Chapitre 2 : Début du cauchemar

Ecrit par Prunsy

C'était deux semaines avant mon anniversaire, je revenais de l'école. Ma mère avait voyagé donc j'étais toute seule avec mon père.


Je retirais tranquillement ma grosse robe de fête que mon père avait consenti à me laisser porter, pour ne rester qu'en tricot et slip. Je pris ma poupée & commençai à jouer en attendant qu'on m'appelle pour aller manger. Mon père entra quelques instants plus tard et s'assit sur mon lit.


Lui : ça va chérie ?

Moi : oui papa, je joue à la poupée.

Lui : Aah ! Tu joues hein... C'est bien. Mais tu ne veux pas jouer avec moi ?

Moi : si ! "Teins", dis-je en lui donnant la poupée.


Il poussa un petit rire narquois (que je ne connaissais pas à cette époque), posa la poupée sur le lit et finit par dire : « Non, on va jouer à un autre jeu. Viens que je te montre.»


Il m'a mise sur ses genoux et a fait sortir une cravate de la poche de son pantalon pour me bander les yeux.


Moi (sursautant): oh papa ! Tu fais quoi!?! Dis-je en panique.

Lui : Shuuuut, ne t'inquiète pas.


Je le laissai donc faire. Il me remit debout et me demanda de me courber. Je sentis un truc sur ma bouche : « Ouvre la bouche ma puce » me murmura-t-il. Lui faisant totalement confiance, j'exécutai: «Maintenant suce comme le bonbon ma princesse.... Ooooh hm...(je faisais tout au moment où il me le demandait)... N'hésite pas à aller plus loin... oooouuuuh...».


J'avais mal à la mâchoire et mes larmes coulaient parce qu'il ne voulait pas que j'arrête. Je ne comprenais pas ce qui se passait, pour moi ce jeu n'était pas drôle et je voulais juste arrêter. Sans me prévenir à un moment, il me poussa et je tombai assise un peu plus loin, je vis un liquide blanchâtre gicler devant moi pour retomber sur les carreaux glacés. Il essuya le tout sans m'accorder un regard de plus et sortit de la pièce.


C'était le début d'une longue série. Bien évidemment, il m'avait expressément interdit de le dire à maman ou à qui que ce soit d'autre, que c'était un secret entre lui et moi seulement.


Un jour, j'avais déjà 5 ans, il estima qu'on avait assez joué à ce jeu. J'étais contente parce qu'à moi ça ne me plaisait pas du tout ce jeu dont je ne connaissais même pas le nom.


Lui : t'es maintenant grande. Alors on va jouer aux jeux de grands d'accord ?

Moi : ça veut dire quoi ?

Lui : tu vas voir. Lève-toi que je te ferme les yeux.


Comme à mon habitude, j'exécutai ce qu'il me demanda. Je me levai, et il me noua la cravate devant les yeux puis m'allongea aussitôt sur mon lit. Il me retira ma culotte et je le sentis se poser sur le côté. J'entendis la fermeture de son pantalon s'abaisser. Se rapprochant de plus en plus de moi, je remarquai qu'il colla contre ma partie intime la "sucette" du jeu précédent. « Écarte les jambes ma puce » me chuchota-t-il. Avec toute la crainte que peut avoir une petite fille, je fis ce qu'il m'ordonna.


Je sentis qu'il poussait... Qu'il poussait encore... Je l'entendais pousser les mêmes soupirs que pendant le jeu de la sucette, mais un peu plus fort... Un peu plus prononcé...  Un peu plus intense à chaque mouvement de va-et-vient. J'avais mal, j'avais horriblement mal. De mes petites mains, j'essayais de l'éloigner, en lui criant à quel point il me faisait mal, que je voulais qu'il arrête, mais en vain. J'ai tenté de le pincer, mais il m'a giflé en retour en me disant que c'est comme ça qu'on joue.


La gifle a eu le don de me choquer et de me calmer un moment. Puis il accéléra le rythme et je me remis à crier, et le supplier d'arrêter en larmes, mais en vain. Il finit par me mettre la main sur la bouche faisant passé un « tais-toi salope ! » Entre ses dents. Choquée une fois de plus (parce que oui, je savais que c'était un vilain mot), je me tus et continuai de pleurer attendant que ce jeu atroce prenne fin.

Chancy ou les aléas...