Chapitre 2 : la soirée
Ecrit par Nifêmi
Chapitre 2 : la soirée
Des voitures de luxe étaient garées un peu partout. Décidément ça aime le sexe dans le beau monde. À l'entrée, un monsieur avec une masse impressionnante de chaire musclée se met sur mon chemin et me demande ma pièce d'identité, je lui temps ma carte nationale d'identité.
Lui: vous avez l'air d'une mineure et vous êtes nouvelle ici. Je connais tous les visages qui entrent et sortent d'ici. Je vous ai a l'œil... Passez à la caisse pour payer les 25000, j'espère que vous les avez ?
Moi:...
Pas besoin de répondre à ce goujat. Je me dirige vers la caisse quand je l’entends dire : « la petite est mal en forme hein ! Il y a les monsieur qui aiment ça dedans ». Quel con ! Je secoue la tête de gauche à droite, c’est dommage un tel bavard à l’entrée d’un club échangiste.
Une jeune fille, peut-être de mon âge, m’accueille avec un sourire chaleureux, son sourire dévoilait sa fossette peu profonde. Elle a un chignon, sa queue de cheval lui descend dans le dos. Elle a un visage ovale, son visage est parfait sous son maquillage pro. Je la dévisage lorsqu’elle me tend sa main pour que je la paye. Elle est assise dans une cabine en verre. Il y a plein d’affiches sur les différents services offerts dans la maison. Mais ce qui m’intéresse c’est l’affiche de la soirée et je la retrouve parmi tant d’autres. Apparemment c’est une soirée arrosée, la consommation de l’alcool est sans limite. Donc ça va couler à flot. La caissière me sort de mes idées.
Elle : c’est votre première fois ici ?
Moi : oui oui
Elle : d’accord, heureusement que vous êtes venue à temps, on ferme trente minutes après les 23h.
Moi : ah oui ?
Elle : tendez votre main, j’ai besoin d’une goutte de votre sang pour tester votre sérologie.
Moi surprise : sans façon
Elle : pour les nouveaux membres c’est comme cela ça se passe. Accordez-moi vingt minutes pour le résultat.
Elle sort un kit ‘’ hiv test ’’ sous mes yeux et met une goutte de mon sang qu’elle met dans le trou rond de la cassette. Elle laisse reposer la cassette et me demande de m’assoir dans le salon du petit hall. A ce moment un monsieur très bien vêtu fait son entrée. Il a l’air âgé, à voir son accoutrement, ses chaines au cou, sa montre et son bracelet en or aux deux poignets. Même les vieux !!! Il doit-être un homme riche. Il lui remet une carte doré, qu’elle passe dans un appareil. Après vérification elle lui souhaite une bonne soirée.
Elle me fait signe de venir que le test est prêt. Le test est négatif. Le second kit aussi est négatif.
Elle souriante : vous avez droit à un casier, tenez la clé. Dans votre casier vous verrez les accessoires dont vous aurez besoin pour la soirée. Vous pouvez vous déshabiller ou garder vos vêtements. Je ne pense pas que vous avez besoin d’enlever cette belle robe, car elle est parfaite pour la soirée.
Moi : merci. Dites-moi comment on fait pour être un membre ?
Elle : 75.000 f CFA tous les mois qui vous donne droit à quatre soirées dans le mois, si vous êtes régulier pendant 10 mois vous obtenez une carte dorée au onzième mois, la carte doré veut dire ‘’ membre régulier ‘’. Une carte en argent pour les membres non réguliers. L’avantage d’être membre est que vous avez droit à une cabine privée et une bouteille de champagne en plus de quelques bouteilles de whisky.
Moi excitée : intéressant !! Et pour les gens comme moi ?
Elle souriant : je vous préviens, vous êtes la première femme que je vois venir ici. Toutes les femmes ici sont celles qui travaillent ici. Les clients sont des hommes. Les clients non-membres ont droit à deux filles pour la soirée dans le salon commun. Et vous en tant que femme, huum vous aurez droit aussi à deux femmes ou si vous ne voyez aucun inconvénient il y aura des hommes pour vous… vous êtes superbe, vous donnez envie
Moi riant : ça me convient, merci pour le compliment
Elle : bon il est l’heure de fermer l’entrée, tournez à votre gauche pour les casiers et à votre droite pour le spectacle.
Moi hésitante : euh euh : j’ai 25.000f CFA de plus arrangez-moi une cabine… s’il vous plait
Elle, dans le doute : je ne vous promets rien mais attendez dans le salon commun ou au bar je viendrai vous retrouvez.
Elle prend l’argent. Et je suis à sec. Mais ça ne m’inquiète guère, je ne suis pas ici pour faire du shopping. Je me dirige dans le couloir à ma gauche, je vois des casiers. Ma clé porte le numéro 73. Je cherche et je trouve. Il n’est pas loin, i trop haut ni trop pas. Je constate que les casiers sont rangés en six par colonne, et le mien eu niveau trois à compter d’en haut. J’ouvre et je vois un masque, quelle surprise ? Un masque digne pour une soirée du genre. Je vois un paquet de 6 préservatifs, des bonbons mentholés, des papiers hygiéniques. Je dépose ma pochette dans le casier. Je sors le masque, je mets un bonbon sur ma langue et je retire deux sachets de condoms. Ensuite je mets mon masque, qui me couvre tout le visage, il y a un éventail de plumes qui se déploie au-dessus du masque. Pour ma première soirée dans ce bled, je vais m’amuser. Que la fête commence.
Je me dirige vers la salle de fête que je pousse avec une forte pression. Elle est bien grande l’intérieure, il y avait de la musique à fond. A l’extérieur je n’entendais même pas la musique. De surprise en surprise, je balaie la salle du regard, des femmes et des hommes se baladaient à poil ou à demi nu. Je fais un demi-tour à gauche à droite, je vois des couloirs et des portes fermées. Surement les cabines dont parlait l’hôtesse.
Je me dirige vers le bar avec un déhanchement digne d’un mannequin. Je sens des regards se posés sur moi. Je suis dans mon élément, je me fais une place au bar et j’attends l’hôtesse. Elle ne tarde pas à venir vers moi. Elle ne porte pas de masque. Contrairement à certaines. Sa démarche vers moi annonce que j’ai droit à une chambre. Un sourire triomphant se dessine sur mes lèvres. Hors de sa cabine, je la trouve très petite avec des rondeurs pas exagérés. Je n’ai pas pour habitude de contempler les femmes, je les aime pour leur douceur. Je me le répète je ne suis pas bisexuelle, mais ici je suis Foumilayo, je suis qui j’ai envie d’être.
Elle se rapproche de plus, elle me demande de la suivre en tendant sa main que je prends sans hésiter. Je la tire vers moi, je soulève légèrement mon masque pour l’embrasser. J’entends des hurlements des hommes. Ce qui me donne l’envie d’aller plus loin dans ma folie. Je la relâche et lui demande d’avancer en ajustant mon masque. Cette fois les hommes nous touchaient, tiraient. D’autres nous invitent avec courtoisie. Ce qu’ils ne savent pas je suis une cliente tout comme eux. En suivant l’hôtesse, je jette un coup d’œil à la recherche d’un beau male qui pourrait éteindre le feu qui sera allumé. Apparemment je ne vois personne à mon gout. Subitement je vois un homme qui rentre dans le grand salon. Je pensais que c’était fermé ! C’est qui lui qui vient quand c’est déjà fermé ? Il porte aussi un masque, il est très grand comme j’aime et bien habillé. Juste une chemise blanche et un jean droit slim. Mes yeux s’attardent sur la bosse de son jean. Lui il fera l’affaire, mais comment l’avoir si lui-même était un client! On passe devant pour tourner dans un couloir, à distance je sens son parfum. Un peu trop fort et bon marché. En même temps je sens une tape sur mes fesses, je me retourne et c’est le retardataire. Le salaud ! Il a osé !! L’hôtesse me tira juste pour l’ignorer. J’aurais bien voulu voir à quoi il ressemble. La lumière tamisée du salon m’empêche de voir la couleur de sa peau. L’hôtesse s’arrête et me dit :
Elle : madame, c’est votre cabine, suivez-moi
Je la suis à l’intérieur. L’intérieur sentait la lavande, l’odeur de l’alcool et du tabac luttent pour s’installer. Une lumière bleue tamisée éclairait la petite cabine. L’espace est comparable à ma chambre. Aucun matelas juste un gros divan, une chaise bourrée et une table basse sur laquelle reposait un seau de champagne rempli de glaces et un champagne, quatre flutes à champagnes, deux bouteilles de whisky. Les murs sont recouverts de mousse joliment décoré, on se croirait dans une petite boite de nuit. Je souris et l’hôtesse me dit :
Elle : c’est un cadeau de la maison, offert par le patron. C’est qui vous a provoqué tout à l’heure.
Moi faussement en colère : ah oui !! Et c’est comme ça il traite ses clients ?!
Elle : non madame, juste qu’il est content. Vous êtes sa première cliente dans ce club. Votre argent à servi à trouver une cabine et les boissons sont les cadeaux.
Moi : appelle-moi Foumi et toi ?
Elle : Sersey
Moi : joli prénom. La soirée a déjà commencé, j’ai quatre flutes et nous sommes que deux, invite une de tes collègues et un mec parmi les non-membres. Un nouveau comme moi.
Elle : je reviens dans quelques instants. La douche est derrière, appuyer ce bouton derrière vous là.
Moi : merci… reviens vite.
---- Sersey ----
La soirée bat son plein. Mais la surprise est de taille aujourd’hui. Cette femme vient d’où. Elle est grande et belle. Ses longues tresses la rendent plus séduisante. Je n’arrive pas à deviner son âge. Si elle est était un employé ici, les gros clients allaient miser gros pour l’avoir avec eux. Elle est très rentable. Mais quel est ce genre de femme qui se ballade ici ? Peut-être une paumée qui est à la chasse ou qui veut découvrir le terrain pour se lancer dans le monde de la prostitution de luxe. Bof c’est son problème, ma soirée privée m’a beaucoup fatiguée hier. Le client paie beaucoup mais il te laisse en mille morceaux. Je vais rester avec la cliente pour me reposer, je ne pourrai pas tenir avec les sauvages au grand salon. Si je suis aimable avec elle c’est parce que j’ai mes propres intérêt. J’ai su que j’ai gagné quand elle m’a embrassé tout à l’heure. La voix du boss me sort de mes pensées :
Boss : tu te ballades, on a des clients qui ont besoin de toi, ma petite arrête de chômer.
Moi : monsieur Dean, ce n’est pas ce que vous pensez. Je suis déjà avec la cliente je vais chercher Vénus pour retourner voir la cliente. Elle demande aussi un homme, mais un non-membre.
Boss : c’est intéressant ça ! Une vraie coquine. Oublie les clients et vas au bar chercher Jersey, il fera l’affaire. Dépêche-toi et allez la rejoindre sans tarder. Propose-lui une carte membre dorée.
Moi : ok monsieur Dean
Le patron est sympathique mais personne ne voit réellement son visage. Il a toujours un masque différent d’un autre qui couvre la moitié de son visage. Je dis bien personne ne sait à quoi il ressemble réellement. Je vais chercher Vénus mon associé et Jersey. Jersey est un bon choix mais je n’approuve pas. Justement, c’est lui mon petit ami, celui que j’aime. Je lui ai promis trois mois de plus pour arrêter ce travail, il fera de même. S’il vient toujours travailler ici, c’est juste pour avoir un œil sur moi. Sinon qu’il devrait arrêter depuis pour ouvrir son propre bar à boisson. Dieu merci il ne m’a jamais vu en train de faire l’amour avec ses clients sauvages sans respect, parce que les clients d’or me réclamaient toujours en privé. Ce soir, je vais partager mon mec avec elle, sous mes yeux. Cette femme, elle ne m’intéresse pas mais elle m’arrange le coup pour cette soirée. Je risque de la détester si elle devrait revenir assez régulièrement.
Je retrouve Vénus, elle vient de finir avec un client qui a l’air épuisé. C’est un triomphe pour elle apparemment. Elle pète toujours la forme alors que son partenaire est K.O. je ne comprends pas ses hommes. Ils aiment le sexe mais les premiers à respirer comme si ils ont couru 1000 km sans pause. J’aide Vénus à se relever, je lui dis à l’oreille qu’il une cliente qui nous attend dans l’une des cabines. Elle porte sa main droite pour couvrir ses lèvres et ouvre grandement ses yeux en signe d’étonnement. Je lui explique rapidement la situation. Elle est partante. Mais elle ne sait pas pour Jersey et moi.
En allant au bar, un membre régulier m’interpelle et me posa des questions concernant Foumi. Je lui ai dit que c’est une cliente et que je ne sais rien d’elle. Ce type est un vrai salaud. Les filles n’aiment pas être avec lui, il est un peu violent au lit. Il a des pulsions de violeur. Pourtant c’est un héritier. Il est plein aux as. Il s’appelle Valdo, en tout cas c’est comme ça on l’appelle par ici, et il porte jamais son masque. En tout il est très généreux et Venus est sa préférée en plus d’autres filles. Elles savent le maitriser.
Je précipite mes pas vers le bar, Jersey est assis sur une caisse de boisson, il jouait sur son téléphone. Je me faufile sans bruit et je contourne le bar pour l’embrasser sur la joue. Il sursauta et me sourit :
Lui : ma belle tu fais quoi ici
Moi : c’est compliqué pour ce soir,
Lui : explique
Moi : une cliente me veut pour la soirée avec une autre et un homme, et monsieur Dean a dit de me suivre pour les désirs de la cliente.
Lui : une cliente ? C’est étrange !! Et depuis quand moi je travaille le sexe comme vous ?
Moi gêné : je viens juste te faire la commission du boss, au revoir
Je vais chercher vénus pour rejoindre Foumi la cliente. Jersey nous emboita le pas. Je me retourne et je lui fais un sourire pour le rassurer. Je n’étais pas ravie mais je n’avais pas le choix. Même Venus est étonné de voir Jersey nous suivre. Elle me pose des questions auxquelles j’essaye de répondre :
Elle : que fait lui derrière nous ?
Moi : on va travailler nous les trois
Elle paniquée : merde
Moi : Quoi ?
Elle se ressaisissant : non rien, non c’est rien, ça va ! C’est juste que je suis étonnée
Moi : c’est la volonté du boss et tu sais qu’on ne le contredit pas.
Elle : ou bien c’est l’une de ses connaissances ?
Moi : je ne pense pas, ils ne se connaissent pas
Elle : qui reconnait qui même avec ces masques ?!
On s’est mise à rire jusqu’à l’entrée de la cabine. Je vois notre cliente allongée dans le divan, son masque à côté d’elle. C’est une très belle femme comme je le pensais, un visage fin. Elle a tout d’un magnifique mannequin. Elle nous fait signe de venir, demande à Jersey et de se servir. Mais avant de s’assoir sur la chaise, qu’il se mette en tenu d’Adam.
Elle souhaite qu’on s’occupe d’elle. Venus ne tarde pas à lui caresser les cuisses. Je retrousse lentement sa robe vers le haut jusqu’à la naissance de son pubis. Elle me fit signe d’arrêter, Venus lui enlève son string, et lui fourra le doigt dans son sexe. Je préfère ignorer les cochonneries de Venus, c’est une vraie dingue. A défaut de lui enlever sa robe par le bas, je profite de ses gémissements et de son inattention pour ouvrir sa fermeture éclair. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Ses seins rond et bien ferme se libèrent. Je touche pour voir si c’est des vrais, qu’en sais-je des faux ou des vrais ? J’avais ses seins dans mes mains et je lui titille les tétons du bout de la langue. Venus faisait du bon travail aussi, elle avait déjà sa tête entre les cuisses de la Dame. La dame fixait Jersey en gémissant doucement puis avec des petits cris. Je regarde la direction de Jersey, grande fut ma surprise de le voir bien dur et dressé. Il passe la main sur sa tête.
Subitement la dame se lève, et sa robe tombe sur le tapis. Contre tout attente elle va directement porter une capote à Jersey s’assoir sur lui et s’enfonça le pénis en elle. La vache ! Elle est aussi gourmande qu’étonnante. Elle dansait et se déhanchait sur lui, son rythme allait faire venir mon homme. Je le connais. Venus et moi sommes les spectateurs de leur séance de baise. Elle nous fait dos, et Jersey qui nous faisait face avait les yeux fermés et la bouche ouverte. Pff il n’a pas honte ! le voilà, il commence par jouir. Elle se lova contre lui et les deux gémissent ensemble. Ce n’est pas vrai ça ! Je n’ai jamais jouir au même moment avec lui, ou soit moi avant et lui après ou vice versa.
Ils reviennent à eux et reprennent leur esprit. Sans gêne elle l’embrasse sur la bouche, et lui aussi répond, on dirait des amoureux très passionnés. Venus tousse pour attirer leur attention. La dame se lève souriante, elle s’est enivrée de mon mec. Vénus la toisait et moi j’affichais un sourire forcé. Le salaud se lève et va dans la douche. J’entends la dame dire :
Elle : boisson à volonté, ouvrez le champagne les filles, c’est maintenant la fête commence.