Chapitre 27

Ecrit par Maya my'a


(...)



Monique avait perdu trois kilos en seulement quatre jours. Elle appelait sans cesse sur mon numéro, mais je ne décrochais pas. 



Elle eut envie de signaler ma disparition à la police, mais tante Priscilla lui avait suggéré de ne pas le faire. 


- Comment vais-je vivre ainsi ? 



-Monique ! Calme-toi ! Nos prières protégeront Jessica. 



-Et si à l'heure où nous parlons le mal lui est arrivé ?



-Non ! N'y penses pas. Sois positive. Rien ne lui arrivera...



Depuis, elle ne partageait plus la chambre de George ; elle dormait avec David dans la mienne. 



Tante Priscilla arrivait, certes pour le travail, mais, elle passait son séjour à la maison. Un Séjour qui irritait George au plus haut point.



-Tu m'as informé de son séjour chez moi ?



-Comme tu n'es pas content mets nous à la porte, Parlait Monique calmement.




De son avis, elle s'en moquait. 




-Et si ça te fait si mal, sort et va dans un motel. De toutes les façons, c'est dans ces lieux que tu passes la majeure partie de ton temps. Alors vas-y.



-Monique ! Je ne suis pas à l'origine des problèmes que tu vis, tu comprends ?



-Tu en as sûr ? 



-Ma conscience ne me reproche de rien !



-Hum ! George, Dieu est grand.



-Monique ! Je ne te permets pas ! Je t'ai lavé avec ce bâtard que tu pleures aujourd'hui ; je t'ai vêtu ! Blanchi ! Tu pouvais avoir un homme comme moi ? Une femme si bête ! 

Si un autre homme vient vers toi un jour, saches que ce ne sera juste que pour tes fesses jaunes, dont tu ne peux emmener nulle part ailleurs. J'ai connu mieux.

Tu as une valeur ? Une femme qui ne sait que baiser.



Monique se tint immobile ! Les larmes de colères coulant sur ses joues. 



-Tu me le paieras amèrement George ! Merci pour toutes les souffrances, et les peines que m'a infligé.



-J'attends avec impatience ce jour où je serai cloué sur une croix, comme j'ai commis un péché en gardant ta fille. 



-George ! As-tu une moralité ?



-Si tu m'insultes encore Monique...



-Tu sais ce que ta conscience te reproche…



-Monique ! Dit un mot de plus et tu m'entendras...



-Un jour ! George.



-Monique ! Un jour quoi ? Tu ne me feras rien ! Et si tu oses encore me parler sur ce ton, je te mets à porte. On verra où tu iras... Si ce n'est que déambulé dans les rues de port-gentil. Et qui sait, peut-être que l'on te verra fouiller les poubelles pour te nourrir avec cette chose que tu oses nommer ta fille. Tu as une famille ? Qui peut t'accueillir chez lui ? Pauvre femme...



-George ! Hum !



Tante Priscilla interrompu leur dispute. Les deux femmes allèrent cuisiner. Malgré les menaces et les injures de George, Monique lui fit à manger comme elle avait habitude de le faire. 



(...)



La présence de tata Priscilla n'apaisait pas Monique. Au contraire, elle se lamentait toujours.



-Monique, calme-toi. Jessica est en colère, elle reviendra. 



-Priscilla, c'est la première fois qu'elle se comporte de la sorte. Et si quelque chose lui est arrivée ? Son numéro ne passe toujours pas. 



-Rien ne lui es arrivé , crois moi Monique. Pense plutôt à te sortir de la gueule de George ! Ce loup affamé.



-C'est déjà fait ! Priscilla. J'attends le retour de Jessica pour partir d'ici.



-Hum ! T'es-tu donc préparé alors ?



-George récoltera ce qu'il a semé tout bonnement.


Tante Priscilla soupirait sans rien ajouter.



-J'appelle Jessica...



-Essaye encore Priscilla pardon !



Monique tourmentée, ne fit pas attention à George tous ces jours, mes paroles hantant encore son esprit.



- Comme on dit, "il n'y a pas de fumée sans feu". Je ne sais pas comment réagir, George a abusé de mon enfant. Se dit-elle nerveusement. Pour l'instant, je préfère ne pas y penser, c'est mieux pour lui. 



(...)



-Je sors Monique ! Je vais où Jessica se cache.

Muette