Chapitre 24 : c'est elle!

Ecrit par afi92



Ce fou de Bernard avait l’air pas content du tout, mais pourquoi il doit être aux anges qu’on veut me faire vivre le calvaire, mais bizarrement, il n’a pas aimé pourquoi ? Vraiment, il faut que je sorte de son bureau, je dois prendre l’air essuyant les larmes de mes yeux.


Dans un restaurant au centre-ville…


Ça va faire bientôt une heure que je suis assise dans ce restaurant et à mon cinquième verres de vin et je ne comprends pas toujours pourquoi les choses compliquées n’arrivent qu’a moi. Qui connaîtra la valeur de mes chaussures Louboutin, Dior et Hermès au village ? Qui connaîtra la valeur de mon pagne à 45 000 les 3 morceaux au village ? Mon tissage à 250 000 n’aura plus un sens. 

  Sur qui je vais faire encore le malin le matin en allant au travail par mon style ? Ah ! c’est quelle histoire ça ? À quoi ça sert de travailler et gagner de l’argent si ça ne me servira même pas à acheter des trucs pour me faire plaisir ? Où je vais trouver le vin et les restaurants chics là-bas au village ? Je veux l’argent, mais cette situation, je ne sais pas si je pourrai tenir.


    Et par-dessus tout, il y a Richard hum le laisser seul ici. Avec toutes les filles qui lui courent après moi loin ne me rassure pas vraiment. J’en peu plus de réfléchir à tout ça et le vin commence déjà par me faire tourner la tête.


Serveur : madame ! Madame ! Votre repas est servi.


Moi : (sursautant presque sur ma chaise) à quel moment au juste j’ai commandé ce repas bref merci, c’est gentil. Amène-moi une bouteille de votre meilleur vin svp.


Serveur : ah! ok, c’est noté madame.


Moi : (voyant son étonnement) il y a un soucis monsieur ? Et au passage, c’est mademoiselle (appuyant bien sûr le mot monsieur).


Lui : ok madame, excuse moi mademoiselle.


(enlevant le couvercle sur le repas) Son problème est où c’est lui qui me paie le vin ? Ou c’est avec sa grande bouche tordue là que je vais le boire ? Les bêtises. Il est serveur ou juge ? Avec ça, tu portes plainte chez le propriétaire, il le fout à la porte et il ira raconter partout que l’être humain est méchant et accuser les sorciers.


    Moi, je ne m’occupe pas des affaires des autres ca ne m’intéresse pas merci de faire pareil avec moi.


(prenant la fourchette pour commencer à manger) La première bouchée est d’un délice, il faut avouer que ce restaurant est vraiment bon, sauf ses imbéciles de serveurs. 

   Je mâchais tranquillement mon spaghetti lorsque tout à coup, je marque une pause le regard fixé sur un point inconnu dans le restaurant la bouche complètement fermée comme si on me l'avait collée avec du ciment. Aucun mot ne pouvait sortir de ma bouche, je paniquais en mode silencieux.

    Mon cerveau répétait en boucle c'est impossible ! Impossible ! Impossible ! 

    Mais la réalité est autre. Ah oui, tout me revient maintenant. Absolument, tout est clair, mais comment est ce possible ? quelle est la probabilité que ca se produise ? Cette dame, je me rappelle de là ou je la connais maintenant, c’est claire et précis. C’est la dame de la justice le fameux ange oh Dieu, c’est quoi ce délire ? 


Dans la soirée chez Mr KOUESSAN.


Rosine


Vraiment ça fait des jours que je perds le contrôle de la situation, j'ai carrément pris un congé au boulot pour ne pas être démasquée. Il faut que papa m’aide si non, je ne donne pas cher de ma peau. David ! Hum, il ne comprendra pas pourquoi je lui ai caché cette histoire sur ma maladie durant toutes ces années et il aura raison jusqu'ici, j'ai de la chance qu'il n'a encore rien remarqué.


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Dans la demeure des couples DOUTSA..


Rosine 


(Rosine affolée devant le miroir et en pleure) Mais qu’est-ce qui m’arrive ? C’est quoi ce visage ? Oh seigneur, je ne comprends pas où est ce que je suis et comment j’ai faits pour me retrouver ici ?

Mais qu'est-ce qui se passe ?


La servante : (entrant en trombe à l’écoute des pleurs) madame ça va ? Qu’est-ce que vous aviez, vous voulez que j’appelle monsieur ? Calmez-vous SVP. (sortant son portable de sa blouse et lançant un appel)


Moi : qui es-tu ? Ne t’approche pas de moi, je te préviens ne t’approche surtout pas de moi(saisissant la paire de ciseaux sur la maquilleuse) 


Elle : (prenant peur) ah madame, j’ai compris calmez-vous (sortant presqu’en courant faisant tomber son portable)


      Je me jette sur le portable rapidement et remarque qu'elle avait déjà lancée l'appel. Je le mets à mon oreille le cœur battant comme si la réponse y était. De l’autre coté, se trouvait une personne dont la voix ne me disait rien. Je raccroche rapidement et jette le téléphone sous le lit, c’est sûrement l’un des ravisseurs qu'elle appelait à la rescousse oh mon Dieu aide moi, je t’en prie. Je sors rapidement de la chambre descend les escaliers comme une furie ne sachant même pas par où aller lorsqu’au moment d’ouvrir la grande porte, je m’évanouis.


Quelques heures plus tard ..


Je me réveille, allonger dans le canapé au salon et je ne comprenais pas pourquoi je dormais au salon en nuisette transparente et nu en bas couvert juste par un pagne qui n'est pas du tout à moi. Je vois ma servante l’air apeuré à côté de moi en train de réciter, je ne sais pas quoi.


Moi : Adjo, c’est quoi ? Pourquoi tu me regardes comme si t’avais vu un revenant.


Elle : (ne comprenant pas vraiment la situation et tâtonnant  ) mais Ma..dame ! Madame vous êtes sûre que ça va maintenant ? Vous allez bien ? Vous m’aviez fait une de ces peurs. J’avais cru que vous aviez perdu la tête eh Dieu merci oh ! Seigneur que ton nom soit loué.


Moi : (perdu) mais comment ça qu’est ce que j’ai fait ? Et arrête de bouger dans tous les sens.

     ( Et là, après quelques minutes, je percute. Oh merde ! Je suis foutu. )


Moi : Ah Adjo qui ma vu dans cet état ? inh dis moi devenant presque hystérique dis moi qu’a, tu fais ? Tu as appelé mon mari ? 


Elle : (ne comprenant pas vraiment la situation) Mais Ma..dame ! Madame, je voulais l’appeler quand vous m’aviez foncé dessus et j'ai perdu le téléphone des mains. Après, je suis allée le dire au gardien et il n’avait pas d’unité pour appeler Mr., je voulais revenir prendre mon sac quand je vous ai vu allongée par terre. Je vous ai couverte alors avec mon pagne et suis allée chercher le gardien pour vous déposer dans le canapé. ensuite je suis retournée après chercher mon portable en haut pour prévenir monsieur, mais je ne le trouve nulle part. 


    J'ai donc dit à Kokou d’aller acheter du forfait pour qu’on puisse l’avertir.


Moi : (prise de panique) et il est où déjà ? Tu Vas me le chercher immédiatement dit lui que c’est plus la peine d'appeler monsieur et tu viens ici avec lui, j’ai à vous parler.


     Elle ressort presqu’en courant et revient très vite avec Kokou.


Moi : je vais être claire et précise et ne vais pas me répéter tout ce qui vient de se passer, je ne veux l’apprendre nulle part. Aucun mot à monsieur. Adjo toi, je peux compter sur toi, mais Kokou, je te préviens à la moindre erreur, même si tu te trompes et entames une discussion concernant ce sujet avec mon mari ou qui que ce soit sur cette terre, je te fous à la porte et ne crois pas que ça s’arrêtera là. Je vais te pourrir la vie sur terre, maintenant disposés.


Retour au présent…


Vous imaginez un peu si David avait été prévenu à temps et m’avait trouver dans cette crise ?.....


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On se donne rendez-vous le jeudi pour la suite....



Le chemin du destin