Chapitre 24: ÂME TOURMENTÉE 1
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 24: ME TOURMENTÉE 1
**ETHAN NDZAMBA"
Pasteur Samuel: (au pasteur Mike) Tu sais ce qui s'est passé avec la sœur Myrna ?
Pasteur Mike : Je n'en ai aucune idée et sa mère non plus. Mais demain après le culte , je ferai un tour là-bas pour lui parler car je doute qu'elle revienne demain ici après ce qui s'est passé ce soir.
Pasteur Samuel : (lointain) Cette jeune femme a toujours été très étrange, depuis maintenant trois ans qu'elle fréquente ce lieu, je n'arrive toujours pas à la cerner. Toujours renfermée et dans son coin.
Pasteur Mike : (soupirant) Vraiment excusez nous encore homme de Dieu, nous ne savons vraiment pas ce qui s'est passé. C'est vraiment la première fois qu'elle se comporte de la sorte. Comme disait le pasteur Samuel, cette jeune femme a toujours été très étrange. Depuis près de 10 ans maintenant que je la connais, elle n'a jamais été simple. Il faut aussi dire qu'elle n'a pas eu une vie facile. Elle et ses trois
Toc, toc?
Maman Raphaëlle: ( entrant dans le bureau) Excusez-moi de vous déranger, il y a le pasteur Roland qui cherche à savoir s'il doit attendre ou bien tu vas finalement le voir demain.
Pasteur Mike : (soupirant) Je l'avais déjà même oublié. Dis lui de m'attendre , nous avons déjà fini.
Maman Raphaëlle : D'accord.
Elle s'est retournée et est sortie du bureau de son mari.
Pasteur Mike : Bon je crois que nous allons prier, il commence déjà à se faire tard.
Moi: D'accord.
Nous avons prié pendant un moment avant que nous nous arrêtions et sortions tous les trois du bureau. Je suis allé dire aurevoir à quelques personnes avant de sortir de l'enceinte de cette concession avec le pasteur Samuel, un jeune homme de 3 ans mon aîné . Nous fréquentions la même église à Mulhouse en France avant que je ne parte pour Paris peu avant son retour au Gabon , il y a quatre ans. C'est d'ailleurs par son intermédiaire que j'ai connu le pasteur Mike qui est son père spirituel depuis de nombreuses années maintenant. Celui-ci, pendant les navettes qu'il faisait entre la France et le Gabon, nous avions eu l'occasion d'échanger. C'est un homme très profond, l'un des rares Pasteur de son âge qui soit encore sincèrement intègre et versé dans les écritures. D'ailleurs, s'il ne te connaît pas et qu'il n'est pas sûr de ton message et ton témoignage, il ne peut pas te laisser monter sur son autel pour parler de la part de Dieu. Il tient fermement à son peuple comme devant rendre des comptes pour chacune des âmes qu'il a reçues en gestion, du coup, il est très regardant sur ce avec quoi son peuple est nourri et cela, je le trouve louable. C'est quelqu'un que j'admire beaucoup.
Moi: (grimpant dans ma voiture) Je te fais signe dès que j'arrive à la maison.
Pasteur Samuel : D'accord. Et n'oublie pas demain, c'est 8h 30
Moi : D'accord.
Pasteur Samuel : Tu devras être à la clinique autour de quelle heure déjà ? Comme ça je verrai déjà comment parler avec le boss pour qu'il ne te retienne pas après le culte.
Moi: à 13h. J'ai une opération prévue à 14h30 et une autre à 18h.
Pasteur Samuel : Je me demande toujours comment tu fais pour concilier toutes ces choses. C'est à cause de ça que tu n'arrives pas à te marier, tu devrais d'ailleurs penser à tirer le frein à main, tu ne rajeunis pas Lilian.
Moi: Hum.
Pasteur Samuel : C'est la vérité. Il serait temps que tu mettes une pause dans tout ce que tu fais et que tu cherches à fonder une famille. Une femme et des enfants.
Moi: (silence)
Pasteur Samuel : Et en parlant des enfants, je t'avais dit qu'il y a trois petits garçons ici qui te ressemblent comme deux gouttes d'eau n'est-ce pas ?
Moi: Oui, tu me l'avais dit. Des triplés si j'ai bonne mémoire.
Pasteur Samuel : Exact. Je t'assure que si tu les vois, tu diras que ce sont tes enfants et le plus drôle c'est qu'ils ont les mêmes prénoms que toi.
Moi: (Dans ma tête) Si seulement. La seule femme à qui j'ai fait l'amour sans me protéger c'est…….. Myrna. Et c'était il y a des années, des années qui ont été
Pasteur Samuel : (m'interrompant dans mes réflexions) Tu sais que ce sont d'ailleurs les enfants de
(Sonnerie du téléphone) Je bénirai l'Eternel, pour tous ses hauts faits.
C'était mon téléphone qui sonnait et c'était ma mère qui appelait.
Moi: (à Samuel) Excuses moi, c'est ma mère.
Pasteur Samuel : Vas-y.
<<Moi: (décrochant) Allô ?>>
<<Maman : Bonsoir Kilian.>>
<<Moi: Bonsoir maman.>>
<<Maman : Le séminaire s'est bien passé ? Tu disais qu'aujourd'hui c'était le dernier jour n'est-ce pas ?>>
<<Moi: Oui, ça s'est bien passé.>>
<<Maman : Ah Dieu merci. Ton père et moi avons beaucoup prié pour ça. Je ne sais pas pourquoi j'avais l'impression que quelque chose devait se passer là-bas.>>
Moi: (Dans ma tête) Tu ne crois pas si bien dire. Je suis même en train de me demander comment est-ce que je parais calme à l'extérieur, alors que tout à l'intérieur de moi est renversé, comme disaient mes frères burkinabè et ivoirien en fac que c'était "Niagami" dedans.
<<Maman : En tout cas, tu vas revenir par ici ce soir ou bien tu vas passer chez toi ?>>
<<Moi: Je rentre à la maison maman, je vous verrai lundi soir si tout va bien.>>
<<Maman : D'accord. Ton père et moi t'embrassons et n'oublie pas qu'on t'aime.>>
<<Moi: Je vous aime aussi maman. Bonne nuit dans la paix.>>
<<Maman : Amen. Bonne nuit mon bébé.>>
Clic!
Pasteur Samuel : (souriant) La façon dont tes parents et toi êtes unis hein, c'est vraiment enviable. Si toutes les familles pouvait être comme la vôtre, on aurait moins de soucis dans ce Gabon.
J'ai souris sans relever la remarque.
Pasteur Samuel : Bon vas-y, on se fait signe.
Moi: (démarrant) D'accord.
Pasteur Samuel : Rentre bien et le sang de notre Seigneur te protège.
Moi: Amen.
J'ai bougé la voiture et je suis rentré à la maison. À peine je refermais la porte de ma maison que je me suis écroulé au sol et j'ai fondu en larmes.
Moi: (En larmes) Ô Seigneur ! Merci mon Dieu. Merci parce que tu l'as préservé en dépit de tout ce qu'elle a subi par ma faute. Merci par ce que tu l'as garde dans tes voies. Merci pour toutes les personnes que tu as mis sur son chemin pour l'aider. Merci papa, merci.
Je suis resté à pleurer et prier pendant près d'une heure avant de me calmer. J'ai cherché mon téléphone et j'ai fait un message à Samuel qui m'a répondu aussitôt. Puis je suis allé dans mes contacts et j'ai cherché son numéro avant de lancer l'appel, elle a décroché au bout de la deuxième tonalité.
<<Sara: Allô Ethan ?>>
<<Moi: Je l'ai retrouvée Sara.>>
<<Sara: (Se maîtrisant) Ne joue pas avec mon cœur Ethan stp, il est fragile.>>
<<Moi: Dieu m'en est témoin, je l'ai vu aujourd'hui.>>
<<Sara: (pleurant) Ah mon Dieu, merci, tu l'as vu où ? Comment était elle ? Elle va bien ?>>
<<Gaël : (en fond) Qu'est ce qui se passe bébé, pourquoi tu pleures ?>>
<<Sara : Ethan a retrouvé Mimi.>>
<<Gaël : (surpris) Sérieux ?>>
<<Sara : Oui. Il est>>
<<Gaël : passe le moi. Allô frère, c'est vrai ? Tu as retrouvé Myrna ?>>
<<Moi: Oui. >>
<<Gaël : Où ? Quand ? Comment ?>>
<<Moi: Aujourd'hui, à l'église où j'ai tenu le séminaire, elle est membre là-bas.>>
<<Gaël : Mon Dieu! J'aurais vraiment dû t'accompagner comme tu me l'avais demandé. >>
<<Sara : (en fond) Demande lui si elle va bien.>>
<<Gaël : Sara demande si elle va bien.>>
<<Moi: Sur le plan physique, oui.>>
<<Sara: Tu as pu lui parler ?>>
Je repense à sa réaction quand elle m'a vu et je soupire.
<<Moi: Non. Quand elle m'a vu, elle s'est évanouie>>
Je leur explique ce qui s'est passé entre le moment où elle est rentrée dans la salle et celui où elle est partie de l'église avec celle que tout le monde appelle sa mère.
<<Gaël : Je vois. Après c'est compréhensible. Quand on repense à tout ce qui s'est passé.>>
<<Moi: Je sais.>>
<<Sara : Tu retourneras là-bas demain ?>>
<<Moi: Oui. Mais je ne pense qu'elle viendra, vu sa réaction. Mais je vais parler au pasteur Mike pour savoir un peu plus sur elle et découvrir où elle habite.>>
<<Sara : D'accord. Pardon Ethan, tient moi informer.>>
<<Moi: Sans faute.>>
<<Sara : Noah veut te parler.>>
Noah est leur fils de deux ans dont je suis le parrain.
<<Noah: ayo tonton.>>
<<Moi: (souriant ) Allô mon grand, tu ne dors pas encore toi?>>
<<Noah: Non. Moi dort pas. Noah pas sommey. >>
<<Moi: (souriant) D'accord. >>
<<Noah : T'as fini ya priyèye ?>>
<<Moi: Oui mon grand, ça c'est très bien passé. Papa Jesus a fait beaucoup les miracles comme dans l'histoire qu'on avait lu et>>
Je suis resté à parler avec lui pendant près de cinq minutes avant que ses parents ne lui prennent le téléphone qu'il ne voulait d'ailleurs pas lâcher parce qu'il estimait qu'il n'avait pas fini de parler avec moi. C'est en pleurant qu'il s'est éloigné avec Gaël.
<<Sara : Ton fils là est trop, quand vous commencez, il ne veut plus laisser.>>
<<Moi: Je sais.>>
<<Sara : S'il te plaît tiens moi informé pour Mimi.>>
<<Moi: Je n'y manquerai pas.>>
<<Sara: Tu passeras à la maison demain ?>>
<<Moi: Ce n'est pas évident, j'aurais une longue journée, peut-être lundi.>>
<<Sara : D'accord. Notre Dieu est bon, il a exaucé nos prières. Je suis sûre que tout va bien se passer.>>
<<Moi: Amen. Et merci.>>
<<Sara : Merci de m'avoir appelé. Essaye de dormir cette nuit, nous savons qu'elle va bien maintenant.>>
<<Moi: J'essayerai. Bon je te laisse. Bonne nuit et soyez tous sous la couverture du sang de Jésus.>>
<<Sara: Amen. Toi aussi.>>
<<Moi: Amen!>>
Clic.
J'ai raccroché avant de le déposer par terre. J'ai ramené mes jambes vers moi et j'ai repensé à ma rencontre avec Myrna. J'avais déjà fini de prêcher et prier pour les gens. Normalement je devais rendre le micro et rejoindre ma place mais le Saint Esprit m'a demandé de ne pas descendre de l'estrade. Il m'a dit d'attendre, quoi exactement je ne le savais pas. J'ai prié pour lui demander de me conduire alors sur ce que je devais faire, j'ai eu à cœur de m'ouvrir un peu aux autres. J'étais sur le point de donner mon témoignage quand j'ai commencé à ressentir le frisson me saisir sans que je ne sache pourquoi. Bien que c'était assez dérangeant, j'ai décidé de ne pas trop prêter attention à cela et poursuivre sur ce que j'étais en train de faire. Seulement, la porte s'est ouverte au fond de l'église et une jeune femme y est rentrée. Lorsque j'ai reconnu son visage et que nos regards se sont croisés, j'ai eu un véritable choc. Si je ne tenais pas fermement la chair, je serais tombé tant la pression était forte. Tout mon être était ébranlé , c'était un grand chaos à l'intérieur. Son prénom est sorti de ma bouche sans le concours de ma volonté avant qu'elle ne s'effondre devant mes yeux. J'aurais voulu aller la soulever mais je n'ai pas pu, mon corps était tétanisé.
Sa réaction à son réveil ne m'a pas vraiment surpris. Ce qui m'a surpris c'était plutôt ma réaction à moi. Jusqu'alors je ne sais pas comment j'ai fait pour rester aussi calme. J'ai tellement prié pour avoir l'opportunité de la revoir un jour et lui demander pardon, pardon pour tout le mal que je lui ai fait même si je doute qu'elle puisse le faire un jour.
(Sonnerie) Je bénirai l'Eternel, pour tous ses hauts faits.
Je regarde mon téléphone et je remarque que c'est maman Laure, celle qui s'occupe des enfants à l'orphelinat. Je décroche.
<<Moi: Allô ?>>
<<Maman Laure: Bonsoir pasteur Lilian, Excusez moi de vous dérangez à pareille heure.>>
<<Moi: Ne vous inquiétez. Dites moi.>>
<<Maman Laure: Nous avons trouvé un bébé de 6 ou 7 mois non loin du portail, il est mal en point. >>
<<Moi: Vous avez de quoi vous déplacez ? >>
<<Maman Laure: Oui.>>
<<Moi: Rendez vous avec lui à ma clinique, vous savez où elle est n'est-ce pas ? >>
<<Maman Laure : Oui. >>
<<Moi: D'accord. Si vous arrivez avant moi dites leur que vous venez de la part du docteur Ethan et qu'ils doivent s'occuper de ce bébé. Je vais appeler pour le leur dire et je me mets également en route. Je vous retrouve sur place.>>
<<Maman Laure: D'accord. À tout à l'heure.>>
Clic.
Après son appel, j'ai lancé l'appel sur le numéro de la clinique pour demander s'il y avait un pédiatre sur place, il y a trois pédiatre à la clinique, l'un d'entre eux est Sara qui travaille aussi bénévolement avec moi à l'orphelinat, mais ce soir , elle est de repos. Je n'ai pas envie de la déranger, elle était de garde hier. On m'apprend qu'il y a bien un pédiatre sur place, je donne les instructions avant de raccrocher. je jette un coup d'œil sur ma montre, c'est celle que Myrna m'avait offert le jour de mon anniversaire et dont je ne m'en sépare presque jamais. Il est 23h 32. Je me lève du sol où j'étais assis et je monte à l'étage me rincer le visage avant de redescendre pour prendre la route de la clinique. Lorsque j'arrive quelque minutes plus tard, je la trouve assise à l'accueil. Je salue le personnel avant de me diriger vers elle. Dès qu'elle me voit, elle se lève.
Maman Laure: Pasteur Lilian vous êtes là.
Moi: Oui. Le médecin l'a pris en charge ?
Maman Laure: Oui. Dès que je suis arrivée, il m'attendait déjà. Il a pris le bébé et m'a dit d'attendre.
Moi : D'accord. Vous m'avez dit qu'il était devant le portail ?
Maman Laure: Oui. C'est Nelly qui l'a trouvé. Lorsqu'elle partait déposer la poubelle dehors, elle a entendu des pleurs de bébé. Quand elle a ouvert le portail pour voir, elle l'a vu juste à côté , il était enveloppé dans plusieurs couvertures. Elle l'a pris et l'a emmené à l'intérieur. Le bébé était très pâle et avait du mal à respirer. Il avait dû longtemps pleurer. En plus, il a une cicatrice sur le front et il semble qu'il a été brûlé au niveau des pieds avec une eau chaude.
Moi: (soupirant)
Maman Laure : Je ne comprends pas comment des gens peuvent être méchants de la sorte avec un bébé de rien du tout. Quand je pense qu'il y en a qui cherche et d'autres à qui on donne et font ce qu'ils veulent.
Moi: Ils ont laissé un mot ou quoique ce soit ?
Maman Laure: Non. Il n'y avait rien.
Moi: Je vois. Nous allons attendre ce que dira Owen (le médecin qui s'occupe de lui).
Maman Laure: D'accord.
Moi: Asseyons-nous. (Ce que nous faisons) Les enfants vont bien ?
Maman Laure: (souriante) Oui. Ils vont bien. Ils n'arrêtent pas de demander après vous. On veut papa Lilian, papa Lilian vient quand ?
Moi: (souriant faiblement) C'est vrai que ça fait déjà deux semaines que je ne les ai pas vu.
Maman Laure : Le petit Exaucé vous a fait un dessin. Il a dit qu'il vous attend pour vous le donner personnellement.
Moi: D'accord. Je passerai lundi soir.
Maman Laure: D'accord. Votre intervention en France s'est bien passée ?
Moi: Oui. Grâce à Dieu, l'opération s'est bien passée. Le professeur Matéo était aussi présent. C'était une très longue opération, près de 15 heures de temps. Mais Dieu a fait grâce et les deux bébés ont pu être séparés.
Maman Laure: Gloire à Dieu.
Nous avons continué à parler . Elle m'a donné les nouvelles de tout le monde à l'orphelinat jusqu'à ce qu'Owen vienne nous voir et nous dise que tout va bien maintenant. Le bébé doit rester quelques jours à la clinique mais il ira bien. Il a confirmé les dires de maman Laure sur ce qui s'est passé avec ce bébé de 8 mois. C'était un enfant maltraité. Ce n'est pas plus mal qu'ils soient venus le déposer chez nous, il sera bien mieux que là où il était. Je suis encore resté avec eux avant de rentrer à la maison autour de 3h du matin. Je suis allé prendre ma douche avant d'aller me mettre au lit.
Chaque jour je retarde le plus longtemps le moment où je dois me mettre au lit, car je n'arrive pas à dormir. Dès que je ferme les yeux, mes nuits sont agitées et mes rêves sont de véritables tourments. Je rêve d'elle, je l'entends pleurer, je la vois vivre de véritables atrocités par ma faute. À chaque fois je me réveille en sursaut et je me mets à pleurer et prier pour elle. Le fait de ne pas savoir où elle se trouvait et ce qu'elle était devenue m'empêchait de fermer les yeux. Depuis près de 10 ans maintenant, je n'ai pas passé une seule nuit complète. La culpabilité et le remords me tiennent à la gorge. Si je suis debout sur mes jambes actuellement, c'est la grâce de Dieu. Sans lui, je serai mort depuis plus de 8 ans maintenant. Je veux retourner dans mes souvenirs mais le Saint Esprit me bloque et me demande de dormir.
Moi: Papa, tu sais très bien que c'est inutile. Je n'y arrive pas. Dès que je vais fermer les yeux, je verrai encore toutes ces choses horribles que mon cerveau me montre.
<<Dors maintenant.>>
Moi: D'accord.
Je m'arrange sur le lit et dès que ma tête touche l'oreiller, je tombe dans un profond sommeil….