Chapitre 19 : La malédiction du papillon
Ecrit par Max Axel Bounda
Chapitre 19 : La malédiction du papillon
Deux corps à moitié nus s’embrassaient fiévreusement dans ce qui ressemblait à un bureau administratif. Un homme d’âge mûr qui n’avait plus que son calecif et son débardeur sur lui et une jeune femme, vêtue uniquement de ses sous-vêtements verts en dentelle. La jeune femme, teint ébène était ravissante, avec une longue chevelure noire tombant jusqu’à mi- dos.
L’homme décida de passer les préliminaires. Il fit glisser lentement le string de la jeune femme dont les cuisses écartées et les lèvres humides réclamaient impatiemment ses caresses buccales. Les gémissements répétés de sa partenaire aussi intenses que bruyants, l’emmenèrent à y mettre un terme. L’homme la souleva de ses bras musclés et la transporta ivre de désir, vers le bureau sur lequel il y avait des encore documents une heure plutôt. Maintenant, ils trônaient sur une chaise dans un coin de la pièce en attendant patiemment de regagner leur place.
La jeune femme, les yeux à moitié ouverts se laissa emporter dans le tourbillon de plaisir procuré par cet homme, qui parcourait de sa langue la moindre surface de son vagin en feux. Il la pénétra et les gémissements de sa partenaire, le plongea dans un état d’extase.
Soudain, la jeune femme sursauta en poussant un cri de terreur. Elle repoussa l’homme. Et déambula dans la pièce en tenta de ramasser ses vêtements éparpillés partout. Dans la fièvre de l’envie, elle les avait jetés ici et là sans faire attention. Coupé dans son élan. L’homme ne comprenait pas ce qu’il se passait. Qu’avait-il fait de mal ? Il s’y prenait pourtant bien. Il observa stupéfait sa partenaire s’agiter.
— Qu’est-ce qu’il y’a ?!
Pour seule réponse, la fille lui tendit un doigt en direction d’un coin du bureau. La jeune femme tremblait de tout son long. L’atmosphère devenait lugubre. Les lumières qui étaient éteintes se mirent à clignoter, un froid glacial les envahit.
La femme fixait ce coin de la pièce, en essayant de remettre sa jupe. L’homme se retourna. Il crut voir une forme près rideaux de la fenêtre. La forme disparut. Puis réapparut. Elle avançait un peu plus à chaque arrêt des néons. Tremblant, l’homme recula juste, pris de panique et de surprise.
Le cœur battant, la jeune femme courut vers la porte, comme poursuivie par une force indescriptible. Elle essaya de l’ouvrir, mais n’y arriva pas.
À l’extérieur le tonner se mit à gronder si fort que le sol trembla sous leurs pieds. Un vent violent souffla de plus belle. Les murs de la pièce se mirent à danser. Des toitures alentour crièrent de douleurs. Les deux lumières du bureau clignotèrent de plus en plus vite. L’une d’elles éclata même sur le coup.
L’ombre avançait toujours lentement.
L’homme regarda la fille qu’il devait se taper. Elle était effrayée comme jamais. Dans son regard s’exprimait une sorte de désespoir. Une ombre de femme sortie de nulle part, s’approchait lentement d’eux. Le tonner gronda et des éclairs illuminèrent la pièce. La forme devint un instant discernable. C’était une femme en robe noire avec des fleurs multicolores. Ses longs cheveux lui recouvraient le visage. Elle leva alors la tête et l’homme crut la reconnaître. Soudain, il réalisa qu’en fait, face à eux, se tenait…
Le bureau fut plongé dans le noir total. L’obscurité les envahit. Plus tard, l’on entendit un cri strident déchirer le silence de la nuit.