CHAPITRE 194: LE BUT

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 194 : LE BUT

**LESLIE OYAME**

Mfoula est rentré de sa sortie avec ses enfants et ses derniers ne cessent de de le commenter. Ils ont apparemment passé une bonne journée. 


Moi : Allez vous manger ce soir ou vous l’avez fait à l’extérieur .

Aimé : On a déjà mangé maman. On était aussi au restaurant après la piscine.

Moi : (Regardant leur père) Eh ben dis donc, vous n’avez pas fait les choses à moitié.

Arsène : C’est pourquoi les sorties avec les papas sont toujours plus fun que les sorties avec les mamans. D’ailleurs tu es tellement casanière que tu ne les sors jamais si ce n’est pour visiter les parents.

Moi : Hi. Mfoula stp, respecte moi. C’est ta maison qui m’a alourdi hein. Sinon tes enfants sont là, il faut leur demander si je ne les sortais pas les weekends et ils te diront.

Les jumeaux : (En chœur) C’est la vérité papa, on sortait toujours avec maman.

Moi : Tu as entendu non ? Donc n’essaie même pas de me parler.

Arsène : Hum. Sinon et ta journée ?

Moi : Nous aussi nous avons passé une belle journée. Ça faisait longtemps que Kelly et moi ne nous étions pas retrouvées toutes les deux sans quelqu’un d’autre autour de nous et j’avoue que ça m’a fait du bien de retrouver mon amie comme au bon vieux temps. Nous avons fait les folles et repensé à notre vie sans enfants et (le regardant) Sans homme. Et je dois dire que c’était une belle époque.

Arsène : (Arquant son sourcil) Que dois-je comprendre par là ?

Moi : Tu veux comprendre quoi ? Ce que je viens de dire.


Je savais que l’homme là cherchait la petite bête, alors je me suis levée et je suis partie à la cuisine me prendre une bouteille d’eau à boire. Il m’a suivi.


Arsène : Que suis-je censé comprendre de tes propos Leslie ?

Moi : (Buvant mon eau en silence) 

Arsène : Oyame j’attends une réponse.


J’ai posé ma bouteille vide et je l’ai à nouveau dépassé pour me diriger cette fois-ci vers la chambre pour prendre ma douche. J’étais déjà en train de baisser la fermeture éclaire de ma robe pour l’ôter quand la porte s’est ouverte sur lui.


Arsène : Oyame ne t’amuse pas avec moi car ma patience a des limites.

Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles. Tu m’as demandé comment j’avais passé ma journée et je te l’ai dit. Je ne sais pas ce que tu veux m’entendre dire d’autre.

Arsène : C’était quoi ces paroles que tu as dites ?

Moi : Tu as entendu quoi ?

Arsène : Que ta vie était bien mieux avant que mes enfants et moi ne faisions partie du décor.

Moi : Je vois.

Arsène : Et donc c’est ce que tu as voulu dire ?

Moi : C’est ce que tu as entendu Mfoula. Je suis responsable de mes propos, pas de ta compréhension.

 Arsène : C’est ce que tu trouves à dire ? Que mes enfants et moi sommes des poids dans ta vie ?

Moi : J’ai envie d’aller prendre une douche.

Arsène : Réponds moi.


Pour toute réponse, j’ai fait tomber ma robe devant lui et me suis retrouvée en sous-vêtements que je n’ai pas tardé à enlever l’un à la suite de l’autre en le regardant dans les yeux. Je voyais du désir dans son regard et comment il luttait pour ne pas me sauter dessus en pliant les poings. Certaines veines de son corps étaient désormais apparentes et la bosse n’a pas tardé à se former entre ses jambes.


Arsène : (Après un moment) Fais chier.


Il s’est retourné et est sorti de la chambre en claquant légèrement la porte. Voilà ce que nous vivons lui et moi depuis que cette histoire de malédiction est finie et même bien avant. Depuis sa sortie de la prison. Avant encore, c’était un peu plus facile de nous retenir parce que les enjeux étaient énormes et les conséquences lourdes. Beaucoup de personnes étaient impliquées donc ça constituait un frein. Mais depuis lors, il y a un gros changement. Outre le fait que je n’ai jamais voulu vivre en concubinage et les enseignements sur la sexualité que nous avons reçu, il y avait nos pulsions qui chaque jour se libéraient un peu plus. Son regard sur moi en disait long et dans la nuit, conscient ou non il me caressait de façon excessive allant même jusqu’à frotter son sexe sur mes fesses, prendre mes seins en bouche et me doigter. On allait jamais mettre long feu en continuant sur cette lancée d’où j’ai préféré mettre une séparation physique entre nous. Depuis lors, il analyse tout ce que je dis afin de créer des disputes entre nous qui n’ont pas lieu d’être. Et sa réaction ce soir n’est qu’un exemple parmi d’autres. Je sais qu’il n’a pas encore digéré cette distance mais ça ira. Mon homme est sage et lorsqu’il arrêtera son intelligence sur notre situation, il reviendra aux meilleurs sentiments.

Je suis allée prendre ma douche avant d’enfiler quelque chose de simple pour cette nuit. Je redescends ensuite le trouver en bas avec ses enfants. Il a ses filles dans les bras. Je constate qu’ils sont tous changés et ont mis leurs pyjama. Il parle le reste de la soirée avec eux tout en m'ignorant volontairement.


Moi : (À lui) La kiné était également là aujourd’hui comme tu le sais pour mes séances et nous avons fait un test de conduite. (Il me regarde) D’après elle, je suis apte à reprendre le volant et mercredi lorsqu’elle viendra, elle m’apportera le certificat l’attestant. 

Arsène : Tant mieux.

Moi : Tu n’auras plus à faire des détours pour venir chercher les enfants ou me chercher vu que je pourrai le faire moi-même.

Arsène : Tu fais comme tu veux mais en ce qui concerne mes enfants, le programme ne change pas.

Moi : C’était juste pour t’alléger .

Arsène : Ils ne sont pas un poids pour moi.

Moi : (Silence) 

Lucrèce : J’ai fait les photos et vidéos de la sortie, tu veux que je te les montre maman ?

Moi : Oui, je veux bien. 


Je suis allée m’asseoir à côté d’elle et elle s’est mise à manipuler son ordinateur. Je la regardais faire et j’étais admirative parce que j’étais en train de me dire que cette petite est vraiment très intelligente et la rapidité avec laquelle elle apprend les choses est juste bluffante. Lorsque nous étions encore à Atsimi-Tsoss, elle ne connaissait pas tous les appareils sophistiqués qu’elle a et manipule aujourd’hui. Même l’androïde que je lui avais donné la première fois quand elle avait 14 ans, j’avais dû prendre un moment pour lui montrer comment ça fonctionne. Mon ordinateur même que j’avais à l’époque, elle avait peur de le toucher, au risque de le gaspiller. Mais en deux ans elle a appris des choses que tu as l’impression qu’elle est née et a grandi à l’intérieur. Aujourd’hui elle me dépasse largement dans ces affaires et j’ai maintenant recours à elle dès fois quand je suis bloquée avec mon ordi ou une application dans mon téléphone. C’est pour ça qu’il ne faut pas négliger les gens. Quelqu’un peut être là et te sembler inutile à cause de certains faits. Mais tu prends le même individu et tu le mets dans d’autres conditions, tu seras bluffée de découvrir tout le potentiel qu’il avait en lui. 

Je la regarde manipuler son ordinateur et un fichier intitulé '’Loyd’’ attire mon attention, je l’arrête et pointe du doigt sur le fichier.


Moi : Ça c’est quoi ? Pourquoi tu as un dossier qui s’appelle Loyd à l’intérieur ?

Lucrèce : (Fronçant les sourcils)Hum ? Oh, il n’avait pas supprimé ça ?

Moi : Qui ?

Lucrèce : Tonton Loyd. 


Je la regarde pour attendre ses explications.


Lucrèce : Le temps qu’il avait passé ici quand il était malade. Il m’avait demandé mon ordinateur pour faire rapidement un travail parce que pour lui était resté à l’ancienne Sobraga. Je lui avais prêté mon ordinateur et après avoir travaillé il avait envoyé un mail à son bureau. Je n’avais même pas remarqué qu’il n’avait pas supprimé ça sur mon ordi. Attends je supprime même déjà.

Moi : Non, c’est peut-être important et il peut avoir besoin de ça un jour, on ne sait jamais.

Lucrèce : D’accord.


Elle a continué à manipuler ses choses mais j’ai pu noter que sa main tremblait légèrement. Le temps que je la questionne dessus, les vidéos de la sortie étaient déjà à l’écran. J’ai donc regardé ça jusqu’à l’heure de la prière. Nous l’avons fait tous ensemble et les enfants sont allés au lit, j’ai mis les petites au lit moi-même après qu’elles aient pris le sein. Lorsque je suis redescendue Mfoula était toujours assis au salon et il est presque minuit.


Moi : Tu ne rentres pas ?

Arsène : Ma présence te dérange tant que ça ?

Moi : Je ne comprends pas ce que tu me dis.

Arsène : Ah oui ? Tu ne comprends pas ? Dans ce cas, pourquoi essaies tu par tous les moyens de me sortir de ta vie Leslie ?

Moi : Mfoula il est minuit quasiment, tu dois prendre la route et conduire. Je me demande juste parce qu’il se fait tard, les rues sont dangereuses la nuit. L’insécurité et tout.

Arsène : N’est ce pas plutôt parce que ma présence te dérange ?

Moi : (Soupirant) Gagne Mfoula, gagne. Si tu veux rester ici alors fais le sinon fais comme tu veux, je ne dirai plus rien. 

Arsène : Après ce sera pour dire que je t’ai imposé ma présence.

Moi : (Me passant la main sur le visage) Qu’est-ce que tu me veux Mfoula ? Tout ce que je dis tu l’interprètes de travers. Tu veux que je dise quoi Mfoula ? Parce que je suis fatiguée, à ce rythme je ne pourrai plus dire un seul mot avec toi de peur que tu ne l’interprètes de travers. Que me veux tu ?

Arsène : Je veux savoir si tu penses vraiment que mes enfants et moi sommes un poids pour toi.

Moi : Vraiment ? Mfoula est-ce une vraie question ? 


Il me regarde dans les yeux en silence.


Moi : Mfoula j’ai failli te tuer parce que j’avais cru que tu m’avais pris mes enfants, tu penses qu’ils peuvent constituer un poids pour moi ? J’ai perdu deux de mes enfants dans un accident qui m’a coûté la vie, tu penses que ceux qui ont survécu peuvent constituer un poids pour moi ? Je me suis battue contre les influences du quartier dans lequel nous vivions et système mis en place pour me détruire ma fille, tu penses qu’elle peut constituer un poids pour moi ? Tu as été enfermé pendant deux mois et j’ai cru mourir sans toi à mes côtés, tu penses vraiment que tu es un poids pour moi ?

Arsène : (Me regardant en silence)

Moi : (Essuyant mes larmes qui s’étaient mises à couler) Bonne nuit.


Je me suis retournée et je suis montée à la chambre. J’ai brossé mes dents et rincé mon visage avant de me mettre au lit. Une trentaine de minutes plus tard, mon téléphone s’est mis à vibrer sur la table de chevet, m’annonçant la réception d’un message. J’ai hésité avant de le prendre pour lire.


-Arsène :  Je viens d’arriver à la maison et je suis bien rentré.

-Moi : Ok.

-Arsène : Je suis désolé de t’avoir fait pleurer aujourd’hui ma Douce, je ne comprends même pas qu’avec tout ce que l’on a pu partager les enfants et nous, je puisse penser un seul instant que nous soyons un poids pour toi et que tu aurais préféré ta vie d’avant à celle que nous avons aujourd’hui. À celle que nous construisons tous les deux, chaque jour un peu plus avec nos trésors. Je te prie de me pardonner ma Douce.


Au lieu de répondre à son message j’ai plutôt lancé l’appel sur son numéro.


«Arsène : Allô ? »

 « Moi : Je t’aime Archy et je te pardonne. »

« Arsène : Moi aussi je t’aime mon amour. »

« Moi : Ce que je voulais dire ce soir en vous racontant ma journée avec Kelly était juste que ça m’avait rappelé le temps où nous n’avions aucune responsabilité en terme de famille et que nous ne vivions en pensant à nous. C’était cool de le faire mais jamais, pas même une seule fois, nous ne penserions à vivre une vie dans laquelle vous ne figurez pas. C’est tout simplement impossible parce que vous êtes l’essence même de nos vies. Archy, si on devait t’enlever dans ma vie et avec toi nos enfants, je ne survivrai pas. J’en mourrai parce que ma vie n’aurais tout simplement plus de sens. À chaque fois que j’ouvre les yeux le matin, je rends grâce à Dieu pour ma vie mais surtout pour la grâce qu’il me fait de vous avoir dans ma vie car je sais que je suis bénie, vous êtes ma bénédiction Archy. »

« Arsène : Toi aussi tu es la nôtre bébé, tu es notre bénédiction et mon bijou d’une valeur inestimable. Je t’aime plus que tout Oyame Mbazogho Leslie. »

« Moi : (Souriante) Je t’aime aussi plus que tout Mfoula Brain Arsène, mon petit dieu. »

« Arsène : Passe une bonne nuit mon amour, je passerai vous prendre demain matin pour l’église. Bisous . »

« Moi : D’accord. Bonne nuit à toi aussi Archy. Bisous. »


J’ai raccroché avec le cœur léger. J’ai mis le téléphone en charge et je n’ai pas tardé à sombrer dans les bras de Morphée un large sourire sur les lèvres (…)


DEUX SEMAINES PLUS TARD 


Kelly : Mano arrête de bouger, c’est presque fini.

Moi : Ah manita tu exagères. C’est déjà la troisième fois que tu me dis ça mais nous sommes toujours là. On a dit petite virée entre filles, on n’a pas dit qu’on partait à un concours de beauté.

Kelly : (Riant) Eh Seigneur, la vie n’est rien hein. Si on m’avait dit que j’écouterai une telle phrase de madame l’égérie des grandes marques, je n'aurais jamais cru.

Moi : Fous moi le camp Kelly, tu comprends non ?

Kelly : (Riant) Une fille qui se baladaient avec les ongles d’un mètre de longueur, des habits moulants de toute part et me réveillait à 6 H du matin pour que je la maquille, me parle aujourd’hui d’exagération et de concours de beauté. Qui êtes vous et qu’avez-vous fait de ma copine ?

Moi : (Riant) NGUEMA dégage hein.

Kelly : (Riant) Toi-même faut voir.

Moi : C’était l’ignorance de la jeunesse voilà.

Kelly : Là maintenant c’est quoi ? La connaissance de la vieillesse ?

Moi : Tchuip. 


Nous avons ri ensemble avant qu’elle de me mette devant le miroir et mine de rien j’étais trop belle. Elle n’a vraiment pas perdu la main en terme de make-up cette petite folle. J’ai passé ma robe et je suis revenue me mirer. J’ai adoré le résultat.


Kelly : (Derrière moi)Mano avoue que tu es trop belle.

Moi : (Souriante) C’est vrai.

Kelly : Ah Seigneur MFOULA, tu as la chance que je ne sois pas un homme (Me tenant par les hanches avant de me malaxer les fesses) sinon tu n'aurais eu aucune chance.


Nous avons toutes les deux éclaté de rire avant que je ne la pousse pour l’éloigner de moi. C’est toujours en riant que nous sommes sortis de la chambre en prenant nos petits sacs. Nous avons décidé de faire une sortie avec les autres femmes à l’occasion de la fête des mères. Les hommes ne seront pas avec nous, les enfants aussi. Je ne sais pas exactement où cela se fera car c’est Jennifer et Linda qui se sont chargées de trouver le lieu et faire toute la logistique. Je sais juste que nous allons manger, boire et danser. C’est Kelly qui m’emmène. Nous arrivons quelques minutes plus tard et nous trouvons déjà les autres là-bas sauf Reine qui est venue au même moment que nous avec ses deux amies, dernièrement elles ont renoué les liens. Nous sommes rentrées dans la salle joliment décoré dans les tons rouges et blancs d’un côté et verts et blanc de l’autre côté. Il y avait deux micros posés aux différentes extrémités et Kelly m’a appris qu’on allait faire du karaoké pendant la soirée en battle. L’équipe rouge contre l’équipe verte. J’ai aussi remarqué que le nombre de places assises étaient le double du nombre que nous étions mais bon. Nous nous sommes fait les bises avant de nous asseoir. La soirée a commencé dans une bonne ambiance, on riait et critiquait nos hommes de bon cœur sur ce qui les caractérisaient en terme de folie. Mais nous nous sommes toutes accordées en reconnaissant qu’en terme de folie, Reine remportait la palme d’or avec Alvine. Au bout d’un moment, Jennifer a posé deux chaises au milieu de la salle qui se faisaient dos et nous a dit que c’était un nouveau jeu. Les premières à jouer étaient Reine et moi. 


Reine : C’est quel jeu ça ?

Lauria : Assieds-toi d’abord et on va vous expliquer les règles. 

Nous : Hum.


Voilà comment nous nous sommes retrouvées assises au milieu de la salle en se faisant dos toutes les deux regardant chacune les micros qui étaient aux deux extrémités de la pièce. Puis tout d’un coup, il y a eu une coupure d’électricité. 


Moi : Qu’est-ce qui se passe ?


Nous avons entendu des gens se déplacer dans la pièce sans qu’on ne comprenne ce qui était en train de se passer. Puis nous avons écouté l’instrumental de la chanson de Kiffral en feat avec Latchow '’le but’’. C’est un titre que Reine et moi aimons beaucoup. On l’écoutait d’ailleurs en boucle le moment qu’on était en ntoum. 

‘’Avec toi c’est le but.                                                                                                                                          Avec toi c’est le but.                                                                                                                                            Avec toi c’est le but.                                                                                                                                               Le but ooohhh’’

Un projecteur s’est allumé sur moi et un autre sur la scène où se tenait Mfoula debout derrière le micro. Tout beau avec un large sourire sur les lèvres. Je n’avais pas encore fini de me poser la question de la raison de sa présence là qu’il s’est mis à chanter la première partie de la chanson en faisant quelques modifications.


Arsène : (Chantant) 2 ans (5) qu’on se connait, qu’on se fréquente, que tu partages ma vie dans les bons comme dans les mauvais moments.                                                                                                                                Oui j’ai tellement de choses à te dire tellement, tellement que j’ai l’impression que les mots me manquent.                                                                                                                                                             T’es ma queen, t’es ma mélodie.                                                                                                                      Mon diamant noir, la prunelle de mes Yeux Leslie (Élie) .                                                                        Donne moi donne moi, j’ai besoin de ton sourire.                                                                                                                       Entre tes mains j’ai posé mon avenir.                                                                                                         Devant toi je joue les durs, j’arrive pas à parler alors que le temps ne nous appartient pas.         Aujourd’hui on est là mais demain qu’est-ce qui peut se passer ? Il est temps que je te bloque cadenas .                                                                                                                                                                J’ai plus le temps à perdre, demain j’appelle ton père et ta mère, j’ai le mariage en ligne de mire.                 Je ne plus être locataire, je vais être propriétaire de ton cœur. Dans cette affaire je ne vais pas dormir,                                                                                                                                                                  Crois moi.


Refrain : Avec toi c’est le but babe (avec toi c’est le but)*3                                                                      Avec toi c’est le but oooohhh.


Pendant que le refrain passait les projecteurs se sont arrêtés de notre côté pour s’allumer sur Reine derrière moi et Alvine qui était sur la scène en face d’elle qui s’est mis à chanter la deuxième partie de la chanson.


Alvine : Quand tu fais tes manières,                                                                                                           Quand tu fais la douce, quand tu bouges ton derrière.                                                                                 Plus belle que toi, il n’y a que toi-même.                                                                                                             Le pasteur t’a know il a crié Amen.                                                                                                                  Bébé de moi, bébé de moi.                                                                                                                                   Tu gères plutôt bien un gars dingue comme moi.                                                                                            Ravi que malgré toute la concurrence tu as décidé de porter ton choix sur moi.                                     Bébé de moi, bébé de moi.                                                                                                                             Permets moi de t’honorer eh.                                                                                                                              Le bangando est engagé eh                                                                                                                            Même s’il dort sans se laver eh.                                                                                                                          OH bébé de moi…

(Kiffral (le but) feat Latchow le bangando)


Après le passage d’Alvine, les projecteurs se sont à nouveau éteints et se sont rallumés sur eux un genou au sol et des écrins ouverts sur des bagues. Le troisième projecteur s’est allumé sur Reine et moi ensemble. Je regardais mon homme avec les yeux brillants et mes larmes n'ont pas tardé à couler le long de mes joues……. 



SECONDE CHANCE