tout ce qui part avec moi et l'appartement sera mis en location puisque c'est le mien et que je n'ai pas l'intention de le vendre. Je ferai constamment des tours sur Paris, j'ai des business ici que je dois gérer, enfin superviser puisque j'ai embauché des gens pour le faire ma place.


Je suis Brody Allan NGOMA, 34 ans, deuxième et dernier enfant de Roselyne et Martin NGOMA. Je suis un entrepreneur qui touche un peu à tout mais ma spécialité c'est la vente et la location des véhicules, une activité que j'ai lancée depuis bientôt 10 ans au Canada. Il y a 5 ans, j'ai ouvert un service ici en France où j'ai dû m'installer pour que le service prenne bien ses racines comme au Canada avant de laisser la gestion à d'autres personnes. J'ai décidé il y a un peu plus d'un an d'aller m'implanter dans mon pays le Gabon. Les démarches n'ont pas été faciles mais ça s'est finalement fait, du coup je pars dans 2 jours finaliser les choses pour le lancement de la boutique sur place. J'ai aussi l'intention de déposer mes bagages chez moi après un peu plus de 14 ans à l'étranger. Les pays des autres c'est bien mais on est toujours mieux chez soi. Il est vrai que je ferai toujours plusieurs navettes sur Paris et Montréal mais bon pas très grave, ce sont les affaires.


En amour c'est le néant, ni femme, ni enfant, je suis sans attaches, un célibataire invétéré et je l'assume bien. Je ne me prends pas la tête avec les histoires de petite amie ou autre, c'est une vraie perte de temps, les femmes ne sont plus sérieuses de nos jours. Lorsque tu ne tombes pas sur des vampires et croqueuses de diamants qui te sucent jusqu'à la lie, ce sont alors des primates qui sont accrochés sur plusieurs branches à la fois, c'est à se demander combien de membres elles ont pour tenir sur autant d'arbres. Pardon très peu pour moi, quand j'ai envie de me vider les couilles, je drague une, je lui dis ce que je veux, si elle accepte on se met bien, je lui donne un petit quelque chose et basta. La vie continue, le reste ce n'est pas mon problème…


Je suis en boîte avec mes gars depuis près de 30 minutes, nous sommes assis au bar, on cause et on repère les filles en même temps parce que comme l'a dit Matthieu, je n'aurai plus l'occasion de le faire avant longtemps. Nous étions en train de parler de tout et de rien lorsqu'un groupe est rentré, il y avait à peu près une vingtaine de personnes hommes /femmes confondus. Ils ont pris deux salons . Une des filles a attiré mon attention, noire de peau, taille fine avec les fesses assez rebondies et une petite poitrine, joli visage, environ un mètre 67, plutôt pas mal. C'est la première qui m'a tapé dans l' œil ce soir. Je me suis mis à l'observer, en tout cas pour un point de vue purement esthétique il n'y a rien à redire. 


Didier :super pour le choix. 

Moi: ( le regardant) tu parles de quoi ? 

Didier : De la jeune femme en blanc noir là-bas. 

Matthieu : ( la regardant) ah ouais plutôt pas mal. 

Fabrice : mais je crois qu'elle est accompagnée par le blanc à ses côtés qui n'arrête pas de lui parler à l'oreille. 

Matthieu : Tu sais que ça c'est pas un problème pour lui, tu es sans ignorer le nombre de femmes qu'il a déjà détourné. 

Didier:  ça c'est pas faux, le détourneur patenté. 


Je me suis mis à rire de leurs bêtises, moi détourneur? Mais quelle histoire !


Moi : (souriant) je ne détourne personne, ce sont elles qui me suivent. 

Matthieu : c'est ça. C'est plutôt ton vampire des Gabonais oui. 

Moi : (Riant ) l'homme Cam (Camerounais ) toi aussi tu me dis ça ? 


Nous nous sommes tous mis à rire. Cette affaire de vampire là, on me la dit assez souvent mais bon ce n'est pas vrai. 


Moi: je n'ai aucun vampire, je vous l'ai déjà dit et répété ici à maintes reprises que tout est dans le

Eux: (en chœur) le regard. 

Matthieu : on connaît la chanson, même si on ne voit pas ce qu'il y a d'extras dedans.


Nous parlions encore quand la fille en question s'est levée avec une autre pour aller se trémousser sur la piste de danse avant d'aller tirer son copain pour le ramener sur la piste. Le pauvre était tout simplement ridicule, il ne sait visiblement pas danser, il est donc retourné s'asseoir et l'a laissée sur la piste. Je ne sais pas pourquoi mais la façon dont elle dansait m'a mise en colère et ce encore plus lorsque les hommes ont commencé à se coller à elle sans qu'elle ne les repousse. Quand je dis que les femmes ne sont pas sérieuses on m'écarte les yeux, est-ce que c'est normal ça ?


Moi : (portant mon verre à la bouche) Pfff, encore une autre pute.

Matthieu : Ah mec tu ne sais rien d'elle, ne tire pas de conclusions hâtives. 

Fabrice: il n'a pas tort, regarde sa copine danse aussi de la même façon, donc

Moi : (le coupant) donc ce sont des putes. 

Didier : Hum. 


Ils n'ont pas arrêté d'essayer de me convaincre que je faisais peut-être une erreur et patati et patata, je suis resté campé sur ma position. On en parlait encore quand Fab nous a fait remarquer qu'elle était sortie avec son téléphone en main sans doute pour y répondre à cause du bruit à l'intérieur. Qui peut bien l'appeler à minuit ? Et elle sort pour y répondre. C'est que ça doit être important. Les gars m'ont convaincu de la suivre et d'aller lui parler pute ou non, elle peut bien réchauffer mon lit pour mon avant-dernière soirée. Je suis donc sorti à sa suite, je l'ai trouvée de dos dans un coin toujours au téléphone, elle ne m'a pas entendu arriver. J'ai donc décidé de la laisser finir avant de l'aborder. 


« Elle: ( Riant) tu me manques aussi amour, je te promets que je rentre bientôt. »

« .......... »

« Elle:  non bébé, il n'y a aucun homme avec moi, tu sais très bien que tu es le seul. »


C'était le comble vraiment, donc elle est même en couple avec quelqu'un d'autre et se pointe ici avec celui-là. Le pauvre idiot aussi croira que c'est vrai, j'ai pitié de lui. C'est exactement ce que je disais, une pute, une primate qui s'accroche sur plusieurs branches à la fois, ce sont les pires d'entre toutes. Plus elle parlait et gloussait au téléphone, plus elle m'énervait. 


« Elle: je t'aime aussi, bonne nuit. Bye ! »


 Elle a fini par raccrocher le sourire aux lèvres, j'étais vraiment en colère. Lorsqu'elle s'est retournée et m'a vu, elle a eu un mouvement de recul. 


Moi: Une vraie pute ma parole.

Elle : (Surprise) excusez-moi, vous vous adressez à moi ? 

Moi : (poursuivant) Doublée d'une menteuse. Une femme qui a un homme dans sa vie, vient en boîte avec un autre et se fait tripoter par plusieurs autres sur la piste de danse, c'est forcément une pute. En plus elle sort pour venir mentir au téléphone, quelle honte !


Elle a paru choquée par mes propos ou par la véracité de ceux-ci un bon moment avant de reprendre la parole.


 Elle : vous êtes malade ? 

Moi : le blanc là te paye combien au juste ? 

Elle : (en colère) vas te faire foutre connard. 


Elle m'a bousculé et est rentrée dans la boîte visiblement bien énervée. Je suis resté debout au même endroit à essayer de me calmer. Je ne comprends même pas pourquoi ça m'énerve autant et ce d'autant plus que je ne la connais ni d'Adam, ni d'Ève. Au bout d'un moment, j'ai fini par rentrer retrouver les gars.


Quand je rentrais nos regards se sont croisés et nous avons, l'un et l'autre, resserré nos mines avant de détourner nos regards, je suis allé à ma place. 


Didier: Alors mec , il s'est passé quoi entre vous dehors, elle avait l'air très contrariée en rentrant ici. 

Fabrice : c'est vrai et toi même d'ailleurs tu es contrarié. 

Moi: (Posant mon verre) c'est une pute. 

Matthieu : comment ça ? 

Moi : une vraie pute. Figurez-vous que le blanc là n'est même pas son vrai gars. 

Eux: (En chœur) Nooooonn! 

Moi: Je vous le dis, elle était au téléphone avec le titulaire dehors à lui mentir, les je t'aime bébé, tu me manques, tu es le seul homme, il n'y a personne d'autres , je rentre bientôt et tout, alors que la salope est en boîte de nuit à se faire tripoter par tous les parisiens sans compter l'autre idiot qui l'a emmenée ici et sûrement paye pour elle et sa clique.

Matthieu : Le dindon de la farce quoi. 

Moi: (Avalant mon verre d'une traite) Exactement ça. 

Didier: les femmes ne sont vraiment pas sérieuses . 

Moi :à qui le dis-tu ? 

Fabrice :qu'as-tu fait alors ? 

Moi: j'ai attendu qu'elle raccroche et je lui ai dit ce que je pensais d'elle. 

Matthieu : quoi ? 

Moi :bah quoi que c'est une pute. 

Eux: (En chœur) Noooooon!

Moi : Si. Elle s'est énervée, m'a insulté, puis m'a bousculé avant de rentrer. 


Ils se sont mis à rire. 


Matthieu : (riant) au moins on peut dire qu'elle a du caractère celle-là. 

Moi: Hum. 


J'ai continué à l'observer, elle était toujours en colère jusqu'à ce que sa copine lui dise quelque chose à l'oreille qui l'a fait éclater de rire et toutes les deux ont regardé dans ma direction avec un sourire aux lèvres. J'ai détourné mon regard pour le porter sur mes gens. Faisant fi d'elle , j'ai décidé de me concentrer sur ma soirée. Nous parlions donc avec mes gars quand le barman a déposé une bouteille de whisky, celui qu'on buvait avec les glaçons devant nous. Nous l'avons regardé surpris, aucun d'entre nous n'avait commandé la bouteille, elle coûte au moins 150 € et on n'a pas l'intention de sortir ivre de cet endroit. 


Matthieu : ( au barman) c'est pour qui ça ? 

Barman: (Me montrant du doigt) c'est pour lui. 

Moi : (surpris) comment ça ? Je n'ai rien commandé. 

Barman : Je le sais, c'est de la part de la pute. 

Nous : (choqués et surpris) Hein? 


Nous avons tous regardé dans sa direction mais n'y était pas. 


Moi : (au barman) où est-elle? 

Barman:  Sur la piste de danse. 


Nous avons regardé sur la piste et elle y était. Ce qu'elle faisait ce n'était pas de la danse, je dirais plutôt un striptease à l'exception qu'elle avait ses vêtements. 


Moi: (Dans ma tête) Merde! 


 Si au début quand elle dansait j'étais en colère, cette fois-ci j'avais la rage. C'était visiblement une provocation. Elle dansait en me regardant droit dans les yeux, sourire narquois aux lèvres. Elle montait et descendait, se déhanchait et se touchait de façon provocante, elle jouait avec sa langue, ses lèvres, ses fesses, le tout sans me quitter des yeux. J'avais envie de lui faire du mal, une femme qui ne se respecte pas comme ça, vraiment j'ai pitié pour son homme. Je voulais détourner mes yeux d'elle mais je n'y arrivais pas ce qui m'énervait davantage. 


Moi: ( Me levant) il faut que je parte d'ici sinon je vais commettre un crime. 

Mathieu : Djo tu fais quoi ? 

Moi : (sortant des billets de ma poche pour payer ma consommation) je rentre, je n'ai pas envie de faire une bêtise ce soir.

Didier: ( surpris) comment ça ? À cause de cette fille tu vas nous laisser ? Ignore-là tout simplement tu vois bien qu'elle n'en vaut pas la peine. 

Moi :je préfère rentrer. On se voit dans quelques heures. 

Matthieu :mais.. 


Je ne lui ai pas laissé le temps d'argumenter et je suis parti de là pour chez moi où j'ai pris un bain et me suis mis au lit rapidement. Je fais un message à mes gars pour leur signaler que j'étais bien rentré. Ils m'ont par la suite bombardé de photos et les vidéos de l'autre folle en train de faire son show.


Ping: Message


-Matthieu : tu as laissé ta bouteille. 

-Moi :quelle bouteille ? 

-Matthieu: celle que ta tigresse t'a achetée.

-Moi: Tchuip. Tigresse de qui ? 

-Matthieu : (smiley qui rit) la tienne. Mais mine de rien c'est le genre de meuf qu'il te faut. Je vous vois bien ensemble. 

-Moi : (doigt d'honneur) dans tes rêves, tu penses que si je devais me mettre en couple c'est avec cette pute que je le ferais ? Plutôt crever . 

-Matthieu : Au moins tu ne t'ennuieras pas au pieu, vu comment elle bouge, ça doit être une chaudasse au lit, qui te chevauchera bien. 

-Moi :ouais c'est ça. 


Il m'a ensuite envoyé une photo d'elle où elle avait une main sur ses fesses, une autre sur ses seins, la tête légèrement penchée vers l'arrière, les yeux mi-clos et les lèvres entrouvertes. 


Matthieu :c'est la meilleure de toutes, régale-toi avec.

Moi :dégage salaud. 

Matthieu : smiley qui rit.


Je me suis déconnecté en même temps et me suis mis à regarder les vidéos et les photos qu'ils m'ont envoyées. Je me suis arrêté sur la dernière photo que Matthieu m'a envoyée. On peut dire ce qu'on veut mais cette fille est vraiment belle et diablement sexy sur cette photo. J'ai zoomé dessus pour la voir sous tous les angles. J'ai visionné encore et encore les vidéos, au moins 5 fois et mes sentiments étaient mitigés. D'un côté, j'étais énervé par sa façon de danser et d'un autre, j'étais fasciné par sa manière de bouger, de se toucher, de me regarder. Je commençais déjà même à imaginer des choses quand je me suis repris. 


Moi : (Me parlant à moi-même) Oh reprends toi merde. C'est une pute.


 J'ai posé mon téléphone, éteint la veilleuse et je me suis endormi avec beaucoup de peine… 



**ANNIE MASSALA **


Je suis posée dans un restaurant avec Gloria, on est épuisées par les courses qu'on a faites toute la journée. Là on attend nos commandes.


Gloria:  je t'assure que je ne sens plus mon corps, entre la danse, le sexe et les courses qu'on a faites cette journée, je ne sais pas ce qui m'a le plus fatigué. 

Moi: je vois ça. Donc tu t'es faite Horacle ? C'était au moins un bon coup? 

Gloria: ( sourire) j'ai connu mieux, mais bon il s'est bien défendu. 

Moi : (riant) carrément il s'est bien défendu, tu es une vraie malade. 

Gloria : je ne fais que dire ce qui est. J'aurais bien voulu essayer Gaëtan mais bon, il était trop occupé à te regarder, je me suis donc contenté de celui que j'avais sous la main, on ne va pas faire la fine bouche non. 

Moi : (riant) toi hein . C'est vrai que Gaétan est très beau mais bon c'est sans plus pour moi et je le lui ai d'ailleurs dit. Il a bien compris et on a décidé de rester amis. 

Gloria:  Je vois. En parlant de canon, l'espèce de malade qui t'a insulté hier était vraiment un canon, doux Jésus. 

Moi: Boff ! Tu sais moi je n'ai pas bien pris le temps de regarder pour voir ça. Le mec m'a tellement énervé que même quand je repense à lui, je suis en colère.

Gloria: ( riant) je vois ça, tu as plissé le front en parlant de lui. En tout cas c'est un vrai con, mais plutôt canon. 

Moi: Si tu le dis. 


J'ai préféré changer de sujet pour ne pas m'énerver davantage. J'espère pour moi que je n'aurai plus le malheur de le revoir cette espèce de psychopathe. C'est sûr ce fait que nous avons reçu nos plats, mangé et nous sommes rentrées à l'hôtel. J'étais tellement fatiguée que je n'ai pas tardé à m'endormir… 


Notre vol est à midi, il est 11h30 et nous sommes déjà à l'aéroport. Nous avons accompli toutes les formalités et nous attendons simplement l'embarquement. Nous voyageons en classe affaires mais nos sièges ne sont pas mitoyens, elle est à deux sièges derrière moi, je n'ai pas compris pourquoi alors que nos billets ont été réservés au même moment mais bon. Nous sommes montées et avons regagné nos places, j'étais assise côté hublot, mes écouteurs aux oreilles et ma casquette à la tête, le visage tourné vers la vitre rêveuse. J'étais tellement à fond dans mes pensées que je n'ai pas fait attention à la personne qui est venue s'asseoir à côté de moi. Elle parlait et je ne l'écoutais pas, ayant constaté ça, elle m'a donc un peu tapotée le bras pour m'interpeller. J'ai enlevé mon kit et me suis retournée pour la regarder. 


Lui : je disais donc que… 


Ses mots se sont écrasés sur sa langue en me voyant, il était visiblement étonné et moi aussi d'ailleurs. C'est bien la dernière personne que je m'attendais à voir. 


Lui/moi :(surpris) vous ? 


Ce n'est pas possible. Je vais faire tout le trajet Paris- Libreville aux côtés de cet énergumène ? Cette perspective ne me plaît pas. Mon voyage va être gâché en même temps. Il s'agit du psychopathe qui m'a insultée hier en boîte, moi qui pensais que jamais je n'aurais à le revoir de ma vie. Me voici assise près de lui, je suis vraiment maudite ma parole. J'ai bien attaché mon visage et ma bouche, j'ai remis mes écouteurs, j'ai croisé mes bras et tourné ma tête vers le hublot. je suis vraiment vénère...


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