Chapitre 2

Ecrit par St Daniel

_Tout ressemble de nom et de lieu ou encore de vie ne serait que pure coïncidence.

 

Episode 2

 

Les tourtereaux que nous sommes, on est resté là à s’échanger de belle parole dans une nuit au ciel plein d'étoiles lumineuses. J’ai aimé la nuit, malgré le satané nouvelle que j’ai eu avant je retrouvé le sourire grâce à Daniel et je lui ai même donnée un baisé avant qu’on ne se sépare.

Le lendemain arrivé au boulot je suis passé cinq fois devant sa chambre d’hôtel avant de juger bon de cogner à la porte.

 

-         Salut ! Comment tu vas ?

-         Euh tu fais du sport dans ta chambre ?

-         Euh ce n’est pas interdit à ce que sache.

-         No, non.

-         Bah cool. Tu me rejoins ? J’ai déjà fait cent pompes, il me reste quatre cent sauts à la corde à faire. T’inquiète j’ai deux cordes, on y va face à face.

-         Euh…on va devoir remettre ça une autre fois.

-         Tu es dans ma chambre et personne ne le sait, donc …

-         Je suis au boulot là. Vous êtes conscient ?

-         On ne va pas se baisser à ce que je sache, on va juste faire du saut à la corde. Détends-toi ! Personne ne le saura pour dire quoi que ce soit.

 

Je meurs d’envie de faire ce saut mais je suis au boulot et je ne peux pas accepter ça. Je me débats à dire non mais mon sens aussi ne cesse de mettre la puce à l’oreille, tellement mon sens est si fort que mes raisons ont fini par me lâcher et j’ai accepté. On a commencé à sauter, l’un en face de l’autre on se regarde dans les yeux avec un sourire au visage. J’ai pour habitude de regarder devant quand je fais le saut à la corde mais lui, je me dis qu’il essaie de me distraire afin de me faire perdre. A un moment ses yeux se sont changé de cible, il a commencé par voir mes mamelons bondir et cela m’a mis si mal à l’aise que j’ai lâché la corde volontiers.

 

-         J’ai gagné.

-         Non, j’ai lâché la corde volontiers.

-         Pourquoi as- tu lâché ? Ça prouve ta défaite, tu as abandonné la partie.

-         Tu me dévisageais.

-         Je ne me rappelle pas t’avoir vu à l’envers. Par contre toi tu admirais mon abdomen.

-         Tu mens ! Je n’ai jamais levé le regard vers ton petit ventre musclé.

-         Comment tu sais que c’est musclé ?

-         Tu sais quoi ? Je devrais partir.

 

C’est comme ça qu’on s’est quitté et je suis partie à mes taches. La journée a été comme toujours, pleine d’aller retour et de visite. La nuit tombée j’ai fini mes routines et je rentre chez moi quand je suis tombé sur un groupe de journalistes à seuil de la porte de l’hôtel. Ils étaient pour un artiste qui est venu pour un concert. A les voir je me suis souvenu qu’étant petite j’avais une forte passion pour se métier et que j’étais prête à tout donner pour être cette femme ? Je suis resté là à les regarder quand quelqu’un derrière un poteau me fait signe.

 

-         Euh monsieur KEVINE Daniel ? Vous …

-         Chut … Ne crie pas mon nom.

-         Quoi ? Tu dis quoi ? Monsieur KEVINE Daniel ?

-         Ouais c’est ça, continue. Tu me prêtes ton foulard ?

-         Euh pour éviter les questions sans cesse des journalistes ? à une seule condition.

-         Que me donne à nouveau un baiser contracté et suave ? Ou tu as une autre demande.

-         D’abord le baiser d’hier c’était juste pour te remercier de m’avoir fait oublier cette minute satanique. Je veux que tu reconnaisse que je n’ai pas perdu ce matin.

-         Ça c’est impossible. C’est toi qui a abandonné la partie.

-         Ok ? Hé oh par ici, venez voir qui j’ai là… (crie-je)

-         Ok ! Ok ! J’ai compris, j’ai compris, tu m’as battu. Maintenant tu me l’as prête ?

-         Non, c’était nulle part donc on remet ça quand tu veux.

-         Tu me l’as prête ?

-         Tu me déposes chez moi ?

 

Je lui passe mon soulard et il se couvre la tête avec avant de se déplacer calmement sans que les journalistes ne l’aperçoivent. Au cours de la route je ne comptais pas non plus rester silencieuse donc j’ai entamé la discussion à savoir s’il n’est que le fils d’un pauvre qui s’est battu pour se trouver un poste dans la société alors pour quel raison évite-t-il les journalistes ? Il m’a fait comprendre qu’après la mort de son père, un riche l’a adopté et a fait de lui un acteur connu. Je n’ai pas hésité avant de lui demander dans quel film il a tourné, mais il est resté silencieux là-dessus. Ma maison se trouvait à quelque pâté de notre position quand nous sommes tombés sur cette meuf en arrêtant la voiture pour permettre au piéton de traverser.

 

-         Daniel ? Salut ! Je ne m’attendais pas à te revoir par ici.

-         Vous la connaissez ?

-         Garde ton calme et ne dit rien, s’il te plait. Hé Beyoncé comment tu vas ?

-         A ton avis comment peut se porter une jeune femme que tu as largué ? Tu veux je te rappelle dans quel état tu m’as laissé ?

-         Non, je n’ai pas envie de me remonter de mauvais souvenirs.

-         Mauvais tu dis ? Pour toi ou pour moi.

-         Je te présente Nada, ma femme. Nada, elle c’est Beyoncé mon ex.

-         Ravi de faire ta connaissance, Beyoncé.

-         Tu ferais mieux de quitter cet homme sinon tu vas le regretter amèrement. Les hommes sont les mêmes, ne l’oublie pas et ne vient pas dire que je ne te l’ai pas dit.

-         Euh …

 

Daniel démarre la voiture avant que je ne dise un mot. Arrivé tout prêt de ma maison je l’ai demandé de s’arrêter et je lui ai demandé le pourquoi il a dit que je suis sa femme. Il m’a répondu qu’il voulait juste changer de voie et que c’était ce qui lui est passé sous la tête. Je lui ai dit qu'il ne fallait pas mentir et étant donné que je n’ai pas du tout aimé j’ai claqué la portière violemment et je me suis mis à marché vers ma maison.

 

-         Demain je pars pour la région voisine. Je pense rester là-bas un bon moment. (me crie-t-il)

-         Et bien ça me soulage. Je n’aurai plus à vous revoir.(crie-je)

-         La partie ne fait que commencer, Nada.

-         J’espère que vous trouverez de l’amour là-bas.

-         J’aurai aimé que la vie soit simple.

 

Dès qu’il me laisse j’entends mon système nerveux me crier « je suis amoureuse de toi, espèce d’idiot. La nuit des temps n’a pas de date, je t’aime depuis le début du commencement ». On peut éviter beaucoup de choses, mais pas ce que l’on ressent, même si ça nous trompe.

 

_A suivre …_

 

Episode 3

 

_Rendez-vous demain à 20h pour la suite._

  

 Le rêve est un péché si ça ne se réalise pas. À quoi sert l’ambition si on ne peut pas atteindre notre rêve au prix de l’humanité ?? L’humanité restera témoin et gravé de mon rêve à tout jamais. Je suis et restera immortel.


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Écrivain : Saint Daniel

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