Chapitre 25 :

Ecrit par Maya my'a


- Pourquoi tu viens à cette heure ? D'où sors-tu ? 


Didier n'avait pu me faire passer la nuit chez lui. En effet, sa femme fit un retour surpris de son voyage. Haussement pour nous, nous avions terminé les rapports...


-De la maison ! (hoquetant). 


Je ne disais pas la vérité ; je n'avais pas le choix. Je ne pouvais me permettre de la traumatiser. 


-J'ai fui ; je n'ai nulle part où me réfugier. J'ai pensé à toi. (coulant des larmes de plus en plus) Je sais que tu peux m'aider. 


-Ne pleure plus ! Au risque de te faire entendre par tante Sidonie (triste). Bien sûr que oui ! Je vais t'aider si tu es en détresse. Mais avant, tu devrais tout m'expliquer pour que je puisse comprendre, parce que tes parents te cherchent partout. Ne me dis pas qu'ils te maltraitent. 


-Ils ne sont pas mes parents (furieuse). Ce monstre n'est pas mon père. 


-Hum, je crois que je comprends (me prenant dans ses bras). Je ne veux pas imaginer le mal qu'il t'a fait (inspirant et expirant). Je l'ai entendu discuter avec tonton Pierre ! Je suis profondément meurtrie ! 


Elle me raconta leur conversation dans les détails. 


-Je ne sais pas quoi dire ! 


-Snif ! Ne dis rien ! Ils le paieront un jour ! 


-Hum ! Que Dieu t'entend. Dormons et demain nous en discuterons. 


Elle verrouilla la porte. 


J'évitais de m'asseoir sur le lit. Sous son regard interrogatif, j'enlevai ma robe avec beaucoup de retenu. Je ne portais ni soutien-gorge, ni slip ; normal, je sortais d'un match torride ! Je jetai ma robe par terre, et je demandai à prendre une douche, me sentant sale et souiller. 


- À cette heure ? Si tu vas à la douche, ma tante entendra le bruit d’eau. 


-Je ne peux pas partager ton lit ! Pas avant de me purifier. Dis-je à demi-voix. George me viole presque tous les jours, et maintenant, j'en ai marre. 


Elle étouffa rapidement son cri avec ses deux mains. Elle ouvrit grand les yeux, écœurée. Elle prit place sur le lit pour reprendre ses esprits tandis que je me tins, toujours toute nue, devant elle. 


-Euh... Je... Je comprends maintenant la conversation de tonton Pierre et tonton George.


-Tonton George ! C'est ton oncle ? Avez-vous un lien de parenté ? Appelle-le simplement George ou l'ogre. 


-Je... Je... Des vieux... 


-Sorciers...


Elle sortait de la chambre ; elle branchait le chauffe-eau. Elle se rassura de la tiédeur de l'eau, et sur la pointe des pieds, elle revint m'inviter à prendre ma douche. Ensemble, en faisant attention au bruit, nous partions à la douche. 


Elle était encore sous effet de la révélation que je venais de lui faire. 


(.)


Aux environs de 7 heures, partager entre le sommeil et l'éveille, j'entendis les cris de Monique qui retentissaient ardemment ! En larmes, elle implorait l'indulgence du seigneur pour me retrouver. Accompagné de George qui lui exhortait faussement de se calmer. L'ignorant, elle parlait à tante Sidonie et tonton Pierre. Le couple était son ultime espoir pour me revoir.



Le couple me cherchait. Pour ma mère, s'était normal, je partais de la maison autour de vingt-deux heures ou même plus. Ils semblaient tous Indignés, mais seule Monique était réellement affligée. Elle n'avait pu sécher ses larmes. 


Sur la pointe des pieds, Maye qui les écoutait et les observait dernière la porte du séjour, revint discrètement en chambre me parvenir et prévenir, tout en prêtant attention aux voix qui nous parvenaient. 


-Ils sont revenus ! C'est bien ma Monique, confirmait Maye tristement. 


-Pourquoi ils reviennent ? Alors qu'ils étaient déjà ici ? 


Je savais de quoi il s'agissait, alors rapidement nous décollions le placard du mur afin de me cacher dans le petit espace. Évitant de nous faire surprendre par une personne de la maison.


10 minutes après tante Sidonie entra dans la chambre expliquer la situation à Maye, l'air stupéfaite, elle l'écoutait sans dire un mot. Tante Sidonie ne s'en doutait pas de ma présence dans sa maison.


-Si tu vois ta copine Jessica, ou parles avec elle, préviens-moi, dit tante Sidonie.


-Oui tantine ! Mais qu'est-ce qui s'est passé ?


-C'est un enfant avec un fort caractère. À son âge, elle fugue pour se réfugier probablement chez un homme. 


-Peut-être qu'elle a été agressée par ses parents ! Répondit Maye.


-Ne dis pas n'importe quoi ! Cette fille est d'un mauvais caractère. Rien que par son regard, ça se comprend. De la manière dont elle zyeute ton oncle Pierre quand elle vient ici. Cette petite est très dangereuse.


- Euh ! Se raclant la gorge.


-Euh quoi ? Tu te rends compte, elle part de la maison ainsi, par ce que son père lui a fait un petit reproche. Encore enfant, mais pourtant, elle rentre si tard la nuit. Elle fait la pute dans la ville, la nuit, avec les maris de ses mères.


Je tombais sur la dernière couche de la terre. La septième terre m'ensevelit avant de me pousser dans le feu de l'enfer. Où je brûlais vive.


-Ses femmes peuvent être ses mères, mais non, le goût des vieux sexes la détournes, commentait tante Sidonie.


-Non ! Tante ! Jessica n'est pas celle-là. Elle n'est pas ce genre de fille. Elle doit subir des choses que personne ne remarque... Et dont elle garde profondément dans un silence absolu. 


-Le gros Français ! Tu veux être comme elle ? Pute de grande envergure ! Grondait, tante Sidonie. Meye ! Cette fille n'est pas, et ne sera jamais une bonne compagnie pour toi. D'ailleurs, je ne veux plus entendre parler d'elle ici ! 


-Oh ! Stupéfait, tu étais pourtant ravie qu'elle soit mon amie. 


-Oui ! Avant que je ne sache qu'elle a le pied Léger de sa mère. Elles passent leur temps à courir derrière les hommes des autres. Telle fille, telle mère. Après cette histoire, je ne veux plus la voir ici. Cette fille et sa mère sont des pestes de la pire espèce.


Muette