Chapitre 26

Ecrit par Maya my'a


Meye, plus que moi, se surprenait des propos de sa tante.


- Tante Sidonie ! Jessica ne viendra plus ici, lui répondit Meye d'une voix tremblante.


Elles rejoignirent Monique toujours en pleure, au salon. 


-Sidonie, j'ai appelé tous ses amis, et la petite famille que j'ai encore, sans succès. Je me fais même rabrouer par certains.


-Ah ! Monique ! Je ne sais plus que te dire. La seule solution est d'aller le signaler au commissariat.


-Ok ! Maye, si tu vois Jessica, dit lui de revenir à la maison, s'exprimait Monique, tristement regardant Meye. C'est ma seule fille, j'ai souffert pour l'avoir. 


Meye zyeutait l'ogre, qui avalait une gorgé de salive, la tête baissée. 


-Oui tante Monique ! 


-Tu as une idée de l'endroit où elle se cache ? Demanda George.


-Non ! Tonton.


-D'accord ! Ne manque pas de nous faire signe ! Toi, au moins, tu es un bon enfant. 


Il le dit dernière Monique qui, s'était éloigné bien loin.


- C'est juste une question d'éducation, répliqua Tante Sidonie.


Il partait de la maison lentement le regard lointain vers Monique. Ainsi, accrocher sur la fenêtre de la cuisine, Meye observait Monique, qui, en pleurant, détachait son foulard de la tête, et l'attachait sur son rein. 



(...)



Ma mère souffrait énormément, mais il le fallait pour qu'elle ait compris, qu'elle devrait dorénavant me défendre contre vent et marée face à quiconque. 


Ses cris me donnaient des larmes. J'aimais ma mère, mais je ne pouvais, encore un jour de plus, habiter sous le toit de ce sorcier. Plus jamais, je souhaitais passer une heure de plus dans ce foyer qui, me volait ma dignité. Cet homme n'avait pas de cœur. 


C'était le troisième jour que je vis discrètement chez tante Sidonie. Elle ne le savait pas. Meye m'apportait à manger dans la chambre. Je prenais ma douche lorsque sa tante et son ongle sortaient. 


-Tu es sûr que l'ogre est normal ? Comment peut-il te faire subir... 


Meye se leva aussi vite, se dirigeant vers la porte. Trop tare, Guelph venait d'entrer sans toquer. 


-Mais... (surpris) tu es ici depuis? On te cherche partout.


-C'est pourquoi tu te permets d'entrer sans toquer ? 


-Ah désolé ! Présentait-il ses excuses. Je suis vraiment désolé. 


-Hum ! Et si j'étais nue ?


-Meye, tu ne l'es pas ! Dit, que fais-tu ici ? M'interrogeait-il, tes parents sont...


Meye le tira et ferma la porte. Nous lui expliquions tout. Il était Choqué et dégoûté. Ainsi, il me proposa un endroit où me cacher pour éviter une surprise venant de tante Sidonie ou tonton pierre.


(...)


Pour m'héberger temporairement Guelphe m' emmena chez un de ses amis. Je devais y séjourner pour les trois prochains jours, la durée requise pour trouver un autre endroit. 


Si tôt arrivé, bien vite installé. J'étais dans une belle maison ! La chambre que ce dernier me proposait était à couper le souffle. Elle était climatisée avec un grand lit, une grande salle de bain et un balcon avec une belle vu sur mer.


-Tu pourras y rester pendant deux semaines ! Me proposa, l'inconnu.


-Merci ! C'est vraiment gentil de votre part, répondit Meye ravie de ne plus me voir stresser.


- Génial ! monsieur...


-Christ ! C'est mon prénom ! Simplement Christ Suffira.


-Merci beaucoup, mais je ne resterai que pour trois jours !


-Je te propose une semaine dans ce cas ! Et si personne n'accepte de t'héberger ? Me suggérait, Guelph tout en me posant un autre problème.


- C'est vrai ! Il faudra surtout trouver une personne de confiance qui ne dira aucun mot à George ! Réfléchissait Meye.


- Hum ! Vous avez raison ! Mais je n'abuserais pas de sa générosité.


-Ne vous inquiétez pas ! Me rassurait, Christ avec un joli Sourire. 


-Si vous le dites !


Meye retourna chez sa tante. Et je restai avec Guelph. Je pensais à la peine que j'infligeais à ma mère. J'étais très mal à l'aise ; je ne pouvais bien dormir. Je voulais l'appeler, mais j'avais peur. Je me demandais comment elle prenait toute cette histoire.

Muette