CHAPITRE 192: RENOUER LES LIENS.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 192 : RENOUER LES LIENS.

**REINE DIVOKOU MFOULA**

Je sors du restaurant avec Alvine qui porte son fils. Il est derrière moi avec sa tête de chien battu. C’est ce qu’il me fait depuis samedi où je lui ai dit que je partais de la maison. Après m’avoir sorti tous les refus concernant son fils, la colère du fait que je prenais des décisions sans avoir son avis alors qu’on était un couple, il a glissé dans les supplications en tout genre avant d’arborer ce visage de chien battu qu’il me ressort aujourd’hui. 

Personnellement, le fait de vivre en concubinage avec quelqu’un sans pour autant être mariée, n’est pas une chose pour laquelle j’attache énormément d’importance. Je me dis que lorsque l’on s’aime et que l’on se met ensemble, les conséquences logiques sont le sexe, la cohabitation, les enfants et le mariage. Après j’ai écouté les explications d’ordre spirituel concernant ces choses en plus de celles d’ordre factuel. Sur ce dernier point, la réunion des femmes à l’église d’Arsène m’a rappelé certains points sur lesquels je ne m’arrêtais pas. Le mariage protège non seulement les conjoints mais aussi les enfants. C’est triste à admettre mais malheureusement, aujourd’hui et encore nous assistons à des cas de maltraitance du conjoint vivant, notamment la femme, et les enfants par la famille du disparu. Du jour au lendemain la personne se retrouve à la porte sans rien du tout parce qu’ils n'étaient pas mariés. Déjà que même les mariés subissent de fortes oppositions, les autres c’est encore. Des fois tu as souffert avec ton conjoint pour investir mais tu te retrouves sans rien. On m’a aussi fait remarquer que le fait de vivre maritalement avec un homme sans pour autant être mariés, rendait les hommes paresseux parce qu’il bénéficie déjà des privilèges que confèrent le mariage du coup il ne voit plus l’intérêt de le faire. C’est la raison pour laquelle nous assistons à des relations qui vont jusqu’à 50 ans de concubinage sans aucun engagement, ces faits sont légions autour de nous et plus tard les femmes finissent par s’en plaindre mais elles n’ont pas su faire preuve de sagesse au début. La façon dont tu te vends est la manière dont on va t’acheter. Si dès le départ, tu montres à un homme qu’il n’a besoin de poser des actes avant que tu n’ailles vivre dans sa maison, qu’il te touche ou qu’il te fasse des enfants et bien il ne le fera pas car c’est à la femme de donner le ton de la relation, l’homme ne fera que suivre. Après avoir réfléchi à tout cela et discuté avec maman et Leslie, j’ai décidé de retourner dans mon appartement. Non pas que je pense qu’Alvine puisse faire une telle chose mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. En tout temps et en tout lieu, il a toujours valu mieux prévenir, plutôt que guérir. Donc je suis partie. Il vient à la maison et reste jusqu’à très tard depuis samedi mais fait comme si on ne se voit pas tous les jours. Dans tous les cas je connais ma personne et ses simagrées ne marchent pas avec moi.


Alvine : (Devant ma voiture, à son fils) Reste sage mon champion et n’oublie pas que papa n’a pas voulu de cette situation.

Moi : (Roulant des yeux) Je te dis que si tu continues à raconter des conneries à mon enfant, je te jure que je vais supprimer les déjeuners et dîners.

Alvine : On n’est pas encore arrivé là-bas.

Moi : Continue à me provoquer et on ne tardera pas à y arriver.

Alvine : C’est bon, j’ai compris.

Moi : (Grimpant dans ma voiture) Je l’espère bien.

Alvine : Oh, tu pars comme ça ?

Moi : (Derrière mon volant) Je suis censée partir comment ?

Alvine : Tu ne m’embrasses pas ?

Moi : Non, je n’en ai pas envie.

Alvine : (Abattu) Ah. Bébé pardon ne fais pas ça. Ce sont tes baisers qui me donnent la force de supporter cette situation, si tu me refuses ça, je vais mourir une bonne fois. Je te jure que je ne vais plus recommencer.

Moi : (Silence)

Alvine : Ma reine stp. Aïe pitié de moi.

Moi : hum.

Alvine : Stp.

Moi : D’accord.


Il s’est rapproché de moi et j’ai ouvert ma portière. Nous nous sommes embrassés et j’ai dû mettre une petite pression pour qu’il me lâche car il était à fond et je commençais déjà à être émoustillée. Je me suis retirée et me suis bien arrangée avant de fermer ma portière.


Moi : Au revoir monsieur.

Alvine : (Souriant) À ce soir la propriétaire de mon cœur. Je t’aime.

Moi : Hum.

Alvine : Sois prudente en chemin. 

Moi : Ok.


J’ai démarré et je suis partie de là pour mon bureau. Il m’a fallu quelques minutes pour reprendre mes esprits avant de me remettre au travail. Monsieur Abessolo m’a appelé pour savoir si j’étais bien arrivée avec son héritier et je lui ai dit oui avant de raccrocher sinon l' enfant là va me voler mon temps inutilement et je ne pourrai plus avancer dans mes activités. Je travaille donc jusqu’à l’heure de la descente et en sortant du bureau je croise la responsable de la boutique ici. Enfin celle qui a remplacé Olive. Elle vient me donner un bouquet de fleurs et un paquet de pop corne. Je souris toute seule car je n’ai pas besoin de lui demander la provenance.


Moi : Je vais rentrer, n’oublie pas de faire l’inventaire avec les filles et de me faire un compte rendu par WhatsApp.

Elle : D’accord madame. Je peux vous aider avec vos bagages ?

Moi : oui stp. 


Elle prend mes deux sacs et  celui de mon bébé pendant que je porte mon fils avec les choses que je viens de recevoir. Je sors du bureau et je dis au revoir à l’équipe avant d’aller jusqu’à ma voiture. On pose tout et je place Reinal sur le siège bébé. Je grimpe, dis au revoir et je m’en vais à la maison. Les agents de sécurité m’aident à monter et une fois dans mon appartement, je vais me jeter sur le lit avec mon bébé. Il se met à rire et parler son langage en touchant mon visage. Je mentirais si je disais qu’Al me manque pas. À l’heure actuelle , je l’aurais trouvé à la maison, il nous aurait accueilli à la porte avec sa bonne humeur légendaire et nous aurait conduit à la chambre où nous aurions passé un magnifique moment à jouer et rire tous les trois. Il nous aurait très certainement raconter une fois de plus notre futur tout en nous faisant énormément de câlins. Cette petite routine me manque, sa présence constante à nos côtés me manque mais je me dis que c’est un mal nécessaire. Si on veut que les choses correctes se font, c’est un passage obligatoire.

Je finis par me lever et m’occuper de mon fils en le changeant. Dès qu’il est propre, je le mets dans une de ses poucettes chantantes et je vais moi-même me déshabiller et prendre une douche rapide. Quand je termine, je sors de la chambre en appelant le bon monsieur qui me suit derrière en se déplaçant sur son appareil. On se rend tous les deux en cuisine où je m’occupe de faire quelque chose à manger tout à discutant avec mon bébé qui me répond comme il peut. On parle de son père et je lui demande si vraiment il est triste ou s’il men veut de l’avoir séparer de son père. Tout ça c’est Alvine pour me mettre les bêtises pareilles dans la tête. Dès que toutes mes marmites sont au feu, je soulève mon fils et je vais lui donner le sein. On se fixe dans les yeux et il me touche le visage pendant que je souris.


Moi : Je t’aime tellement mon petit chéri et je suis si heureuse de t’avoir à mes côtés. Tu es sans aucun doute le meilleur cadeau que le ciel et ton père aient pu me donner. Tu m’entends mon Ange ?

Reinal : (Bruit de gorge) Hum.

Moi : (Souriante) Maman t’aime et papa aussi. Tu es notre plus grand trésor.


Il me sourit en accentuant ses caresses sur mon visage. C’est dans cette position que nous entendons sonner à la porte. J’imagine que c’est son père et un coup d’œil par l’œil de Juda me le confirme. J’ouvre et le laisse entrer. Il a troqué son costume par un t-shirt et un jean signe qu’il a fait un tour chez lui avant de venir nous retrouver.


Alvine : Bonsoir ma Reine.

Moi : Bonsoir Al. 


Il a fermé derrière lui et m’a suivi sur les fauteuils.


Alvine : Vous avez fini ?

Moi : Je crois que oui et de toutes les façons, il a déjà entendu ta voix, il ne mangera plus. 


Et comme pour confirmer la chose, son fils s’est mis à le regarder avec de grands sourires. Il me l’a pris des mains et lui a fait faire son rot pendant que je suis partie surveiller mes marmites. Elles étaient quasiment prêtes. J’ai attendu sur place avant de tout arrêter et laisser refroidir. J’ai rejoint le père et le fils au salon dans une discussion comme à leur habitude. En me voyant tous les deux, ils m’ont souris.


Moi : Quoi ?

Alvine : On disait que tu es belle.

Moi : Hum. 

Alvine : C’est la vérité. 

Moi : D’accord .


Je suis allée m’asseoir en face d’eux.


Alvine : Mais pourquoi tu vas loin comme ça ? Rapproche toi.


Je l’ai fait sans discuter et je me suis assise à côté d’Alvine. Il m’a tiré à lui et m’a donné un baiser qui m’a donné le tournis, réveillant ainsi toutes les parties érogènes de mon corps.


Moi : (Me détachant de lui) Alvine arrête ça.

Alvine : (Faisant l’innocent ) Qu’est ce que j’ai fait ?

Moi : (Baissant mes yeux sur la bosse de son pantalon) Tu sais très bien de quoi je parle alors arrête ce jeu que tu veux jouer. C’est toi qui avait parlé de cette histoire de sexualité entre nous alors évite de faire ce que tu fais. 

Alvine : (Silence) 


Je me suis levée et je suis allée à la chambre me nettoyer avec des lingettes parce que je commençais déjà à mouiller ma petite culotte que j’ai dû changer par la même occasion. Je suis revenue au salon et j’ai directement tracé à la cuisine afin d’apprêter le repas. Quand tout était ok, je l’ai appelé et nous nous sommes attablés en silence après qu’il ait mis Reinal dans sa poucette. Il a prié et nous avons mangé dans un silence entrecoupé par les quelques paroles qu’il sortait de sa bouche. À la fin, il m’a aidé à débarrasser avant de retourner rejoindre son fils. J’ai fait la vaisselle toute seule et nettoyer la cuisine . Il est revenu me trouver j’avais déjà presque fini.


Alvine : Le petit s’est endormi et je l’ai mis dans son berceau.

Moi : ( Sans le regarder)Ok.

Alvine : (Après un moment) Bébé je suis désolé. Je ne sais pas ce qui m’arrive. C’est juste que depuis que tu es partie de la maison, tu me manques et c’est ton absence qui a réveillé certaines pulsions en moi.

Moi : (Lui faisant face) Ne penses pas que cette situation me plaît Alvine. De nous deux, c’est toi le plus aguerris dans ces choses. Tu penses que c’est facile pour moi de vivre dans la même maison que l’homme que j’aime, de m’endormir et de me réveiller tous les jours dans ses bras et d’avoir envie qu’il me fasse l’amour mais de devoir me retenir ? (Coulant des larmes) Tu crois que c’est de gaieté de cœur que j’ai pris mes pieds pour revenir m’installer ici toute seule avec l’enfant parce que je voulais te faire du tort ? Tu penses que je n’en souffre pas autant que toi Alvine ? Tu le penses vraiment ? C’est déjà difficile de vivre cette situation mais tu viens d’avantage m’enfoncer avec tes propos et tes caresses enflammées. Je ne suis pas faite de pierre et mon corps va forcément réagir, tu le sais très bien. 


Je me suis retournée et j’ai pris le torchon pour m’essuyer les mains. Je l’ai entendu se rapprocher et il m’a serrer dans ses bras pour me faire un câlin, ce qui m’a d’avantage fait pleurer.


Alvine : Je te demande pardon Bébé, tu sais comment je peux être con parfois et dire des choses qui dépassent ma pensée. J’ai été égoïste en ne prenant pas en compte ton ressenti et je te promets de rectifier le tir. Je ferai également des efforts de mon côté pour que nous traversons cette situation dans une bonne atmosphère. J’ai effectivement compris ta démarche et je te jure de faire le plus vite possible pour régulariser notre situation. Une fois de plus pardonne moi.

Moi : (Reniflant) D’accord .


Il m’a retourné afin de m’essuyer les larmes puis m’a fait un bisou sur le front et un autre sur les lèvres mais ce dernier était chaste.


Alvine : On va au salon ?

Moi : D’accord . 


Nous sommes allés et nous nous sommes couchés sur le canapé en se racontant nos après midi. J’ai profité à le remercier pour les pop cornes que nous avons mangé ensemble et les fleurs. À 22h, il a pris congé de nous pour rentrer à la maison. Il m’a fait signe en me disant qu’il était bien arrivé et qu’il allait se brosser avant de se mettre au lit vu que nous avons prié tous les deux avant son départ. Pendant que je discutais avec lui via WhatsApp, j’ai reçu un message de Rhaina me demandant si on pouvait se voir ce weekend. N’ayant rien de prévu, j’ai accepté. 

Depuis la dispute que nous avions eu la dernière fois au sujet d’Alvine chez lui, je ne les avais reçu qu’à l’hôpital quand Rhaina avait été admise et un peu plus tard après mon accouchement. Elles étaient venues me voir quand j’étais chez Arsène pour de l’eau chaude et il y avait un malaise entre nous, de l’eau n’avait pas encore coulé sous les ponts et nous n’étions visiblement pas à l’aise les unes avec les autres. Après leur départ, ce fut la dernière fois que je les ai revues avant aujourd’hui pour Rhaina. Même dans notre groupe WhatsApp, on ne se parlait plus et chacun était resté dans son coin. Après je ne sais pas si elles se sont vues entre temps mais en ce qui me concerne, ce n’est pas le cas. Je me suis couchée en parlant au téléphone avec mon homme et le sommeil nous a surpris ainsi (…)


LE WEEKEND.


Moi : (À Alvine) Vous allez où ?

Alvine : À la piscine. Tu as mis toutes ses affaires ?

Moi : Oui, tout est dans son sac. 

Alvine : D’accord . Bon je vais y aller car je ne veux pas que tes gens me trouvent ici avec mon héritier. 


Il dit cela en roulant des yeux mais je ne lui réponds pas. Je leur ai fait des baisers et ils sont partis tous les deux pour une sortie papas- enfants sans les mères. Quand je lui ai dit la même nuit que Rhaina m’avait contacté, il n’a pas voulu épiloguer sur cette affaire car entre eux ce n’est rose, il préfère garder ses distances et il a dit son fils avec lui. Il m’a alors dit qu’il viendra le prendre ce samedi pour passer tout l’après midi avec lui. À la base, ils étaient censés n’être que tous les deux mais je n’ai pas compris comment le projet s’est développé pour donner cette sortie père enfants. Leslie m’a dit qu’elle devait passer la journée avec Kelly parce qu’ Arsène a embarqué ses 5 gosses et est parti avec eux, Karl aussi en a fait de même avec ses deux. L’affaire est sérieuse. Dans tous les cas, chacun se gère comme il peut et comme Lucrèce, Sasha et Daphnée sont de la partie, je sais qu’elles vont facilement secourir leurs pères avec les plus petits. Moi j’attends les filles car il paraît que Irène aussi sera présente. Elles se présentent une heure plus tard avec quelques minutes d’intervalle . On se fait la bise, je leur offre l’apéro et on s’assoit . Personne ne parle et c’est un peu gênant.


Rainha : (Se raclant la gorge) Alors c’est moi qui ai demandé à ce qu’on se voit toutes les trois aujourd’hui pour qu’on puisse parler et aplanir les choses pour tenter d’aller de l’avant ensemble si possible oubien séparément ce qui serait dommage. Nous nous connaissons depuis notre adolescence et avons grandi ensemble en étant toujours là les unes pour les autres et je trouve triste que depuis des mois chacun se soit retrouvée dans son coin sans plus parler aux autres alors que nous sommes quasiment des sœurs et jusqu’à un passé récent, nous étions inséparables. J’ai conscience que nous avions eu plusieurs malentendus et des échanges de paroles qui nous ont conduit là et j’aimerais svp qu’on en parle afin de crever l’abcès. (Petite pause avant de reprendre) Pour ma part, avec du recul, je reconnais que j’ai une grande part de responsabilité dans cette histoire. En effet, je sais que mon attitude vis-à-vis d’Alvine et de votre relation n’était pas correcte. J’ai manqué de tact en lui manquant ouvertement de respect comme je l’avais fait et j’aurais dû respecter ton choix comme tu le faisais avec Ulrich malgré ce que je subissais comme misère dans cette relation et que vous saviez. J’aurais dû te faire confiance et rester à ma place comme cela doit normalement être mais malheureusement ce n’était pas le cas et j’en suis désolée. C’est pourquoi je tenais à te présenter mes excuses par rapport à toutes les paroles déplacées que j’ai eu à dire sur Alvine et sur ton couple.

Irène : Moi aussi je m’excuse pour ce que j’avais dit sur ton couple.

Moi : J’accepte vos excuses.  Je suis également désolée pour les paroles méchantes que je vous avais dites ce jour les filles. Je n’avais pas l’intention de vous blesser. J’ai moi aussi manqué de tact sur le coup et je vous demande pardon pour cela.

Rainha : Dans le fond tu n’avais pas tort en ce qui me concernait. J’avais beau me voiler la face mais la réalité des faits était palpable. J’étais dans une relation toxique ou je me faisait battre comme un animal à cause du confort qu’il m’apportait et le plaisir d’avoir le titre de fiancée. J’y ai perdu mon bébé et j’ai presque laissé ma vie. Quand j’y pense je m’en veux de n’être pas partie depuis le début et de l’avoir laissé me traiter de la sorte, pire qu’une moins que rien (Essuyant une larme qui avait coulé) Et si je veux être honnête avec moi, ce sont mes frustrations internes que j’ai essayé de rejeter sur ton couple en m’en prenant à Alvine. Pourtant nous avions pu voir que toutes ces années, mise à part son côté frivole que nous lui reprochions tous, il a toujours été très protecteur avec toi et a toujours tout fait pour te rendre heureuse sans même être en couple avec toi. Nous aurions donc dû lui accorder le bénéfice du doute au lieu de le lyncher comme nous l’avons fait.

Moi : Je suis quelque part responsable de ça vu que c’est moi qui vous avait peint un tableau assez noir de lui et je sais que vous cherchiez juste à me protéger. Je ne vous en veut plus. 

Rainha : Si vous êtes d’accord, j’aimerais que l’on reparte sur de nouvelles bases parce que à la vérité c’est que vous me manquez et rien n’est plus pareil sans vous dans ma vie.

Moi : (Les larmes aux yeux) Vous me manquez aussi et je veux aussi que les choses reviennent comme avant .

Irène : Mais chacune restera à sa place maintenant. 

Rainha /moi : Oui. 


On s’est regardé un moment avant de nous rapprocher comme un seul homme et de nous faire des câlins. Je ne voulais pas l’admettre mais mes deux amies m’ont beaucoup manqué et je suis contente que nous avons pu parler toutes les trois aujourd’hui… 


SECONDE CHANCE