Chapitre 3

Ecrit par Bernardin10

Après l'enterrement de cette femme, les choses se sont compliqués plus que d'avantage. Tout le monde qui était partisan de l'accouchement à domicile, a eu une raison de plus de douter de l'hôpital.

Et de notre côté, nous avons eu du mal à circuler calmement dans le village. A chaque fois qu'on faisait la rencontre d'un villageois, les injures ne cessaient de pleuvoir sur nous.

Même notre hôpital fut touché par le manque des patients. Les uns commençaient à quitter discrètement pendant la nuit, leurs chambres par la fenêtre, les autres nous criant dessus pour recevoir leur sortie et d'autres à venir prendre de force leurs malades, pour des soins traditionnels à domicile.


— Je crois que si nous continuons comme cela interpelle le médecin lors d'une réunion avec tous les personnels, nous risquons de fermer bien avant notre hôpital. Nos vies ne sont pas en sécurité depuis le malheureux incident, ils nous agressent verbalement, mais on ne sait pas encore quand ils s'en prendront à notre corps.


— Et que devons nous faire lui demande un infirmier, nous dépendons tous de cette hôpital, nos enfants vivent grâce à cette hôpital.


— Je ne vous recommande rien pour l'instant, essayons juste de voir comment la situation va évoluer et nous jugerons si nous devons fermer ou continuer d'œuvrer dans ce village.


La réunion finit, les uns se glissent dans leurs travails et les autres à passer du temps dans la salle de repos par manque de patients à soigner.

Le soir de retour à la maison, sous la lumière de la pleine lune, je m'aventurais dans un petit sentier-raccourci qui conduit le plus vite dans la petite maison que j'habite à côté de celle de mes parents.

Arriver à mi-chemin, un bruit suspect dans les bois à quelques mètres de moi attire mon attention.

Appereux, je tente de rembourser chemin lorsqu'un cri de détresse attire mon attion.


— Vous ne pouvez pas faire ça crie la voix entrecoupé d'un homme, j'ai rien fait de mal pour mériter un tel sort.


— Vous avez tué ma femme lui répond une voix que je reconnaissais étant celle du papa ayant perdu sa femme à l'accouchement. Je vous ai dit que cela ne s'arrêtera pas aussi facilement.


Craignant pour sa vie dans les mains de son bourreau, je tente de lui venir en aide, mais le nombre des jeunes gens qui surgissent derrière lui, me fait douter de mon enthousiasme.


— Ne me faites pas du mal tente-t-il encore de dire pour essayer de sauver sa vie, j'ai une femme et des enfants qui comptent sur moi pour survivre.


— On a assez parler papa surgit un jeune homme costaud derrière lui, son poing dirigé vers le visage de l'infirmier, nous sommes là pour faire payer aux fautifs la mort de notre mère, pas pour discuter.


A la vue de cet image, le sang de la victime giclant de son nez et de sa bouche, je pris peur et par malchance, je fait craqué une branche seche juste à côté de moi.

A l'attente de ce bruit, ils tournent la tête en mon encontre, et sans pour autant savoir s'ils se mettrons à ma poursuite, je quitte par la fuite cet endroit, ne sachant pas comment réagir pour sauver la peau de ce gentil monsieur. Si je tente d'alerter le village, ils risquent de me faire subir le même sort que lui, sans compter sur la police, dont le numéro vert ne passe pas et le poste le plus proche se trouve à dix kilomètres de notre village.


Et le courant s'en a...