Chapitre 27 : La réunion.
Ecrit par Benedictaaurellia
Ainara.
Je
nous dirige vers une des salles de réunion du centre.
Nous
y retrouvons Ruth, Paul et d’autres membres du staff de Renaissance.
Je
fais les présentations entre Judith, Mélanie, Ruth, Paul et tout le staff et nous
nous asseyons tous autour de la grande table.
Ruth
ouvre la séance par une prière dès que les mamans prennent place.
Ruth :
Eternel, nous voulons te rendre grâce de nous avoir rassemblés ici ce soir pour
tenir cette réunion. Merci Seigneur pour la présence de chacun de nous ici.
Merci particulièrement pour Mélanie et Judith que tu nous envoies pour nous
prêter assistance.
Eternel,
nous te prions de nous envoyer ton Esprit-Saint. Que ton Esprit Seigneur vienne
diriger notre séance. Qu’Il soit notre guide tout au long de cet échange.
Cette
soirée que nous voulons organiser Seigneur, c’est pour toutes ces femmes que tu
mènes vers nous. Donne-nous Seigneur les bonnes stratégies à adopter afin que
cette soirée soit couronnée de succès. Ainsi Seigneur, tous les peuples verront
le Dieu magnifique que tu es et te rendrons gloire.
Au
Nom Puissant de Jésus nous avons priés. Amen.
L’assemblée :
Amen !
Ruth :
Ainara, je te laisse la parole. Où en sommes-nous ?
Moi :
Toutes les cartes d’invitations sont parties. La plupart de ceux qui les ont
reçus ont confirmés leur présence. Mais, d’autres personnes veulent encore des
cartes. Le lot que nous avons est épuisé. Le bouche à oreille a fonctionné.
Ruth :
Contacte l’imprimeur pour qu’il en refasse non ?
Moi :
Je l’ai déjà fait. Il a dit qu’il ne peut plus pouvoir en imprimer gratuitement.
Il veut forcément qu’on le paye.
Paul :
Je le comprends. Il nous a quand même beaucoup aidé avec les cent (100) cartes
qu’il nous a imprimées gratuitement. (Parlant à Nana) Nana, avons-nous assez de liquidités pour
couvrir les commandes de cartes ?
Nana :
ça dépend du montant. Mais je ne pense pas. Actuellement, nous sommes vraiment
serrés dans la trésorerie. Ainara à combien s’élève sa pro-forma ?
Ainara :
A peu près cent mille (100 000) Fr CFA.
Nana :
Nous ne pouvons définitivement pas.
Paul :
Est-ce qu’il accepterait d’attendre qu’on le paie après la soirée ?
Ainara :
Non. Il m’a dit avoir des urgences financières actuellement. C’est cela même
qui justifie le fait qu’il ne puisse pas nous donner des cartes
supplémentaires.
Judith (levant
la main) : Puis-je ?
Ruth :
Bien sûr. Allez-y.
Judith :
Pourquoi avoir forcément une invitation ?
Ainara :
Nous avons opté pour les cartes pour pouvoir prévoir le nombre exact de
participants.
Avec
les cartes, nous envoyons aussi un accusé de réception qui doit nous revenir
avec une réponse. Ainsi, nous pouvons estimer le nombre de personnes qui seront
présents. Nous ne voulons pas faire dans l’à peu près.
Judith :
Je comprends. Ça facilite l’organisation et limite les imprévus.
Ainara :
Exact.
Judith :
J’ai pas mal de relations. Je crois que je connais un imprimeur qui pourrait
faire l’affaire. Je peux vous mettre en contact.
Ruth :
Vous êtes sûre qu’il accepterait de nous faire don des cartes ?
Judith :
Oui. Après avoir vu tout ce que vous faites pour ces femmes, je peux le
convaincre. Tant que c’est pour une bonne cause, il ne se défilera pas.
Ruth :
Merci à vous.
Ainara (écrivant
sur son bloc note) : Bon une chose de réglée.
Un
autre point, nous risquons de nous retrouver avec plus d’invités que prévu. La
salle que nous avons retenue ici va s’avérer trop petite. Il nous faut une
autre salle plus grande. Du coup, notre budget pour la décoration aussi va
augmenter. Ce dernier point ne pose pas de problème puisque c’est moi qui m’en
charge. Je saurai gérer. Mais il faut trouver une salle plus grande.
Paul :
Mais sur les invitations, on a donné le lieu. Changer encore de lieu maintenant
va créer d’autres problèmes puisqu’il faudra faire réimprimer d’autres cartes.
Nonobstant celles dont on parlait tout à l’heure.
Mireille :
Je ne pense pas que ça vale la peine de faire imprimer d’autres cartes. Nous
avons les accusés de réception de tous ce qui avaient reçus une carte. Leur
numéro y ait inscrit je crois. Il suffit de les appeler pour les informer que
le lieu a changé.
Ruth :
Que ce soit par appel ou sur carte, le changement du lieu va créer une
confusion chez les gens. Le jour J, certains risquent de se tromper de lieu.
Ainara :
Je suis d’accord avec toi. Il y a des gens qui sont toujours tête en l’air.
Que
faire alors ?
Paul :
Note ce point. On trouvera une solution plus tard.
Nous
avons ensuite revu les autres point l’un après l’autre. Deux heures plus tard,
Ruth leva la séance avec la prière de clôture.
Mélanie.
Nous
sommes en route pour la maison.
En
route, maman ne fait que parler de la soirée caritative.
Je
souris parce que c’est ça son élément.
Je
sens déjà que cette soirée ne sera pas la soirée simple dont parle Ruth mais
elle sera l’évènement de l’année.
Je
prends mon portable et tape un message que j’envoie simultanément à Orlane et à
Ainara.
« Dites-moi
la vérité. Qu’avez-vous fait à ma mère ? »
Orlane
répond presqu’aussitôt « Rien ».
Ainara
elle après plusieurs minutes « Ne la préfères-tu pas ainsi plutôt que
comme elle était avant ? »
Moi
« Si bien sûr mais je me pose des questions ».
Ainara
« Car rien est impossible à Dieu. Médite ça. »
Moi
« Tu voudrais dire que c’est Dieu qui l’a changé ? »
Ainara
« Médite sur ça ».
J’ai
compris qu’elle ne m’en dira pas plus. Je n’ai donc pas insisté.
Quelques
minutes après, c’est Orlane qui m’écrit « Contente-toi de vivre l’instant
présent ».
Le
crédo de leur famille.
Vivre
l’instant présent, ça je sais le faire.