Chapitre 2

Ecrit par Bernardin10


— Vous ne pouvez pas me dire cela hurle le papa avec son visage fermé, ma femme ne peut pas mourir dans votre hôpital.


— Calmez-vous mon père tente de dire le docteur, Dieu a donné, et maintenant il vient de reprendre.


— Dieu, vous osez parlé de Dieu, on verra s'il vous sauvera de ce que je m'apprête à faire. Thimos dit-il en s'adressant à un petit garçon maigrichon et sale, qui se tient à ses côtés, va sous le lit et apporte ma machette.


Les Mains tremblantes et le coeur battant à tout rompre, on essayait de tout faire pour calmer sa colère.

Je me souvient du moment et le regard de mon médecin lorsque le courant s'est éteint et que le coeur de la femme à arrêté de battre. Son regard était un mélange de honte, de colère et de peur.

Connaissant la réputation de ce village et de ce papa, nous avons tous eu peur pour notre vie et de notre sécurité. 


— Heure de décès 12 Heure 32 minutes dit le médecin en cachant ses larmes pour rester professionnel, faites tout pour qu'elle reçoivent les soins dignes d'une mère.


— Je compte sur vous pour faire revenir ma femme, nous crie l'homme très en colère, me sortant de mes réflexions, qui vas garder l'enfant qu'elle vient de laisser ou c'est toi peut être qui vas le faire(se tournant vers le médecin)


Se souciant de la sécurité des autres patients, le docteur qui voit au loin le petit venir avec la machette et une foule de jeunes gens dernière lui, s'empresse de venir bloquer la porte d'entrée.


— Mais mon père dis-je pour le calmer, votre enfant est sain et sauf, il a besoin de vous pour le protéger. Notre maman est morte et nous le regrettons fortement, mais cela ne la fera pas revenir au près de nous.


Tentant d'ouvrir la bouche pour répondre, il fut interrompu par les voix dehors qui scandent avec ferveur "Remettez-nous notre mère, nous voulons notre maman, ou soit nous demolisons votre centre de santé"


— Donnez-moi mon enfant conclue le père en se tournant vers l'extérieur, mais sachez que c'est loin d'être terminé.


Le gardant jalousement dans ses mains, une infirmière vient le mettre dans les bras de son père.

Une sueur sur le front, on le voit s'éloigner vers ses autres enfants, tenant ce dernier au creux de sa poitrine.

Et une phrase ne cessait de sonner dans nos têtes "On vient de frôler la catastrophe", même si on sachait que c'était loin d'être terminé.

Et le courant s'en a...