Chapitre 21.

Ecrit par Ladiva225

Ps: je tiens à m'excuser d'avance ce chapitre, contiendra des mots un peu vulgaires . Alors veuillez bien m'excuser.m


Maman Roselyne.

- attend !

Je stoppe Mireille dans son élan alors qu'elle allait tirer le dernier crochet.

- pourquoi elle vient ici ?

- bonne question maman. Penses-tu que se serait une bonne idée de la laisser entrer ?

En y réfléchissant bien, je ne vois pas la raison pour laquelle je la laisserais accéder à ma demeure, c'est l'erreur que j'avais commise auparavant qui avait détruis Cici, donc si cette femme se ramène ici c'est qu'elle a quelques choses derrière la tête. Tout ce qu'on devait se dire s'est dit le jour où je lui ai demandé des explications, j'ai coupé tout liens avec elle alors qu'elle aille ailleurs avec ces problèmes.

- n'ouvre pas, va continuer ta cuisine.

-  très bien maman. Dit cette dernière qui va s'asseoir sur son tabouret.

- ouvrez !!! Roselyne ouvre cette porte espèce d'idiote ouvre keh si vraiment tu as un c*** en bas. Hurle Brigitte. Qui redoubla ces coups au portail.

Joël se leva pour aller je ne sais où.

- tu vas ou toi ?

- je vais lui parler.

- pour quoi donc ! Aller va réviser.

- sale chienne, qui se fait baiser partout là !!! Maintenant le mariage de ma fille est fini viens on va régler nos différents.

- non maman j'en ai assez, je ne peux pas la laisser t'insulter ainsi.

- Joël parfois, il vaut mieux user du silence comme arme c'est très efficace crois moi. Laisse la faire son tapage mon fils. Lui répondre se serait me rabaisser à son niveau.

Il souffle.

- dans ce cas ci je vais étudier en chambre, sinon je risque d'aller lui donner une racler.

- Joël !! N'ose plus jamais sortir ces mots de ta bouche encore ok ?

- ok. Dit-il en s'en allant mécontent.

Je repose ma tête sur le coussin, et chose étrange je m'endormis sur le coup.


Brigitte.

J'étais à un pas de l'avoir mince ! Si mimi ouvrait j'allais lui sauter dessus pour la rouiller de coups de tel sorte qu'elle se mêle à la bagarre. Mais je ne perds pas espoir et persiste avec mes injures, elle ne restera pas calme longtemps.

Je frappe des mains et saute. Les voisins sortirent, assister à la scène mais je m'en foutais au contraire, cela allait jouer en ma faveur.

- wouooh, Roselyne Anouan tu n'es donc pas une femme ??? Comme on le dit souvent telle-mère, telle fille voilà pourquoi Tati à su arracher Mathias à Cynthia, parce que tout comme toi c'est une perdante, une vaurienne, une chienne et une pute. Si tu es une femme comme tu le prétend être sort, viens me voir.

- c'est quel femme qui vient perturber la tranquillité des gens comme ça ? Fit un homme qui vient de sortir la tête de sa fenêtre.

Est-ce que je l'ai calculé même.

- le zizi de ton mari là ne te suffit pas hein, c'est les enfants que tu vas mettre dans ton lit. L'assemblée présente commença à murmurer.

- d'ailleurs est-ce qu'il en a même, Patrice mon fils est venu me dire que tu l'as draguer donc sort qu'on en discute. Quelle honte !!! Honteeeeee ooooh honte à toi. Hurlait-je.
Sale cougar qui pue comme ça ! Au lieu d'aller laver ton bas c'est la prostitution que tu fais partout.

- madame ya quoi dans jalousie ! Arrêter de venir insulter la bonne dame. Intervient une femme au grosses natte qui me suivait depuis.

- oui vous mentez, Roselyne est une femme respectable, c'est plutôt vous qui vous rabaisser à venir faire une chose pareille. Ajouta une autre.

- toi ferme ta gueule ! Ce n'est pas ton problème.

- si c'est le notre, parce que tu viens semer le trouble dans notre cité, allez les enfants hué la !!!

Ces derniers ne se firent pas prier, même les plus grand se joignirent aux enfants tous contre moi.

Mais qu'est-ce qui se passe ? Ça n'était pas censé se passer ainsi. Je ne peux pas retourner sans l'avoir eu. Je continue donc mon vacarme sans m'occuper d'eux.

Mauvaise option.!Puisque je suis éjectée dehors. Mais là encore je ne perds pas espoir, je vais jusqu'à derrière leur cours et lance toutes sortes d'insanités. A un moment Joël qui vient par la fenêtre, me fit le doigt d'honneur et me tira la langue avant de fermer la seule fenêtre ouverte.

Au bout d'une heure à force de crier, j'avais la gorge en feu, je décide donc de m'en aller pour retourner quelques heures après.


Maman Roselyne.

- maman ! Maman !!


J'ouvre tout doucement les yeux, et constate qu'il fait déjà nuit.


- mimi quelle heure est-il ?


- 20h tchieeee mais tu as dormis aujourd'hui popopo, toi qui a le sommeil léger là d'habitude quand on fait un petit bruit tu te réveille là. Aujourd'hui même avec les éclats de voix et injures qui volaient partout  toi tu dormais !


- c'est même étonnant, tu veux donc dire que j'ai dormis tout ce temps.


- oui oh ! C'est depuis 10h30 que tu t'es endormis.


Je suis moi même surprise par les dires de ma fille.


- mais et Brigitte ?


- celle là elle a fait des multiples allers retours sans cesse, à un moment on a plus rien entendu. Si tu savais comment les voisins t'ont défendu face à elle, ils l'ont même jeté dehors là bas.


- ah bon hein.


- oui oui, mais maintenant je ne peux m'empêcher de croire que quelques chose ne tourne pas rond. Cette femme est venu pour un motif, parce tous les accusations qu'elle lançait à ton égard étaient tout aussi débile les uns des autres, on aurait dit qu'elle chercher à attirer ton attention.


- seul Dieu sait ! Tout mal forgé contre nous sera nul et sans effet, si jamais elle a préparé quelque chose contre moi que sa lui retombe dessus. Et que le feu de Dieu brûle tous ces mauvais esprits qui seront certainement en train d'œuvrer contre notre famille. Mireille écoute moi très bien, si jamais je ne suis pas là qu'elle revient ne lui ouvre strictement pas la porte, qu'elle dise ce qu'elle veut, ou qu'elle m'insulte peu importe ok ?


- d'accord la madré.


- c'est qui tu appelle comme ça ? Aller dégage ! Va plutôt m'apporter ma nourriture que je mange.



Maman Brigitte.


C'est toute en colère que je rentre chez Alix, donc dans amusement là je ne suis pas parvenu à avoir Roselyne Aujourd'hui quoi ? N'eut été l'intervention de ces maudis voisins elle aurait peu être succombé parce que dehors il lui était plus difficile de m'entendre.


L'une des filles d'Alix assise à l'entrée, riait aux éclats.


- eh !!! tu ris pourquoi toi ?


- parce que tu es trop vilaine quand tu ouvres tes narines comme ça, on dirait un buffle.


L'instant qui suivi je suis en train de la rouiller de coups.


- tantie pardon !!! Je ne vais plus recommencer, pardon, pardon.


Je continuais à lui donner une bonne correction, j'avais la rage je la tapais très fort. Lorsque Alix arriva.


- yeh !! Mi wa ! Brigitte ô ima sou touli??? (han ! Mon enfant ! Brigitte tu es folle ??? ).


Je compris a l'instant mon erreur.


- eh Alix je...


- tu quoi?? Tu n'as pas honte de taper un enfant de 11 ans de cette manière. Oh j'ai tout compris, tu es une sorcière c'est la mort que tu es donc venu apporter dans cette maison. Mais tu es vaincu au nom de Jésus ! Sache que tu ne pourra pas nous atteindre aller sort de chez moi.


C'est dans quel pétrin je viens de me fourrer ou vais je dormir ?


- Alix yaki (pardon)


Cette dernière vient jetter mes habits sur moi, puis ressort pour la deuxième fois avec ma valise que je reçois en pleine figure.


- oyoyoyo mon nez ! Alix tu vas me blesser ?


- réjouis toi que je ne te tabasse pas comme il se le doit, c'est parce que tu peux avoir l'âge de ma mère que je ne te tue pas de mes propres mains aller oust va avec tes malheurs hors de chez moi.


Me voilà en train de marcher dans les rues de Dioulabougou, comme une sans abris. Et si je retourne dans la maison ou j'habitais avant ? Non Tati à certainement envoyé la police m'y attendre.


Perdues dans mes pensées je ne m'étais même pas rendu comptes que je passais dans une ruelle assez sombre. Tout à coup un jeune homme surgis de nul part.


- eh ou allais cette belle dame que voici ?


- dans ton village ! Laisse moi passer.


Je voulu le contourner lorsqu'il me saisit fermement le bras.


- aller les gars sortez, il y a de la bonne viande ici. Crie t-il. Désolé madame mais ici c'est notre territoire et quiconque y met pied doit payer cher pour s'en sortir. Très cher alors donne nous tout ce que tu as.


Je vis plusieurs jeunes m'encercler.


- qu'est ce que vous faites, je vais crier hein !


- ahahah crie si l'envie t'enchante ici on est beaucoup redouté, tu crois qu'il vont nous faire quelque chose. Dit celui qui semblait être leur chef.


Je n'aimais pas les regards qu'ils me lance, d'autres se léchait les lèvres et certains entreprenait de m'arracher le pagne que j'avais attacher.


- non s'il vous plaît ne faites pas ça, je ne suis pas une jeune fille. C'est ce que vous chercher non.


- ah tu n'as plus la grande gueule ?


- pardon laissez moi rentrer chez moi.


- donne nous d'abords de l'argent.


- oui oui donne de l'argent !!! Criaient ces  accolytes .


- mes petits je n'ai rien sur moi.


- tu veux nous faire croire que tu n'as rien avec ces pagnes chères que tu portes là ? OK les gars fouillez là.


Je n'eu pas le temps de protester qu'ils se jette sur moi et m'arrache tout, valise porte-monnaie.


- eh le russe j'ai trouvé 2300 frcs ici.


- c'est tout ce qu'elle a ?


- oui.


- maintenant laissez moi partir.


Ils se lancèrent tous un regard amusé et virent vers moi, alors que a terre j'essaie de m'éloigner en rampant le plus vite possible, mais ils me saisirent et dechirèrent mon haut,ces maudits garçons m'ont déshabillé ! Quelle horreur ! et tandis que d'autres me maintenait fermement, un d'eux me couvrir la bouche, et certains m'écartaient les jambes pour permettre à leur chef de se faufiler facilement en moi, et c'est à tour de rôle que chacun d'eux abusa de moi en me pilonant sauvagement. Ils étaient en tout six,jamais de ma vie on m'avait humilier et bafoué ma dignité de la sorte.


Quand j'ouvre les yeux le lendemain, je constate que je suis toute nue, j'avais des courbatures partout, ma partie intime était endoloris, les gens me regardaient avec des airs de pitié d'autres comme ci j'étais une folle, mais n'osaient pas m'approcher. Par chance mon pagne était encore intacte, je l'utilise donc pour me couvrir le corps.


Ce n'est pas croyable ! Comment j'ai pu finir ainsi ? Je me lève avec difficulté et ramasse ma petite valise range mes affaires et enfile un tricot, je vais rentrer dans mon ancienne maison, s'il faut que j'aille supplier ma fille je n'hésiterais point. Plutôt faire ça que de finir dans la rue,en plus il faut que j'aille me faire consulter pour savoir si ces morveux ne m'avait pas refiler de sales maladies mais avec quelle argent ? Tati est mon seul espoir, j'espère la trouver en vie chez elle.


En cours de route je réalise que si aujourd'hui je ne réussi pas mon coup, je risque de finir folle. Morte de peur, je demande de l'argent aux personnes que je croise pour emprunter un taxi. Dans quoi je me suis embarqué oh.



Maman Roselyne.


Quelques heures plus tard, la voix de Brigitte résonne a nouveau. Mais moins fort que hier, elle m'insulte pendant au moins trente minutes et puis tout à coup le silence regagne les lieux. Joël qui était sorti, rentre affolé.


- maman, maman vient voir tantie Brigitte est couchée devant notre porte, elle ne bouge plus. Les gens  pensent qu'elle est morte.


Je me lève inquiète pour suivre mon fils, effectivement elle était là couché par terre inerte.


Mes voisins se posaient des tas de questions.


- mais n'est-ce pas la femme qui était venus hier là ?


- oui oui c'est elle moi je la reconnais.


- ayi mais elle a quoi a venir ici tout le temps ?


Étant une infirmière, je décide de palper son poux à la recherche de battements, quand elle se lève brusquement et me saute dessus. Dans l'intention, les gens autour de nous tente de l'empêcher mais elle s'agrippe à mes vêtements, dans mon cœur je commençai à invoquer le saint esprit je demandais à Dieu de ne pas m'abandonner dans cette lutte car je sentais que Brigitte n'était pas seule, ces yeux avaient viré aux rouges et malgré l'intervention des personnes ils ne semblaient pas rivaliser face à elle.


Sa voix devint subitement rauque, tel un homme.


- je vais te tuer Roselyne, je vais te tuer. Lance t-elle en entreprenant de m'étrangler, Mimi en larmes haussa la voix et cria de toute ces forces Jéhovah !!!!! Avant de commencer une série de prières au fur et à mesure les gens s'unirent à elle.


Brigitte m'abandonna donc pour se jetter sur la première personne qu'elle saisit. Je respire bruyamment, en me reprenant joel vint à mes côtés.


- mon fils, laisse moi il faut plutôt prier, car l'esprit qui contrôle le corps de Brigitte est assez robuste.


Elle s' en prenait un à un aux gens sur son passage, mais alors qu'elle allait s'en prendre à Mireille elle s'effondre tout en hurlant.


- le feu ! Le feu Ooooh ça brûle, ça brûle. Le feu je sens le feu me brûler je le sens. Criait Brigitte en transe, sa voix lui était soudainement revenue,et ne cessait de se gratter le corps comme démangée par quelques chose.


Un homme nous rejoins dans l'assemblée avec une bible et une croix qu'il imposa sur elle.


- au nom de Jésus ! Que tout esprit malin qui séjourne dans le corps de cette soit détruis par le saint esprit !!


- amen !!! Nous crions tous en cœur.


- arrière de nous Satan ! Jesus nous tiens. Sorrrrtttttt.


Brigitte ne bougeait plus, malgré que cet homme qui était en réalité un Pasteur lui donnait de petite gifles.


- qui a de l'eau bénite ici ?


- moi ! M'écriais-je en m'empressant de rentrer dans ma chambre pour aller le chercher, je suis freiner dans ma course lorsqu'à mon retour je vois Brigitte danser dans tous les sens, tout en disant des âneries.


- dodo dodo, ahahaha. Manger dormir manger dormir, venez on va jouer. Hein pourquoi vous me ragarder. Ahahahahahah soumakaya souma souma soumakaya. Elle dansait tout en essayant de s'ôter son haut.


Je compris a cet instant précis, qu'elle avait sombré dans la folie. Des larmes de tristesses ne put s'empêcher de perler sur mes joues. Comment une aussi belle femme à pu se détruire ainsi.


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Un amour dans l'ombr...