CHAPITRE 195: LA LISTE EST AVEC MOI ET TU NE L'AURAS PAS...

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 195 :  LA LISTE EST AVEC MOI ET TU NE L’AURAS PAS .

**LESLIE OYAME**

Je regardais mon homme avec les yeux brillants de larmes qui n’ont pas tardé à couler le long de mes joues. Je suis tellement émue que j’ai du mal à réaliser ce qui se passe.


Arsène : (Me regardant) Ma Douce, quand j’ai commencé à t’appeler ainsi, beaucoup n’ont pas compris. Les gens se sont demandés quelle était la partie de toi qui était Douce ? On m’a dit que j’étais masochiste et un vrai fou pour chercher à me mettre en couple avec toi (souriant) quelque part ils n’avaient pas tort car tu ne m’as pas facilité la tâche. Il y a des moments où je me couchais sur mon lit et je me disais c’est bon, je laisse tomber, cela n’en vaut pas la peine. Pourtant le lendemain, je revenais à la charge. Quelqu’un a dit que '’les métaux précieux ne se trouvent pas à l’air libre mais bien dans les profondeurs de la terre et il faut creuser pour les sortir’’. Mon métal à moi fait parti de ceux là, il est tellement précieux que j’ai dû aller en profondeur pour le chercher afin de donner de la valeur à ma vie. Avant toi, Leslie, j’ai aimé deux femmes et tu le sais, bien heureusement pour moi ces amours n’ont pas été concluant car si cela avait été le cas, je ne t’aurais pas rencontré et j’aurais vécu une vie qui n’était pas la mienne parce qu’elles ne m’étaient pas destinées.  J’ai posé mes yeux sur toi tout à fait par hasard et tout de suite tu as réveillé quelque chose en moi, quelque chose que je ne saurai expliquer qui jusqu’à présent ne me quitte pas et je sais, ne me quittera pas jusqu’à la fin de ma vie. C’est pourquoi je me tiens devant toi ce soir à tes pieds. Je pense avoir été clair avec les paroles de cette chanson que j’ai interprété pour toi mais dans le doute, je vais te le redemander. Veux-tu bien accepter ma demande en mariage Leslie Oyame Mbazogho ? 


Je me suis levée et je suis allée le serrer dans mes bras tellement fort que l’on avait l’impression que nos corps allaient fusionner.


Arsène : (Me tenant dans ses bras) Ça veut dire oui ?

Moi : (Souriant en pleurant) Bien-sûr que oui, j’accepte ta demande bébé. Je veux t’épouser. 


Nous nous sommes embrassés sous les applaudissements des gens que l’on ne voyait pas dans la salle. Je lui ai ensuite présenté mon doigt et il m’a passé la bague avant de me serrer dans ses bras en me faisant un bisou dans le cou. Je suis tellement heureuse que je sens qu’à ce rythme j’aurais plein de rides sur le visage à force de sourire. 


Voix : (Quelque part dans la salle, au micro) Sinon il y a un bangando engagé qui a encore son genou au sol et attend son tour pour s’exprimer.

Alvine : (Au micro) Merci petit, on se voit à la fin car tu suis.


Nous avons tous éclaté de rire. Dans notre euphorie nous avons oublié qu’Alvine avait également sa demande à faire. La salle est progressivement devenue silencieuse et les gens se sont mis à se racler les gorges en attendant d’écouter ce qu’Alvine avait à dire.


Alvine : (À Reine) Ton frère pense qu’il peut me complexer avec ses déclarations ? Dis lui que c’est un menteur. (Regardant Arsène) Mfoula tu mens.


Nous avons tous éclaté de rire. L’enfant là est terrible.


Paul : (Riant) On sait tous que c’est toi qui a la vérité Abess, sort nous ça.

(Éclats de rire)

Alvine : Quand on parle d’amour, chacun donne sa définition et dit ce qu’il pense être l’amour. Ce petit mot d’à peine 5 lettres est quelque chose que l’on ne peut pas définir. Lorsqu’il se présente à toi, il chamboule ta vie d’une telle manière que tous les discours que la raison peuvent te donner ne font pas assez de poids pour tenir face à lui. Quand ce type s’est présenté à moi il y a 26 ans maintenant, j’étais loin de m’imaginer ce qu’il allait me pousser à faire. Il m’a fait poser mes yeux sur un bébé de tout juste 5 ans, ayant 5 grosses couettes sur la tête, sa gourde en forme de biberon autour du cou et les dents cassées devant.


Nous avons tous éclaté de rire une fois de plus, Reine la première.


Alvine : (Riant) Vous-même regardez un peu la chose, est-ce que c’est sérieux ?

Nous : (En chœur) Non.

Alvine : (Souriant) Voilà. Dieu seul sait combien j’ai essayé de fuir cet amour. Seigneur, l’homme a souffert. J’ai couru, j’ai voyagé, j’ai tenté des expériences, je me suis saoulé, j’ai réinitialisé mon cerveau un nombre incalculable de fois pour me répéter que ce n’était pas possible et j’avais même fini par me dire que certainement c’était une malédiction. J’ai vécu la plus grande partie de ma vie à faire semblant, à dire à tout le monde que je ne croyais pas en l’amour et que cela n’existait pas dans la vraie vie. Pourtant tout au fond de moi je le savais, tout au fond de moi j’étais atteint, depuis des années mon cœur m’avait été volé et déposé aux pieds de celle qu’il était destiné à aimer. Mon amour pour toi m’a énormément fait souffrir dans mon âme et dans mon corps, Paul peut témoigner, il a encaissé quelques coups avec moi pour ça. 

(Éclats de rire)

Alvine : (Redevenant sérieux) Pourtant c’est la chose la plus merveilleuse qu’il me soit arrivé dans la vie et que je n’échangerai pour rien au monde. Au fond de ses magnifiques yeux, je me suis perdu il y a plusieurs années et au fond de ses mêmes yeux, je me suis retrouvé car c’est là qu’a toujours été ma place. Ma Reine, je le sais, je ne suis pas le meilleur des hommes, tout le monde s’accorde à dire que je suis un fou habillé et qu’il manque beaucoup de cases dans ma tête, tu es d’ailleurs la mieux placée pour le savoir mais je me permets quand même de te le demander aujourd’hui, veux-tu bien accepté d’épouser le fou que je suis ?

Reine : (Sérieuse) Non.

Alvine : (Écarquillant les yeux) Oh.

Reine : (Éclatant de rire) Bien évidemment que oui. Si je refuse, qui va t’accepter ? Je suis ton seul espoir.


Nous avons éclaté de rire. Elle lui a tendu sa main et il lui a passé la bague avant de l’embrasser sous nos applaudissements. La lumière est revenue dans toute la salle et nous avons vu tout le monde, tous les hommes étaient présents dans la salle. Même Lucrèce faisaient partie de l’assistance et filmait la scène avec sa caméra. Je la pensais chez les parents de Mfoula donc elle complétait avec son père. C’est Jérôme qui jouait au DJ. Les autres sont venus nous rejoindre pour nous féliciter .


Moi : (À Lauria) Même toi aussi tu étais dans la confidence ?

Lauria : Oui. Tout le monde le savait et tient (me passant son téléphone) Ton petit frère veut te féliciter.


J’ai regardé l’écran et Loyd était en appel vidéo. Il me regardait en souriant de l’autre côté de la caméra.


« Moi : (Souriante) Toi aussi tu le savais ? »

« Loyd : (Riant) Mais bien-sûr. C’est à moi qu’il a d’abord demandé la permission de t’épouser avant de poser l’acte. »

« Moi : (Souriante) Parce que c’est toi mon père n’est-ce pas ? »

«Loyd : (Riant) Oui oui »

 « Moi : C’est ça »

«Loyd : En tout cas félicitations, je suis content pour vous. »

 « Moi : Merci mon fils. En même temps je profite aussi à te dire de venir faire pareil. De poser un petit acte officiel dans la famille de Janaï. La pauvre ne peut pas t’attendre ici pendant deux ans alors que tu n’as même rien fait de concret. »

« Loyd : Je vais y réfléchir. »

« Moi : Oui, il le faut bien. Quand on est responsable, on pose de vrai actes. C’est comme ça qu’on est pris au sérieux. »

 «Loyd : J’ai compris. Bon je vais te laisser profiter de ton moment, je voulais juste te féliciter et te dire que j’étais content pour toi. »

 « Moi : Merci mon bébé, prends soin de toi. N’oublie pas que je t’aime. »

« Loyd : Je t’aime aussi ta Leslie. Bye. »


Il a coupé l’appel et j’ai rendu le téléphone à Lauria avant de me tourner vers Lucrèce qui s’avançait en pointant sa caméra sur moi.


Moi : C’est ici la maison de tes grands parents ?


Elle se met à rire.


Moi : Bandite, tu savais tout ça et tu ne pouvais même pas me mettre la puce à l’oreille .

Lucrèce : (Souriante) C’était un secret maman et une surprise. Si on te disait ça devait tout gâcher.

Moi : Hum. 

Lucrèce : Tu as vu comment tu étais contente non ? Tu as même pleuré. C’était pour ça que je ne t’ai rien dit.

Moi : Tu as eu raison ma puce. 

Lucrèce : Montre la main je vais filmer.


Je lui ai montré ma main avec un gros sourire sur les lèvres et elle s’est mise à me filmer en faisant des gros plans. Mon homme est venu me m’enlacer et me faire un bisou dans le cou. Je me suis retournée et j’ai noué mes bras autour de son cou en souriant.


Moi : Je suis tellement heureuse si tu savais.

Arsène : (Souriant) Je sais. Je le suis aussi.

Moi : C’est toi le meilleur.


Il m’a souri avant de m’embrasser sur les lèvres. Lucrèce nous a filmés un moment puis nous sommes partis sur la piste de danse rejoindre certains couples qui y étaient déjà. La soirée s’est poursuivie jusqu’à 3 H du matin et chacun est rentré chez soi. Nous avons laissé Lucrèce au 11 avant de rentrer au fromager. Comme il se faisait tard et que j’étais toute seule à la maison, j’ai demandé à Mfoula de dormir là. Après une bonne douche, nous nous sommes couchés collé l’un à l’autre une fois la prière faite. C’est fou comme sa chaleur m’a manqué, j’ai presqu’envie de lui dire de revenir à la maison mais je serre le cœur, tout vient à point à celui qui sait attendre, j’attendrai…


**ARSÈNE MFOULA**

Je suis en route pour le 11, je dois discuter avec mes parents sur la date du mariage. Je compte le faire en décembre pour laisser aux gens le temps de se préparer et notamment la famille de Leslie qui doit mettre les choses en place pour nous recevoir. Lorsque je prends la ruelle qui mène chez eux, j’aperçois la voiture de Reine. Elle m’a également dit qu’elle serait là car avec son type, ils veulent aussi se marier en Décembre donc on s’est donné rendez vous ici pour en discuter. 

J’entre dans la concession et je gare. Reine est debout devant sa voiture et dès que je descends de la mienne elle vient se jeter dans mes bras comme une petite fille.


Moi : (Souriant) Regardez moi une vieille fille comme ça, tu ne sais pas que tu pèses ?

Reine : (Riant) Si c’est pour soulever Leslie on n’entend pas ta voix, mais c’est moi seule qui pèse.

Moi : (Souriant) Mon bébé c’est un petit gabarit que je peux facilement manier. Ce n’est pas comme toi. Je ne sais pas ce que tu as bouffé chez le fou d’Abessolo là pour grossir comme ça. Il faut commencer à faire le régime, tu sais que ton gars est court.


Elle éclate de rire.


Reine : (Riant) Respecte mon gars hein. D’abord c’est quoi le rapport entre les deux ?

Moi : Un court et une grosse, est-ce que c’est beau à voir ? S’il était quand même grand de taille ça pouvait aller mais là rien. Vu qu’on ne peut plus rien faire pour sa taille parce qu’il est condamné à rester court toute sa vie, toi il faut maigrir.


Tonton Demba (le gardien des parents) qui est présent et écoute notre conversation ne fait que rire, elle-même a les larmes aux yeux et se tient les côtes. 


Reine : (Riant) Ah non, je ne te permets pas de parler de la taille de mon homme. D’ailleurs , je vais même te trahir.

Moi : (Amusé) Si tu veux même je l’appelle de suite pour le lui dire, Abessolo c’est qui ?

Reine : (Riant) Il a la longue bouche oh.

Moi : Il sait avec qui il fait ça. 


C’est en riant qu’on rentre dans la maison et qu’on trouve les amoureux du bout du monde là enlacés. Les gens là ne savent pas qu’ils sont déjà vieux et qu’ils doivent déjà laisser ça. On leur a fait la bise avant de nous asseoir sur le canapé en face d’eux .


Reine : (Amusé) Votre love là ne finit pas hein ?

Moi : Demande bien.

Maman : (Souriante) Ça va finir pourquoi ? Vous ne savez pas que plus on vieillit et plus ça devient sucré ?

Nous : Hum 

Papa : Je ne comprends même pas la frustration qu’ils ont alors qu’ils son tous les deux en couple.

Moi : On n’est pas frustré hein, on pose juste des questions.

Papa : (Amusé) Tu n’es pas frustré ? Je te rappelle comment tu appelais tout le monde pour dissuader Leslie de partir de la maison ?

Moi : Hum.

Papa : (Riant) Voilà. Donc laissez les sujets qui vous dépassent. Seuls les personnes mariées ont le droit d’en parler.

Reine : Excusez nous oh, mon frère et moi allons aussi nous marier voilà et personne ne nous dira plus rien. 

Moi : Laisse les, on arrive non. De toutes les façons nous sommes même là pour parler de ça. 


Ils se sont convenablement assis. Maman a envoyé Reine nous chercher des trucs à boire et grignoter avant que papa ne nous donne la parole.


Moi : Comme vous le savez, ça va bientôt faire un mois que j’ai fait ma demande en mariage à Leslie et Alvine en a fait de même avec Reine. Après concertation en interne, nous avons décidé que les mariages se feront en décembre.

Maman : Les mariages de qui ?

Moi : Reine et moi. Nos deux mariages se feront en décembre.

Maman : C’est impossible.

Moi : (Fronçant les sourcils) Comment ça ? On veut le faire à cette date.

Reine : Oui. On a tous choisi décembre, vers la fin du mois pendant les fêtes.

Maman : (Nous regardant tous les deux dépassée) Mais vous ne pouvez pas faire vos deux mariages coutumiers à la même période voyons.

Reine/ Moi: Et pourquoi ça ?

Maman : Parce les personnes qui vont cotiser sont les mêmes. 

Moi: Maman je n'ai pas besoin des cotisations des gens pour épouser ma femme.

Maman : Ne raconte pas les conneries Mfoula, il s'agit du mariage coutumier. Le civil encore ça peut aller mais le coutumier, ce n'est pas toi qui va épouser Leslie mais ta famille donc tu as besoin des cotisations car c'est la tradition. Si l'un d'entre vous se marie cette fin d'année, l'autre devra attendre les vacances prochaines.

Reine : Alvine n'acceptera jamais d'attendre jusqu'aux vacances prochaines.

Moi: Et moi non plus. 

Maman : Il va bien falloir que vous vous décidiez 

Moi: Je suis l'aîné, ma relation date de bien plus longtemps et nous avons cinq enfants Leslie et moi. Il est donc logique que je le fasse en premier. 

Reine : (Contrariée) Ce n'est pas juste. Moi aussi je veux me marier.

Moi: Si je n'avais pas intervenu dans ta relation actuellement il n'y aurait pas d'Alvine et toi, donc tu restes tranquille. Dis à ton type que s'il n'est pas d'accord, il n'y aura aucun mariage coutumier pour vous car personne n'acceptera sa dot.

Reine : (Tirant la tronche) Je ne suis pas d’accord. Si on parle de longueur, Alvine et moi on s’aime depuis plus longtemps que vous.

Moi : Pourtant vous jouiez au chat et à la souri.

Reine : C’est à cause de votre fichu pacte que les choses se sont faites ainsi. Sinon à l’heure actuelle je serais déjà mariée à Alvine depuis belle lurette.

Moi : Si ton type avait eu le cran de nous dire qu’il avait déjà jeté son dévolu sur toi et avait refusé ce pacte nous n’en serions pas là non plus. C’était un acte délibéré et volontaire donc il assume. 

Papa : Vous n’allez pas vous disputer pour ça. Qui a fait qui ou quoi n’a pas d’importance , l’important ici est de savoir qui le fera en premier et vu que Arsène est l’aîné c’est donc lui qui passera, tu devras attendre un peu mon trésor.

Reine : Mais papa Alvine a déjà parlé avec ses parents et ils sont d’accord pour décembre.

Papa : Moi-même je vais appeler Anicet ce soir pour lui faire état de la situation, il n’aura pas d’autres choix que de repousser la date.

Reine : Hum.

Maman : Ma puce ne te fâche pas. Tu vas aussi te marier même si c’est pour les vacances prochaines.

Moi : (Souriant) Elle ne peut pas se fâcher. C’est elle-même qui avait déclaré que si elle ne se marie pas depuis là c’est à cause de moi, que c’est moi qui bloque. Si je le fais donc, je vais libérer pour elle. N’est-ce pas pupuce.

Reine : Je ne suis pas ta pupuce.

Moi : (Riant et l’attirant dans mes bras) Tu es ma petite pupuce, chiante et emmerdeuse qui m’a cassé les pieds depuis sa venue au monde et le fera jusqu’à la fin.

Reine : (Faisant la moue) Non voilà, je ne veux plus être ta pupuce voilà.


Nous avons tous éclaté de rire sauf elle avant que je ne la serre dans mes bras et ne lui fasse des bisous sur le visage qui ont fini par la faire rire. Elle a soupiré et a dit que ce n’était pas grave, qu’elle devait attendre jusqu’aux vacances vu qu’elle n’avait pas le choix…


**ALVINE ABESSOLO**

Je suis en route pour chez Mfoula, j’ai le cœur qui chauffe comme c’est pas permis. Reine m’a fait part de la discussion qu’ils ont eu avec ses parents et je n’arrive pas à croire que ce soit Mfoula qui puisse me faire ça. J’arrive donc chez lui à Sbg où il est pour le moment et je lui dis que je suis devant son portail. Il sort pour venir m’ouvrir. J’entre et gare. Nous rentrons dans la maison.


Arsène : Tu veux boire quelque chose ? 

Moi : Non. Dis moi que c’est une blague.

Arsène : (S’asseyant en face de moi) Quoi ?

Moi : Ce que Reine m’a dit.

Arsène : Et elle t’a dit quoi ?

Moi : Que l’on devait attendre un an avant de pouvoir nous marier.

Arsène : C’est la vérité. Les parents nous ont dit qu’on ne pouvait pas faire les deux au même moment, il fallait donc faire un choix.

Moi : Et c’est le mien que tu as décidé de repousser ? Mfoula je suis prêt depuis des années à épouser ta sœur, on me dirait de le faire dès demain que cela ne me causera aucun problème c’est seulement histoire de laisser les gens se faire à l’idée que j’ai parlé de décembre maintenant tu veux me renvoyer jusqu’aux vacances prochaines ?

Arsène : Tu n’as pas le choix.

Moi : Mfoula stp, je suis venu te voir afin que l’on trouve un terrain d’entente . J’aurais pu directement partir au 11 mais j’ai préféré en parler avec toi d’abord . 

Arsène : Que tu ailles au 11 ou non, cela ne changera rien à la situation. Mon mariage se fera en décembre et le tien en juin ou juillet. C’est ça ou rien.

Moi : Et si je refuse ?

Arsène : (Serein) Eh bien, tu devras chercher une autre fille à marier parce que je ne te donnerai jamais la liste de la dot de ma sœur. Et d’ailleurs , j’ai décidé que c’est en décembre que tu auras cette liste.

Moi : Et tu décides ça en tant que ?

Arsène : En tant que grand frère de ta future femme et son père en même temps. La liste de sa dot, c’est moi qui la ferai avec mes oncles et je compte ne pas te la remettre avant de décembre. Et si tu boudes, c’est en juin que tu l’auras .

Moi : (Silence) 

Arsène : Tu as quelque chose à dire ?

Moi : (Silence)

Arsène : C’est bien ce que je pensais. 


Je suis resté en train de le regarder avant de me lever. 


Moi : Je vais rentrer.

Arsène : Soit prudent au volant, il ne faudrait pas que tu te fasses mal pour repousser encore un peu plus ton mariage.

Moi : (Entre mes dents) Chien. 

Arsène : Pardon ?

Moi : J’ai dit que je vais être prudent.

Arsène : Chance. Je croyais que tu avais insulté LE GRAND FRÈRE DE LA FEMME QUE TU VEUX ÉPOUSER ALORS QUE TU N’AS PAS ENCORE LA LISTE DE LA DOT.

Moi : Je n’oserai pas commettre un tel sacrilège. 

Arsène : (Souriant) Tu fais bien, tu fais très bien. 


Je suis sorti et je suis monté dans ma voiture pour démarrer. 


Moi : (Hors de son portail) Franchement je ne sais pas ce qu’une belle femme comme Leslie avait vu chez ce vilain. Avec son long cou et sa tête comme le margouillat. Vilain….


SECONDE CHANCE