Chapitre 2 : Parce que tu es née.

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 2 : Parce que tu es née

** Un soir dans la Chambre de maman Isabella **

                        ** Prisca BOLADJI **

Isabella : maman je suis fatigué d'entendre le nom de cette bâtarde partout où je vais. À l’école tout le monde ne fait que parler d’elle. Que ça soit les élèves ou les professeurs c'est Miracle par ci Mira par là, il faut vraiment qu'on en finisse avec elle.
Maman : patience Bella, chaque chose en son temps.  Il faut que nous allions  molo molo.
Moi : pourquoi vous passez votre temps à comploter contre cette pauvre fille ?
Maman : à qui crois tu que tu t’adresses jeune fille ?
Moi : j’ai vraiment honte de toi maman, de vous deux d’ailleurs, (Isabella veut bondir sur moi mais notre mère l'arrête)
Isabella : tu as de la chance que maman m’a arrêté si non j'allais te refaire le portrait là tout de suite.
Moi : oui c’est ça. Continue comme ça et tu vas finir très mal.

Je sort de sa chambre et vais m’enfermer dans la mienne.

Je répond au nom de Prisca BOLADJI. Je suis la benjamine de la fratrie. Ma mère est la première épouse de mon père. J'ai tellement honte de l’attitude de ma mère, d’Isabella et Carlos. Ils font vivre l'enfer à Miracle. la pauvre fille subit tout ça depuis le jour qu'elle a mis pied dans cette maison. Je me sens tellement mal pour elle. Tout le monde nous critique dans la ville. Je ne ressent que du dégoût pour elles depuis le jour où par hasard j'ai surpris une discussion entre elles. Ça nécessite un flash-back.

                          **** flash-back ****

Ce soir là j'avais du mal à dormir er je suis sortie de ma chambre pour aller boire un verre d’eau dans la cuisine quand arrivé devant la chambre de ma mère j’ai entendu quelque chose qui ma fait stopper dans mon élan
Maman : le babalao a dit qu'elle va mourir dans 7 jours et si ça ne marche pas on va trouver une autre solution ou au pire des cas on va l'empoisonner.
Isabella : fait comme tu veux, le plus important c’est qu'elle disparaisse de nos vies pour toujours.
Maman : si j'ai puis écarter sa mère de mon mari ce n'est pas elle qui va nous causé problème
Isabella : comment ça ? donc c’est toi qui a tuer papa ?  
Maman : non. Ce n’était pas intentionnel. Ce n'étais pas prévu qu'il meurt dans l’accident mais plutôt elle. C’est elle qui devrait mourir au cours de l’accident et non ton père. Faut croire qu’à chaque fois elle s’arrange pour me filer entre les doigts. La salope.
Isabella : ah si non je n'allais pas te pardonner hein, j'aimais beaucoup mon père paix à son âme.

                      **** fin du flash-back ****

Je n'ai pas puis entendre plus que ça. Je suis retourné tranquillement dans mon lit. Cette nuit là je n'ai pas puis fermé l’œil. Découvrir que ma mère est à l’origine du décès de notre père m'horrifie. J’ai toujours suis que ma mère est une femme méchante, mauvaise et sournoise mais c’est ma mère et je ne peut pas la jeter mais depuis que j'ai découvert ce que vous savez tous maintenant, elle est tombé très bas dans mon estime. Je n'arrive plus à rester dans la même pièce qu'elle. Ce secret me pèse sur le cœur. À qui vais-je en parler ? Ma sœur aînée est la copie conforme de notre mère. Quant à mon grand frère, elles lui on fait un lavage de cerveau il est d’accord avec tout ce qu’elles disent. La deuxième femme de mon père est pire que ma mère et ses disciples réunie.

Cela fait exactement un mois que j'ai surpris cette discussion et je me suis promis de protéger ma demi-sœur Miracle contre elles. À les entendre parler ce soir on dirait qu'elles ont mis leurs plans à exécution mais je ferai tout pour déjouer leur plans. Je ne serai jamais complice de la mort de ma demi-sœur. Si je me suis toujours tu quand on la battait c'est pour ne pas mettre les autres ados puisque j'ai constaté que tout le monde est complice de la maltraitance de Mira dans cette maison y compris notre grand-mère. C'est surtout elle qui m’étonne, son attitude, son indifférence face à Mira  ma toujours étonné mais que pouvais je faire ou dire ? J’ai voulu informer Mira du danger qu’elle cour mais comment l’aborder ? Depuis 4 ans qu’elle est venu habiter avec nous, nous n’avons jamais causé, notre discussion s’arrête aux civilités. Mais je sais à qui m’adresser. Je sais qui peut aider Mira.

**** 1 heure du matin dans le dortoir de Mira ****

Je me réveille encore une fois en sueur après avoir fait ce maudit cauchemar. Depuis trois ans je fais des cauchemars toute les nuits. Si ce n’est pas un serpent géant qui me poursuit, c'est un chien ou je me bat avec un chat. Dans le rêve je cour comme une forcené jusqu’à tomber dans un grand trou noir puis je me réveille. Comme toute les fois après chaque cauchemar, je met genoux à terre et prie. Quand je fini la prière je récupère la montre que Ivana m'a offerte pour mon anniversaire et regarde l’heure. il est 2h 30min du matin. Je fais les rêves pratiquement à la même heure, entre 1h et 3h du matin.
Je m’assois et prend mon cahier de cours pour réviser. En journée ce n'est pas possible et de deux ça me permet d'oublier un temps soit peu le cauchemar de tout à l’heure. En voulant ouvrir le cahier que j’ai en main, je constate que tout mon avant bras à plusieurs traces de griffures. Du coup tout mon corps à commencer par me bruler. On dirait que le faite que j'ai vue les griffures du chat à déclencher quelque chose en moi. Mais ce n’est pas possible ? Me dis-je à haute voix. comment les griffures que le chat m’a faite en rêve peuvent être visible sur mon corps au réveille ? prise de peur, je me relève brusquement pour aller prendre le bout de verre qui me sert de miroir pour me mirer. Je constate que mes joues aussi présente des traces de griffures. Du coup je panique et sort en trombe du magasin pour aller frapper à la porte de ma grand-mère. Je cogne sur sa porte avec toute mes forces en appelant à l’aide jusqu’à ce qu'elle se réveille.

Mémé (ouvrant la porte avec fracas) : enfant maudit qu’est-ce tu as à cogner à ma porte comme ça à une heure pareille ?
Moi : (en pleure) j'ai encore fait le rêve mémé, je me suis battu avec le chat en rêve et au réveille j'ai des traces de griffures partout sur le corps regarde (en lui montrant mes bras) c’est la première fois que cela m’arrive et j'ai vraiment peur. Laisse moi dormir avec toi cette nuit je t’en supplie grand-mère. Tout mon corps me brûle. Dis-je à chaude l'arme.

La gifle qu’elle m’a acené ma propulsé contre l’un des poteaux du véranda sur lequel je cogne mon front. je m’agrippe au poteau pour ne pas tomber par ce que la gifle qu’elle vient de me donné ma fait avoir un de ses vertiges que je ne vais certainement jamais oublier

Mémé : donc c’est à cause de ton soit disant rêve que tu viens me réveiller en pleine nuit ?  Écoute moi très bien enfant de malheur, que ça soit la première et la dernière fois que tu viens me réveiller en pleine nuit pour ce genre de bêtise si non ce que je vais te faire sera pire que ce que tu dit voir en rêve. Maintenant disparaît devant moi avant que je ne te donne une autre gifle qui va te faire rejoindre ton père dans l’au-delà.

Malgré que ma vue soit brouillé par les larmes et le sang qui gicle de mon front, je la fixe et lui pose la question qui me brûle les lèvres depuis le jour que j'ai mit pied dans cette maison.

Moi : (la voix embrouiller par mes pleurs) Pourquoi me déteste tu autant mémé ?
Elle : (d’un ton calme et sec) parce que tu es née.

J’ai reçu sa réponse comme une douche froide.

Moi (sous le choc) : Par ce que je suis née ?  (Pleurant de plus belle) Mais je n’ai pas demander à n'aitre mémé. (me mettant à genoux) Je te demande pardon si je t’ai fais quelque chose de mal qui te fait me haïr ainsi ou si c'est à cause de ma mère je te demande pardon en son nom. Je t’en supplie pardonne nous.
Elle : (éclate d'un rire moqueur) tu es tellement naïve, ce chat aurait du t'étrangler dans ton sommeil ça m’aurait épargner cette scène ridicule. Dit elle en me tournant le dos.

J’éclate en sanglot et m’allonge sur la terrasse humide. Je pleure et crie pour évacuer la douleur que je ressent.  je me sent seule, affreusement seule, abandonner, détester, haïr par ma propre famille. Dans quelle famille suis-je née ?  J'ai tout simplement envie de mourir là actuellement pour ne plus avoir à ressentir cette douleur que je ressent dans mon cœur. Je n'ai plus la force de continuer à subir cette méchanceté quotidienne. Je n’en peut plus. (Pleurant de plus belle)

- Allez lève toi, vient avec nous. Je lève la tête et vois Ivana et sa mère prêt de moi. Je n’arrive même pas à bouger un pouce, je sent qu'on me soulève puis trous  noir.
Je me réveille et constate que je suis allongé sur le divan au salon chez Ivana. ma tête tourne et cogne tellement fort que je referme les yeux.

Ivana : (en pleure) snif snif, maman dit moi qu'elle va s'en sortir
Maman Ivana : bien sûr que si, elle va s'en sortir t’inquiète. Arrête de pleurer.
Ivana : alors pourquoi elle ne réagit pas ? Elle à les yeux fermés et elle ne parle pas.
Maman Ivana : elle est chamboulé, laisse la récupérer. Elle va se réveiller d'ici là. Elle va parler quand elle en aura envie.
Ivana : snif, snif maman comment peuvent elles être aussi méchante avec leur propre fille ? Quelle genre de personnes sont ils ?  Demain j’irai porter plainte contre eux
Papa Ivana : calme toi ma fille, c'est à tête reposé qu'on va régler ce problème. Moi-même je suis surpris par ce que j'ai vue ce soir. C'est sa petite fille non ?
Ivana : oui. C'est la fille de son défunt fils.
Papa Ivana : alors pourquoi elle la traite comme ça ? Ou bien la fille est une récalcitrante ?
Maman Ivana : cette fille est une Sainte crois moi. J'ai su qu'elle subissait de violence domestique il y à un bon moment. je me disait que cela ne me regardait pas, que je n'allais pas m'en mêlé  par ce que c’est une histoire de famille mais après la scène de tout à l’heure, je crois qu’il est temps que je m'en mêle.
Papa Ivana : il est hors de question que tu t’en mêle. Comme tu as su bien le dire tout à l'heure c’est une histoire de famille et on est pas de leur famille donc on s'en mêle pas. Quand elle ira mieux demain matin elle retourne chez ses parents. Je ne veux pas avoir de problème avec qui que ce soit dans cette ville.

Je sens quelqu’un relevé mon haut et me met sur le côté.

Ivana : papa regard. oui moi aussi j’ai eu cette réaction quand j’ai vue toute ses cicatrices sur son corps la première fois. Voilà ce qu'elle subit au quotidien et tu veux qu’on fasse comme si de rien n’était ?  Si ça continue ainsi elle va succomber un jour et on aura sa mort sur la conscience. On doit l’aider je vous en prie.
Papa Ivana : (toujours sur le choc) ne me dite pas que ce sont eux qui lui on fait ça ? Et ces griffures ? Seigneur !
Ivana : c'est eux Papa

Un silence de cimetière s’est installé dans le salon. Je suis consciente et j’entends tout ce qu’ils disent mais je suis incapable de prononcer un mot ou de levé un doigt. Même pleuré à haute voix j’en suis incapable. Mes larmes coulent en silence. Les mots ne pourront pas d’écrire ce que je ressent à cet instant précis. La réponse de ma grand-mère résonne en boucle dans ma tête. Je suis détesté par toute ma famille parce que je suis née. Ai-je demander à naître ? Comment fait on dans ce cas ? Mourir et retourner chez mon créateur ou vivre et continuer à subir ces maltraitances et cette haine de la part de ma propre famille? Est-ce un péché ou un crime de naître ?

#nikê #chro

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