Chapitre 20 : Lune de miel

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 20 : Lune de miel

****Arouna****

Je me sers un verre de whisky sans glaçons à ras bord, l’avale d’un coup, la brûlure de l’alcool a pour effet de tempère mon excitation avant de me reservir un autre que cette fois-ci je prends le temps de savourer. Je ne suis pas un fan d’alcool mais ça donne un genre surtout quand tu parles affaires avec d’autres hommes et qu’ils t’en propose dire non serait considère comme un manque de respect.

Ces quatre dernières années malgré mes nombreuses recherches et les ressources que j’y ai dédiés je n’ai pas trouvé quelque chose à utilise contre mon frère. Tous ceux vers qui je me suis tourné dans les hautes sphère ont catégoriquement refusés de m’aider. J’avais presque perdu espoir quant à force de persévérance ou plutôt de chantage j’ai mis le doigt sur quelque chose. Je souris satisfait si Tariq savait ce qu’il vas lui tomber dessus dire qu’il a réussi à tous nous faire croire qu’elle était morte. Bien évidement je serais complètement satisfait si elle avait accepté de me dire pourquoi, mon frère était arrivé à prendre une décision aussi extrême mais non elle a refusé.

Mon attention est attiré par la femme au parfum bon marché qui vient d’entrer dans ma chambre d’hôtel, je la regarde s’avance vers moi d’une démarche exagérément chaloupé. Elle doit faire 1m60, brune mince bref tout le contraire de la grosse vache que j’ai épouse. Ce soir je vais me soulé, et profité des plaisir de la chair parce que à partir de demain je pourrais commencé à planifier la chute de Tariq Nsangou.

****Tariq****

Waouhhhhh, c’est tout ce à quoi je peux penser depuis que j’ai posé les yeux sur Jamila, lire la surprise dans ses yeux  et ce quelle chose en plus dont je n’arrive pas vraiment à savoir quoi. Je ne dis pas que je suis amoureux d’elle ou que je viens juste de la remarque en tant que femme. Non ce que je dis c’est que quand n s’est marié je me suis refusé à voir en elle UNE FEMME, une qui pourrait me plaire, éveille mon désir d’homme. Elle était trop jeune, de plus je lui avais promis de me tenir mais aujourd’hui je ne peux plus faire l’aveugle, faire celui qui ne voir pas ses courbes de femme, son sourire, ses lèvres…

Ça fait quelques jours que je suis rentré, cinq pour être exact je suis assez reposé, je suis déjà passé à l’hôpital m’entretenir avec le chef de service  je commence dans deux semaine mais Yaya refuse toujours ce de manière très diplomate bien sûr de me donner des nouvelles de la clinique. J’ai quand même réussi à fixer avec lui un RDV pour en parler dès que je vais rentrer de mon cours séjour au domaine de Petpenou avec Jamila. J’ai hâte de l’avoir avec moi-même si c’est juste pour quelques jours, de voir où cette attirance entre nous que je ne peux plus nié vas nous mène. Jusqu’ici je me suis refusé à la toucher tout en essayant de garder entre nous une certaine normalité. Je sais qu’elle a remarqué mon comportement mais elle doit se dire que je boudé parce qu’elle refuse toujours de me dire pourquoi au lieu des études de droit elle fait à choisir de faire management et administration. Bien sûr son changement d’orientation pourrais s’avère être une bonne chose, pour nous mais je ne le comprends pas.

J’ai mis Ma’a dans la confidence, je l’attends dans notre chambre, nos bagages déjà charges dans la voiture quand elle donne le salam et entré encore plus belle que quand je l’ai vu ce matin. « Walaikoum salam, » je la regarde déposée ses affaires avant de l’informé qu’elle doit se change car on doit être partir dans trente minute si on veut arriver pour Magrib (18h00). Elle se tourne vers moi surprise « et on vas où ? » Je me lève vas jusqu’à la porte que j’ouvre pour évite de subir un interrogatoire : « à un endroit où toi et moi on pourras plus ou moins finir la conversation qu’on a commencé à l’aéroport le jour de mon départ…. Elle me regarde d’abord le regard vide avant je crois de réalise ce que je veux dire. Quand je suis sûr qu’elle a compris je lui rappelle qu’il lui reste vingt-cinq minutes avant de sortir pour aller dire au revoir aux jumeaux et à Ma’a.

****Quelques heures plus tard****

Je viens de me garer dans la cour du domaine, un endroit de haut standing tenu par des français encore un autre preuve de la privatisation de nos infrastructures par des étrangers mais revenons à nos moutons. Est-ce un endroit où il faut venir si on veut voir le vrai Foumban certainement pas mais si vous voulez un lieu où vous relaxez oubliez le monde extérieur alors c’est l’endroit idéal.

Elle ne m’a pas adressé la parole durant tout le trajet, elle se contente pour communique avec moi d’opine de la tête ou de garde le silence. Un silence obstine qui commence à vraiment me faire douter de la nécessité de ce voyage, et si je me trompais, et si je ne lui plaisais pas et si tout ça était dans ma tête. « Ai-je fait quelque chose de déplace ? » C’est la question que je lui pose d’une voix incertaine, elle me regarde d’un air innocent et hausse les épaules sans dire un seul mot. Ce geste à lui seul me remplir de frustration. Ok si elle ne veut pas parle, je ne vais arête d’essayé.

Nous venons à peine d’entrer dans notre chambre que je la vois s’éloigne de moi, une attitude que je comprends de moins en moins. Me serais-je trompé sur toute la ligne ? « Trompé sur quoi ? » Je soupire quand je l’entends me pose la question sans pour autant prendre la peine de lui répondre. Qu’elle goûte un peu à sa propre médecine. Je commence à me déshabille sans prendre la peine d’aller dans la salle de bain sous son regard ébahi tout en prenant mon temps. « Je peux savoir ce que tu fais ? » Je continue de l’ignoré, au lieu de lui donne une réponse je m’avance vers elle portant juste mon boxer « maintenant tu me parles ? » Elle se trouble et essaie de me répondre mais n’y arrive. C’est avec une fierte toute masculine que je constate que je ne lui suis pas indifférente, je croise mes bras sur ma poitrine pour me donne une certaine contenance mais ma virilité me trahir. « Tu vas me dire ce que tu as, depuis que je t’ai annoncé ce séjour tu n’as rien dit, à chaque fois que j’essaie de te parle je me heurte à un mur » elle me traverse et c’est de l’autre bout de la chambre qu’elle me répond « Moi ? c’est toi qui m’as embrasse il y a quatre ans, et par la ensuite n’as rien dit » je vais proteste quand elle m’interromps « non je ne parle pas de ces quatre ans de silence mais de ces CINQ JOURS, ça fait cinq jours que tu es rentré et que tu m’ignore, tu ne me parle pas, ne me regarde pas. Ce n’est pas moi qui ne parle pas c’est toi. » Mon dieu elle croit que …  « Je suis juste dans l’attente de ce que tu as préparé » je m’avance vers elle en souriant comme un idiot toute cette inquiétude, cette angoisse que je ressens depuis des heures envolé « n’est-ce pas évident ? » A peine ai-je posé la question que je me rends compte que effectivement elle pourrait ne pas savoir après tout quel expérience a t-elle avec les hommes. « Quand on s’est marié nous n’avons pas vraiment eu l’occasion d’avoir de ‘’lune de miel’’  alors je me suis dit que ce séjour ici, loin de nos familles allaient nous permettre de définir les bases de notre relation. » Je marche vers elle et fais ce que j’ai eu envie de faire depuis qu’elle m’as ouvert il y a cinq jours : l’embrasser, pas un smack mais un vrai baiser.

****Asma****

La chambre sent le sexe, l’alcool, et le cigare bref il règne dans cette chambre une atmosphère de luxure sans nom mais en même temps ça fait cinq jours que je suis arrivé et que je me suis enferme dans cette chambre avec ….je suis sûre qu’il m’as dit son nom mais je ne l’ai pas retenu. Je suis habillé de pied en cape prête à partir, j’allume mon téléphone cinquante appels en absence autant de messages et tout ça venant de la même personne : Arouna.

Je suis sur le point de le range quand il resonne, mon dieu quel impatient celui-là : « Allo… » je n’ai même pas finis que c’est les cris qui me répondent, il cri que je suis en retard, que ça fait des jours qu’il essaie de me joindre, qu’il m’as versé beaucoup d’argent pour être là, je l’écoute imperturbable je suis limite ennuyé quant au bout de cinq bonne minutes n’obtenant aucune réponse de ma part il se tait ….Finalement « Tu as finis ? silence au bout du fil, j’ajoute d’une voix neutre. Bien parce que si tu as cru que me faire venir pour t’aider à détruire ton frère allait faire de moi ta marionnette tu t’es trompé, renseigne toi bien sur qui je suis avant de me reparle sur ce ton Nsangou Arouna sinon je me verrais dans l’obligation de t’apprendre les bonnes manières est-ce c’est clair ? » La réponse que j’attends tombe avant que je ne continue «Ta mère est là ? » l’air surpris « Ma mère ? Pour ? » il me prend pour qui ? « Ne joue pas à ça avec moi, qui t’as dit que j’allais négocie avec un sousfifre ? » Je suppose qu’il est tellement choqué qu’il ne vas rien dire. « ton silence ne signifie qu’une chose, elle n’est pas…. Quand c’est le cas rappel moi à ce numéro et on pourra discuté, salut » « Mais ….. » Je raccroche sans plus écoute ses protestations, non mais il a cru que j’allais vraiment croire que c’est lui le cerveau de l’opération ? Les hommes….définitivement leurs bêtises les perdras, en attentant je me redéshabillé et me glisse dans le lit que j’ai quitté il y a deux heures pour prendre mon amant dans ma bouche. Je sais que j’avais dit une seul fois mais bon ne suis-je pas la reine de tous les excès ?                                                                                           

Dommages collateraux