CHAPITRE 20:WEEK-END DANS LA BELLE FAMILLE 4.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
***CHAPITRE 20: WEEK-END DANS LA BELLE FAMILLE 4***
**LINDA NDOMBI**
Je viens de finir de m'apprêter et je sors de la chambre pour aller retrouver les autres en bas. Benjamin est descendu avant moi car il avait des choses à faire très tôt avec les autres hommes. Il a donc pris sa douche avant moi. Pour ce qui s'est passé ce matin, je ne lui ai rien dit. Il n'a pas arrêté de me demander pourquoi je m'étais mise à crier mais je n'ai rien dit. Je devais d'abord dire quoi? C'est lorsqu'il s'est rendu à la douche que j'ai récupéré mon téléphone pour faire des recherches sur le net. Plusieurs réponses les unes plus farfelues que les autres m'ont été présentées. Une qui m'a semblé plus logique et crédible que les autres a retenu mon attention, il était question d'un "orgasme dit clitoridien". Il n'y avait pas besoin de pénétration pour cela, il suffisait que le clitoris soit titillé de la bonne manière pour parvenir à la jouissance. L'article parlait de trois types d'orgasmes liés au va-gin, le clitoridien, le vaginale qui s'obtient par la pénétration, lors de la stimulation du point G et mixte qui lui s'obtient par la stimulation des deux muscles. Les femmes se trouvaient dans l'un ou l'autre des cas. Il évoquait aussi la stimulation du point A qui se trouvait après le point G et qui lui provoque l'éjaculation chez la femme, phénomène dit "de la femme fontaine" , mais cela c'était également un orgasme vaginal. J'étais incapable de dire si je pouvais avoir les autres orgasmes mais une chose était sûre, je venais d'avoir mon tout premier orgasme clitoridien. Je me sentais toute bizarre et j'avais un peu honte de regarder Benjamin dans les yeux après ce qui s'était passé. Encore heureux qu'il était inconscient sinon, je n'aurais pas su où me mettre.
J'arrive au salon et je trouve Carine et Wendy.
Moi: Bonjour.
Elles : (Me regardant de la tête aux pieds les yeux écarquillés) Bonjour, tu sors?
Moi: Non. Pourquoi ?
Elles: À cause de la façon dont tu es apprêtée .
Carine : Ta chemise, ton pantalon et ta babouche talon.
Wendy : en plus des accessoires et le maquillage.
Moi: Ce sont des vêtements de maison et je ne me suis pas maquillée.
Elles : (Les yeux écarquillés) Jure?
Moi: Bah.
Carine: (se levant des coussins pour se placer devant moi) je peux te toucher pour vérifier ?
Moi: (Amusée) Vas-y.
Elle a passé sa main sur mes sourcils et sur ma joue pour voir s'il n'y avait pas de matières mais il n'y avait rien.
Carine: Seigneur Wendy c'est vrai. Ce sont ses sourcils et sa peau n'est pas maquillée. Elle est véritablement lisse et éclatante comme ça.
Wendy : C'est quoi que tu frottes ?
Moi: des produits adaptés à ma peau.
Wendy : Waouh. Dis moi ce sont également tes vrais cheveux ?
J'avais toujours les deux nattes que j'avais faites dans la nuit. J'ai décidé de ne pas toucher mes cheveux aujourd'hui. Les deux extrémités de mes tresses me tombaient de part et d'autre sur ma poitrine.
Moi: Oui.
Carine : Eh!. Il y a vraiment gens et Jean oh. Le premier c'est la masse de personnes et le second c'est le prénom de quelqu'un. Moi je peux mettre deux civiles sur ma tête avec mes propres cheveux sans maquillage et ressembler à ça ?
Wendy : Ça va d'abord commencer par où ? (À moi) Tu as vraiment beaucoup de chance. Et je reconnais maintenant que lorsque les garçons parlaient de ta beauté , ils n'exagéraient pas .
Moi: (Changeant de sujets) Où sont tous les autres ?
Wendy : Kelly est là haut et ne va plus tarder à descendre, maman est à la cuisine et les enfants sont sortis avec les garçons et le boss.
Moi: D'accord. Je vais rapidement saluer maman.
Je me suis rendue à la cuisine et l'ai trouvée en train de faire le petit déjeuner, il est 10h du matin.
Moi: Bonjour maman.
Mme NGUEMA : (Se retournant pour me regarder un sourire sur les lèvres) Bonjour ma fille, tu as bien dormi ?
Moi: Oui et toi?
Mme NGUEMA : Oui oui. Les gens-là sont allés faire quelques courses en Ntoum ce matin.
Moi: D'accord . Tu n'as pas besoin d'aide ?
Mme NGUEMA : Non merci chérie. Je suis déjà à la fin. Vas t'asseoir avec tes sœurs, au moment venu vous allez dresser la table.
Moi: D'accord.
Mme NGUEMA : Au fait, tu vas sortir ?
Moi: Non.
Mme NGUEMA : Ah d'accord. J'ai cru que c'était le cas comme tu es bien habillée. Vas-y.
Je suis sortie en me demandant à moi-même par où est-ce que j'étais bien habillée ? C'était des vêtements de maison que j'avais. Je suis revenue m'asseoir au salon avec les filles, nous avons parlé de tout et de rien jusqu'à la venue de Kelly qui nous a fait à toutes les bises avant d'aller le faire également avec sa mère et revenir nous trouver.
Wendy : (À elle) Au faite Kéké, Leslie est où ? Je croyais qu'elle devait être là à l'anniversaire du boss et pour le week-end.
Carine : C'est vrai, ma bonne petite, toujours pour amuser la galerie.
Kelly : Elle serait bien venue et c'était d'ailleurs au programme mais elle est tombée malade le jeudi et donc ne pouvait pas être des nôtres.
Wendy : Oh, elle a quoi? J'espère que ce n'est rien de grave.
Kelly : Elle a fait une anémie assez sévère mais ça va déjà quand-même.
Carine : L'anémie ? Ça lui arrive souvent ?
Kelly : Non, en tout cas pas à ma connaissance. C'était la première fois.
Carine : C'est étrange ça. En tout cas, je vais l'appeler pour prendre de ses nouvelles.
Kelly : D'accord. (Se tournant vers moi) Leslie, c'est ma meilleure amie. Nous avons grandi ensemble au quartier quand nous étions petites et aujourd'hui nous sommes voisines.
Moi: Je vois.
Mme NGUEMA : Les filles, dressez déjà la table, les garçons sont déjà en chemin.
Nous : D'accord maman .
Nous nous sommes toutes levées et sommes allées apprêter la table pour 17 personnes. Les 5 couples d'adultes et les 7 enfants. Je me suis arrangée à être entre Benjamin et Raphaël, je sais que l'enfant là voudra être assis à mes côtés. Ils sont arrivés quelques minutes plus tard et il a couru dans mes bras. Je l'ai soulevé pour lui faire un câlin et un bisou sur la joue.
Moi: (Avec lui dans mes bras) Ça va mon trésor, tu as bien dormi ?
Raphaël : (Souriant) Oui tata Linda, on était en Ntoum acheter les croissants.
Moi: Ah bon?
Raphaël : Oui.
Moi: Tu as aussi pris pour moi?
Raphaël : Oui. Je t'ai pris un gros croissant.
Moi: (Souriante) Ah merci mon bébé, tu es un amour. Où sont tes frères ?
Raphaël : Ils arrivent avec papa derrière.
Moi: D'accord. Va faire un bisou à Tata Kelly là-bas.
Je l'ai fait descendre et il est parti saluer les autres. Les deux autres sont venus avec leurs frères , ils se sont débarrassés des sachets qu'ils avaient avant de venir me faire tous des câlins et me dire que j'étais belle. Ce fut les trois garçons (Darnell, Samuel (Damien) et Corneille (Fresnel) ) qui me l'ont dit. Je leur ai dit merci et me suis renseignée sur le fait qu'ils avaient tous bien dormi avant de les envoyer saluer les autres. Benjamin est rentré sur ces entrefaits avec les autres et sans que je ne m'y attende, a ôté ses lunettes, s'est arrêté devant moi, a passé une main sur mes hanches et m'a embrassée sur la bouche.
Benjamin : (Se détachant de ma bouche en gardant la position) Ça va ma reine ? J'espère que tu ne m'as pas trop cherché.
Moi: (Troublée dans ses bras) Ça va, on m'a dit que vous étiez allés faire des courses.
Benjamin : D'accord. J'ai essayé de te joindre pour savoir si tu voulais que je te prenne un truc spécial mais tu n'as pas répondu.
Moi: Ah bon? Je n'ai pas vu. En plus, mon téléphone est resté là-haut dans la chambre.
Benjamin : D'accord. Au fait, tu es magnifique comme toujours.
Moi: (baissant légèrement les yeux) Merci.
Fresnel : Ah Benji quand il est en couple, est-ce que les nous autres là on va s'en sortir ?
M. NGUEMA : (Riant) Aucune chance.
Fresnel : C'était mieux il continuait à la cacher non? On va trop souffrir.
Kelly : Chercher, trouver.
Ils ont tous éclaté de rire avant que les autres me saluent, nous sommes ensuite passés à table après avoir lavé les mains. Le repas se prenait dans une bonne ambiance. Darnell, après avoir goûté l'omelette de sa grand-mère.
Darnell : L'omelette de Tata Linda est meilleure.
M. NGUEMA : Ah bon?
Les D: Oui. Elle fait les meilleures omelettes de toute la planète.
Nous avons éclaté de rire.
M. NGUEMA : (Souriant) À ce point ?
Les D: Oui.
M. NGUEMA : Cette affaire devient sérieuse hein. Après Raphaël, c'est vous ?
Darnell : On dit juste ce qui est papi.
Daphnée : Mami prépare très bien mais tata Linda la bat.
M. NGUEMA : Eh! Moi ma femme ? Vous dites que votre tata Linda là prépare mieux qu'elle ?
Les trois : (Confiants) Oui.
M. NGUEMA : Ah! C'est sérieux. Benjamin, qu'as-tu à dire dessus ?
Benjamin : (Souriant) Nous savons tous que maman est une excellente cuisinière et le fait mieux que quiconque ici
Les autres: (Acquiesçant) Oui.
Benjamin : Seulement pour avoir goûté ce que l'une et l'autre ont déjà mis sur la table, je peux affirmer sans l'ombre d'un doute que Linda est meilleure cuisinière que maman.
Tous les autres: (Criant en cœur) Eh!
M. NGUEMA : Il existe une femme sur cette terre qui cuisine mieux que ma femme à moi qui me prépare à manger chaque jour depuis 42 ans?
Benjamin : (Souriant) Oui.
M. NGUEMA : Et tu me dis qu'elle se trouve dans ma maison et est assise paisiblement sur la même table que moi?
Benjamin : (Souriant) Oui
M. NGUEMA : A tare Nzam, je veux voir ça aujourd'hui. (Me regardant) Ma fille, ça veut dire qu'aujourd'hui c'est ta nourriture que je vais manger oh. Je vais voir par où et par comment ça se fait que tu sois meilleure cuisinière que ma femme.
Kelly : (Riant) Mame la pression oh. Bonne chance Linda.
Je lui ai sourit sans répondre. Voilà comment je me retrouve embarquer dans des choses que je ne maîtrise même pas. Heureusement pour moi, j'aime cuisiner et je cuisine de tout, local ou ailleurs. Ma mère ne tarissait jamais de curiosité dans cette affaire. Elle pouvait se lever un matin et dire "aujourd'hui, on va faire un plat camerounais, togolais, ivoirien, français, chinois et j'en passe ".
Maman : On ne sait jamais où on peut atterrir dans la vie. Peut-être que plus tard, ton mari ne sera pas Gabonais donc il faut que tu sois capable de préparer un plat de chez lui. Ça s'appelle la diversité culinaire.
J'apprenais avec elle et en grandissant, c'est quelque chose qui est restée. J'ai continué à être curieuse toute seule à la maison et j'ai appris. Après le repas, nous sommes allés nous asseoir un moment pour digérer en parlant de tout et de rien. Un peu plus tard, après m'avoir présenté les aubergines, la gazelle, le serpent, le poisson d'eau douce et les feuilles de gombo au menu pour ce soir, ils sont partis. C'est Daphnée qui est restée avec moi car elle disait qu'elle voulait me regarder pour apprendre. J'ai souri avant de la prendre dans mes bras pour un câlin. Nous sommes allées nous changer à la chambre pour mettre des tenues plus appropriées. J'ai troqué ma chemise en soie vert olive contre un t-shirt et mon pantalon vert sapin contre un jeans , Daphnée a échangé sa robe contre un débardeur et une culotte en jeans. Vu l'ampleur de la tâche, on allait énormément transpirer et il allait avoir aussi les odeurs de cuisson. Je lui ai porté un tablier après avoir enfilé le mien et lui ai mis un chapeau de tête pour protéger nos cheveux qui aspirent très vite les fortes odeurs. Nous nous sommes affairées toutes les deux en cuisine. Elle me posait énormément de questions. Les aubergines, je les ai fait au maquereau fumé; le poisson, je l'ai fait au paquets, comme il y avait des grosses feuilles derrière la maison, je me suis servie, la gazelle, je l'ai mise dans les courges, le serpent juste un peu d'odika, je voulais qu'il reste dans son jus et les feuilles de gombo, j'ai fait la sauce dongos avec la sardine fumée. Comme accompagnement il y avait des ignames, du manioc, de la banane plantain et du riz. Nous avons aussi fait une salade de fruits et un cocktail à base de jus de gingembre et de vin blanc pour les adultes et un cocktail de fruits pour les enfants.
Mme NGUEMA : (Entrant dans la cuisine) Ça sent divinement bon ici.
Daphnée : Tu vas bien te régaler mamie.
Mme : Je n'en doute pas. Ma fille, tu as fini ?
Moi: Oui. J'étais en train de mettre les cocktails au frigo.
Mme NGUEMA : C'est un cocktail à base de quoi?
Moi: vin blanc et jus de gingembre.
Mme NGUEMA : Je ne connais pas. C'était dans ma maison ça ?
Moi: Oui.
Mme NGUEMA : Je peux goûter ?
Moi: Oui.
Elle a pris une petite coupe et je lui ai mis une petite quantité.
Mme NGUEMA : (Après avoir goûté) Hum. Ma fille, pardon ajoute. Tu as fait ça comment ? C'est très bon.
Moi: (Souriante) Merci.
Daphnée : Mamie, je connais. Attends je te dis.
C'est Daphnée qui s'est mise à expliquer les étapes à sa grand-mère qui était très attentive. À la fin, je l'ai entraînée avec moi pour la laver avant de lui remettre sa robe. Elle est descendue et m'a laissée prendre la mienne. J'étais toute nue en train de me passer la crème sur le corps quand la porte s'est ouverte sur Benjamin.
Benjamin : (Se retournant) Merde!
Moi: (Me cachant les parties intimes avant de tirer ma serviette) Vous ne savez pas cogner?
Benjamin : Je ne savais pas que vous étiez ici et encore moins que vous étiez toute nue. Et d'ailleurs, pourquoi ne pas fermer la porte à clé ? Vous savez très bien que nous partageons cette chambre à deux.
Moi: Je n'y ai pas pensé.
Benjamin : Alors ce n'est pas de ma faute.
Moi: Sortez le temps que je m'habille.
Benjamin : Et je donne quoi comme explication ? Non je suis revenu m'asseoir ici en attendant que madame finisse de se vêtir.
Moi: Qu'êtes-vous venu prendre ici?
Benjamin : Une douche, je me suis amusé avec les garçons avant de couper du bois pour le feu dehors et j'ai énormément transpiré.
Moi: Hum.
Benjamin : Laissez-moi juste prendre mes affaires et aller m'enfermer dans la salle de bain et vous pourrez continuer ce que vous étiez en train de faire.
Moi: Faites donc ça.
Il était en débardeur et culotte, il tenait son polo à la main qu'il a déposé sur le lit avant de retirer son débardeur.
Moi: Qu'est-ce que vous faites ?
Benjamin : Ça ne se voit pas? Je retire mes vêtements pour me rendre dans la douche.
Moi: Et vous le faites ici ?
Benjamin : Où voulez-vous que je le fasse?
Moi: Bah dans la douche justement. Pourquoi vous déshabiller devant moi ?
Benjamin : ( Ôtant sa culotte en souriant) Vous m'amusez beaucoup avec vos réactions de filles vierges. (Prenant un caleçon propre, un autre débardeur et un jet dans son sac) Vous faites comme si vous n'avez jamais vu un homme nu. Je tiens à vous rappeler que les seules choses que vous n'avez pas encore vues sur mon corps sont celles qui se trouvent en dessous de mon caleçon. Donc arrêtez d'agir comme une vierge effarouchée alors que vous ne l'êtes pas.
Je n'ai pas répondu à ses propos. Comme c'est lui qui m'avait fait voir des hommes nus avant, c'est bien. Il a rendu le sac dans le placard et s'est avancé pour aller dans la douche uniquement vêtu de son caleçon avec ses vêtements en mains. À mon niveau, j'ai serré ma serviette avant de m'incliner sur le côté afin qu'il n'ait pas à me toucher.
Benjamin : ( S'arrêtant pour me regarder, un sourire sur les lèvres) Vous savez, techniquement, j'ai déjà vu et touché tout ce que vous cachez sous cette serviette, ça ne sert donc à rien de faire ce que vous faites. Soit dit en passant, j'aime bien la petite tâche de naissance que vous avez au-dessus de votre pubis et les deux points de beauté qui sont sur votre sein droit.
Après avoir dit ça, il est rentré dans la douche. J'ai ouvert ma serviette pour regarder les choses qu'il venait de citer et me suis mise à sourire toute seule. Je me suis rapidement vêtue pour qu'il ne me surprenne plus dans le même état.
Benjamin : (Depuis la salle de bain) Attendez moi pour sortir, nous le ferons ensemble.
Je ne lui ai pas répondu. Comme je n'avais rien à faire, je me suis mise à ramasser et plier les vêtements sales qu'il avait et je les ai rangés avec ceux des enfants. Il est ressorti quelques minutes plus tard et je l'ai remplacé pour aller étendre ma serviette. Quand je suis revenue, il avait enfilé son polo qui était sur le lit.
Benjamin : (Me regardant) C'est bon ?
Moi: Oui.
Benjamin : Allons-y.
Je suis passée devant lui et il m'a suivi. Dès que nous avons traversé la porte de la chambre, il a passé sa main autour de ma taille. Je l'ai regardé, il m'a souri avant de me faire un bisou sur l'épaule.
Benjamin : Allons mon cœur.
Nous sommes descendus ensemble et nous avons trouvé tous les autres en bas avec la table déjà dressée.
Damien : C'est vous qu'on attendait pour manger. Je crève de faim.
Benjamin : Nous sommes déjà là.
M. NGUEMA : Ma fille si c'est aussi bon que ce que ton mari et tes enfants ont dit, tu me verras chaque semaine chez toi oh.
Nous avons éclaté de rire.
Mme NGUEMA : (Levant sa coupe presque vide) Ma fille, j'ai volé ton cocktail oh, c'est déjà mon troisième verre. Si je suis bourrée aujourd'hui, c'est toi. D'ailleurs avant de partir d'ici tu vas même me faire 5 ou 6 bouteilles.
Nous avons encore ri avant de passer à table. Les marmites ont été ouvertes. Et les odeurs se sont répandues dans la pièce.
Eux: Ça sent bon hein.
Damien : J'espère que le goût sera au rendez-vous.
M. NGUEMA : Attendez je goûte tout avant de vous dire ce qu'il en est.
Il a goûté tous les plats en se rinçant à chaque fois la bouche avec de l'eau comme font les grands critiques culinaires, il ne laissait paraître aucune émotion sur son visage et donc nous ne savions pas ce qu'il en passait. À la fin, nous étions tous suspendus à ses lèvres.
Les autres : Alors ?
M. NGUEMA : ( Nous regardant avant de regarder sa femme) Malheureusement, je suis bien forcé de l'admettre, Benjamin et les enfants ont raison, Linda est bien meilleure cuisinière.
Les autres : C'est pas vrai.
Les enfants ont tapé dans les mains avant de se lever pour venir me faire des câlins comme si j'avais véritablement gagné quelque chose. Cela me faisait rire
M. NGUEMA : (Touchant théâtralement sa poitrine) C'est à contre cœur que je le dis mon amour de toujours, mais aujourd'hui, tu viens de rencontrer ton maître.
Fresnel : Et regardez Benji, le gars est serein hein, regardez comment il gonfle.
Ce dernier était assis légèrement penché vers l'avant, le coude de la main tenant son verre d'eau qu'il portait à la bouche posé sur la table et un sourire sur les lèvres. Son attitude reflétait effectivement de la fierté. Nous avons tous éclaté de rire avant de tous nous mettre à manger. Daphnée se vantait de connaître les recettes, les ingrédients utilisés et l'ordre dans lequel je l'avais fait. Le cocktail de gingembre a tellement été apprécié que j'ai dû refaire deux autres carafes finissant par la même occasion, les jus de gingembre qui étaient dans le frigo. Nous avons débarrassé et lavé les choses avant de sortir tous pour aller nous retrouver autour du feu dehors. La nuit était déjà bien tombée et les étoiles et la lune étaient de sortie. Les enfants étaient assis sur des nattes et nous sur des fauteuils. Chacun était assis sur son partenaire et nous avions des couvertures sur nous à cause du vent qui était assez fort ce soir. Nous rions des histoires d'enfance que leurs parents racontaient et notamment sur Benjamin, le vin aidant, c'était vraiment trop drôle.
À un moment j'ai senti Benjamin me caresser les cuisses sous la couverture avant de remonter vers mon ventre. Il a ensuite fait entrer sa main sous mon haut et s'est mis à me caresser. Il me faisait également des petits bisous dans le cou. J'ai essayé de rester sereine pour ne pas attirer l'attention sur nous. Je le laissais donc faire. Il a caressé mon ventre et est monté jusqu'à mes se-ins qu'il s'est mis à toucher à travers mon soutien. Il a fait un léger contour vers le dos et l'a dégrafé pour libérer ma poitrine. J'étais en train de me demander à quoi est-ce qu'il jouait. Comme j'étais assise en diagonale, je me suis adossée sur l'extrême droite de sa poitrine et j'ai levé mes yeux pour le regarder comme pour lui dire "Qu'est-ce que tu fais ?" Pour toute réponse, il m'a souri avant de me faire un bisou sur le front. Il est revenu sur ma poitrine et s'est remis à la malaxer tout en parlant et riant avec les autres l'air de rien. Malgré moi, j'appréciais énormément cela. J'aimais le fait qu'il joue avec mes se-ins de la sorte et donc je savourais la chose en silence. Au bout d'un moment, il a remis les agrafes de mon soutien en place avant de prendre le chemin inverse et faire entrer sa main dans mon pantalon et ensuite sous mon slip. J'ai voulu m'agiter mais il m'a fermement maintenu en place et s'est mis à me caresser le va-gin comme ce matin. C'était un challenge pour moi de subir ça sans me tordre de plaisir et de gémir à haute voix. Quand j'ai senti que le plaisir n'allait pas tarder à monter. J'ai pris la parole.
Moi: (Essayant de maîtriser ma voix) Béni s'il te plaît, il faut que j'aille me soulager. (Aux autres) Je reviens, Excusez moi.
Il a dû retirer sa main pour que je me lève. J'ai ôté le pagne sur nous et je me suis levée pour partir dans la maison. Je suis allée dans les toilettes qui sont en bas et me suis posée devant le miroir pour essayer de calmer l'excitation qui était en train de me saisir. Quelques secondes après que je sois rentrée, quelqu'un a frappé à la porte.
Moi: C'est occupé.
Benjamin : Ouvre-moi, il faut que je te dise quelque chose.
J'ai ouvert la porte et il est rentré dans la pièce en refermant la pièce derrière lui.
Moi: Que veux-tu me dire ?
Benjamin : Je veux tout d'abord finir ce que j'ai commencé et te dire ça.
Il m'a saisi par la main et m'a tiré à lui avant d'écraser ses lèvres sur les miennes et m'embrasser avec fougue. Il m'a soulevé du sol par les fes-ses et est venu me déposer sur le meuble qui est posé en dessous du miroir. Il s'est ensuite mis à me caresser le corps avant de remettre ses doigts sur mon clit-oris pour le titiller. Il a retiré ses mains et a attrapé mon pantalon et mon slip à chaque extrémité de mes hanches et a tiré dessus pour me les ôter, je me suis retrouvée les fes-ses à l'air sur ce meuble incapable de maîtriser quoique ce soit. Il a remonté ses mains, le long de mon corps et est allé dégrafer mon soutien avant de déboutonner ma chemise et exposer mes se-ins à sa vue . Il a saisi mon se-in gauche et l'a mis dans sa bouche pour le sucer.
Moi: (Haletant) Béni.
Sa main droite est retournée me titiller le clit-oris pendant qu'il me suçait les se-ins, j'étais incapable de dire par où venait le plaisir que je ressentais actuellement tellement mon cerveau était éteint et ne réfléchissait plus du tout. Il a quitté mes se-ins et s'est mis à me faire des bisous sur le ventre. Il s'est redressé et s'est mis à ouvrir les tiroirs du meuble avant de m'écarter les jambes et les replier pour venir les poser sur les tiroirs. Il m'a ensuite attrapé par les fes-ses et m'a légèrement tiré vers l'avant.
Benjamin : (Regard sombre) pose tes coudes sur le meuble.
Moi: (Toujours excitée) Que vas-tu faire ?
Benjamin : (Me fixant dans les yeux) Te bouffer la chat-te.
Moi: Hein?
Il ne m'a pas laissé le temps de comprendre quoique ce soit qu'il m'a fait me cambrer sur le meuble, m'obligeant ainsi à poser mes coudes sur le meuble. Il a passé sa main sur mon se-xe avant d'y poser ses lèvres.
Moi: (criant légèrement) hhiiieee.
Je n'avais aucune idée de ce qu'il était en train de me faire avec sa bouche là-bas, mais la folie a failli me prendre. Entre les " béni béni béni", les "yo, yi, ya" et les " tsitsitsitsi" que je faisais avec ma bouche, je ne savais où donner de la tête. Il caressait mes se-ins en lavant mon se-xe avec sa bouche.
Moi: (Au bord des larmes) Béni, je , je vais mou-rir.
Benjamin : (entre mon se-xe) Vas-y.
Moi: (Le plaisir atteignant son pic) Bé, bé, Béni miiaaaoouu.
Mon corps s'est contracté avec plus de violence que ce matin. Il a retiré sa bouche pour mettre ses doigts avant de venir m'attraper pour que je ne cogne pas ma tête contre le miroir. Il m'a fermement saisi jusqu'à ce que je me calme avant de ramener mon visage vers lui.
Benjamin : Tu as très bon goût mon cœur.
Ensuite il m'a embrassée à pleine bouche…