CHAPITRE 179: TRAVAIL DE FOND.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 179 : TRAVAIL DE FOND.


**LESLIE OYAME**

Pasteur Lilian : Ce que je m’apprête à vous dire n’est pas facile et je suis conscient que vous êtes encore dans le brouillard mais il le faut pour pouvoir avancer. (Regardant mon père) Vous savez qui vous êtes ?

Papa : Oui. 

Pasteur Lilian : Pouvez vous nous dire ?

Papa : Je suis Landry, Landry Mbazogho. Je suis né à Bitam dans ma famille paternelle mais j’ai grandi à Minvoul avec mon père et ma mère avant de venir à Libreville quand j’avais 16 ans avec mon père pour travailler. J’ai rencontré Collette avec qui je me suis marié et nous avons eu ensemble 5 enfants, trois garçons et deux filles.

Pasteur Lilian : Vous vous rappelez de votre enfance ?

Papa : Oui. 

Pasteur Lilian : Vous pouvez nous la raconter ?

Papa : Quand on était à Bitam, la vie était difficile. Ma mère pleurait tous les jours parce que j’étais constamment malade et mon père ne faisait rien pour nous aider. Mes grands parents disaient qu’il n’y avait aucun problème et qu’avec le temps je guérirai mais ma mère ne l’entendait pas de cette oreille. Elle cherchait tous les moyens possibles pour nous faire quitter le village et un jour nous l’avions fait à l’insu de tous dans la nuit. Nous sommes partis de là pour Minvoul où j’ai eu une enfance assez simple avec mes parents. J’ai arrêté de tomber malade et j’ai commencé à travailler les champs avec ma mère et le bois jusqu’à ce que mon père décide de m’emmener à Libreville avec lui pour travailler dans un chantier de construction. 

Pasteur Lilian : Pendant tout votre parcours, vous n’avez rien remarqué d’anormal ?

Papa : Au début non. Mais plus je prenais de l’âge, plus j’ai commencé à m’adonner à l’alcool. Ma mère a lutté avec ça et elle a réussi pendant un temps à m’empêcher de le faire mais c’est devenu hors de contrôle lorsque je suis arrivé ici. Je me suis mis à boire plus que de raison sans que je n’arrive à me contrôler et j’y ai associé la cigarette. Quand j’ai rencontré Colette au début, elle a essayé de me faire changer mais après notre mariage elle aussi s’est mise à le faire et nous avons continué ensemble. Partout où je trouvais du travail, on me chassait à cause de l’alcool ou les absences. J’ai essayé d’arrêter mais je n’y suis pas arrivé. Pendant ce temps, nous avons eu nos enfants qui nous ont vu agir d’une certaine façon. (Coulant des larmes) Au fond de moi j’avais honte de voir mes enfants souffrir de la faim et j’essayais de tout faire pour nous sortir de là mais je n’ai jamais réussi à le faire. Je voyais ma fille de 6 ans se démener pour faire à manger à ses frères et il y avait des jours où sans que je ne sache pourquoi, je renversais tout ou je prenais tout pour moi pour qu’ils n’aient rien à manger. Je savais que ce n’était pas bien mais je ne pouvais pas m’empêcher de le faire. Puis un jour, je m’étais vivement disputé avec ma fille Leslie à propos de la scolarité de ses frères et elle. Après lui avoir remis de l’argent , j’étais allé m’allonger dans ma chambre et je ne me suis plus jamais réveillé. C’est la dernière chose dont je me souviens.


Je pleurais à l’écoute de certains souvenirs qu’il a évoqué. La dispute que j’avais eu avec lui pour l’argent de l’école afin d’inscrire Lauria et Loyd qui n'était jamais parti à l’école avant remontait à mes 13 ans. Cela signifie donc qu’ils ont totalement endormi l’esprit de mon père depuis mes 13 ans et que depuis lors, il était totalement inconscient. À y regarder de plus près, je peux me rendre compte qu’à un moment, il a commencé à devenir de plus en plus irrationnel jusqu’à encourager Ludo et Léandre à arrêter les études, aller boire comme des trous, coucher les femmes dans le désordre et ne pas du tout chercher à faire quoique ce soit dans leurs vies si ce n’est de se plaindre du fait que le pays était difficile et que l’État ne faisait rien pour eux. C’était également à ce moment que j’avais commencé à le mépriser de plus en plus en disant à ceux qui me connaissaient sans connaître ma famille que mon père était mort car j’avais honte de lui et je ne voulais en aucun cas être associée à lui. Ma mère aussi pleurait en écoutant le récit de mon père et semblait elle-même être en proie à ses souvenirs. Le pasteur Lilian n’a d’ailleurs pas tardé à lui donner la parole pour nous dire de quoi elle se souvenait de son histoire.


Maman : (Les larmes aux yeux) Mon nom est Mengue Colette, je suis née et j’ai grandi ici à Libreville, j’habitais à Montalier avec ma famille. J’ai eu une enfance et une adolescence normales. Je suis allée à l’école jusqu’en classe de 3e où j’ai eu mon brevet avant d’arrêter et suivre une formation d’infirmière. C’est durant ma formation que j’ai rencontré Landry qui travaillait dans une grande menuiserie non loin du centre où j’étais. C’était un jeune homme beau avec plein de rêves dans la tête. Il rêvait de devenir le plus grand menuisier et charpentier du Gabon car le travail du bois n’avait aucun secret pour lui. Il faisait parti des jeunes gens les plus sollicités pour effectuer des travaux chez des gens car son talent était reconnu. La seule chose qui dérangeait avec lui c’était sa manière de boire qui nuisait à sa réputation. Il me promettait d’arrêter et avait même réussi à tenir une année sans rien consommer du tout. C’était durant cette année que nous nous étions mariés et que nous avions commencé à être intimes. J’avais constaté que quelques mois après notre mariage, les choses ont commencé à aller mal dans sa vie et la mienne. Je me suis mise à détester ce que je faisais, je ne voulais plus rien faire et il y avait même des jours où je me sentais comme emprisonnée dans mon corps et j’entendais des voix me dire de faire ou de ne pas faire telle ou telle chose. Plus le temps passait et plus ça empirait. Jusqu’au jour où je me suis rendue compte que j’étais devenue incapable de faire quoique ce soit et tout ce que je voulais était d’aller dans les bars pour danser et boire. J’ai tout délaissé et j’ai mené cette vie sans aucun but. Au début cela me dérangeait et j’en parlais avec Landry, on prenait des résolutions ensemble pour changer les choses mais nous n’avons jamais pu tenir une seule chose que nous avions planifié. Tous les projets que nous avions tombaient à l’eau parce qu’on dépensait tout l’argent que nous avions dans les jeux et faire la fête. Quand nous avions eu des enfants, j’ai essayé de me reprendre mais je n’arrivais pas à m’occuper d’eux car il y avait quelque chose qui m’en empêchaient. À l’instant où je voulais m’en approcher je me sentais mal et je ne voulais pas qu’ils restent dans mon environnement. C’est pourquoi je les laissais se débrouiller tout seul.

Pasteur Lilian : Quelle est la dernière chose dont vous vous rappelez ?

Maman : (Nous regardant Lauria et moi) C’est de voir Lauria allongée sur leur lit à la maison en train d’agoniser et de Leslie sortir de la maison en claquant la porte après s’être disputée avec son père et moi. Elle était revenue après pour chercher sa sœur pour l’emmener à l’hôpital. (Essuyant ses larmes) C’est la dernière chose dont je me rappelle.


Cette scène remonte à mes 19 ans et c’était ce jour où j’avais commencé à coucher avec les hommes. Je regarde mes belles sœurs et sans l’ombre d’un doute, je comprends que leurs vies se sont passées exactement comme celle de ma mère. Maintenant que je prends le temps de bien les observer j’ai beaucoup de peine pour elles. Les pauvres, leurs vies tranquilles ont totalement basculé dès l’instant où elles ont eu le malheur de rencontrer mes frères. Ce sont de très belles femmes qui ont été complètement amortis par leur mode de vie. Je suppose qu’elles avaient des rêves et des ambitions, peut-être même des activités avant de rencontrer mes frères mais voilà où elles en sont aujourd’hui. Comment ne pas pleurer sur sa vie quand on se rend compte de ce qu’elle est devenue.


Pasteur Lilian : (Regardant mes frères et leurs compagnes) Je suppose que c’est à peu de choses près ce qui s’est passé avec vous n’est-ce pas ?

Eux : Oui.

Pasteur Lilian : Vous n’êtes pas les seuls à avoir vécu cela. Lauria et Princy aussi l’on expérimenté mais par la grâce de Dieu, cela n’a pas atteint des proportions telles que celles que vous avez connues et vécues. Lorsque nous l’avons rencontré il y a à peu près un mois, elle était en proie avec des forces mystiques qui cherchaient par tous les moyens à mettre fin à sa vie et par elle, nous avons atteint son frère et sa sœur pour atterrir jusqu’à vous. Nous avons ensemble fait un travail de fond et nous avons appris plusieurs choses sur votre famille qui remontent à plusieurs années en arrière. Vous connaissez une femme nommée Mefoumane dans votre famille ?

Papa : Oui. C’était mon arrière grand-mère paternelle, elle avait épousé le roi Mbazogho de qui nous sommes des descendants.

Pasteur Lilian : Vous connaissez un peu l’histoire de cette femme ? 

Papa : Pas grand-chose. Juste qu’elle avait une sœur et deux frères, tous plus grand. Elle avait rencontré son mari dans une forêt et il l’avait emmené dans son village où ils se sont mariés et ont vécu jusqu’à ce qu’ils meurent tous les deux après avoir été attaqués par des bandits lors d’une balade. Seul leur fils qui avait eu la chance de retrouver les parents de Mefoumane avait survécu et avait été élevé par Okome, la grande sœur de sa mère. C’est d’ailleurs elle qui l’a élevé et s’est occupée de notre famille. Elle est devenue sa mère ainsi que celle de son fils et elle s’est même occupée de mon père quand il était tout jeune.

Pasteur Lilian : Donc si je comprends bien, vous étiez proches de la famille de cette femme ?

Papa : Oui. Jusqu’à ce que nous quittions de Bitam. 

Pasteur Lilian : Est-ce la seule version que vous avez eu de cette histoire ?

Papa : Non. Ma mère disait que ces gens étaient pire que des diables et qu’on devait tout faire pour nous éloigner d’eux. Elle disait qu’ils était à l’origine de notre condition et que c’était eux qui avaient tué nos grands parents. Elle m’avait expressément interdit de renouer avec eux mais mon père disait qu’elle ne savait pas ce qu’elle disait et avait repris contact avec eux et de temps en temps quand nous étions à Libreville, nous retournions à Bitam sans rien lui dire pour effectuer des rituels de protection. 

Pasteur Lilian : Malheureusement votre mère avait raison au sujet de la famille de votre père et ce que vous appelez des protections étaient en fait des pratiques pour vous poser sur l’autel du sacrifice sur lequel votre famille et vous-même étiez condamnés à être. 


Le pasteur se met à lui expliquer les choses depuis la relation de Mefoumane et ses frères à ce que nous vivons aujourd’hui et mes parents le regardent avec les grands yeux. Cette histoire est tellement irréaliste que si nous n’étions pas nous même victimes et que nous n'avions pas perçu les manifestations de cette malédiction dans nos vies, nous n’en croirons pas nos oreilles. Eux même bien que blasés, ont dû admettre que leurs vies étaient tous sauf ce qu’on peut qualifier de normale et que s’il n’y avait pas un peu de sorcellerie derrière, elles ne pouvaient se justifier. 


Papa : Donc vous dîtes que c’est moi le point d’encrage entre mes enfants et cet autel ?

Pasteur Lilian : Oui. Pour pouvoir libérer vos enfants et toutes les personnes qui y sont attachés, il faut passer par vous et votre femme étant donné que c’est sur vous que repose l’autel présentement.

Papa : Maintenant qu’est-ce que je suis censé faire ? 

Pasteur Lilian : La première chose à faire est de remettre votre vie à Dieu afin qu’il en soit le seul garant à partir de là nous aviserons de la suite par la direction de son esprit.

Papa : Et vous pensez vraiment que ça peut marcher ?

Pasteur Lilian : Je vous le garantis. Vos trois enfants ici peuvent vous en témoigner car ils ont eux même expérimenté la puissance de Dieu lorsque qu’ils ont décidé de lui confier leurs vies.

Moi : C’est la vérité papa. Dieu est réel et Il nous protège. Si nous sommes encore vivant aujourd’hui c’est grâce à lui. 

Papa : Je suis déjà un vieil homme malade, vous pensez qu’Il peut vraiment faire quelque chose pour moi ?

Lauria/Moi : Oui papa.

Papa : Dans ce cas je suis d’accord et je vous crois. 

Maman : Je suis aussi d’accord.


Les quatre autres ont également acquiescé et le pasteur leur a expliqué les choses comme il l’avait fait avec Arsène et moi avant de prier avec eux et pour eux. Après cela, nous sommes allés les déposer à la maison du 9 avec l’accord du pasteur Lilian qui nous a dit que maintenant qu’ils étaient au courant de tout et sous la couverture de l’écran et du Seigneur, ils ne pouvaient pas être visibles. Nous allons continuer à prier le Seigneur pour avoir des directives sur la manière de mettre fin à tout cela. Nous sommes rentrés au 11 et avons fait part de cela aux autres dans le groupe. Le pasteur nous a demandé de prendre trois jours de jeûne à sec pour ce qui pouvaient le faire et de rester éveiller car ces gens étaient très certainement en train de tout faire pour nous empêcher d’arriver à nos fins .


QUELQUES JOURS PLUS TARD


Arsène : (Raccrochant l’air inquiet) Ce n’est pas possible.

Moi : Qu’est-ce qui se passe ?

Arsène : C’était monsieur Ogoulinguende.

Moi : Il voulait quoi ?

Arsène : Tu sais que j’avais parlé avec lui au sujet de Clotaire.

Moi : Oui.

Arsène : Il vient de me dire qu’il a été agressé la nuit dernière et est actuellement dans le coma. Il a lancé des recherches pour savoir qui est derrière ce coup parmi les gardiens. Il a sauvagement été poignardé au niveau de la poitrine.

Moi : (Mettant mes deux mains sur la bouche) Mon Dieu. Tu crois qu’il , qu’il va mourir ? 

Arsène : Je n’en sais rien. Mais s’il est dans le coma c’est que la situation est critique. 

Moi : À ton avis, ce sont eux ?

Arsène : Ça ne fait aucun doute. Ils ont dû comprendre qu’il avait parlé avec moi et vu que Marwane est avec nous, ils ont tous compris.

Moi : (Triste) Tu crois que l’on doit le dire à Marwane ?

Arsène : Pas avant d’avoir d’autres nouvelles. Il a déjà gros sur le cœur avec la mort de son amie qu’il considérait comme sa sœur, cela fera trop pour lui d’un coup.

Moi : (Essuyant une larme qui a coulé le long de ma joue) Seigneur aide nous en mettant fin à tout ceci. Et épargne nous un autre décès.

Arsène : Amen.

Moi : Et donc là il est toujours en prison ?

Arsène : Non, vu la gravité des faits, on l’a secrètement emmené dans une clinique.

Moi : D’accord. Nous allons écrire dans le groupe pour faire une chaîne de prière pour lui.

Arsène : C’est une bonne idée.


Il a fait le message dans le groupe et juste après nous avons reçu le message de maman Myrna nous disons que le lendemain nous devrions avoir une veillée de prière à l’église et que toute ma famille devait être présente, les enfants y compris. Les autres aussi devaient être présents mais sans leurs enfants. Nous devrions nous préparer car ce serait de temps intenses de prières. Nous avons acquiescé. J’ai appelé Ludovic pour le lui dire et il a transmis la nouvelle aux autres. Nous ne savons pas à quoi nous attendre mais nous allons bien voir sur place (…)


Nous sommes en route pour l’église avec les enfants, il est presque 20 h. C’est censé commencer à 22h mais nous avons décidé de quitter plus tôt au 11 où nous sommes toujours depuis le dimanche dernier. Loyd viendra avec les parents et les autres, Lauria avec les siens et tous les enfants qui sont avec elle. Nous avons hésité à emmené Lucrèce nous ne savions pas si sa présence était nécessaire étant donné qu’elle n’est pas notre fille de sang. Mais comme si le pasteur Lilian avait lu dans nos esprits depuis chez lui, il a fait un message à Arsène pour lui dire de ne pas oublier notre fille aînée. Nous avions été surpris par son message mais nous l’avons finalement fait. Nous sommes arrivés et nous avons trouvé l’ancien Gaël et sa femme avec un autre couple qu’ils nous ont présenté comme le frère Loïc et son épouse Sophie. Ils nous ont également dit qu’il y aura d’autres frères à eux qui vont se joindre à nous pour la veillée de prières. Une trentaine de minutes après deux hommes se sont joints à nous suivis de près par le pasteur et son épouse. Les autres sont arrivés au fur et à mesure jusqu’à ce que nous soyons tous au complet.


Pasteur Lilian : Bonsoir à tous.

Nous : Bonsoir.

Pasteur Lilian : Nous n’allons pas tardé à commencer ces moments de prières mais avant toute chose j’aimerais faire des présentations car il y a de nouveaux visages parmi nous. Certains les connaissent et d’autres non alors il est important de savoir qui est qui et pourquoi nous sommes tous là. Avec moi ce soir, nous avons les frères Adam, Japhet, Loïc et son épouse la sœur Sophie. Ce sont des frères dans la foi en qui j’ai une totale confiance. Avec eux et l’ancien Gaël et son épouse que vous connaissez tous déjà, nous formons une équipe depuis le lycée et nous nous soutenons toujours dans certains programmes. J’ai parlé avec eux de ce programme durant nos temps de prières ensemble et ils ont décidé de se joindre à nous dans ce combat. 

Eux : Bonsoir tout le monde.

Nous : Bonsoir.

Pasteur Lilian : (À eux) Vous avez ici la famille Ebouma, Paul et son épouse Jennifer, la famille NGUEMA, Benjamin et son épouse Linda, la famille Pango, Karl et son épouse Kelly, la famille NZE, Princy et son épouse Lauria qui est une Mbazogho, le frère Alvine Abessolo, le frère Arsène Mfoula et la famille Mbazogho, papa Landry et son épouse Colette, leurs enfants Ludovic, Léandre, Leslie, Lauria que j’ai déjà présenté, Loyd et leurs compagnes. Ici ce sont tous leurs enfants. 

Eux : D’accord.

Pasteur Lilian : Comme je disais, nous sommes tous là pour la même cause et nous croyons par la grâce de Dieu que chacun d’entre nous apportera sa pierre à l’édifice.

Nous : Amen. 

Pasteur Lilian : Nous avons encore quelques minutes avant le début du programme, faites rapidement ce que vous avez à faire car nos téléphones seront tous hors lignes et je ne sais pas si vous auriez le temps de boire ou de vous soulager. Alors c’est le moment de profiter. Nous commençons dans une vingtaine de minutes.


Il s’est retiré avec ses gens et nous sommes restés en train de vaquer à nos occupations. J’ai profité à nourrir les filles et leur changer de couches, les autres ont appelé chez eux pour donner les dernières directives. À l’heure indiquée, nous sommes tous rentrés dans la salle avec nos téléphones en mode avion. C’est l’un des nouveaux hommes qui a fait la prière d’ouverture avant de conduire les temps de prières accompagné par maman Sara qui chantait. 


Maman Sara : (Chantant) ‘’Inonde ce lieu de ta présence

Nous avons besoin de toi.

Inonde ce lieu de ta présence

Nous avons besoin de toi.

Manifeste toi Esprit de révélation

Souffle sur nous, souffle sur nous

Contrôle tout Esprit de révélation.

Dirige nous, dirige nous.’’

Que quelqu’un le dise avec moi ce soir


Nous nous sommes mis à répéter les paroles du chant avec elle pendant plusieurs minutes avant que le frère Adam qui dirigeait les moments ne reprennent la parole. 


Frère Adam : J’aimerais lire deux passages bibliques ce soir qui viennent de me monter à cœur. Le premier est dans le livre d’Esaie au chapitre 9 verset 1 jusqu’au verset 6 et le second est dans l’évangile de Matthieu chapitre 4 : 16. Si vous voulez bien le lire avec moi, faîtes le.

‘’Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière ; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort Une lumière resplendit. Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies ; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l’opprimait, Tu les brises, comme à la journée de Madian. Car toute chaussure qu’on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu. Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées. Ésaïe 9 :1‭-‬6 LSG’’

‘’Ce peuple, assis dans les ténèbres, A vu une grande lumière; Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort La lumière s’est levée. Matthieu 4 :16’’


Frère Adam : Ô Alléluia !. Que quelqu’un dise avec moi ce soir que le Seigneur est merveilleux.

Nous : Le Seigneur est merveilleux.

Frère Adam : La Bible est en train de nous dire que quelque soit le temps que cela prend ou a pris. Les ténèbres ne pourront pas toujours régner sur la terre, dans une famille, dans la vie d’un homme ou d’une femme parce que celui sur qui repose la domination de toute chose est rentré dans la course. Je ne sais pas si vous avez compris ce texte comme moi mais ce soir je suis extrêmement content. La parole de Dieu me dit la lumière est entrée en action. Le peuple assis dans les ténèbres voit la lumière. Quand est-ce que cela se fera ? Le verbe utilisé dans la parole est '’voit’’, c’est le présent. Ce n’est pas pour demain ou après demain, mais pour aujourd’hui, ce soir nous verrons tous la grande lumière de notre Seigneur resplendir sur chacun de nous. Et le joug qui nous asservissait depuis des années se brisera par la puissance du nom de Jésus. Si tu le crois ce soir, pour ta vie, ta famille, tes enfants, ton époux, ton épouse, dis avec moi '’Amen


SECONDE CHANCE