Chapitre 18 : C’est juste un au revoir
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 18 : C’est juste un aurevoir
****Tariq****
J’ai décidé à la grande joie
de ma femme et du reste de ma famille de repousser mon voyage de cinq jours.
Bien évidement au lieu d’avoir une semaine pour m’installe je n’aurais que le
week-end c’est peu surtout si je veux reviser et ne pas être complètement
largue pour mon premier jour.
Après ma l’obtention de ma
licence, papa au lieu de m’engage dans son entreprise comme je m’y attendais
m’as plutôt remis des fonds pour que je monte mon agence de sécurité. C’est que
je ne venais pas juste d’obtenir un diplôme en business internationale mais
aussi de finir ma formation paramilitaire. La tête qu’a fait Yaya quand je lui
dis que je l’avais inscrit aussi mais il a fini par aimé. Comme toujours papa
avait raison quand j’ai décidé d’abandonné la médecine malgré une admission au
programme de médecine John Hopkins, il m’as soutenu un an après il m’as informé
m’avoir inscrit à ce programme de deux ans auquel j’y trainé mon meilleur ami.
Mais tout a changé après sa
mort, le dégoût de la médecine que j’ai ressenti à l’hospitalisation de maman a
été remplacé par un sentiment de complète impuissance face à l’accident et la
mort de papa. Comment dans un pays comme le mien il n y a pas eu de spécialise,
que personne n’ai pu rien faire, absolument rien. C’est comme ça que j’ai
décidé de me réinscrire à nouveau ce souvenir me fait sourire car bien sûr Mr
Souley Nsangou s’était arrangé pour que je puisse être pris si jamais je changeais
d’avis grâce à un de ses amis cardiologue qui siégeait au conseil d’admission.
Son ami m’avait d’ailleurs fait comprendre qu’il ne tolérerai aucune erreur
venant de moi que je devais mérite l’opportunité qu’il me donnais car beaucoup tuerais
pour elle.
Et j’aime à croire que je ne
l’ai pas déçu, major de ma promo, j’ai été admis dans leur service de traumatologie
avec les honneurs. Jusqu’ici tout c’est bien passé mais dès que mon internat
vas commencer je ne pourrais plus me déplacer, j’aurais encore moins le temps
pour autre chose qui ne soit pas la médecine. Je profite de ses quelques jours
de bonheur avec les miens. Jamila et Samia s’entendent plus que bien je ne sais
pas si c’est leur âge qui les rapproche ou leur nature douce, généreuse à toute
les deux mais je suis ravi. Il y a longtemps que cette maison n’as pas été
aussi vivante, pleine de rires. J’ai inscrit Samia en sixième dans le même collège
que Jamila.
Parlant d’elle dire que j’ai
été choqué quand elle m’as remis 130.000,00 Fcfa comme la différence de
l’argent que je lui avais remis pour ces achats serait un euphémisme jamais je
dis bien JAMAIS aucune des femmes avec qui je suis sortie ne m’a rendue comme
on dit chez nous : le reste d’argent. La
tête qu’elle a fait quand le lendemain je lui ai remis un carnet de banque lui
disant que je lui avais ouvert un compte sur lequel j’avais déposé ‘’le reste
de SON argent’’, je n’ai pas trouvé important de lui dire que j’avais versé
plus que cette somme sur son compte elle le découvrir bien assez tôt. J’ai été
encore plus surpris quand elle m’as offert un haut de boubou de la même
dentelle qu’une de ses robes. Avec elle je vais de surprise en surprise. Je
souris de plus belle en m’allongeant plus confortable sur notre lit.
C’est la voix douce de ma femme
qui me sort de ma rêverie. « Tariq, c’est l’heure de manger, je lui jete
un regard quand elle continue Ma’a a fait ton plat favorite. » Entendre ça
m’arrache un grand sourire « sérieux ? » Elle éclate de rire et
sort mais elle s’arrête sur le pas de la porte « bouge, Mr Nsangou. »
Je la regarde en souriant et me sens vraiment heureux pour la première fois
depuis très longtemps. Elle connaît mes plans pour les prochaines années je ne
sais pas ce qui vas se passer d’ici là mais ça importe tellement peu car j’ai trouvé
une amie en Jamila. Le même genre d’amitié que j’ai avec Yaya mais aussi
tellement différente, spéciale, unique est-ce que l’amour vas s’en mêle je n’en
sais rien mais une chose que je sais avec certitude c’est que je vais la gardé précieusement,
et essayé tous les jours de mérité cette confiance.
****Jamila****
Quand Tariq a prolongé son séjour
je me suis sentie tellement heureuse mais voilà nous sommes à l’aéroport de
douala ou son vol décolle dans moins de deux heures et toute la journée j’ai
été comme anesthésié de l’intérieur, je ne pouvais pas me permettre de laisse
toute cette tristesse m’envahir. Il vas tellement me manqué, c’est vrai qu’on a
convenu de se parle tous les jours en utilisant tous les moyens de
communications disponible alors pourquoi je suis ainsi paralysé par la peur de
perdre ce qu’on a. Quatre ans c’est long, il pourrais rencontre quelqu’un
d’autre, tombe amoureux, regrette son mariage avec moi.
Je me rends compte que je
pleure quand il s’approche de moi essuie mes larmes et pose son front sur le
mien. Je m’étais pourtant promis de ne pas pleurer, de lui dire aurevoir avec
le sourire. Mais voilà j’ai comme l’impression que ce n’est pas un aurevoir
mais un adieu, que quand il vas rentrer si jamais il rentre plus rien ne sera
pareil entre lui et moi. Mes larmes coulent de plus belle à ce constat car s’en
ai un. « tu peux toujours venir avec moi ». Ces mots ont pour effet
de stoppé net ma crise de larmes, je lève les yeux vers lui en essayant
comprendre, ai-je bien entendu ? VENIR AVEC LUI ? il reprend
« bien sûr je ne pourrais pas reste plus longtemps, mais en moins de trois
mois ça peut être règle, Yaya se chargera des formalités, il y a de très bonnes
écoles à Baltimore et… » Moi qui pleurais il y a quelques instant commence
à sourire en secouant la tête « QUOI ? j’ai dit une bêtise ? »
« Non, absolument pas. » Qu’il me propose de l’accompagne me fait
sourire de plus belle. «Je ne vais pas venir avec toi, » il est sur le
point de protester mais je ne le laisse pas finir. « Pourquoi ? »
ses yeux reflètent la plus totale incompréhension, « parce que le fait de
vouloir les choses ne les rendent pas pour autant bien pour nous. » Je
soupire passe mes bras autour de sa taille et me rapproche de lui « vas réaliser
tes rêves Tariq Nsangou, moi je t’attendrai. » Je vois un léger sourire se
dessine sur ses lèvres quand il me répond avec hésitation,
« si ? » Maintenant je souris vraiment la tristesse est toujours
là mais je me sens plus optimiste, « en fait… je ne vais pas reste là les
bras croisés tu sais ? Je vois encore l’incompréhension se peindre sur son
visage je vais aussi réalise les miens de plus avec toute cette technologie ça
sera comme si t’étais toujours là. »
Il m’as fait un petit sourire,
avant de me lâché. Il devait allez s’enregistré. Le moment de dire aurevoir est
arrivé ben vite, les jumeaux, Samia et Ma’a étaient en larmes, Yaya et Zenab
les encadraient. J’attendais à l’écart mon tour, je l’ai serré fort dans mes
bras le cœur rempli de tristesse mais aussi d’espoir et au lieu de me lâché. Il
a reculé de quelques pas a pris mon visage entre ses mains comme tout à l’heure
et m’as embrasse sur les lèvres quelque chose qui jusqu’ici n’avait jamais
fait. Ce n’était pas un baiser passionné, mais plutôt un smack, mais un smack
tellement important, mon tout premier à vrai dire « Quand je vais rentrer,
parce que je vais rentrer ça je peux te le promettre je ne sais pas ce qui vas
se passer mais toi et moi on aura cette discussion il dit ça en me regardant
bien dans les yeux. Pour l’instant prend bien soin de toi pour moi
Ok ? » J’ai la gorge tellement noue que je me contente juste d’opine
de la tête avant qu’il ne continue « et laisse-moi le bénéfice du doute.
TOUJOURS. » Sur ses dernières paroles très énigmatiques il m’as baisé le front
avant de récupérer son bagage à main de serre une dernière fois tout le monde
dans ses bras avant de partir sans un regard en arrière.
****Ma’a****
Nous sommes bien rentré de
Douala, voir ainsi Jamila et Tariq m’a rappelle mes jeunes années avec mon
mari. Quand il venu demande ma main à mes parents et que quelques jours seulement
plus tard j’ai appris qu’il avait épouse une autre j’ai été dévasté, complètement
anéanti.
C’était un mariage arrangé je
n’avais pas eu le temps d’avoir des sentiments pour lui mais je l’estimais et l’admirais
tellement vous connaissez le proverbe qui dit que si vous avez envie de cerne
un homme observe comment ils traitent les autres quand personne ne
regarde ? C’est exactement ce que j’ai fait, j’ai découvert que Souley
Nsangou était le genre d’homme à ouvrir la portière à une femme même si cette
femme est sa mère, à baisse le regard quand il croise une femme qui ne lui ai
pas permise, à porter les courses d’une vielle dame, à assister ses amis, à ne
pas porter de jugements empressés et je pourrais continué comme ça toute la
journée….Alors comment avais-t-il pu épouser une autre en si peu de
temps ? Je souris du scandale que ça cause à l’époque, surtout quand après
il s’est présenté chez mes parents pour présentes des excuses et réaffirme son
envie de m’épousé. Le tôlé que ça créé quand j’ai oui. Avec lui j’ai appris non
pas à me fier à mon instinct mais à le défendre. Et jamais à aucun moment
malgré les nombreuses, incalculables intrusions, méchanceté gratuite de ma coépouse,
des épreuves de la vie, je n’ai eu à doute de lui ou encore à me repentir de
l’avoir épousé.
Aucun jour ne passe sans qu’il
ne me manque, sans que je prie Allah pour qu’il nous réunissent dans la vie
d’après. Je prie aussi pour que ce j’ai partage avec lui mon fils le trouve auprès
de Jamila et qu’ensemble ils grandissent et vieillissent.