Chapitre 19 : Troubles à l’horizon
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 19 : Troubles à
l’horizon
****Quatre ans plus tard -
Tariq****
La première chose qui m’accueille
c’est la chaleur, je regarde ma montre que j’ai règle quand j’ai pris mon vol 9h10.
Normalement je ne suis sensé rentré que dans moins d’une semaine à la maison,
où un travail m’attends à l’hôpital de foumban. Yaya s’occupe très bien de
l’agence et l’administrateur que j’ai nommé pour gérer les entreprises que j’ai
hérité de papa fait du très bien son boulot. Comme ça j’aurais plus de temps
pour finalise mon projet. Bien sûr j’ai
pu compter sur la coopération totale de Yaya, si tout se passe bien d’ici un an
tout seras prêt pour ma clinique. Heureusement Nah Rachi et sa clique ont tenu
leur pars du marché, je me sens plus serein mais je n’ai pas pour autant
relâché ma garde. Je sais qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot, qu’il y a
encore un dernier acte qui vas se joué, un dernier affrontement. POURQUOI ?
Tout simplement parce que d’après papa je n’aurais vraiment la paix que quand j’aurais
réconcilie sa famille, quand mes frères et moi serons tous réunis et unis en
tant que famille. Je ne sais absolument pas comment ça vas arriver ni quand mais
de son vivant je croyais en lui de manière aveugle et ça n’as pas changé depuis
et lui croyais aux miracles d’Allah. Je ne suis pas toujours totalement réconcilie
avec lui (Allah) mais je commence à me dire qu’il ne m’as complètement
abandonne après tout n’ai-je pas Ma’a, Samia, les jumeaux, Jamila, Yaya et sa
famille. Et malgré tous mes différents malheurs je ne m’en sort pas si mal. Qui
plus est Ma’a et Jamila ne cessent de me chantent ses grâces.
Pendant ses quatre ans j’ai réussi
à me procure du matériels, ceux que les hôpitaux recycle, d’autres que j’ai dû
payer de ma poche, j’ai convaincu certains de mes collègues de venir en
fonction de leur disponibilité et de nos besoins nous faire profiter de leur expérience.
Ou tout simplement pratiqué de manière bénévole une opération spéciale sur un
patient qui ne peut pas se le permettre. Le but étant de facturer les soins aux
riches et les rendre abordables aux pauvres voir même les rendre gratuit pour
ceux qui ne peuvent vraiment pas se le permettre.
Ça vas être les vacances dans
quelques semaines, il y a un an que Jamila a eu son bac en littérature mais
elle a absolument refusé de me dire quel filière elle a choisie je sais juste
que ce n’est plus le droit. Elle a demandé à tout le monde de ne pas m’en
parlé, je ne sais pas pourquoi elle fait autant de mystère d’ailleurs. Ces dernières
années on a fait plus que gardé le contact, on a parlé vraiment tout le temps
par whatsapp, facebook, skype, facetime sauf que depuis l’obtention de son bac… ,
en fait bien avant ça elle a commencé à être évasive par rapport à certaines de
ses activités jusqu’ici rien d’alarmant. Je souris à la surprise que je leur prépare.
Je récupère mes bagages comme convenu Yaya m’attends et m’accueille avec une
accolade « salam mouhalaikoum ‘’T’’ » je lui rends son accolade très
ému « Walaikoum salam Bro ».
Je lui ai demandé les
nouvelles de chez moi, qu’il m’as donné en m’assurant que tout le monde allait
bien. Il m’informe qu’il a dû dire à Zenab qu’il venais me chercher sinon il
allait se retrouvé avec une femme qui boude: j’éclate de rire à ce commentaire,
nous plaisantons un bon moment avant que je ne m’assoupissent pour me réveille
à Kemkem au environ de 14h30, on s’arrête pour faire la prière et se regalle
des brochettes et du plantain grillé. À ce rythme on sera à Foumban pour
Magrib. J’ai tellement hâte de revoir mes enfants, ma mère ma sœur mais je suis
particulièrement content de revoir Jamila. Ça vas sembler bizarre mais en
quatre ans elle ne m’as envoyé aucune photo, parce que elle est quelqu’un de très
pudique sur les réseaux sociaux il n’y aucune photo entière d’elle, je sais qu’elle
est très belle mais je veux la voir entièrement, pourvoir la touche, si il y a
une chose que ces quatre longues années de séparation m’ont montrés c’est qu’elle
compte pour moi beaucoup.
****Jamila****
On vient juste de finir de
faire la prière d’Icha, toute la journée on a fait la cuisine, Yaya nous a déposé
hier Zenab et les garçons pour le weekend mais ce matin il a appelle sa femme
pour lui dire qu’il revenait plus tôt avec des invités. Il y a de quoi nourrir
un régiment voir plus : du couscous Njapché, du met de pistache, du
poisson fumé cuisiné de manière traditionnelle, du poisson braisé, des frites
de plantain, du poulet frit. Maintenant que j’y pense ce ne sont vraiment que
les plats préfères de Tariq, je me dépêche de mettre la table histoire de faire
une photo que je vais lui envoyer.
« Tu connais la première chose
que j’ai envie de mangé quand je rentre ? » à moi de répondre « Non,
quoi ? » et lui de me dire avec un sourire « du couscous Njapché ».
Je ris et secoue la tête à ce souvenir : j’ai tellement hâte qu’il rentre.
Je suis interrompu dans mes rêveries par la voix de Zenab « Tu devrais
allez ouvrir….Tu m’entends ? » Je me rends compte que tous me
regarde, elle avec le sourire les autres
bizarrement. « Pourquoi, je me tourne vers Samia vas ouvrir toi. »
Mais elle n’as même pas fait un pas que Zenab l’arête se tourne vers moi « non
toi vas ouvrir ». Ok c’est moi où elle est bizarre, pourquoi c’est moi qui
doit allez ABSOLUMENT ouvrir ? Et comme si ça ne suffisait pas la personne
qui est à la porte continue de sonné, je suis toujours figé sur place et c’est
maintenant Ma’a qui se tourne vers moi après avoir ordonné aux jumeaux et aux
garçons de ne pas bouger « Vas ouvrir Jamila STP. » Je me retiens d’hausse
les épaules devant leurs comportements, n’y comprenant absolument rien, je me
dirige vers la porte quand notre visiteur juge nécessaire d’appuie sur la
sonnette encore une fois. Agrrrr, il a intérêt à être un aîné sinon je vais …..J’interromps
la tirade dans ma tête quand j’ouvre la porte et constate qui est devant « ça
fait mille ans que je sonne » me dit-il avec un grand sourire.
Je suis sûre que le crie que j’ai
poussé on l’as entendu jusqu’au Carrefour artisanale mais je m’en ai cure. Je
suis comme gamine, j’ai envie de faire tellement de chose à la fois, lui sauté
dessus, l’embrassé, mon dieu il est encore plus beau que dans mon souvenir on
dirait que ça fait dix ans que je n’e l’ai pas vu alors que je lui ai parlé pas
plus tard que hier matin, le coquin il ne m’as rien dit. « Alors je n’ai
même pas droit à un câlin ». Que
vous direz ? Bien sûr qu’il a droit à un câlin et si j’écoutais mon cœur à
beaucoup plus car il bat de manière frénétique maintenant. « Salam toi »
quand il me prends dans ses bras j’ai juste l’impression d’être traverse par de
milliers de pique électrique mais ça ne dure pas longtemps car les jumeaux débarquent
en courant suivi de Ma’a, Zenab, Said et Ali (les enfants de Yaya) pour l’accueillir
lui aussi. Je ne l’avais même pas vu tellement j’étais obnubile par Tariq. Je
vais enfin pouvoir touché mes rêves des doigts :
MON MARI EST A LA MAISON.
****Yaya****
Toute la journée je n’ai été témoin
que d’une chose ; l’impatience de mon frère, son impatience à revoir enfin
sa femme, une femme qu’il a épousé par nécessité plus que par choix. Mais dont
il a fini par tombe amoureux même s’il n’en a pas encore pris conscience. Ma’a
avait raison, comment ai-je pu douter d’elle ? Quand je vois l’accueil qu’elle
lui a réservé je ne doute pas qu’elle aussi partage ses sentiments. Et ils vont
avoir besoin l’un de l’autre pour affronter ce qui vient. Ce mariage doit devenir
réel pour eux deux et très vite sinon j’ai peur qu’ils ne puissent pas survivre
au séisme qui va le secouer.
****Inconnue****
« Interphone : Mesdames
et Messieurs nous vous souhaitons la bienvenue sur le vol du Cameroun, ici
votre commandant de bord…..bla bla bla »
Je n’écoute pas le reste du
discours du pilote, devant moi il y a un sacré bel homme qui ne m’as pas quitté
du regard. Dès l’instant où je suis entre dans la salle d’attente des premières
classes je sais que je suis une belle femme. Il est grand, noir superbement
bien proportionne je salive rien qu’à l’idée de me le faire. C’est votre problème
si je vous choque. Ce n’est pas que je sois frustré sexuelle d’ailleurs ce
matin je me suis offerte une petite gâterie mais j’aime le sexe c’est comme ça.
Je stoppe l’hôtesse qui passe pour commande un verre de vin blanc mais à la
place je recois un verre de champagne offert par le canon qui littéralement me
baise des yeux.
Je lève mon verre vers lui,
souris c’est clair que je vais me le faire avant de rentre réclame ce qui est à
moi. Ça fait trop longtemps que je suis partie, six ans pour être exacte. Il
est temps que je rentre récupère mon mari, mes enfants mais surtout mes
millions où plustot les millions de mon mari mais que ce soucie de ce MINUSCULE
détail ? pas moi.