CHAPITRE 23: AMOUREUX.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 23 : AMOUREUX.


**ARSÈNE MFOULA**

Nous nous sommes fixés longtemps en silence. 


Moi : Je peux t’embrasser ? 

Leslie : Oui.


Je lui ai souri avant d’approcher mon visage du sien. J’ai regardé sa bouche pendant un moment avant de m’emparer de ses lèvres. Je ne sais plus combien de temps, j’ai rêvé de faire ça. Depuis une semaine ? Deux ? Un mois ? Peut-être est-ce depuis le jour où je l’ai revu au Tropicana ou même depuis cette nuit que nous avions passé ensemble, je ne saurai le situer, mais une chose est sûre, l’embrasser de la sorte m’a hanté à m’en rendre fou et maintenant que cela se réalise, j’ai du mal à le croire. J’ai approfondi le baiser pendant un long moment jusqu’à ce que l’air vienne à nous manquer. Ce n’est que là que je retire ma bouche de la sienne avant de me mettre à lui caresser le visage tout en lui faisant des petits baisers dessus.


Moi : J’adore ta bouche. Elle est si agréable à embrasser 

Leslie : (Souriante) 

Moi : Et elle me donne envie de ne plus m’arrêter .

Leslie : Alors ne t’arrête pas.

Moi : (Souriant) Je pensais exactement la même chose.


Nous avons repris à nous embrasser. J’ai fini par la coucher sur le canapé avant de m’allonger sur elle. Je l’embrassais en caressant son corps et je la sentais frémir dans mes bras. J’ai envoyé ma main sous son haut et je me suis mis à lui presser ses petits seins.


Leslie (Gémissant entre mes lèvres)Archy


J’ai levé mon sourcil avant de sourire. Elle m’avait appelé comme ça la nuit que nous avions passé ensemble et j’avais adoré. J’ai quitté sa bouche pour son cou puis sa poitrine avant de lui retirer le petit haut qu’elle avait pour libérer ses seins que j’ai regardé un moment avant de les prendre en bouche. J’aspirais l’un à la suite de l’autre en insistant sur ses tétons. Ses gémissements se faisaient de plus en plus fort et elle s’est mise à me caresser la tête en se tordant dans tous les sens. Je me suis redressé pour me mettre en position assise et je l’ai tirée pour qu’elle s’asseye à califourchon sur moi. J’ai repris à l’embrasser tout en caressant ses seins. J’ai fait glisser ma main jusqu’à la faire rentrer dans sa culotte, elle n’avait aucun sous-vêtements en bas et j’ai continué ma route jusqu’à son clitoris sur lequel j’ai fait un mouvement circulaire. Elle s’est mise à se frotter sur moi avec énergie. J’ai insisté dessus avant d’insérer un doigt dans son vagin.


Leslie : (Se cambrant en me griffant l’épaule ) Ahn.


J’ai commencé un va-et-vient en elle avec mon doigt avant d’ajouter un deuxième sous ses gémissements qu’elle avait de plus en plus du mal à maîtriser. Je me suis activé en elle avec mes doigts et elle suivait en remuant dessus comme si c’était ma queue. Mes doigts étaient à l’étroit tellement elle était serrée, on aurait dit que ça faisait un bon moment qu’elle n’avait pas eu de rapports sexuels. J’ai donc décidé de la faire jouir uniquement en la doigtant pour ce premier coup histoire que son sexe puisse se dilater à l’issue de orgasme. J’ai donc poursuivi ma lancée en la cambrant davantage en soulevant et pressant ses fesses avec ma main libre tout en inclinant mon majeur vers l’avant à l’intérieur de son vagin pour toucher son point g. Ça n’a pas duré avant que son corps se fige et se mette à trembler dans mes bras. Elle m’a mordu l’épaule en coulant des larmes. Je l’ai serrée dans mes bras jusqu’à ce qu’elle se calme.  Quand ce fut bon, j’ai décalé son visage pour la regarder dans les yeux et des larmes coulaient toujours le long de ses joues.


Moi : (Essuyant ses larmes en souriant) Tu as pleuré de jouissance alors qu’on commence à peine ?

Leslie : (Souriant faiblement) Tu ne sais pas ce que cela représente pour moi. 

Moi : Alors dis moi.

Leslie : Après stp, embrasse moi d’abord . 


Je ne me suis pas fait prier et je l’ai embrassée, d’abord doucement avant de grimper en intensité. Nous étions déjà bien lancés quand nous avons entendu.


Voix : Maman ? 


Elle a bondi pour quitter sur moi avant de me traverser pour se cacher derrière le coussin. 


Lui : (Se grattant les yeux en insistant) Maman, tu es où ?

Leslie : (Derrière moi) Mfoula donne moi mon haut stp. (Plus fort) Je suis là trésor, qu’est-ce de tu fais debout ?


Je lui ai donné son haut qu’elle a enfilé avant de sortir de sa cachette pour aller vers lui. 


Leslie : Pourquoi tu n’es pas au lit mon cœur ? 

Lui : J’ai soif et puis je t’ai cherché. Soulève moi. 


Elle l’a soulevé et l’a emmené à la cuisine pour lui donner de l’eau avant de revenir pour le ramener à la chambre. 


Leslie : (À moi) J’arrive . 

Moi : Ok. 


Elle est montée et 15 minutes plus tard, elle n’était toujours pas de retour. Je suis donc allé voir ce qui se passait et j’ai trouvé qu’elle s’était endormie avec lui sur sa poitrine. J’ai refermé la porte et je suis allé dans la mienne où je me suis lavé et brossé avant de venir me coucher. Ce n’est que partie remise. Les enfants là ne seront pas avec nous demain soir, nous allons terminer ce qu’on a commencé. J’ai repensé une fois de plus à cette soirée et je me suis endormi avec un large sourire sur les lèvre.


LE LENDEMAIN


Je me lève ce matin et j’entends des voix dans la maison, il ne me faut pas longtemps pour comprendre que c’est Leslie et les enfants qui sont déjà réveillés. À chaque fois que je me réveille avec ce genre de bruit dans la maison, je suis content. Avant, je pensais que j’aimais le calme que procurait le silence mais dans le fond, j’ai compris que ce n’était pas le cas, à choisir, je préfère mille fois ce réveil là plutôt que mes anciens réveils. Je finis par me lever du lit et filer dans la salle de bain où je me soulage, me brosse et me lave avant de revenir m’habiller. Une fois présentable, je sors pour les rejoindre et je l’entends faire un reproche à l’un des petits qui en l’observant bien, je crois que c’est Aimé et elle finit par corroborer cette hypothèse en prononçant son prénom.


Leslie : Aimé, je ne t’ai pas dit de faire moins de bruit parce que ton père dort ?

Aimé : (Baissant la tête) Si maman.

Leslie : Soit tu joues doucement soit tu t’asseois.

Aimé : Je vais jouer doucement maman.

Leslie : Ok.


Elle voulait se diriger vers la cuisine quand j’ai dit 


Moi : Bonjour.


Les enfants ont couru pour se jeter dans mes bras et elle s’est arrêtée pour me regarder, son regard était trouble, il y avait de la gêne à l’intérieur . 


Moi : (Aux enfants) Ça va mes champions ?

Eux : Oui papa et toi ?

Moi : Ça va. 


Je leur ai fait des bises sur le front avant de les faire descendre pour me concentrer sur leur mère.


Moi : Tu ne réponds pas à ma salutation ?

Leslie : (Baissant les yeux) Si bonjour.

Moi : Tu as bien dormi ?

Leslie : Je suis désolée.

Moi : (Arquant un sourcil) Pardon ? Tu es désolée pourquoi ?

Leslie : Pour hier.

Moi : Tu regrettes ce qui s’est passé entre nous ?

Leslie : (Me regardant) Bien-sûr que non, c’est que je, je t’ai dit que j’arrivais et je me suis endormie.

Moi : (Souriant) Alors c’est ce qui te tracasse ce matin ?

Leslie : Oui. Amour est venu nous interrompre et j’ai dû m’occuper de lui et comme j’ai tardé, le sommeil m’a pris. 

Moi : Ne t’inquiètes pas pour ça.

Leslie : Tu n’es pas fâché ?

Moi : (Lui Prenant la main) Allons à la cuisine.


Elle s’est laissée conduire et après qu’elle soit rentrée, j’ai fermé la porte derrière elle avant de la plaquer dessus et de l’embrasser avec fougue. 


Moi : (Décollant ma bouche après un moment) Je ne suis pas fâché contre toi parce que je n’ai aucune raison de l’être, d’abord parce que tu t’es occupée de l’enfant et ensuite tu venais d’avoir orgasme qui t’a secoué le corps donc c’était tout à fait normal que tu t’en dormes. Donc je ne suis pas fâché (léger baiser sur les lèvres) ma Douce. En plus, ce n’est que partie remise, on aura la maison pour nous deux ce soir, on aura donc le temps et la latitude de faire tout ce que nous voudrions ce soir. (Attrapant ses fesses que je presse) Si tu savais tout ce que j’ai envie de te faire. 

Leslie : (Passant ses bras autour de mon cou en souriant) Et c’est quoi ? 

Moi : Tu le sauras ce soir, prends ton mal en patience ma Douce.


J’ai capturé ses lèvres pour un long baiser avant de la relâcher. 


Moi : Il faut que je sorte d’ici sinon ça risque de mal finir, va finir de préparer le petit déjeuner et nous partirons. 

Leslie : (Souriante) D’accord . 


Elle est passée devant moi et je lui ai donné une claque sur les fesses avant d’ouvrir la porte et partir rejoindre les enfants sous ses rires. Un peu plus tard, nous sommes passés à table avant qu’elle n’aille se changer et prendre le petit sac des enfants pour le week-end. Nous sommes ensuite partis de la maison pour le 11, en chemin, je la sentais nerveuse. 


Moi : Qu’est-ce qui se passe ?

Leslie : J’ai peur Mfoula.

Moi : Pour quelle raison ?

Leslie : À cause de tes parents. Je veux dire et s’ils ne m’apprécient pas ?

Moi : Ne te prends pas la tête, à la base, ce n’est pas quelque chose de formelle. Nous allons juste dire que tu es la mère des petits et tout. En plus, il n’y a aucune raison qu’ils ne t’aiment pas, mignonne comme t’es dans ta petite robe jaune.

Leslie : (Souriant) Mfoula, laisse ma robe tranquille. 

Moi : (Souriant) Tu as déjà mis le robe de la sagesse, tout va donc bien se passer. N’est-ce pas les garçons ?

Eux : Oui papa, papi et mamie vont t’aimer maman, tu vas voir.

Moi : Tu as entendu ?

Leslie : (Souriante) D’accord . 


J’ai attrapé sa main et je l’ai portée à ma bouche pour lui faire un bisou. Nous sommes arrivés chez mes parents et tout le monde y était, Reine y compris. J’ai présenté Leslie comme étant la mère de mes enfants et tout s’est bien passé, deux heures plus tard, nous sommes partis de là et je l’ai laissée dans son quartier pour aller rejoindre les garçons chez Al. 


Moi : (Garant à son entrée) Fais moi signe quand tu auras fini et je vais passer te prendre si je suis libre. 

Leslie : Et si ce n’est pas le cas ?

Moi : Je te ferai signe pour que tu y ailles et que je te rejoigne plus tard. 

Leslie : Ok. 


Elle a voulu descendre mais je l’ai retenue.


Leslie : Qu’est-ce qu’il y a ?

Moi : (Rapprochant son visage du mien) Ça. 


Je l’ai embrassée avant de la relâcher. 


Moi : (Souriant) Maintenant tu peux y aller ma Douce. À tout à l’heure.

Leslie : (Un large sourire sur les lèvres) À tout à l’heure.


Elle est descendue et j’ai attendu un petit moment avant de partir. Sur place, j’ai trouvé tout le monde Paul, Alvine, Terrence, Sosthène et Brice. 


Moi : (Les checkant) Ça dit quoi les gars ?

Alvine : Ça dit que tu es en retard. 

Moi : (Souriant) Pour une fois que je le suis, on ne va pas m’en tenir rigueur.

Alvine : Hum 

Sosthène : C’est quoi et tu as bonne mine comme ça. En plus je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai l’impression que tu as pris du poids. 

Les autres : C’est vrai.

Moi : (Souriant) Ah bon ? Je n’avais pas remarqué.

Brice : Comment ? Les joues sont sorties et tout, tu vis bien yaye. 

Terrence : Je t’assure . Et puis deux deux jours là, tu es tout le temps indisponible. Tu gères un nouveau dossier ?

Moi : (Souriant) Même pas, sauf que je passe beaucoup de temps avec les enfants et leur mère. 

Alvine : Hum. C’est vrai que tous les jours, tu es maintenant chez elle, man ça devient suspect.

Moi : Je ne suis plus chez elle, ce sont eux qui sont à la maison maintenant.

Eux : Hein ? 

Brice : Attends deux minutes, tu me dis que les enfants et leurs mère vivent chez toi ?

Moi : Oui.

Alvine : Pourquoi ? 

Moi : Ce n’est pas définitif, ils sont là juste le temps qu’on lui trouve une maison à louer avec les enfants car elle ne peut plus rester dans son quartier.

Paul : Qu’y a-t-il avec son quartier ?

Moi : On a essayé de rentrer par effraction chez elle le week-end dernier et à la suite de ça, elle a demandé à partir de là bas.

Alvine : (Riant) N’importe quoi, et tu y as cru ? Ce sont des histoires inventées de toute pièce pour chercher à t’escroquer encore.

Moi : Je  n’ai pas eu besoin qu’elle me le raconte étant donné que j’étais présent ce jour et c’est moi qui les ai fait fuir.


J’explique ce qui s’est passé cette nuit et ils me regardent tous ébahis. 


Paul : Heureusement que tu étais resté sur place.

Moi : C’est sûr.

Alvine : Je continue à croire que c’est un coup monté pour te soutirer de l’argent . Ça fait 6 ans qu’elle vit dans ce quartier et qu’il ne s’est jamais rien passé et tout d’un coup, les gens veulent s’introduire dans sa maison le jour où tu es présent ? C’est une menteuse qui a bien ficelé son plan pour que tu tombes dans le panneau.

Moi : (Le regardant) Tu as un problème avec la mère de mes enfants ?

Alvine : Oui bien-sûr, j’ai un problème avec elle et je ne la supporte pas après tout ce qu’elle t’a fait.

Moi : Et bien tu vas devoir changer d’attitude à son égard car je t’informe que nous nous sommes mis en couple.

Alvine : Pardon ? Tu es quoi ?

Moi : Je suis en couple avec Leslie, la mère de mes enfants. 

Les autres : (Sauf Paul) Comment ça ? Pourquoi ?

Moi : Parce que je l’ai décidé.

Alvine : Après tout ce que t’a fait cette fille, tu as décidé de te mettre avec elle ?

Moi : Oui.

Alvine : Mais pourquoi ?

Paul : (Intervenant) C’est pourtant simple à comprendre.

Les autres : Et on doit comprendre quoi ?

Paul : Bah qu’il est amoureux…


SECONDE CHANCE