Chapitre 22
Ecrit par YadRosa
**Kelvin**
Je n'arrête pas de me tourner et me retourner dans mon lit. Maëlys me boude depuis hier et j'ai dû mal à rester indifférent. J'etouffe dans ma propre maison. J'ai dû faire appel à une de mes conquêtes. Elle devrait déjà être là d'ailleurs !
J'entends la sonnerie retentir soudain.
Elle est là !
Je suis descendu prestement et j'ai ouvert.
Moi : bienvenue Rita.
Rita(ton taquin) : je t'ai manqué ?
Moi : entre !
Elle est à peine entrée que je la prend par la taille.
Rita : ummmh..je sens que la nuit sera très longue mon chaton.
Je n'ai pas envie de discuter. J'ai enlevé son haut. Elle ne porte pas de soutien... parfait !
Je prends un mamelon dans ma bouche et elle gémit en m'aggripant l'épaule. Je la soulève ensuite et je la pose sur l'un des fauteuils. Sans prendre le temps d'enlever mon short, je tire les ficelles de son string après avoir enlevé sa jupe et je la pénètre d'un coup sec.
Rita : aïe !
Je ne sais pas ce qui m'arrive. Je la pilonne aussi fortement que possible, déversant sur elle m'a frustration, ma colère , ma rage...
Je suis en colère pour quoi déjà ?
Je l'entends gémir tout en me suppliant de ralentir mais je reste sourd à ses supplications. Le plus énervant c'est que je ne prends vraiment pas mon pied. En un mouvement brusque, je la tourne de façon à mieux la cambrer pour la prendre de dos.
Moi : reste tranquille !
Rita : Kelv j'ai mal. Ma chatte est en feu !
Moi ( impénétrable) : shuuuut !
Je me remets à faire mes vas et viens en lui tirant les cheveux. Quelques minutes après, elle s'écroule en jouissant. Je sors mon sexe du sien, tout en sueur. Il est toujours debout et ça ne m'étonne vraiment pas. Je n'ai ressentis aucun plaisir.
Rita se tourne vers moi, le visage défait.
Rita : bon sang Kelv, que t'arrive t-il ? C'est la première fois que tu me fais l'amour avec autant de rage. J'ai presque failli pleurer même si j'ai également aimé. Dis moi ce qui ne va pas..
Qu'elle se taise !
Rita : Kelv ?
Moi (ton sévère) : arrêtes de parler et va te doucher.
Elle s'est levée en me fixant, surprise.
Je reconnais que j'ai été brutal mais ce qui m'énerve c'est que je me sens encore plus mal qu'avant. Rita est montée dans ma chambre et j'ai profité pour réajuster mon short. Je m'apprêtais à monter également lorsque ma sonnerie se fait retentir.
C'est qui à cette heure de la nuit ?
Je vais ouvrir et BIM ! Voilà Maëlys qui se tient au portail.
Maëlys (souriant) : bonsoir patron !
Seigneur Jésus !
Je m'apprête à inventer une excuse pour qu'elle n'entre pas et voilà Rita qui apparaît en tenue d'Eve.
Rita : chéri, je ne retrouve plus le gel douche...
Et merde... merrrrrdeee !!!
**Franck**
Je suis allé chercher des sucreries dans le frigo que j'avais aperçu et je suis revenu au salon. Liliane est toujours assise, le regard dans le vide.
Moi( souriant) : vous êtes servie !
Liliane(timidement) : merci...
Moi : Franck, appelle moi Franck et tu peux me tutoyer.
Liliane : OK.
Moi : bon, nous n'avons plus assez de temps. Je t'écoute donc.
Elle est restée silencieuse plus de cinq minutes. Je ne veux pas la brusquer donc je ne dis rien non plus. Je suis un inconnu et c'est normal qu'elle se méfie. Elle a ouvert la bouche comme pour dire quelque chose.
Et enfin !
**
Ça fait déjà trente minutes que je l'écoute sans l'interrompre. Elle s'est tus par moment pour se moucher ou prendre une inspiration. J'avoue que je reste choqué devant tant de méchanceté. Comment sa propre cousine peut la forcer à se prostituer juste pour une minable somme de cinq cent mille francs ?
Vous n'imaginez pas à quel point je suis en colère.
Une aussi belle fille, et vierge en plus ! Les gens n'ont ils pas de coeur. Elle m'apprend qu'elle vient du village et je peux comprendre ce par quoi elle est confrontée car ma mère et moi avions dû lutter seuls pour survivre. Nulle été l'aide de mon beau-père, je ne sais pas à quoi je ressemblerai présentement.
J'ignore pourquoi mais j'ai le profond désir d'aider cette fille. Pour moi la prostitution doit être bannie et même si c'est vrai que je m'apprêtais à coucher avec une prostituée, je ne suis pas tout de même pas partisan.
Je la regarde essuyer les larmes qui perlent au coins de ses yeux. Ça me font le coeur. Je la prends dans mes bras encore une fois. Son corps est si doux, si fragile....
Elle se laisse bercer et gémit doucement tellement elle a pleuré. Je me sens obligé de lui venir en aide. Je soulève doucement sa tête de sorte qu'elle me regarde droit dans les yeux.
Moi : écoutes Liliane. Ton histoire est vraiment triste et je me sens très touché. J'aurais proposé qu'on dénonce ta cousine mais nous n'avons aucune preuve pour l'inculper et aussi elle t'a amené ici légalement. La police ne pourras pas nous aider. Je propose donc de te trouver du travail. Tu as ton Bac, c'est un avantage. Je peux te trouver quelque chose qui te permettra de rembourser ta dette et te libérer de ta cousine.
Liliane : c'est impossible. Prisca n'acceptera jamais. Je lui avais dis que je préfère chercher un travail pour lui payer son argent mais elle m'a dis que tant que je vivrai sous son toit, je ferai ce qu'elle décide et non ce que je veux.
Pfff... c'est quoi cette cousine ? Chacala ?
Moi : elle abuse de toi. Ce n'est vraiment pas normal. Et si je payais les cinq cent mille, elle acceptera te laisser tranquille ?
Liliane : aucune idée. Elle m'a également dis qu'après demain je dois rencontrer l'homme à qui j'ai cassé la tête sinon il portera plaine contre moi.
Moi( de plus en plus énervé) : ils sont tarés ma parole !
Je ne sais vraiment plus quoi faire. Mais il me faut l'aider. Il le faut !
Moi : bon ok. Je... je vais réfléchir sérieusement à ton cas. Je ne peux pas te laisser te faire déflorer par une brute.
J'ai sortis ma carte.
Moi : tiens ceci. C'est ma carte. Trouve un moyen de me contacter s'il y'a un problème.
Liliane : si Prisca la voit...
Moi : fais en sorte que ça n'arrive pas. Garde la précieusement car il y a mon adresse là dessus. Pour l'instant je suis confus, je ne sais pas quoi faire mais je trouverai un truc d'ici demain. Où aura lieu ta rencontre avec ce....monsieur ?
Liliane : je ne sais pas. Je ne connais pas la ville. Mais c'est dans sa propriété je crois. Qu'avez vous en tête ?
Aucune idée !
Moi : j'y réfléchis. J'ai dis de me tutoyer.
Liliane : désolé.
Moi : c'est rien. Lèves toi.
Elle s'est levée en vacillant. Je lui tins la taille pour l'empêcher de tomber. D'un geste rageux, je tire sa mini jupe qui laissais voir le haut de ses cuisses. Ce n'est pas le moment d'être excité !
Moi : euuh, je ne peux pas te laisser dans cette situation. Tu as un avenir radieux devant toi. Ça serait un gâchis si tu t'adonne à la prostitution. Je ferai des recherches et je trouverai un moyen de t'aider. Mais tu dois également trouver un moyen de ne pas rencontrer cet homme après demain. Invente une excuse, n'importe laquelle mais tu dois arriver à pousser la date d'au moins un jour.
Liliane : d'accord. Mais j'ai peur.
Moi( compatissant) : je sais. Tu es intelligente et courageuse. Ne te laisse pas démonter. Tu as quel âge ?
Liliane : vingt et un an.
Si jeune...
Moi : OK. Il est déjà l'heure. Je dois partir. Si ta cousine te demande, dis lui que nous avions fais l'amour et que ça te fais très mal. Prétexte que tu veux dormir pour éviter qu'elle ne te pose d'avantage de questions et mets toi directement au lit.
Liliane( voix basse) : j'ai compris. Merci.
Moi : parfait. Ne t'inquiète pas. Tout se passera bien. Je vais te sortir de là.
PS : on se retrouve lundi pour la suite. Abonnez vous à mon profil, likez et commentez. On est au koyi !!