
Chapitre 27 : Un avenir à bâtir
Ecrit par Ellie chou
La cérémonie de distinction était terminée, mais quelque chose avait changé en Élise.
Recevoir cet honneur lui avait fait comprendre une chose essentielle : elle n’avait pas seulement réussi pour elle-même, mais pour tous ceux qui croyaient en elle.
Désormais, elle ne voulait plus seulement gravir les échelons du succès, elle voulait bâtir quelque chose qui laisserait une empreinte.
Quelques jours après la cérémonie, Élise réunit son équipe dans la grande salle de conférence de son entreprise.
— Nous avons prouvé que nous pouvions réussir dans le monde des affaires.
Maintenant, il est temps d’aller plus loin.
Ses collaborateurs la regardaient avec curiosité.
— Je veux créer une fondation.
Un murmure parcourut la salle.
— Une fondation pour aider les jeunes issus de milieux défavorisés à accéder à une éducation de qualité, à l’entrepreneuriat, à l’indépendance financière.
L’un de ses directeurs prit la parole.
— C’est une idée noble, Mademoiselle Kouassi, mais cela demandera des ressources considérables.
Élise sourit.
— Et c’est exactement pour cela que nous sommes ici. Nous avons des contacts, des partenaires, et surtout une responsabilité envers ceux qui nous regardent comme un exemple.
Elle balaya la salle du regard avant d’ajouter :
— Je suis la preuve vivante que le destin n’est pas figé.
Que même avec un départ difficile, on peut s’élever. Mais j’ai eu une chance que beaucoup n’ont pas.
Cette fondation, c’est notre manière de créer ces opportunités pour d’autres.
L’équipe acquiesça, impressionnée par sa détermination.
Quelques jours plus tard, elle exposa son projet à Victor Delaunay, son mentor et compagnon.
Il l’écouta attentivement, puis hocha la tête.
— C’est ambitieux. Mais je ne suis pas surpris, c’est bien toi.
Il prit une gorgée de son café avant d’ajouter :
— Je veux en faire partie. Mon groupe peut investir dans cette fondation, et je peux aussi t’aider à convaincre d’autres grands investisseurs.
Élise le regarda, touchée.
— Tu ferais ça ?
— Je crois en toi. Et surtout, je crois en ce projet.
Elle serra sa main, reconnaissante.
Avec Victor à ses côtés, elle savait que cette initiative prendrait une ampleur considérable.
Un soir, alors qu’elle était dans la maison familiale, elle s’assit près de Marguerite, qui savourait un verre de bissap.
— Maman, j’ai quelque chose à te dire.
Marguerite posa sa tasse et la regarda avec tendresse.
— Je t’écoute, ma fille.
— Je vais créer une fondation.
Pour aider d’autres jeunes à avoir une chance comme moi.
Un sourire emplit le visage de sa mère.
— C’est une merveilleuse idée, Élise.
Tu as toujours voulu redonner ce que tu as reçu.
Élise prit la main de sa mère.
— Et tout cela, c’est grâce à toi.
Ce que tu as fait pour nous…
C’est à mon tour de transmettre cet héritage.
Marguerite hocha la tête, les larmes aux yeux.
— Je suis tellement fière de toi.
Les mois suivants furent intenses.
Avec l’appui de plusieurs investisseurs, la fondation "Espoir & Avenir" vit le jour.
Des centaines de jeunes bénéficièrent de bourses, de formations, d’un accompagnement pour leurs projets. Élise était sur le terrain, rencontrant ces jeunes qui lui rappelaient tant son propre parcours.
Elle ne se battait plus seulement pour elle. Elle se battait pour eux.
Car bâtir un avenir, ce n’est pas seulement réussir pour soi-même.
C’est ouvrir la voie pour que d’autres puissent rêver encore plus grand.
A bientôt.