CHAPITRE 26: MARIAGE EXPRESS

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 26 : MARIAGE EXPRESS 

**LOYD MBAZOGHO**

Lucrèce : (Mettant ses deux mains devant ses yeux) Tu es complètement fou Loyi, complètement fou mais j’accepte ta demande (Me regardant) Je veux t’épouser.


Je souris et l’embrasse sur la bouche.


Lucrèce : Tu sais au moins que l’on ne peux pas se marier en quelques jours n’est-ce pas ? Normalement il doit avoir un protocole à suivre et je n’ai plus de temps.

Moi : Oui, on peut le faire après ton départ. Je chercherai à poser quelques jours cette fin d’année pour te rejoindre en Belgique et on le fera là-bas. Quand tu vas monter, tu vas te renseigner sur les possibilités de faire un mariage express et je t’enverrai les documents nécessaires.

Lucrèce : (Souriant) Tu es complètement fou Loyi. 

Moi : Je ne suis pas fou, je suis amoureux.

Lucrèce : L’amour est pire que la folie. On ne va pas faire ça (je la regarde) Du moins, pas pour le moment parce que si papa et maman l’apprennent, ils ne nous pardonneront pas.

Moi : (Silence)

Lucrèce : Par contre on peut le faire tout les deux. 

Moi : (Arquant un sourcil) N’est-ce pas ce que tu viens de décliner ?

Lucrèce : Non. Ce que je dis c’est qu’on peut le faire ici même dans la maison, juste toi et moi en prenant Dieu comme notre témoin et plus tard on fera le mariage avec tout le monde.

Moi : Tu veux dire que nous allons simuler une cérémonie de mariage ?

Lucrèce : En quelque sorte mais ce ne sera pas une simulation mais un vrai mariage. Qu’est-ce que t’en dis ?

Moi : Qu’il nous faut des alliances.

Lucrèce : Ça risque d’être voyant non des alliances ? Je dirai plutôt des bracelets ou des chaînettes que nous pourrons porter discrètement sans que personne ne le sache.

Moi : (Silence)

Lucrèce : Tu en penses quoi ?

Moi : Allons rapidement dans une bijouterie.


Elle sourit et m’embrasse sur la bouche. Je la serre dans mes bras tout en me levant avec elle.


Moi : Laisse moi prendre mon portefeuille. 

Lucrèce : Je prends aussi ma carte. 


Nous nous sommes exécutés et nous sommes sortis à la recherche d’une bijouterie. Nous avons trouvé une et nous sommes rentrés. Après lui avoir dit que nous cherchons des bracelets ou des chaînettes assortis, il nous a orienté vers un rayon et nous a présenté les modèles qu’ils avaient en magasin. Nous avons opté pour deux bracelets, le mien était doublé comme s’il s’agissait de deux bracelets reliés avec une petite plaque, pour elle était unique mais il y avait également une petite plaque sur laquelle il nous a donné la possibilité de graver nos prénoms en dessous. 


Moi : (La regardant) Qu’est-ce qu’on met dessus ?

Lucrèce : ‘’LM’’ pour Loyd MBAZOGHO mais aussi Lucrèce MEFOUMANE.

Moi : Un seul ou un double ?

Lucrèce : Un seul.

Moi : D’accord. (Au monsieur) Faites graver les initiales L et M dessus. Sur le mien vous ajouterez un R

Lucrèce : Et chez moi un L. 

Le monsieur : Donc ce sera un ‘’LMR’’ pour monsieur et un ‘’LML’’ pour madame ?

Nous : Oui.

Le monsieur : Ok. 

Moi : Combien de temps cela prendra ?

Le monsieur : Une vingtaine de minutes.

Moi : Ok, allez y. 

Le monsieur : Dans quelle police voulez vous que les lettres soient gravées ?

Moi : Quelles sont nos options ?


Il nous a montré les polices qu’ils proposaient et nous avons choisi une. Il nous a laissés un moment et s’est retiré dans une autre pièce. Nous avons parcouru d’autres rayons et sommes tombés sur deux bagues, une chevalière et une bague ayant des allures d’une bague de fiançailles sans être tape à l’œil. Nous les avons également prises. À son retour, il nous a emballé ça, on a payé et nous sommes sortis.


Lucrèce : J’ai besoin d’un voile pour être plus crédible.

Moi : On peut le trouver où ?

Lucrèce : Dans des boutiques de robes et accessoires de mariage. 

Moi : Ok. 

Nous nous sommes rendus dans un centre commercial et avons vu une boutique qui en vendait et nous sommes rentrés. Elle a choisi un voile qu’elle a essayé avec une petite robe blanche qui épousait parfaitement ses formes.


Lucrèce : (Se tournant vers moi en souriant) Qu’est-ce que tu en penses ?

Moi : (Souriant les yeux brillants) Prends-la. 


Nous sommes passés en caisse et avons payé. Nous sommes sortis et sommes allés chercher une tenue pour moi aussi. J’ai trouvé un costume blanc que j’ai payé et nous sommes rentrés à la maison.


Lucrèce : Je place mes appareils pour filmer la cérémonie.

Moi : Vas-y.


Elle a installé son matériel dans un coin du salon avant que chacun n’aille se préparer dans l’une des chambres. J’ai fini avant elle et je suis allé l’attendre debout près de l’endroit que nous avons choisi pour être l’autel. J’ai cherché la musique d’entrée de la mariée sur le net et je l’ai fait jouer lorsqu’elle s’est présentée devant la porte de la chambre. Elle s’est servie des fleurs qu’il y avait à la chambre comme un bouquet et après avoir lancé l’enregistrement photos et vidéos, elle s’est avancée vers moi un énorme sourire sur les lèvres auquel je répondais. Je ne sais pas pourquoi mais mon cœur s’est mis à battre fortement dans ma poitrine et je me suis mis légèrement à trembler des mains. Elle est arrivée jusqu’à moi et s’est placée en face. J’ai soulevé son voile pour bien la voir et j’ai vu qu’elle avait fait une petite mise en beauté.


Moi : (Souriant) Tu es belle.

Lucrèce : (Répondant à mon sourire) Merci.

Moi : N’ayant personne pour faire le petit discours on va directement aller à l’échange de consentement et le port des bijoux.

Lucrèce : D’accord.


Elle a posé son bouquet à côté avant de déposer sa main dans la mienne. 


Moi : (La regardant dans les yeux) Moi, MBAZOGHO Loyd, j’accepte de t’épouser toi MEFOUMANE NDONG Rebecca Lucrèce prenant Dieu à témoin et le monde invisible qui nous entoure et je m’engage à t’aimer, te chérir et t’être fidèle maintenant et ce jusqu’à ce que la mort nous sépare. (Prenant les bijoux) Je te mets ce bracelet et cette bague en signe de mon engagement.

Lucrèce : (Me regardant dans les yeux) Moi, MEFOUMANE NDONG Rebecca Lucrèce, j’accepte de t’épouser toi, MBAZOGHO Loyd prenant Dieu à témoin et le monde invisible qui nous entoure et je m’engage à t’aimer, te chérir et t’être fidèle maintenant et ce jusqu’à ce que la mort nous sépare. (Prenant les bijoux) Je te mets ce bracelet et cette bague en signe de mon engagement.


Nous sommes restés en train de nous regarder avant de lentement nous rapprocher et finir par nous embrasser. 


Moi : (Souriant) C’est fait, tu es ma femme maintenant.

Lucrèce : (Souriante) Je suis ta femme.

Moi : (Souriant) On a droit à une nuit de noces ?

Lucrèce : (Souriante) Bien-sûr mais on fait d’abord des photos.


On a posé une bonne trentaine de minutes pour faire des photos suivies et on a également ouvert une bouteille pour trinquer. Il y avait des petites madeleines au frigo, c’était notre gâteau de mariage et la bouffe qu’elle a faite le matin, notre repas. On a mangé, bu et dansé avant que je ne la soulève pour l’emmener dans la chambre. Je l’ai posée sur le lit et me suis mis au dessus d’elle, elle m’a fait basculer pour être en haut. Sourire sur les lèvres, elle m’a aidé à retiré ma veste, ma chemise et mon débardeur. Toujours assise sur mon ventre, elle a lentement relevé sa robe pour la retirer par sa tête avant de la poser sur le côté. Elle s’est retrouvée uniquement en string avec les seins offerts à ma vue étant donné qu’elle n’avait pas de soutien. J’ai posé mes sur ses hanches avant de les remonter lentement jusqu’à ses seins et je me suis mis à les appuyer légèrement.  Elle s’est mise à onduler doucement son bassin en me regardant dans les yeux, un sourire sur les lèvres auquel j’ai répondu. Elle a pris une de mes mains et l’a remonter sur son visage pour le caresser avant de porter mes doigts dans sa bouche. Les uns à la suite des autres, elle les introduit à l’intérieur en les suçant de façon sensuelle tels des bâtonnets de glaces. La sensation grisante que cela me procure m’oblige à me redresser pour me retrouver en position assise avec elle sur moi continuant à s’atteler à sa tâche. De ma main libre, je lui caresse le dos en descendant sur ses fesses que je caresse aussi puis je remonte jusqu’à son cou que je saisis par l’arrière en mettant une petite pression qui incline sa tête vers l’arrière. Ses lèvres se retrouvent entre-ouvertes et exposées à ma vue, je dépose un léger baiser dessus puis on se sourit en se regardant dans les yeux pendant qu’elle mord sa lèvre inférieure. C’est sur cette partie de sa bouche que je me concentre avant de lui donner un vrai baiser qui finit par embraser nos sens. On se mange les bouches en pressant nos corps l’un contre l’autre. Nos respirations deviennent de plus en plus sonores et mon sexe se met à tressauter au dessous d’elle à l’intérieur de mon pantalon. Elle a posé ses mains sur ma poitrine avant de me pousser pour me refaire allonger sur le dos puis elle est descendu à mes pieds pour retirer mon pantalon et mon caleçon. Elle m’a caressé les cuisses et est remontée pour s’allonger sur moi. Elle est revenue m’embrasser puis s’est retournée pour aller chercher mon sexe avec ses mains en exposant ses parties intimes devant mon visage. Nous étions désormais en 69 mais sur le dos. J’ai saisi ses hanches, mordillé ses fesses en faisant glisser la ficelle de son string sur mon doigt avant de le mettre de côté. J’ai écarté ses grandes lèvres pour avoir accès son sexe rosé et dégoulinant de mouille. J’y ai passé un coup de langue qui l’a fait frémir alors qu’elle avait déjà mon sexe dans sa bouche et me suçait avec expertise. Faisant fi du plaisir que je ressentais déjà, je me suis concentré sur son sexe en envoyant le bout de ma langue farfouiller son intérieur.


Lucrèce : (Excitée, entre deux pompes) Loyd. Ô Seigneur c’est bon, c’est bon bébé, ne t’arrête pas.


Je m’applique d’avantage en titillant son clitoris et en insérant mes doigts dans son sexe. Elle monte en pression en bas et j’accélère de mon côté. La façon dont elle se tord m’informe qu’elle ne tardera pas à jouir et moi non plus. La minute d’après elle le fait en émettant des gémissements sans pour autant sortir ma queue de sa bouche, je me libère les secondes qui suivent et elle me tire jusqu’à dernière goutte. Elle finit par se retourner et revenir dans le même sens que moi. Je la fais basculer et me retrouve au dessus d’elle. Elle me regarde dans les yeux et me sourit.


Lucrèce : (Caressant mon visage) Je t’aime.


Pour toute réponse, je me suis emparé de ses lèvres jusqu’au prochain round. C’est à 23h que nous nous sommes arrêtés, avons pris une douche, prié et nous avons dormi repus l’un de autre (…)

Moi : C’est quoi ton programme du jour ?

Lucrèce : J’ai une séance de travail avec tantine Reine et Olive (la gérante de sa boutique à Port-Gentil). Il y a une nouvelle collection qui va sortir la fin de la semaine prochaine et je dois tout mettre sur le site et les autres pages. J’ai aussi un montage vidéo à faire et éventuellement poursuivre avec la lecture de mes cours. Alpha (la fille avec qui elle prend les informations sur ses cours) m’a envoyé de nouveaux cours.

Moi : Je vois. Ton programme est chargé aujourd’hui .

Lucrèce : Oui. 

Moi : D’accord. J’espère que tu pourras te libérer autour de 20h.

Lucrèce : J’aurais déjà fini. 

Moi : Tant mieux.

Lucrèce : C’est pourquoi ?

Moi : J’aimerai inviter ma femme au restaurant.


Son beau visage s’illumine avec un magnifique sourire qui me fait également sourire.


Lucrèce : (L’air heureuse) Tu m’emmènes pour un dîner romantique ?

Moi : (Souriant) Si madame MBAZOGHO n’y voit aucun inconvénient.


Elle est quittée de sa chaise pour venir s’asseoir à califourchon sur moi.


Lucrèce : (Croisant ses bras autour de mon cou) Madame MBAZOGHO n’y voit absolument aucun inconvénient à se faire sortir par son mari, au contraire, il n’y a que des avantages.

Moi : (Souriant) Vous m’en voyez ravi. 

Lucrèce : (Caressant ma tête) Tu es le meilleur et j’ai tellement de chance de t’avoir.


J’ai souri sans plus avant qu’elle ne m’embrasse sur la bouche puis nous poursuivons notre repas sans qu’elle ne retourne à sa place. Quelques minutes plus tard, elle m’accompagne à la voiture et je m’en vais au boulot. Aujourd’hui j’aurais une journée bien plus longue car nous devons faire une séance de travail pour centraliser la base de données de tout le groupe pas seulement pour la boîte du Ghana. On approche de la fin de l’année et il faudra faire un bilan. Du coup c’est une grosse journée qui m’attend. Quand j’arrive, je salue tout le monde et vais poser mon sac dans mon bureau avant de ressortir pour m’adresser à l’équipe. Nous allons travailler en synergie avec les trois autres boîtes à savoir le Gabon, l’Afrique du Sud et la Chine. Présentement je dirige les équipes du Gabon et du Ghana, je dois rapidement faire le point avec les deux équipes sous ma tutelle avant la réunion avec les deux autres. Nous allons parler essentiellement des chiffres et pour ça il me faut pleinement être concentré. 


Moi : Bonjour à vous.

Eux : Bonjour.

Moi : Où est Alex ?

Thierry : Il n’est pas encore arrivé ?

Moi : (Regardant la montre à mon poignet) On va lui accorder 10 minutes avant de commencer. La connexion a été faite avec le Gabon ? (Regardant les écrans) Miguel : Oui. 

Moi : Ok. Dites leur qu’on commence dans 10 minutes.

Eux : Ok. 


Je suis ressorti de la salle de réunion pour mon bureau, j’ai récupéré mon téléphone et j’ai fait un message à Reb.

-Moi : Déjà au bureau bébé. Passe une agréable journée. 

-Ma Reb : D’accord. Rends moi fière en bossant non pas dur mais intelligemment. Tu es le meilleur.

-Moi : D’accord mon cœur. À ce soir. Je t’aime.

-Ma Reb : Moi encore plus. (Émoji en cœur)


C’est avec le sourire aux lèvres que j’ai envoyé un message à Marc puis à Dyon. C’était le même message disant essentiellement que j’avais besoin d’une adresse pour un bon restaurant. 


-Marc : Pour quel type de rendez-vous ?

-Dyon : L’objectif ?

-Moi : (Aux deux)Dîner.

-Les deux : Avec Rebecca ?

-Moi : Oui

-Marc : (Émoji qui sourit) C’est Julia qui avait raison. Tu es vraiment mordu. Bref, je t’envoie la liste tout à l’heure .

-Dyon : Donne moi deux minutes. 

-Moi : (Aux deux) D’accord. 

-Moi : (À Johanna) Stp, tu peux me faire livrer une robe, quelques fleurs et une boîte de chocolat à la maison ? Je te revaudrai ça.

-Johanna : (plusieurs émojis qui pleurent) My God. Donc tu es romantique comme ça et puis pendant deux ans tu vivais comme un extra terrestre ?

-Moi : (Émoji qui rit aux éclats)

-Johanna : Donc c’est la petite là qui avait ton secret vrai vrai. En tout cas, tu peux compter sur moi, je suis dessus. Tu as ses mensurations ?

-Moi : Non. Mais tu peux montrer une photo à la boutique non ? Si oui je te l’envoie de suite ?

-Johanna : Oui. Envoie on va essayer avec.


Je fouille une photo de Lucrèce que je lui envoie.


-Johanna : (Émoji qui rit avec une main à la bouche) Le sucre de l’autre. 

-Moi : (Émoji qui sourit)

-Johanna : En tout cas je suis sur le dossier. Elle recevra son colis en début de soirée si ça te convient.

-Moi : C’est parfait. Bon il faut que je te laisse, j’ai une réunion importante. Bye.

-Johanna : Bye. 


J’ai regardé ma montre et j’ai pris mon ordi pour rejoindre les autres dans la salle. Alex s’est pointé à 2 minutes avant que nous ne commencions en se confondant en excuses.


Moi : (L’interrompant) On ne va pas perdre du temps avec tes excuses, prends place et rentre dans le bain car la séance va commencer, merci. 


Il m’a regardé et s’est assis. À l’heure indiquée, nous avons commencé le travail…


**LUCRÈCE MEFOUMANE**

(Ding, Dong)

Je lève mes yeux de mon ordi après avoir écouté la sonnette de la porte. Qui peut venir à pareille heure ? Loyd ne m’a pas dit que j’aurais de la visite. Je sais qu’il va rester travailler tard et je ne l’attends pas avant 19h. Je me lève quand même et je vais voir. Nous sommes dans une sorte de propriété privée avec plusieurs appartements, il y a deux gardiens à l’entrée donc si quelqu’un sonne ici c’est qu’il a reçu une autorisation. 


Moi : (Ouvrant la porte sur un livreur) Oui ?

Lui : (En anglais) Bonsoir, j’ai un paquet pour Rebecca (lisant le nom) MEFOUMANE.

Moi : (En Anglais) C’est moi.

Lui : Puis je avoir une carte pour vérifier ?

Moi : Oui, une minute. 


J’ai fermé la porte par mesure de précaution avant d’aller prendre mon passeport que je suis venue lui monter. J’ai signé, récupéré le grand paquet qu’il avait et je suis rentrée dans la maison. J’ai tiré le bouquet de fleurs qui était à l’intérieur et j’ai lu le mot qui l’accompagnait. ‘’un bouquet de fleurs pour la plus belle des fleurs qui existent sur cette terre. J’espère ne pas m’être trompé de taille. LM’’.

J’ai souris en regardant le bouquet que j’ai porté à mes narines, il sentait très bon. Je l’ai posé à côté avant de continuer à fouiller le paquet. J’y ai découvert une boîte de chocolat blanc et noir ainsi qu’une jolie robe rouge. Je suis automatiquement aller l’essayer pour voir si elle m’allait et elle était parfaitement à ma taille et m’allait comme un gant. C’est toute contente que je suis venue récupérer mon téléphone et que je lui ai fait un message.


-Moi : Merci mon amour pour les cadeaux, je les adore.


J’ai fait quelques photos de ça avant de poser mon téléphone. J’avise l’heure et il est déjà 17h, cette journée est passée tellement vite mais Dieu merci j’ai fait tout ce qui était dans mon programme avec des suppléments même. Avant d’être interrompue, j’étais sur mes cours pour lesquels j’ai fait quelques résumés. Depuis la discussion que j’avais eu avec Loyd à ce propos, j’ai en quelques sorte repris le chemin de l’école. En plus de mon propre programme scolaire, j’ai décidé de suivre des cours en ligne pour rapidement rattraper mon retard. Je suis vraiment contente qu’il m’ait suggéré de m’y remettre car maintenant je suis en phase avec les autres et je n’aurais pas de problème à la reprise. Bref, j’ai mis les fleurs dans un bocal que je suis venue déposer non loin de moi et je me suis rassise en ouvrant ma boîte de chocolat. C’est en les mangeant que j’ai repris les cours et ceux-ci étaient bien plus intéressants car ça avait un petit goût de l’amour. Une heure et demie plus tard, j’ai tout arrêté, rangé et je suis allée à la douche pour me préparer pour le dîner avec mon mari. Je le dis avec un énorme sourire sur les lèvres, quand j’y pense je sais que c’est complètement fou. Loyd est un vrai fou mais j’adore sa folie et j’y adhère même. Je l’ai dit que depuis que nous sommes ici, je découvre d’autres facettes de sa personnalité et j’aime beaucoup.

J’ai pris ma douche avant de venir me poser devant le miroir pour m’occuper de ma coiffure, petit coup de fer à lisser plus gel pour bien faire sortir les babies’hair avant de m’occuper de mon visage. Je fais un make-up assez soft car de toutes les façons, il me préfère sans maquillage du coup je reste dans la légèreté. Lorsque je finis, je vais mettre mes sous-vêtements avant d’enfiler la robe qu’il m’a fait livrer. Comme accessoires j’opte pour une pochette noire et une petite paire de talons de la même couleur. J’ai pompé mon parfum avant de mettre mes bijoux puis je suis allée me placer devant le miroir un large sourire sur les lèvres, j’aime le résultat. Je suis retournée au salon pour prendre quelques clichés car mon matériel y est depuis la veille. C’est là-bas que Loyd est venu me trouver et a esquissé un grand sourire en me voyant. Je suis allée à sa rencontre pour l’embrasser et lui souhaiter la bienvenue.


Loyd : (Me tenant par la taille) Tu es magnifique Reb.

Moi : (Grand sourire) Merci bébé. C’est toi qui m’a rendue aussi belle.

Loyd : (Souriant) Je suis content. Tu m’accordes 20 minutes ?

Moi : D’accord.


Il m’a embrassée et est parti à la chambre pour se changer et prendre une douche. Il est revenu plus tard tout beau et a accepté ma proposition de nous prendre en photo avant notre départ. Dès qu’on a fini, nous sommes partis au restaurant. Sur place, il m’a ouvert la portière et a marché à mes côtés en ayant sa main sur le bas de mon dos, j’étais trop contente et fière. Au Gabon, on allait dans des coins discrets et mon accoutrement était toujours sombre voir camouflé pour ne pas qu’on me reconnaisse. On ne pouvait même pas correctement marché l’un à côté de l’autre et on était obligé d’être le plus neutre possible pour ne pas attirer l’attention sur nous. 


Loyd : (À la réception, en anglais) Bonsoir monsieur, nous avons une réservation pour deux.

Lui : Bonsoir monsieur dame, quel est le nom svp ?

Loyd : MBAZOGHO.

Lui : (Vérifiant dans sa machine) Oui, nous avons bien pris votre réservation monsieur MBAZOGHO. (À un serveur qui s’est approchés) Conduit les à la table n°3. 

L’autre : Ok. Veuillez me suivre svp.

Nous : Ok.

Réception : Je vous souhaite un agréable moment dans notre établissement.

Nous : Merci. 


Nous avons suivi le serveur et il nous a conduit sur une table qui était assez retirée des autres et décorée de façon spécifique. Il était évident que c’était pour un couple d’amoureux. Le serveur nous a laissés nous installer avant de se présenter en nous disant son prénom et le fait qu’il devait être à notre service durant toute la soirée puis il nous a servi à boire car apparemment Loyd avait déjà passé les commandes.


Moi : (Après que le serveur se soit éclipsé, souriante) Tu t’es vraiment préparé ce soir.

Loyd : Quand même, j’ai voulu faire quelque chose de spécial pour notre première vraie sortie au restaurant en tant que couple (Posant sa main sur la mienne) Et surtout en tant que mari et femme.


Mon sourire s’élargit.


Loyd : Tu aimes ?

Moi : (Grand sourire) J’adore…


L'AMOUR SUFFIT-IL ?1