Chapitre 22 : l'amour plus fort que tout

Ecrit par Alexa KEAS

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Boris qui s’était projeté dans les herbes : Mon Dieu, heureusement qu’il m’a raté, je l’ai échappé bel. Cet homme est fou !

Monsieur Edouard : J’espère que je l’ai touché, le salaud !

Boris se relevant : Je vous en prie écoutez-moi, je suis ici pour la même raison que vous, payer la rançon de Lydia, si vous ne me croyez pas, prenez le sac que j’ai laissé là par terre, vous y trouverez l’argent ! Celui qu’on cherche tous les deux n’est pas encore là, je ne peux JAMAIS faire de mal à Lydia.

Monsieur Edouard : Sale menteur !

Boris : Non, je vous en prie, accordez moi le bénéfice du doute, vérifiez ce sac et si l’argent ne s’y trouve pas, vous pouvez me tuer ! Je vous en prie !

Monsieur Edouard malgré lui: Ok

Après avoir vérifié le sac, il baissa enfin son arme au même moment que Franck et son complice les éclairèrent de la lumière provenant des phares de leur voiture.

Boris : Tiens, je crois qu’il est là, je vous en prie, cachez cet arme.

Monsieur Edouard remis l’arme dans sa veste sans dire un mot, tous les deux attendaient maintenant que Franck descende de la voiture et vienne à leur rencontre. Ce dernier descendit étant accompagné de son complice qui pointait déjà son arme sur les deux hommes.

Franck : Je vois qu’on a fait d’amples connaissances ! Djombril, fouilles les.

Le gorille récupéra l’arme de Monsieur Edouard tandis qu’il ne trouva rien sur Boris.

Franck : Ah le vieux, tu voulais me faire la peau ? Hahahahahaha.

Franck à Boris : Heureusement pour toi man que tu as été assez intelligent pour ne pas être armé.

Bon, vous allez monter dans la voiture, je vais vous conduire à votre fille ou encore votre fiancé, une fois dans la maison je récupère l’argent, à propos j’espère que le compte y est !
Je disais que je récupère l’argent, je m’en vais et deux heures après mon départ, quelqu’un viendra vous ouvrir le portail de la maison que je fermerai à double tour avant de partir. Allons-y !

****Une fois dans la maison qui est à 15kilomètres au moins du lieu
où ils se sont rencontrés****

Avancez ! Disait l’homme de main de Franck qui avait son arme toujours pointé sur Boris et Monsieur Edouard.

Franck : C’est bon, arrêtez vous. Sortez l’argent maintenant !

Boris et Monsieur Edouard : Où est Lydia ?

Franck tapa dans ses mains et la vieille dame amena Lydia et son fils dans la pièce.

Boris voulait courir à sa rencontre mais fut immédiatement arrêté par Djombril : Oh mon Dieu Ly, tu vas bien ?

Lydia : Oui chéri, Snif papa tu es là aussi !

Monsieur Edouard : ça va chérie, ça va. Bientôt nous allons partir d’ici.

Franck : Bon, fini les retrouvailles, sortez l’argent maintenant.
Après que Monsieur Edouard ait remis son argent à Franck, Boris ouvrit son sac où il avait dissimulé son arme et le pointa sur Franck.

Franck : Tiens , j’aurais dû m’en douter !

Boris : Espèce de salaud, tu avais cru que tu t’en prendrais à elle sans en payer le prix ? Je vais te tuer ! Et Bang Boris tira sur Franck et Djombril voulant porter secours à son patron tituba et Boris en profita pour lui tirer également une balle au bras qui lui fit laisser tomber son arme que Monsieur Edouard s’empressa de ramasser.
Lydia courue vers son père en pleurs. La vieille qui là gardait dans la maison tremblait de peur le bébé dans ses bras.

Lydia dans les bras de son père : Mon Dieu papa, j’ai eu si peur !

Lui là consolant : ça va, c’est fini ma chérie.

Boris alla prendre son bébé dans les bras de la vieille dame qui risquait de le faire tomber, tellement elle tremblait !

Boris à son fils: Salut toi, ça va ?

*
*
*
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Oubliant les deux hommes à terre, c’est dans un réflexe d’ancien bandit que Boris dirigea son regard dans la direction où Franck s’était écroulé quand il vit que ce dernier n’étant pas mort avait sorti une arme qu’il pointait dans la direction de Monsieur Edouard et Lydia! Instinctivement, il remit le bébé à la vieille et couru dans la direction de Monsieur Edouard dans le but de le pousser hors de la ligne de mire de Franck. Trop occupé à serrer sa fille dans ses bras, il n’avait pas idée du manège qui s’effectuait à côté de lui. Boris arriva à tant à le pousser mais Franck réussi quand même à tirer son coup que Boris pris en plein ventre avant de s’écrouler sur le sol. Ce fut le dernier geste de Franck avant qu’il ne rende définitivement l’âme.

Lydia poussa un cri effroyable, lâchant les bras de son père pour aller s’accroupir auprès de Boris !

Lydia secouant Boris: Boris, Boris, chéri réveilles toi ! Réveilles toi bébé. Je t’en prie ne me fais pas ça, snif chéri. Pardonnes moi, tout ça c’est de ma faute ! Je t’ai abandonné quand tu avais le plus besoin de moi ! Je t’aime mon cœur, ton fils est là, notre bébé a besoin de toi snif ! Réveilles toi mon cœur !

Lydia à son père qui jusque là restait planté là comme un statut à regarder la scène, il réalisait que Boris qu’il haïssait tant venait de lui sauver la vie, il venait de prendre une balle pour lui !

Lydia : Snif Papa je t’en prie fais quelque chose ! Aides moi à le transporter dehors !

Monsieur Edouard sorti de sa torpeur et couru dehors où non seulement sa voiture qui avait transporté Lydia cette nuit était garée mais celle de Franck aussi. Les portières de la deuxième voiture étaient restées ouvertes et les clés étaient restées dans le contact.

Monsieur Edouard revint en catastrophe dans la pièce au même moment où Boris se réveilla pris par une quinte de toux.
Lydia s’arrêta de pleurer et regardait Boris avec étonnement et joie.

Lydia : Bébé ?! Calmes toi, ne bouges pas s’il te plaît, nous allons t’emmener à l’hôpital. Bats toi je t’en prie, tiens le coup !

Au lieu d’essayer de répondre, Boris baissa plutôt son regard vers son ventre, Lydia suivi son regard et tous les deux constatèrent qu’il n’avait pas été touché. Il portait une ceinture en boucle qui a heureusement empêché la balle de Franck de pénétrer son corps. Le choc lui avait fait perdre connaissance et Lydia avait eu trop peur pour remarquer qu’il n’y avait pas de tâche de sang sur lui !

Lydia en larmes et souriant en même temps : Oh mon Dieu, tu n’as pas été touché, tu vas bien bébé, tu vas bien !

Boris : Je t aime Ly

Lydia : Je t’aime aussi chéri, snif pardonnes moi !

Boris : Chuuuut, c’est fini.

Les amoureux se prirent dans les bras l’un de l’autre et Monsieur Edouard regardant la scène se surprit à sourire. Les sirènes de la police et d’une ambulance retentissaient de loin, au même moment bébé Boris et Lydia commença par pleurer (On n’a pas encore trouvé de nom). La vieille s’approcha d’eux et le leur remis tout en les implorant de l’épargner quand la police sera là.

La vieille : Pardonnez moi, je ne savais pas que la situation était aussi compliquée, ce jeune homme m’avait dit que vous étiez sa nièce et que…

Lydia : Ce n’est pas grave, je ne porterai pas plainte contre vous, vous avez quand même pris soin de moi et de mon bébé.

La vieille : Merci ma fille.

Boris : Allez-vous--en avant que la police n’arrive, vite partez !

Elle ne se le fit pas dire deux fois et quitta précipitamment la maison.

Dix minutes plus tard, les policiers entrèrent dans la maison accompagnés de Monsieur Edouard qui était allé à leur rencontre dehors. Madame LAWSON les accompagnait aussi et une fois dans la pièce elle alla prendre sa fille et son petit fils dans les bras tout en pleurs. Le corps de Franck fut emporté et son complice embarqué dans l’ambulance escorté de certains policiers. Boris conduit Lydia et son fils à l’hôpital suivi par les parents de Lydia dans une autre voiture.

En attendant la suite, trouvons le prénom de bébé Boris et Lydia.
Bisous à tous

Le choix de Lydia