Chapitre 28 : Coïncidence ou pas ?
Ecrit par Benedictaaurellia
Chapitre
28 : Coïncidence ou pas ?
Le
lendemain.
Mélanie.
Ce
matin comme depuis ces deux derniers jours, je me réveille de bonne humeur.
Etant
encore convalescente, je suis dispensée de sport pour le moment.
Je
prends le temps que j’ai devant moi à profit pour paresser sur mon lit en repensant
aux évènements de ces derniers jours.
Même
mes insomnies ne me mettent plus de mauvaise humeur.
Pourquoi ?
Ces trois derniers jours, j’ai ma maman à mes côtés.
En
me réveillant, je sais que je vais passer la journée avec elle et je me réjouis
de cette perspective.
Je
ne comprends pas comment à la clinique j’avais pu aussi bien dormir mais ici,
je suis incapable d’en faire autant. Est-ce
lié à l’endroit ? Ou plutôt à la présence d’Ainara ? Ou serait-ce
les effets des médicaments ? Ou c’est-ce une combinaison de tout cela ?
J’opte
pour la dernière option.
Mieux,
je ne pense pas à ça. Je me concentre plutôt sur ma maman.
Dire
que je suis contente que nous passions du temps ensemble, ce serait un
euphémisme. Je suis carrément aux anges. Ça faisait tellement longtemps que
nous avions passé du temps ensemble. Entre les divers voyages et ses affaires,
elle n’avait plus le temps.
Mais,
quand elle est rentrée il y a quelques jours, à ma sortie de l’hôpital elle m’a
dit qu’elle prenait un congé de quelques jours pour rester avec moi.
Depuis
donc, nous passons nos journées ensemble.
Papa
aussi aurait été là que ce serait l’apothéose.
Mais,
comme on le dit souvent, à vouloir être trop gourmand, on perd. Donc, je me
contente de ce que j’ai actuellement et je vis le moment présent comme me l’a
conseillé Orlane.
Aujourd’hui,
nous avons prévu faire du shopping.
Mais
avec tout l’enthousiasme qu’elle a face à la soirée caritative de Renaissance,
je me demande si ça va être possible.
De
toute façon, shopping ou pas, nous serons ensemble, c’est l’essentiel.
Ce
qui fait tâche à mon tableau, ce sont les cours à l’école. J’ai une
autorisation médicale qui m’autorise à rester à la maison cette semaine mais je
m’inquiète.
Ces
dernières semaines, j’ai enchainé des notes catastrophiques. La composition du
deuxième trimestre commence demain. Je sais que j’ai raté mon trimestre. Ce qui
me préoccupe c’est est-ce que je pourrai rattraper mon année ou la perdrai-je
aussi ?
C’est
cette question qui me turlupine actuellement.
Judith.
4h
30 et je suis déjà debout.
Les
vieilles habitudes ont la vie dure dit-on souvent.
Je
sais que ça ne servira à rien de me recoucher parce que je n’arriverai pas à
m’endormir à nouveau.
Je
vais plutôt dans ma salle de gym pour décompresser.
Plus
d’une heure plus tard, je me sens mieux.
Rien
de mieux que le sport pour se défouler.
Je
vais ensuite dans ma salle de bain pour prendre une bonne douche.
Je
me pouponne pendant une bonne heure avant d’aller dans la salle à manger où je
retrouve Mel.
Moi :
Bonjour princesse. Comment vas-tu ?
Elle :
Bien maman. Et toi ?
Moi :
Bien aussi. Alors prête pour notre séance shopping ?
Elle :
Oui maman !
J’ai
hâte.
Ça
me met du baume au cœur de voir ma fille sourire autant.
Moi
(souriant) : Allons-y donc. Je t’invite d’abord à prendre le petit
déjeuner à Ibis.
Elle :
Sérieux maman ?
J’acquiesce.
Elle
a toujours aimé les petits déjeuners dans les hôtels. Va savoir pourquoi.
Une
heure plus tard, nous finissons notre petit déjeuner. Je me suis contenté d’un
cappuccino comme tous les jours tandis qu’elle ne s’est pas privé.
Puisqu’elle
est encore convalescente, j’ai levé le véto sur son régime. Je la laisse manger
comme elle veut. Mais depuis que j’ai fait cela, je suis tombée des nues. J’en
suis venue à me demander si c’est vraiment dans son petit ventre que va tout ce
qu’elle ingurgite comme nourriture tellement elle mange.
Je
lui concède cela pour le moment. Elle en a besoin pour se rétablir
complètement.
Mais,
quand elle aura récupéré, je compte bien la remettre au régime.
Vous
me croyez peut-être trop sévère mais, je ne veux pas que ma fille subisse les
railleries comme moi. Pour cela, il lui faut avoir une plastique parfaite.
Je
lui demande.
Moi :
Alors, par où voudrais-tu qu’on commence ?
Elle :
Lolo Andoche.
Moi :
Ils sont où ? Je ne connais pas.
Elle :
Non loin du siège de Togo cellulaire. Tu vois quand on vient de dekon et on prend le tronçon allant de fréau jardin
à Togo cell, la boutique est juste à droite.
Moi :
Laisse-moi deviner. Tu les as découverts avec Orlane.
Elle
(riant) : Exact ! J’aime trop leurs créations.
Moi (me
levant) : Bien allons-y donc.
En
quelques minutes, nous arrivons devant ladite boutique.
Mélanie
saute de la voiture dès que nous arrivons.
Au
fur et à mesure que la jeune femme qui nous a reçues nous présentait les
différents articles, j’avoue être moi-même tombée sous leur charme.
Je
comprends pourquoi ma fille aime autant cette marque.
Une
heure plus tard, nous sortons de la boutique avec plusieurs vêtements.
Je
m’apprêtais à insérer ma clé dans le contact de la voiture quand je vis,
sortant d’une clinique non loin de là, Mireille.
Mel
aussi qui l’avait vu se mit à crier
Mel :
Maman ! Maman ! Regarde, c’est maman Mireille.
Elle
descend aussitôt de la voiture pour aller à sa rencontre.
N’ayant
pas d’autres choix, je descends aussi pour les rejoindre.