chapitre 22

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous 

Hussein parlait sérieusement avec son avocat dans son salon quand soudain, on sonna à la porte et sans même se demander qui ça pourrait être, il est allé ouvrir et à sa grande surprise, il voit que c'était Halima.

- qu'est-ce que tu viens faire chez moi ? Lui demande Hussein sur un ton sec.

Halima : laisse-moi entrer s'il te plaît !

Hussein : ???? va t'en d'ici !

Halima : ma mère a vidé le compte de papa et là elle envisage de ventre la maison.

Hussein : pardon ? Elle a envisagé de faire quoi ?

Halima : crois-moi, je te dis la vérité, je n'approuve pas du tout ce que fait ma mère, c'est pour cela, je suis venue te prévenir afin que vous puissiez lui en empêcher les autres et toi.

Hussein : ta mère sait que tu es là ?

Halima : non, je sais que tu doutes de ma sincérité, mais crois-moi je ne suis plus la même, je ne fais pas ça pour que vous me pardonniez, je le fais pour papa.

Hussein : je vois, mais là je suis avec mon avocat, je ne peux pas te recevoir, mais si tu veux, tu peux repasser un peu plus tard.

Halima : t'es avec ton avocat ? Ça tombe bien, je peux lui fournir des informations que l'avocat de ma mère ignore

Hussein : comment ça des informations que l'avocat de ta mère ignore ? Tu veux dire qu'il ne sait pas que le testament que sa cliente a en sa possession n'est pas authentique ?

Elle fait signe que oui.

Hussein : je ne te fais pas confiance, car tu es exactement comme ta mère.

- dans ce cas, pourquoi tu n'irais pas lui poser directement la question ? Tiens, c'est la carte de visite de son avocat va donc le rencontrer, tu comprendras que je te dis la vérité, il ignore absolument tout sur cette affaire, il ne sait même pas que papa avait répudiée maman avant sa mort, dit-elle

Hussein a pris la carte de ses mains avec méfiance.

- allez le voir vous verrez que je ne vous mens pas, ajoute-t-elle ensuite elle est partit.

Hussein a refermé sa porte puis il est retourné auprès de son avocat.

- m'excusez-moi, c'était Halima la fille de jaïna, dit Hussein en prenant place

Son avocat : Jaina ? Mais qu'est-ce qu'elle voulait ?

Hussein : je ne comprends pas aussi, mais elle m'a dit une chose qui a attiré mon attention.

Son avocat : ah bon ? Que t'a-t-elle dit ?

Hussein : je vous expliquerai plus tard prenez cette carte et essayez de rentrer en contact avec l'avocat de jaïna, parce que d'après sa fille, il ignore tout sur cette affaire, moi, je m'en vais voir jaïna.

Son avocat : tu vas voir qui ? Dois-je te rappeler qu'il y a une ordonnance restrictive contre toi ?

Hussein : je le sais, mais il faut absolument que je lui parle

Son avocat : Hussein, tu ne dois approcher cette femme sous aucun prétexte sinon tu risques de t'attirer des problèmes.

- sa fille vient de me dire qu'elle envisage de vendre le domicile, vous voulez que je m'asseye et la laisser faire ? Je vous rappelle que mon père à laisser une veuve qui n'a pas aujourd'hui un toit où vivre, réplique-t-il

Son avocat : oui, mais cette affaire est loin de finir, tu penses qu'on peut vendre une propriété en un clin d'œil ? Mais non, c'est carrément impossible et si tu te rends chez elle, elle te fera incarcérer.

Hussein : ce n'est pas chez elle, c'est chez notre père.

Son avocat : peu importe, elle a obtenu une ordonnance restrictive contre toi et tu as le devoir de respecter cette décision de la justice en attendant.

Hussein : d'accord, j'ai compris.

Le lendemain matin malgré les conseils de son avocat et les restrictions qui s'imposent à lui, Hussein n'a pas hésité à se rendre au domicile de son père pour affronter jaïna.

Au domicile de Rachid :

- il faut que je te parle, dit Hussein sur un ton sec sans dire bonjour.

Jaina : visiblement, tu n'as aucun scrupule, car sans tenir compte de la décision de la cour, tu es quand même venu me provoquer chez moi.

Hussein : tu n'es pas ici chez toi et tu le sais très bien.

jaina : sors immédiatement d'ici où j'appelle la police !

Hussein : appel la police si tu veux, mais je ne bougerai pas d'ici avant t'avoir dit le motif de ma visite.

Elle croise les bras et dit :

- alors je t'écoute ! Crache le morceau pour qu'on en finisse une bonne fois.

Hussein : je ne sais pas comment tu as fait pour convaincre le juge a validé ce faux testament que tu as monté de toute pièce, mais je vais te démasquer au tribunal, je démontrerai que les manuscrits et la signature qui s'y trouvent n'émane pas de mon père.

Jaïna : au tribunal ?

Hussein : quoi ? Tu es étonnée ? Tu pensais que j'allais rester les bras croisés sans rien faire ? Ça, c'est mal me connaître, je contesterai ce testament en prouvant au juge qu'il a été falsifié

Jaïna : "rires" laisse-moi te dire qu'il y a une vidéo qui atteste que c'est ton père qui a rédigé ce testament.

Hussein : parce que tu penses que je ne le sais pas ? Je suis au courant de l'existence de cette fameuse vidéo que tu as retouchée pour qu'il y ait conformité, c'est d'ailleurs à cause de cette vidéo que le juge a prononcé son exécution partielle, mais vous ne perdez rien pour attendre ton fils et toi, je ne parle pas des autres, mais moi, je ne laisserai pas.

Jaïna : tu n'as pas honte de dire ça ? Tu n'as vraiment pas honte de te battre pour l'héritage d'un père que tu as détesté toute ta vie ?

Hussein : ????????

- que penserait la justice d'un fils qui a détesté son père durant quinze longues années à cause de sa mère hein ? Honnêtement, tu penses que ça vaut le coup de te ridiculiser ? Tout le monde connaît ton histoire, tu as rejeté ton papa toute ta vie et tu as fait en sorte que tes frères se tiennent loin de lui, il avait donc toutes les raisons de ne pas faire de vous ses héritiers, tu ne crois pas que c'est un argument irréfutable ? Poursuit Jaina en souriant

Hussein a préféré ne pas lui répondre, il l'a regardé rigoler puis il est parti sans dire un mot.

Terrifiée par les propos de Hussein, jaïna s'est empressée au cabinet de son avocat le lendemain matin.

Au cabinet de l'avocat de jaïna :

Son avocat : comment allez-vous Madame ?

Jaina : je vais bien merci sauf que j'ai une petite inquiétude par rapport à l'héritage de mon fils.

Son avocat : je vous écoute dites-moi ce qui vous préoccupe à ce sujet ?

Jaina : je viens vous dire que les restrictions qui s'imposent à Hussein ne lui ont pas empêché de venir nous provoquer chez nous et je vous avoue que les propos qu'il a tenus m'inquiètent.

Son avocat : que vous a-t-il dit ?

Jaina : il dit qu'il contesterait le testament et s'assurerait à ce que l'on aille en prison mon fils et moi.

Son avocat : en tant que fils, il a le plein Droit de contester le testament s'il le souhaite, je ne vois pas pourquoi cela vous inquiète.

Jaina : j'ai peur, car ce jeune homme me déteste, il pourrait s'arranger pour nous mettre en prison comprenez-moi.

Son avocat : Hussein ne peut pas vous envoyer en prison tout simplement parce qu'il vous déteste, cela n'est pas possible.

Jaina : vous croyez ?

Son avocat : ce litige, c'est entre votre fils et ses frères consanguins vous, vous n'avez aucun lien avec le testament du coup vous n'avez aucune crainte à vous faire.

- mais je suis inquiète pour mon fils, car ils ont tous décidé de se mettre contre lui, imaginez si jamais, ils arrivent à convaincre le juge, mon fils risque d'aller en prison, dit jaïna visiblement paniquée.

Son avocat : comprenez madame, si votre fils n'est coupable de rien en aucun cas il ne peut être condamné, mais j'ai le sentiment que vous dissimulez quelque chose d'une importance non négligeable.

Jaïna : qui, moi ?

Son avocat : en effet et si c'est le cas, je vous conseille de me le dire dès maintenant avant qu'il ne soit trop tard

Jaina : mais je ne vous cache rien moi

Son avocat : alors, dites-moi pourquoi vous m'aviez dit que vous êtes la veuve du défunt étant donné que ce n'est pas le cas.

Jaina : j'imagine que c'est Hussein qui vous a raconté une bêtise pareille.

Son avocat : c'est l'occasion de m'avouer ce que cache le dossier avant qu'il ne soit trop tard, parce que si jamais, ils arrivent à prouver que le testament a bien été falsifié l'auteur risque une peine de trois ans de prison ferme.

Elle : ????????????????

Son avocat : vous m'aviez dit que vous êtes la veuve du défunt, or hier l'avocat de Hussein m'a dit que vous ne l'êtes pas et que vous avez été répudiée avant la mort de votre ex-mari.

- oui, c'est vrai je suis son ex femme, avoue-t-elle

Son avocat : dans ce cas si vous n'êtes pas la veuve du défunt, comment vous vous êtes procuré du testament ?

Merci de m'avoir lu 


Les Frères Consangui...