Chapitre 24 :

Ecrit par Maya my'a


- Si je dis un mot, Monique nous occasionnera un accident, pensait George dans la pression. Maudit soit le jour où j'ai accepté de l'épouser...



Le tour qu'ils firent en groupe ne portait aucun fruit étant donné que je n'y étais pas. Monique le savait au fond d'elle, mais George insistait sur cette hypothèse pour se rendre intéressant. Tante Sidonie et Pierre leur abandonnèrent après vérification dans les morgues.



L'observant intensément...



-Monique ! Tu sais au moins que je n'ai pas mangé depuis que Jessica est partie ?



-Arrête-toi là. 



Il freina doucement. 



-Oui ! C'est vrai, tu dois avoir faim. 



-AH voilà...



Elle alla dans une boutique ; revint avec un morceau de pain au chocolat et une petite bouteille d'eau, qu'elle adonna à David. 



-Mais le mien est où ?



- On rentre à la maison... Je vais cuisiner...



-D'accord ! Et c'est mieux ainsi. Eh ! Femme, je n'ai pas mangé tes plats depuis plus de quatre jours.



-Hum !



Il ne sut plus où se conduire. En même temps, la fin le rongeait.



Je savais que ma mère souffrait, mais j'étais néanmoins partie. Je me réfugiais chez un ami qui, en réalité, était un homme marié avec qui, je couchais pour ses services. Didier exerçait la fonction d'huissier de justice.



(...)



Dans la ruelle noire, je courais pour me rendre chez Meye prendre les documents, que je lui avais confiés.



Ces documents étaient authentiques ; l'histoire que j'inventais pour attendre mon objectif ne semblait pas faire douter Didier de quoi que ce soit. George m'avait rendu femme, alors, je me comportais désormais comme telle. 



(...)



 Toc, toc... 



Le bruit persistait. Meye ignorait ma présence. Elle ignorait qui toquait et où je toquais : à la fenêtre ou à la porte. Elle mit la lumière en regardant sa montre. Elle s'étonna, mais, ouvrit la porte, malgré elle. Il n'y avait personne, car je me déplaçais pour vérifier si c'était bien Meye. Elle prit peur ; elle gambergeait en se rapprochant de la fenêtre. Il faisait deux heures. 



-Qui ça peut être à cette heure ? 



Elle s'assurait qu'il s'agissait de Guelph, mais elle hésitait. D'une petite voix... J'eus un tel courage pour marcher seule dans la nuit.



-C'est-qui ?



-Maye ! C'est moi, Jessica. 



-Qui ?



-Jessica !



-Ah d'accord. 



Elle s'empressa d'ouvrir la fenêtre.



 - Mais... Tu ... Euh... Ça va ? Attends, je t'aide, s'émerveillait-elle, avant de constater mes larmes. Sans attendre, elle me tint les bras pour me servir d'appui, afin de grimper le mur.

Muette