CHAPITRE 180: LA CONFUSION.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 180 : CONFUSION.

(Aucune correction)

QUELQUES JOURS PLUS TÔT 

**GÉRARD MEZUI**

Nous venons d’arriver à Franceville avec la délégation, ce sont essentiellement des hommes politiques qui font les mêmes pratiques que nous pour se maintenir au pouvoir. Il y aura bientôt l’annonce d’un nouveau gouvernement et tout le monde est en train de se battre pour tirer son épingle du jeu. Chacun est allé faire ses pratiques et il nous faut nous décharger de toutes les malchances et autres malédictions que nous avons pu contracter d’une manière ou d’une autre d’une part et nous ressourcer d’autres parts. Pour ce qui est du fait de se décharger, nous allons utiliser un groupe de prostituées qui nous avons grassement payé pour qu’elles nous servent de divertissement. Et pour l’autre nous avons fait appel à l’orphelinat de Syntiche. Nous avons passé un gros marché avec elle. Nous avons débloqué des fonds pour l’hôpital qu’elle voulait construire pour son nouvel orphelinat en plus du gros pactole qui ira dans ses poches et en échange, elle est censée nous apporter quelques enfants, fille ou garçon peu importe. Tout ce dont nous avons besoin c’est qu’ils soient vierges et puceaux car c’est d l’innocence dont on a besoin. Ça fait des années que nous collaborons avec elle et chacun est gagnant. Actuellement je crois que j’en ai besoin car depuis l’année dernière, rien ne va correctement dans mes affaires et pour cause ? Cette petite effrontée a décidé de mettre le nez dans nos affaires. Ça va faire 25 que je suis à la tête du patrimoine familial et tout se passait comme sur des roulettes. Nous avions même presque mis la main sur tous les enfants de mon cousin. En tout cas la fille, son mari et leurs enfants étaient déjà dans nos filets. Deux ou trois années de plus, on attrapait le dernier et on scellait l’autel pour choisir le prochain pilier pour les générations futures. Mais non, il a fallu qu’elle débarque de je ne sais où pour venir à nouveau reprendre sa sœur et nous compliquer la tâche. Si je ne savais pas le danger de s’approcher d’elle de front, il y a longtemps que j’aurais mis la main sur elle.

Et oui, je ne sais pas pourquoi mais la protection qui entoure cette petite sorcière est mortelle, je n’en croyais pas jusqu’à ce qu’un de mes amis en paie de sa vie pour avoir tenté de faire des pratiques sur elle. Depuis que nous sommes tous jeune, on nous a toujours répété qu’on ne pouvait pas s’approcher d’elle ni des personnes qu’elle protège au risque de le payer de nos vies et fermer l’autel. Sa destruction ne peut venir que d’elle-même. Après le rituel de passation du flambeau, on nous a martelé dessus afin que nous ne l’oublions. Nous avons toujours joué avec ses parents pour la déstabiliser et la pousser à bout afin que jamais elle ne prenne le temps de s’asseoir et réfléchir sur ce qui se passait véritablement autour d’elle. Toutefois, il y a plusieurs années en arrière, j’ai voulu voir jusqu’où elle pouvait aller et si vraiment elle était aussi dangereuse que ça. J’avais mis un de mes amis sur elle. C’était un sectaire. Appâté par l’éclat qui émanait d’elle, il n’avait pas hésité à se lancer dans l’affaire. Cerise sur le gâteau pour lui, elle était encore vierge et il était le premier. Après un an à lui tourner autour, elle avait fini par céder. Il avait essayé des pratiques lors des rapports avec elle mais rien n’avait marché, que ce soit pendant l’acte ou après chez lui quand il essayait d’invoquer son esprit, elle n’apparaissait jamais. Une fois il avait essayé d’utiliser un serpent lors des rapports afin de le lui introduire dans le sexe mais non seulement, celui-ci était mort à l’instant où elle était entrée dans son environnement mais lui-même et toutes ses affaires n’avaient pas tardé à subir le même sort. Du jour au lendemain elle avait coupé les ponts avec lui et les semaines qui ont suivi, il s’est mis à pourrir vivant et personne ne pouvait rien faire pour lui. Il en est mort. L’attaque physique était encore plus mortelle. J’avais compris qu’il fallait continuer comme nous avions toujours fait jusqu’à ce qu’elle meurt toute seule pour pouvoir être libérés de sa présence. Nous avons vécu nos vies sans grand encombres comme je disais jusqu’à l’année dernière ou cette petite et celui qui la baise, ont décidé de nous créer des problèmes. Celui-ci je ne sais même pas d’où il sort. Comme si nous n’avions pas déjà gros à faire avec l’écran, il a fallu qu’elle le partage avec cette espèce de gorille sorti de je ne sais quelle jungle. Il a tué deux papa au village sans avoir levé le petit doigt pour récupérer l’écran et ses quatre enfants. Les fétiches de sa famille sont puissants, même l’Okouk l’avait dit et qu’il ne fallait pas faire n’importe quoi . De plus, il fallait que nous restions dans l’ombre afin que l’on ne sache jamais le lien entre nous et eux. Ce fut l’une des erreurs que nous avions commis car on aurait dû au moins garder un œil sur eux sur le plan physique. Ce n’est que dernièrement que nous avions appris qu’ils étaient au courant pour l’autel et qu’ils œuvraient même pour s’en libérer. Cela nous a poussé à sortir de l’ombre et nous présenter à Landry pour pouvoir le récupérer et gagner du temps pour trouver une solution à ce problème. Nous savions que cette petite n’était pas suffisamment mature pour diriger ce genre de choses et un de mes grands pères qui surveillait la maison à Dragage nous avait dit que c’est le gorille qui était derrière tout cela et qu’il avait même les yeux mystiquement ouverts, il l’avait vu et avait vu tout ce qu’il y avait dans la maison. 

C’est ainsi que nous avions décidé de le mettre hors d’état de nuire en les déstabilisant tous les deux avec le dossier que nous avons fait monter contre lui pour l’envoyer en prison sans nous mouiller. Mais même là, rien ne s’est passé comme il le fallait. On ne sait par quel moyen il a fait pour échapper à l’accusation du crime rituel en plus d’avoir atterri dans un quartier complètement différent de celui où il était censé être. Même nos hommes n’ont pas pu arriver à enculer ce salopard pour endormir son esprit. J’ai bien évidemment appelé l’autre salopard d’Ogoulinguendé pour lui dire de mettre ce cancrelat dans un autre quartier après l’incident mais celui-ci a osé me dire qu’il ne pouvait pas parce que les ordres concernant ce chien venaient d’en haut et il ne pouvait pas les braver. Celui-là même il ne perd rien pour attendre. Je règle d’abord tous mes problèmes et je m’occuperai personnellement de son cas en dépravant à outrance ses trois enfants, ce n’est qu’une question de temps. Manque de peau pour nous, cet animal est sorti de prison la semaine dernière par manque de preuves. Il nous faut réfléchir à quoi faire maintenant. L’avantage que nous avons est notre anonymat, ils ne savent pas qui nous sommes et c’est ce qui nous protège présentement. Voilà pourquoi j’accueille ce week-end avec plaisir, cela nous permettra de nous ressourcer car en partant d’ici, j’aurais beaucoup de choses à gérer. Comme mes deux empotés de fils qui passent leur temps à cuver le vin et a se droguer dans des bordelles en Europe. Quand je pense que ce sont eux qui doivent me remplacer pour maintenir l’autel, j’ai des mots de têtes.


Célestin : (Mon cousin) Je n’ai pas vu Santos depuis que j’ai fait le tour.

Moi : (Le regardant) Tu es sûr que tu as bien vérifier ? Il devait être de la partie. 

Célestin : Oui. Il n’y a que Lola qui est là. Santos et pucelle ne sont nulle part.

Moi : (Sortant mon téléphone pour l’appeler ) Je vais voir pourquoi il n’est pas venu.


Je manipule et lance l’appel sur son numéro mais c’est fermé.


Moi : C’est étrange, son numéro ne passe pas. Où est Lola ?

Célestin : Déjà dans l’une des chambres avec le ministre et le jeune député.

Moi : Hum. Nous devrions donc attendre demain pour la questionner à ce sujet. Dans ce cas avec qui seront nous ?

Célestin : Avec Pablo.

Moi : (Grimaçant) On n’a vraiment pas de chance ces temps ci.

Célestin : Ce petit n’est pas mal non plus et il se débrouille très bien.

Moi : Il ne sait pas sucer et fait énormément de bruit durant les rapports.


Il ne répond rien. Bien-sûr que je suis contrarié. J’avais espéré me défouler sur Santos, déjà que la dernière fois à la plage, je n’avais pas pu faire comme je voulais en plus d’avoir été interrompus par cette chose qui était sortie de l’eau. De plus Santos est spécial car avec lui j’arrive à tout faire de façon simultanée, je me décharge et me recharge au même moment à cause du lien sanguin que nous partageons. Il y a une énergie différente à avoir des rapports sexuels avec les membres de sa propre famille et il s’avère que ce petit est mon neveu, le fils de mon frère qui est en prison. Je prends un plaisir fou à le baiser pour plusieurs raisons. D’abord pour des raisons mystiques, pour les folles jouissances que j’ai mais aussi et surtout pour le plaisir de détruire à petit feu mon frère qui a toujours été l’enfant préféré de mon père et qui s’est toujours cru supérieur à moi malgré le fait que je sois son aîné. À chaque fois que je monte sur cet enfant, je vois le visage de son père, après avoir correctement baisé sa femme devant lui, c’est au tour de son fils et je le fais avec plaisir. Son impuissance me réjouit au plus haut point et je vais de temps en temps le voir en prison pour lui rappeler que son cher fils encaisse très bien et est même devenu un expert dans le domaine. Du coup savoir qu’il n’est pas là me met de mauvaise humeur et c’est dans cet état que j’accueille et défonce l’anus du petit qui était à notre service, il en prend tellement qu’il finit même par s’évanouir au milieu de la nuit. Nous le mettons de côté et faisons appel à deux des prostituées qui étaient encore libre car ceux qui devaient s’occuper d’elles ont eu des malaises. Elles ont hurlé le reste de la nuit avant qu’on ne les laisse au petit matin. Je vais rapidement prendre une douche et je vais me coucher en disant à Célestin de tout faire pour me bloquer Lola avant qu’elle ne parte d’ici pour qu’elle nous donne les raisons de l’absence de ses deux amis(…)


Célestin : (Me secouant) Gérard réveille toi.

Moi : Il est quelle heure ?

Célestin : 10h. Lola est sur le point de s’en aller. 

Moi : (Me levant du lit) Où est elle ?

Célestin : Au salon avec Axel. 


Je vais rapidement dans la douche pour me brosser les dents et je sors les rejoindre. Les autres membres de la délégation dorment encore pour reprendre des forces car Syntiche est censée arrivée cet après midi avec les enfants. 

J’arrive donc au salon et je trouve cette pute malgré la nuit qu’elle a passé avec les deux hommes qui étaient avec elle, en train de se faire prendre sur une chaise par Axel. Celui-là même je ne sais pas s’il réfléchit correctement des fois. Une fille sur laquelle des hommes ont déchargé leurs malchances toute la nuit, tu trouves le courage de la coucher les heures qui suivent. C’est la raison pour laquelle c’est lui notre larbin car il ne suit pas. 


Moi : (Regardant Axel qui est déchaîné sur elle) Navré de t’interrompre dans ton travail mais il faut que je parle avec Lola. 

Axel : (Allant et venant en elle) Deux minutes stp, juste le temps pour moi de jouir. 

Moi : Hum. Dépêches toi.


Je m’assois à côté et les regarde faire leurs choses. Je dois admettre que cette petite est extrêmement belle avec des formes voluptueuses qui te donnent envie de lui faire des choses sans cesse en plus d’être une experte du sexe. À la façon dont elle fait grogner cet abruti d’Axel j’en viens à être excité mais je me retiens car je ne suis pas fou. Le temps imparti est écoulé et je les sépare sous les protestations de mon cousin qui se plaint de n'avoir pas encore fini mais ce n’est pas mon problème. J’entraîne Lola dans une autre pièce et elle se met à me tourner autour comme la pute qu’elle est. 


Moi : Je ne suis pas là pour ça.

Lola : (Me caressant le torse) Tu es sûr ? Ce n’est pas ce que j’ai vu tout à l’heure quand j’étais avec ton ami.

Moi : Hum. Où sont tes amis ? Pourquoi Pucelle et Santos ne sont ils pas venus avec toi ?

Lola : (Caressant mon sexe à travers mon peignoir) C’est parce qu’ils la décidé de changer de vie. 

Moi : (Arquant un sourcil) Pardon ?

Lola : Santos a retrouvé sa famille et ils l’ont emmené à l’église. 

Moi : (L’arrêtant dans ses mouvements) Comment ça il a retrouvé sa famille ? De quelle famille au juste s’agit il ? Et c’est quoi que cette histoire d’église ?

Lola : Il a disparue pendant plusieurs jours après être parti de Louis un soir avec trois hommes qui sont venus expressément le chercher. Puis hier il nous a appelé et nous a donné rendez-vous dans une église pour nous dire que sa famille l’a retrouvé et que désormais il allait arrêter car il a été délivré. 


Ma tête a commencé à chauffer tant ce qu’elle me disait était inimaginable. Quand elle a dit qu’il a dit qu’il s’appelait Marwane et qu’il était avec une certaine, j’ai failli avoir une crise. Ce n’est pas possible. Comment ont-ils fait pour connaître l’existence de Marwane. Mon cerveau tourne à vive allure et l’image de Clotaire, mon frère qui est en prison me vient automatiquement à l’esprit.


Moi : Le fils de pute. Il a ouvert la bouche, il a certainement parlé avec cet Arsène en prison et il lui a dit pour son fils. (Réalisant) S’ils savent pour Marwane, ils doivent certainement savoir pour nous aussi et merde, Landry. (Sortant en furie de la salle) Axel ? Axel ?

Axel/Célestin : Qu’est-ce qui se passe ? 

Moi : Mbazogho ? Qui surveille Mbazogho ?

Axel : Pourquoi tu es autant stressé ? Ils sont à Bikele comme tu le sais.

Moi : Oui mais Santos connait ta maison à Bikele.

Célestin : Où se trouve le problème ?

Moi : (Les nerfs tendus) Le problème est que cet imbécile est actuellement avec les enfants de Landry et que s’ils lui parlent il pourra très certainement les conduire là-bas parce qu’il les a vu.

Célestin : Qui t’a dit qu’il est avec les enfants de Landry ? Comment vont-ils faire pour mettre la main sur nous.

Moi : Clotaire a tout dit à ce jeune homme en prison et celui-ci a récupéré Marwane. Lola vient de me le dire. Axel qui surveille Landry ?

Axel : Mon gardien. 

Moi : Appelle le tout de suite.


Il le fait et le numéro est injoignable. Je fais quelques incantations pour savoir ce qui se passe au niveau de Dragage avec ses fils qui y étaient mais je découvre que la maison est vide. Ce n’est pas une coïncidence. Je lance automatiquement une opération musclée sur Bikele afin d’aller récupérer Landry et sa femme au plus vite. Pendant que je suis en train de tourner comme un lion en cage à attendre des informations, j’entends cette petite parler au téléphone avec je ne sais qui à qui elle dit qu’elle m’a tout dit et elle croit que Santos est en danger. Je vais lui arracher le téléphone des mains avant de lui asséner des violents coups. Elle hurle et essaye de s’enfouir mais je l’attrape par les cheveux et la traîne à même le sol avant d’aller l’enfermer dans la salle de bain.


Moi : (Le regard noir) J’espère pour toi qu’on va les retrouver sinon je peux t’assurer que je te tuerai de mes propres mains.


Je sors en bouclant la porte. Elle aura beau crié, personne ne l’entendra car les murs de toutes les pièces de cette maison sont insonorisés, raison pour laquelle nous sommes venus ici. Le temps passe et les nouvelles ne sont pas bonnes. . Comme je m’en doutais, Marwane était bien à Bikele avec un autre jeune homme et ils sont partis avec Landry et sa femme. Je suis dans une rage folle. Je demande à ce que les recherches se font et que la route soit barrée. J’essaie même de manipuler leurs esprits afin qu’on les découvre. Au début sa fonctionne mais après un moment plus rien comme s’ils sont profondément endormis et je perds le contact avec eux. . Cela a le dont de m’énerver d’avantage. Comme si cela ne suffisait pas Syntiche appelle le chef de la délégation pour dire qu’elle a eu un problème à l’embarquement avec les enfants qui n’ont pas été autorisés à faire l’excursion. Une explication abracadabrante qui se conclut par le fait qu’elle ne pourra pas être là, il nous faudra chercher d’autres vierges dans la ville pour terminer le rituel. J’ai perdu le contrôle et je suis retourné me défouler sur Lola afin qu’elle me dise ce qu’elle savait. Je n’ai rien obtenu à part le nom de l’église où elle a rencontré Santos hier. J’ai fini par  l’étrangler à mort. Nous allons nous débarrasser de son corps dans une broussaille quelque part. C’est de sa faute s’ils ont pu s’échapper, si elle ne les avait pas prévenue nous les aurons sans aucun doute rattraper. 

Le reste de cette nuit jusqu’au lendemain, j’ai essayé de rentrer en contact avec l’esprit de Landry et réglé cette affaire au plus vite et tout seul avant d’alerter mon père et les gens au village. Quand j’ai rétabli le contact, j’ai senti une présence étrange avec eux, elle était tellement forte que je n’ai pas pu tenir, j’ai fini par lâcher prise essoufflé et environ une heure plus tard j’ai vu une déchirure dans mon esprit suivi d’un tremblement de terre.


Célestin : (Me regardant inquiet) C’était quoi ça ? 

Moi : (Silence) 

Axel : MEZUI ??


J’ouvre mon œil secret qui est directement connecté à l’autel et je constate avec effroi qu’il n’y a plus personne, l’autel est vide. C’est impossible, depuis le temps que cela a commencé c’est la première fois qu’une chose pareille se produit. Je mets mes deux mains sur la tête car je ne sais pas quoi faire. Au même moment mon téléphone sonne et l’indicatif des USA qui s’affiche m’indique qu’il s’agit forcément de mon père. Je décroche.


«Moi : Al »

 « Papa : (Me coupant la parole) Qu’est-ce qui se passe MEZUI ? »

« Moi : (Affolé) L’autel est vide »

« Papa : (Hurlant) QUOI ? Que viens-tu de dire à l’instant ? »

«Moi : L’autel est vide. »

 « Papa : Comment ça c’est vide ? »

« Moi : On ne voit plus personne papa, ils ont tous disparu. »

« Papa : (Craquant) Comment une chose pareille a pu arriver ? Qu’avez-vous fait de Landry et Collette ? »

« Moi : (Petite voix) Ils, ils les ont récupéré hier. Nous avons essayé de les rattraper en envoyant des agents à leurs trousses mais nous n’avons pas pu mettre la main sur eux »

«Papa : (Criant) Vous êtes une bande d’incapables. À peine on tourne le dos et c’est ce qui se passe Gérard ? C’est comme ça que vous gardez les choses sous contrôle ? D’ailleurs où étiez-vous quand ils sont passés chez Axel ? »

 « Moi : Nous étions à Franceville pour le rituel avec les prostituées. C’est là-bas qu’une des amies de Marwane a parlé en disant qu’il avait retrouvé sa famille et que ceux-ci l’ont emmené à l’église où il a subi un désenvoutement pour se détacher de tout ce que nous lui avons fait. C’est lui qui a conduit les enfants de Landry jusqu’à Bikele »

 « Papa : (Criant) Je veux que tu me butes cette petite pute avec qui tu étais. »

« Moi: C’est déjà fait. »

«Papa : (En colère) Et ce petit imbécile de Marwane là je veux que tu me le retrouves, peu importe l’endroit où il se trouve, vous me le niquez en masse jusqu’à lui déchirer l’anus et qu’il ne puisse plus bouger une seule de ses jambes après vous me lui trancher la gorge. Je veux voir ses viscères et son cœur être donnés aux chiens. Je trouverai un autre arrangement avec L’Okouk. Marwane MEZUI doit être un mauvais souvenir dans les prochaines 24h, j’espère avoir été clair ? »

 « Moi : Oui papa. »

«Papa: Envoie également des ordres en prison pour ce salopard de Clotaire. Je veux qu’il soit changé de quartier et torturé comme un rat d’égout. Je ne veux aucune pitié. Qu’on lui coupe des membres et même la langue s’il le faut car je suis sûr que c’est lui qui a révélé l’existence de son batard de fils. Et je veux que vous me retrouvez Landry rapidement. »

 «Moi : J’ai compris.

« Papa : Bien. Je rentre dans les plus brefs délais. »

Clic !


Les deux autres me regardent avec les grands yeux. L’affaire est grave. 


Axel : Ils ont rompu le lien ?

Célestin : Je ne pense pas. Je crois que c’est l’écran qui les a récupéré. Si le lien était totalement rompu l'autel allait complètement se rompre. On doit rapidement faire un tour au village pour voir ce que nous allons faire. 


C’est précipitamment que nous partons de Franceville en disant aux autres que nous avons une urgence et nous prenons la route pour Bitam. En chemin, les gendarmes que j’ai envoyé chez cet animal en matinée puis à la fameuse église me disent qu’ils n’étaient à aucun des endroits. Le plus important c’est d’arriver rapidement au village pour savoir quoi faire car à l’heure actuelle, tout le monde doit savoir que l’autel est vide. Nous arrivons le lendemain en matinée et nous trouvons mon père sur place en train de tenir un conseil avec les anciens. Il a vamper pour arriver ici très vite de là où il était. Durant la réunion, nous apprenons que toute la famille est désormais sous la protection de l’écran et on ne peut pas les toucher, nous ne savons même pas où ils sont actuellement. Nous sommes dans la confusion totale. Papa et ses cousins se sont rendus chez l’Okouk qui leur a dit qu’il s’est récemment battu avec le pasteur qui les aide au sujet de Marwane et celui-ci a réussi à le chasser. Il est présentement en contact avec d’autres esprits pour lui prêter main forte et donc nous devrions attendre son signal.


ACTUELLEMENT.

Nous sommes toujours à Bitam et l’Okouk nous a dit que cette nuit doit être une grande nuit de sacrifices. Nous devons faire couler du sang de certains membres de nos familles pour pouvoir récupérer les Mbazogho. Nous allons donner chacun un de nos fils et papa a déjà décidé de donner Clotaire qui a été poignardé en prison la veille, cette nuit son esprit sera ôté. Je donnerai un des miens et chacun fera sa part. Nous sommes tous chez l’Okouk qui est là avec 7 autres de ses frères comme il l’a dit et nous sommes tous nus afin d’accomplir le rituel. Tout est prêt mais le seul problème c’est papa, on a besoin de son corps pour accomplir certaines choses mais depuis ce n’est pas venu, nous ne savons pas ce qui se passe avec maman mais s’il ne prend pas part au rituel, il perdra sa position et tout ce que cela implique. Le contact avec maman est rompu depuis des jours et vu comme sont parties les choses c’est mauvais pour lui, très mauvais. La position n’est pas la seule chose qu’il va perdre mais il risque également de devenir un esprit errant qui sera exploité par n’importe qui qui a les yeux ouverts. L’Okouk nous regarde et nous dit qu’ils vont commencer mais au même moment l’endroit se met à trembler et toutes les sourcils de lumières s’arrêtent.


Nous : Qu’est-ce qui se passe ???


SECONDE CHANCE