CHAPITRE 20: PARLER À LA CONCERNÉE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 20 : PARLER À LA CONCERNÉE 

**LUCIA MANGA**

« Erine : (Souriant de toutes ses dents en me montrant le papier) Papa a signé ya Lucia, je vais pouvoir partir. »

« Moi : (Contente) Je suis contente mon bébé. »

«Erine : Merci beaucoup ya Lucia. »

 « Moi : (Souriante) De rien. Tu sais comment je veux que tu me remercies n’est-ce pas ? »

«Erine : (Répondant à mon sourire) Oui maman. Je vais y aller et donner le meilleur de moi-même. Et ne surtout pas négliger mes études. »

 « Moi : On a un deal ? »

«Erine : On a un deal. »

 « Moi : D’accord. Sinon, tu as tout le matériel nécessaire n’est-ce pas ? »

« Erine : Oui. (Tournant la caméra vers un grand meuble sur lequel il y a énormément de produits de beauté du visage et de la tête.) Je n’ai même plus de place sur le meuble. (Me montrant la mallette que je lui ai envoyé ces vacances à sa demande) Les produits qui sont dedans n’ont même pas pu être classés. »

«Moi : (Souriante) Tu as tout un salon de beauté maintenant. »


Elle rit.


 «Moi : J’attends le trophée ici. »

 « Erine : (Riant) D’accord. Attends je t’envoie des images. »


Je reçois en même temps une dizaine d’images des personnages des dessins animés. En fait c’est que la personne a refait leurs make-up et leurs coiffures sur elle comme s’il s’agissait des dessins présentés. 


« Moi : C’est très beau. Tu comptes reproduire ça ? »

« Erine : (Riant) Regarde les images que je viens d’envoyer. »


Je clique sur les images en question et là je tombe des nues. C’est elle derrière les dessins en question. Je n’avais même pas reconnu son visage. 


« Moi : (Les grands yeux) C’est toi qui a fait ça Erine ? »

« Erine : (Riant) »

« Moi : (Choquée) Mon Dieu Erine (Faisant à nouveau défiler les images) C’est juste incroyable. Je suis sans voix. C’est trop beau. »

« Erine : (Souriante) Merci ya Lucia. »

« Moi : Tu as appris ça quand ? »

« Erine : Les vacances. C’est pourquoi je t’ai demandé les derniers produits là, c’était pour tester et voir si je pourrais le faire. »

« Moi : Ah oui. Je suis bluffée ma puce. Tu permets que je les montre aux gens ? »

« Erine : Oui. »

« Moi : C’est ton frère qui va être choqué. En tout cas, je te félicite et je suis admirative des progrès que tu as fait. »

«Erine : Merci ya Lucia. C’est grâce à toi tout ça. »


Je lui souris contente avant de lui dire de se mettre au travail car dans moins de deux semaines, elle ira faire son concours. On parle encore un moment avant de raccrocher. Je suis vraiment contente pour elle. Cette petite a un vrai don pour ces choses. Elle avait encore que 10 ans quand elle exécutait déjà des coiffures compliquées même pour les professionnels et d’après Bhernie, depuis ses 2 ans, elle tressait ses poupées. J’avais vu ça et j’étais impressionnée. En discutant avec elle, j’ai compris que c’était vraiment quelque chose de profond. Je lui avais demandé si elle connaissait aussi le maquillage et elle m’avait dit non. En fait n’ayant pas de produits pour ça elle ne le savait pas. Alors je lui avais envoyé un petit kit pour voir ce qu’elle pourrait en faire et comme je m’en doutais, son don ne s’arrêtait pas uniquement sur les cheveux, même sur le visage elle avait la main. Pour les mariages de ya Reine et ya Arsène, j’avais voulu qu’elle s’occupe de moi mais elle avait refusé parce qu’elle avait peur de se rater. J’avais essayé de la convaincre en vain, elle était pétrifiée. J’avais compris, son âge jouait pour beaucoup dessus. Je lui demandais donc de me faire des petits make-up pour les petites sorties et autres et elle s’y prêtait. Pour mon dernier voyage au Gabon, c’est elle qui avait fait ma mise en beauté quand je revenais et tout le monde avait confirmé sur son talent. Aujourd’hui je remarque qu’elle est suffisamment confiante pour le faire vu qu’elle a décidé de participer au concours. Même si elle ne remporte aucun prix, ce n’est pas grave, le simple fait qu’elle ait décidé de sortir de sa coquille et de se présenter au monde c’est déjà une grande victoire. Je vais parler avec son frère pour lui demander l’autorisation de lui ouvrir des pages sur les réseaux parce que je sais qu’après ça, les retours seront monstres et les gens vont la solliciter, elle est vraiment douée(…)


Br,br,br (messages)


-Mélodie : Cc mon cœur. J’espère que tu vas bien. 

-Mélodie : Donc Lucrèce est au Ghana et tu ne me dis pas ? Je l’ai croisée ce matin dans un centre commercial. 

-Moi : Cc Mel. Je vais bien ma belle et j’ose croire que c’est ton cas. Oui elle y est depuis quelques jours maintenant. Je ne savais pas que vous étiez dans la même ville d’où je n’y ai pas pensé. 

-Mélodie : En tout cas. Mais elle n’est pas supposée être en Belgique avec toi pour ses études ?

-Moi : Mon bébé est un papillon volant. Une urgence l’a entraîné de ce côté mais effectivement elle suit ses cours ici. 

-Mélodie : Je vois. Elle m’a invitée chez elle demain en après-midi.

-Moi : Ok. Amusez-vous bien mais ne faites pas les folles dans le pays d’autrui pardon.

-Mélodie : (Emojis qui éclate de rire) Encore qu’on ne nous appuie pas l’œil oh. 

-Moi : (Emoji qui rit)Justement, c’est pourquoi je prends les devants. 

-Mélodie : T’inquiètes, on sera sage. 

-Moi : Je vous fais confiance. 

-Mélodie : Par contre j’ai vu un truc qui me chiffonne un peu. Peut-être que je me trompes de personnes. Le frère de ta belle sœur qui est super canon là, il vit ici au Ghana non ?

-Moi : Oui, il fait les navettes. 

-Mélodie : Ah. 

-Moi : (Voyant la question venir) Tu l’as également vu ?

-Mélodie : Oui. Je le voyais les années antérieures et je l’ai revu ce matin avec elle. 

-Moi : Ok. 

-Mélodie : Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais bon, je demande quand même. Ils sortent ensemble ?

-Mélodie : Je sais que c’est bizarre comme question mais c’est juste que leur proximité était un peu étrange, on aurait dit un couple et je crois que je les ai vu s’embrasser sur la bouche.


Je ne sais pas quoi répondre à ça. Quand je dis que la petite là va me tuer, on pense que c’est la blague. Je fais rapidement une capture d’écran que j’envoie à la concernée avec pour légende. ‘’Je réponds quoi à ça ? Bonjour.


-Lucre mon bébé : Dis lui que tu n’en sais rien et de me poser directement la question. Bonjour tata Luce.

-Moi : Ok. 

-Moi : (À Mélodie) Je ne sais quoi dire. Je pense que tu devrais en parler avec elle. 

-Mélodie : J’espère ne pas avoir soulever un problème. Comme je te l’ai dit je ne suis sûre de rien. Peut-être que c’était juste une impression et pour le baiser, j’étais quand même à une certaine distance donc je ne saurais affirmer si c’était sur les lèvres ou sur la joue.

Moi : (Dans ma tête) Ce n’était pas une impression. C’est bien ce que tu as vu, ils se sont embrassés et je suis sûre même qu’ils ont mis la langue. (Frissonnant) Rien que d’y penser me laisse perplexe. 

-Moi : Ne t’inquiètes pas ma belle. Quand tu la verras, demande lui ce qu’il en est pour éviter de garder le doute dans ton esprit. De mon côté je ferai de même.

-Mélodie : Tu crois que je ne la mettrai pas mal à l’aise ?

-Moi : Tu connais toi-même comment Lucrèce est un peu fofolle et directe. Tu sais qu’elle n’aime pas les situations ambiguës. Si tu vois un truc bizarre mieux vaut parler avec elle pour éclaircir l’affaire. 

-Mélodie : D’accord. Et ton chéri ?

-Moi : Ne me fatigue pas Mel, tu as son numéro et tu peux simplement écrire dans le groupe, tu auras l’état de santé de tout le monde.

- Mélodie : (Émoji qui rit) Tu es trop bête Lucia. Tu ne peux pas seulement dire que ton chéri va bien ? Tu fais comme si tu ne savais pas mieux que lui comment il va. 

-Moi : (Émoji qui rit)Folle. 

-Mélodie : Je sais. Bon chérie je te laisse d’abord. On s’écrit plus tard. 

- Moi : Ok. 


Je refais une capture d’écran de la conversation et je l’envoie à Lucrèce. Elle va se débrouiller avec ça comme elle embrasse son type là dans les rues maintenant. Je me demande comment je vais réagir si jamais je les ai en face de moi. Et si jamais il décide un jour de venir la voir ici et qu’il se retrouve tous les deux à coucher dans sa chambre. Je frissonne.


Moi : Pardon MANGA, ne pense pas aux choses comme ça. C’est terrible. (Imaginant Loyd en train d’aller-et-venir sur Lucrèce, frissonnant) Ô mon Dieu, feu sur cette image.


Je chasse ça rapidement de mon esprit avant d’appeler ya Reine pour lui dire ce qui va se passer la fin du mois à la maison. Je le ferai aussi avec ya Arsène après elle…


**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Je regarde encore la capture d’écran que Lucia vient de m’envoyer avant de posé mon téléphone. Je me doutais bien que Mélodie aurait touché un mot à Lucrèce sur le fait de m’avoir vu aujourd’hui. Ce que je n’ai pas vu venir, c’est la question qu’elle lui a posé sur Loyd et moi. J’avais des courses à faire pour la maison, non seulement concernant le manger mais aussi des produits d’entretien et de nettoyage. Normalement on devait le faire la veille à sa descente du boulot mais il a fini tard et était fatigué. Du coup, nous avons remis ça à aujourd’hui. Il m’a dit qu’il faisait un tour rapide au boulot et viendrait me chercher autour de 10h pour faire les courses avant de retourner finir sa journée. C’est ce qui s’est passé. Il est venu me chercher et nous y sommes allés. En descendant du véhicule, je lui ai dit de retirer sa veste car il devait un peu suer aujourd’hui mais il ne le voulait pas. C’est ainsi que je me suis approchée pour la lui retirer et un petit jeu de couple s’est fait là avant que je ne réussisse et pour la peine, il m’a embrassée sur la bouche. C’est en riant et en m’attrapant par la taille que nous sommes rentrés dans le centre commercial. On s’apprêtait à rentrer quand j’ai écouté.


Voix : (Peu sûr d’elle) Lucrèce ?


Je me suis retournée pour tomber sur Mélodie une amie de Lucia et Bhernie avec laquelle je m’entends très bien. On a fait plusieurs sorties ensemble quand ils étaient en terminale et j’ai même son numéro de téléphone. On s’écrit de temps à autre pour échanger des nouvelles. J’avais déjà oublié qu’elle était venue au Ghana pour ses études.


Moi : Mel ?


Loyd a retiré sa main sur mes hanches et elle est venue me faire la bise.


Mélodie : Ça alors. Je t’ai vu passer dehors là-bas et j’ai tiqué. Je me demandais si c’était vraiment toi ou non. J’ai vraiment hésité parce que je me suis dit que non c’était impossible, tu es en Belgique avec Lucia et tout. Mais j’ai quand même été intriguée par la forte ressemblance alors j’ai décidé de tenter le coup et bam, c’est toi.

Moi : (Esquissant un faible sourire) C’est moi. 

Mélodie : Tu fais quoi ici ?

Moi : (Regardant Loyd qui regardait sa montre) Là je suis un peu pressée mais si tu es libre demain en après-midi, je t’invite à la maison.

Mélodie : D’accord. Demain je vais t’appeler pour que tu me dises où te trouver. (Regardant Loyd) Bonjour monsieur.

Loyd : (Neutre) Bonjour. (À moi) On peut y aller ?

Moi : Oui. (À Mel) On s’appelle.

Mélodie : Ok.


Je me suis retournée et j’ai continué avec Loyd.


Loyd : C’est qui ? Son visage me dit quelque chose.

Moi : C’est une amie de Lucia. Elles étaient dans le même groupe de travail en terminale avec Bhernie et Josué.

Loyd : Ton gars qui est en Chine ?.

Moi : (Riant) Oui. Mais ce n’est pas mon gars et je te l’ai déjà dit.

Loyd : Ce n’est pas ça que j’avais compris de votre conversation où il avait planifié votre vie à deux et disant qu’il embrasserait tes belles lèvres (Roulant des yeux) Et tes fesses rebondies. 

Moi : (Riant)

Loyd : Et tu avais eu le culot de me traiter de vieux et de boff.


J’éclate sérieusement de rire et il me regarde de travers.


Moi : (Riant) C’était il y a quatre ans Loyd, laisse tomber cette histoire. Je t’ai déjà dit que Josué blaguait.

Loyd : Il blaguait ou il fantasmait ?

Moi : Il blaguait. 

Loyd : Hum. Et moi j’étais vieux et boff ?? 


J’éclate à nouveau de rire.


Moi : Si on était dans un cadre privé, je t’aurais répondu autrement mais bon non. 

Loyd : Dans ce cas, pourquoi l’avoir dit ?

Moi : (Souriant) C’était pour me convaincre que je ne t’aimais pas et que je n’étais pas attirée par toi. Un peu comme toi quand tu écrivais ‘’ma nièce ‘’ à la fin de tous tes messages.


Il rit. 


Moi : (Souriant) Mais ni toi, ni moi n’étions convaincus par nos dire. La preuve est là. Le vieux boff et sa nièce ne forment plus qu’un .

Loyd : Hum.

Moi : J’ai menti ?

Loyd : Toi seul sait. Sinon, cette fille ne nous causera pas de problème ?

Moi : Mel ?

Loyd : Oui.

Moi : Je ne pense pas. Au pire des cas, elle dira à Lucrèce qu’elle m’a vu et Lucrèce sait tout. 

Loyd : Ok. 

Moi : (Prenant sa main pour la remettre sur ma hanche) J’aime bien quand elle est ici.


Nous avons souri tous les deux et sommes partis faire nos courses. Il m’a déposé à la maison et est retourné. Apparemment Mel a tout vu et a reconnu Loyd. Je vais devoir m’expliquer demain lorsqu’elle viendra mais je n’ai pas l’intention de cacher ma relation. Je n’ai pas fuit le Gabon pour venir me cacher ici aussi (…)

Moi : (Ouvrant la porte à Mel) Entre chérie.


Elle le fait et tourne sur elle avant de me regarder. On se fait la bise et je l’emmène au salon. 


Moi : Assieds-toi. Je t’offre quoi à boire ?

Mélodie : Maman donne moi ce que tu as. De l’eau, le jus, la bière, le vin, la liqueur, le whisky, le mousseux même le champagne si tu veux, je bois.


Nous éclatons de rire toutes les deux avant que je n’aille à la cuisine pour revenir avec une carafe de jus, des verres et une petite bouteille d’eau.


Moi : (Souriant)On commence lentement, la journée est longue.

Mélodie : (Répondant à mon sourire) C’est toi qui a raison.


Je suis venue m’asseoir à côté d’elle. 


Mélodie : (Buvant son eau) Tu as bonne mine, que dis-je ? Tu rayonnes. 

Moi : (Souriant) Merci. Toi aussi.

Mélodie : Pouah. Où c’est ? (Touchant ses clavicules) Regarde comment j’ai maigri ? Que la peau sur les os maintenant à force de courir partout avec l’école là. Rien même mes petites formes que j’avais là, sont parties. 


Je ris. Cette fille est folle.


Moi : (Riant) Tu es bien folle. 

Mélodie : Aka, folle comment ? J’ai menti ? (Se levant pour me montrer ses fesses) Regarde, j’avais une petite boulette ici quand j’étais au Gabon, c’est où ?

Moi : (Éclatant de rire) Tu avais quoi ?

Mélodie : (Se rasseyant en riant) Une petite boulette non. 

Moi : (Riant) Déjà que boulette c’est petit mais tu ajoutes encore petit devant ?

Mélodie : Tu vois la gravité des faits non ?


On rit. 


Mélodie : (Regardant autour d’elle) C’est chez qui ici ? Et tu es là depuis quand ?

Moi : Bientôt deux semaines. C’est chez mon chéri. 

Mélodie : Ah. Et il est où ?

Moi : Il est dans la chambre. Il s’apprête pour sortir et

Loyd : Bonjour. 


Nous avons toutes les deux tourné nos têtes dans sa direction et mon chéri était tout beau dans sa tenue de Bad boy. T-shirt et basket blanc, jean destroy gris et une casquette rouge. Quelques petits bijoux ça et là. Je le regarde et je fonds. Il est trop beau mon homme. Aujourd’hui c’est samedi et il ne taffe pas. Il sort prendre un verre avec Dyon et Marc. Il a décidé de me laisser mon aprèm avec Mel mais quand je vois comment il est beau, j’ai envie de le bloquer à la maison ou de sortir avec lui parce que les femmes vont forcément le draguer.


Mélodie : (Après un moment) Bonjour.

Moi : (Faisant les présentations) Hier on était assez pressé et je n’ai pas pu faire les présentations. Loyd, Mélodie une amie. Mel, Loyd mon chéri. 


Elle me regarde intensément et je peux voir de l’incompréhension à l’intérieur. Elle doit se dire que nous sommes des fous. 


Loyd : Ravi de faire ta connaissance Mélodie.

Mélodie : (Le regardant assez confuse) Moi de même Loyd. 

Loyd : Je serai bien resté avec vous mais malheureusement je suis attendu ailleurs. Une prochaine fois peut-être.

Mélodie : Ok. 

Loyd : (À moi) J’y vais. 

Moi : (Me levant) Je t’accompagne à la porte. 


Il a ramassé son portable sur la tablette. 


Loyd : Bonne après-midi à vous.

Mélodie : Merci. 


Nous avons marché jusqu’à la porte puis nous nous sommes mis l’un en face de l’autre.


Moi : (Posant mes mains sur sa poitrine) Tu fais doucement là-bas d’accord ?

Loyd : (Me tenant par la taille) D’accord. 


Nous nous sommes embrassés sur la bouche. 


Loyd : (Se détachant) J’y vais. 

Moi : Ok. 


Il a ouvert la porte et a voulu partir quand j’ai aperçu ses clés sur le meuble à côté.


Moi : (Les prenant) Bébé tes clés.

Loyd : (Revenant sur ses pas) Merci. 


Il les a pris, m’a fait un autre bisou sur les lèvres puis est parti. J’ai fermé la porte et je me suis retournée pour tomber sur Mel qui me regardait avec les grands yeux. Je crois que l’heure des explications a sonné…


L'AMOUR SUFFIT-IL ?1