Chapitre 25 : Pressentiments.

Ecrit par Benedictaaurellia

Le lendemain.

Ainara.

Comme chaque matin, je me réveille avec le sourire.

Oui le Seigneur me fait encore grâce en ce jour.

Je prie et médite un passage biblique avant de descendre de mon lit.

Cette journée sera exceptionnelle.

Après ma prière, je fais rapidement ma toilette avant de me rendre sur un de mes chantiers en cours. Tout à l’air de bien aller. Je vais ensuite au bureau où je retrouve papa.

Ce dernier, je ne sais pas ce qu’il a ces temps-ci mais je ne le sens pas présent.

Moi : Bonjour papa.

Lui : Comment vas-tu ?

Moi : Je rends grâce.

Au lieu de m’installer à mon bureau, je prends place sur le siège visiteur en face de son bureau.

Moi : Papa, qu’est-ce qui ne va pas ? Tu n’as pas du tout l’air dans ton assiette depuis quelques jours. Parle-moi je t’en prie.

Mon père et moi, c’est l’amour fou. Je suis plus proche de lui que de ma mère. Il est en même temps mon meilleur ami et mon confident. Je lui confie des choses et il en fait aussi autant.

Lui (soupirant) : Je sens qu’un danger menace la famille.

Moi : Je l’ai aussi sentie papa. Mais ce que j’ai vu menaçait plus Abi.

Lui : Je ne pense pas qu’il s’agisse d’elle seule. Toute la famille est menacée.

Moi : Tu sais papa, j’ai eu le message il y a un moment et je prie pour cela mais je vois que le danger est toujours là. Je ne voulais alarmer personne c’est pourquoi je n’en ai pas parlé mais le fait que tu en parles aussi ce n’est pas anodin.

Lui : Tu as raison. Si nous avons tous deux eu ce message c’est que ce n’est pas à prendre à la légère.

Moi : Nous ne pouvons que prier papa. Remettons nous entre les mains du Très-Haut.

Il acquiesce.

Je me lève ensuite pour rejoindre mon bureau.

Oui, je suis inquiète pour ma famille mais je ne veux pas laisser cette crainte prendre le dessus sur moi. Combien de fois est-il écrit dans la Bible, n’aie pas peur ?

Je fais une petite prière et nous confie dans les mains de l’Eternel.

Nous avons choisis la bonne part. Il n’arrivera rien au Nom de Jésus-Christ.

 

Deux heures plus tard, je suis plongée dans un dossier quand l’écran de mon téléphone s’allume. Il est sur silencieux donc il ne sonne pas. Quand je regarde sur l’écran, c’est le nom de Mélanie qui s’affiche.

Je souris et décroche.

Moi : Mel comment vas-tu ?

Mel : Je vais bien. Ta sœur et toi vous m’avez abandonné.

Moi (riant) : Mais pas du tout. Nous sommes là comme toujours. Juste que nous savions que tu n’avais pas besoin de nous ces derniers jours. Avoue que ça aurait été difficile pour toi de renouer avec ta mère si nous avions été dans les parages.

Mel (perplexe) : Mais comment sais-tu que nous nous sommes rapprochées ? Je n’en ai même pas encore parlé à Orlane.

Moi : Ma chère laisse ça. C’est une longue histoire.

Mel : Ta sœur et toi vous aimez trop les cachoteries.

Je ris.

Moi (connaissant d’avance la réponse, je lui pose cette question) : Alors, que me vaut l’honneur de ton appel ?

Mel : Maman et moi nous voudrions donner un coup de main pour la soirée caritative. Orlane nous a dit que tu es en charge. Un instant je te passe maman.

Maman Mel : Bonjour Mlle.

Moi : Bonjour Madame. Je vous en prie appelez-moi Ainara.

Maman Mel : Bien Ainara. En quoi pouvons-nous vous être utiles ?

Moi : Madame, je vous propose plutôt ceci. Cet après-midi, je dois me rendre dans le centre pour lequel on organise la soirée. Nous tiendrons une réunion concernant la soirée. Tous ceux qui sont concernés par l’organisation de la soirée seront présents. Le plus simple serait que vous veniez aussi. Là, vous auriez une idée globale de ce qui est déjà fait et ce qui reste à faire et donner vos apports. Qu’en dites-vous ?

Maman Mel : Je suis partante. Donnez-moi le lieu et l’adresse et j’y serai.

Moi : C’est à Tsévié. Connaissez-vous un peu la ville ?

Maman Mel : Non pas vraiment. Mais j’aurai le chauffeur avec moi.

Moi : Bien. Dites-lui de vous emmener à la cathédrale de Tsévié. Le centre n’est pas loin de là. Retrouvons-nous devant la cathédrale à 14h 30.

Maman Mel : Bien.

Moi : Merci pour votre aide madame. Dieu vous bénisse.

Et je raccroche.

 

Papa me lance.

Lui : On dirait que vos poissons sont en train de mordre à l’hameçon.

Moi : Eh papa, ils sont bien accrochés même.

Tu vois comme Dieu est bon ?

 

Comme convenu, à 14h 30, je les ai retrouvés devant la cathédrale de Tsévié.

Dix minutes plus tard, nous garions nos voitures devant Renaissance.

Je descends de ma voiture et vais à leur rencontre.

A Maman Mel, je lui serre la main en guise de salutation et je serre ensuite Mélanie dans mes bras.

Moi : Ravie de faire votre connaissance madame. Ainara Wilson. La cousine d’Orlane ACCHIARDI.

Maman Mel : Judith LATEVI. La maman de Mel.

Moi : Elle vous ressemble beaucoup.

Venez, allons à l’intérieur.



Note: Je suis vraiment désolée pour le silence. Il était du à des raisons indépendantes de ma volonté. Je vous présentes mes excuses. On reprend l'aventure.

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