Chapitre 28 : le dîner.
Ecrit par Dele
Ma famille, ma perte.
Chapitre 28 : le dîner.
Une semaine déjà que j'ai discuté avec les filles par rapport à Jamal et moi et de notre plan pour le rendre jaloux dans le cas où il serait amoureux de moi.
Tout se passe bien entre Bruno et moi. Plus on échange plus je découvre un jeune homme responsable qui a la crainte de Dieu. Depuis notre soirée de dîner, nous ne nous sommes plus revue. On échange juste par WhatsApp et on s'appelle de temps en temps. Il m'a appelé tout à l’heure pour me dire qu'il viendra me chercher pour qu'on aille déjeuner et j’ai accepté. Je me presse pour finir le travail que je fais avant qu'il ne vienne.
Mon téléphone sonne et je décroche sans regarder le nom de celui qui m'appelle.
Moi : (croyant que c'est Bruno) tu es déjà là ?
La personne au bout du fil garde le silence. J’enlève le téléphone de l'oreille et regarde sur l’écran. Je remarque que c’est un numéro inconnu. Mais qui ça peut bien être ? La personne est en ligne mais ne parle pas ? J'entends la personne respiré.
Moi : (mettant le téléphone sur haut parleur) allô ! À qui ai-je l'honneur s'il vous plaît ?
La personne raccroche sans avoir décliné son identité. Mais qui sa peut bien être ? Me demande-je quand Bruno m'appelle et me dit qu’il m'attend devant le hall. Je me refais une beauté avant d'aller le rejoindre pour le déjeuner.
Le déjeuner se passe dans une bonne ambiance. J'aime bien la compagnie de Bruno. Comme un adage le dit, on ne juge pas un livre à sa couverture. J'ai toujours eu une mauvaise impression de lui. Le fréquenter m'a permis de voir le genre d'homme bon et gentille qu'il est. Mais je reste sur mes gardes. L’être HUMAIN est imprévisible et a de multiples facettes donc je ne me laisse pas émouvoir. Je reste concentré sur mon but.
Bruno : (garant devant l’entreprise après le déjeuner) merci de m'avoir consacré ces une heure de ton temps. J’ai été ravie de déjeuner en ta compagnie. Ta présence a boostée mon appétit.
Moi : (lui souriant) le plaisir est partagé.
Voulant m'embrasser je lui donne ma joue.
Bruno : j'ai envie de t'embrasser Miracle.
Moi : une autre fois. Je dois retourner travailler. J'ai du boulot.
Bruno : (se résignant) d'accord. Bonne suite de journée à toi.
Moi : merci et pareille.
Voulant descendre de la voiture il attrape mon bras.
Moi : (me retournant vers lui) oui.
Bruno : je t’aime Miracle BOLADJI.
Je lui souris juste et descend de la voiture. Je me dirige dans mon bureau en prenant les escaliers. Aujourd’hui pas d'ascenseur. Il me faut marcher un peu pour digéré. C’est en montant les marches un a un que je me rends à notre étage. Arrivée dans le bureau de mon assistante, puisque je passe par son bureau avant de rejoindre le mien, elle m'informe que la secrétaire de Jamal m'avait appelé par rapport à un mail qu’elle m'avait envoyé et qu'elle veux s'assurer que je l'ai reçu et lu. Je suppose que ça doit être un mail important. Je croyais pourtant avoir vérifié ma boîte mail avant de sortir. Je remercie mon assistante et rejoins mon bureau. À peine je rentre dans le bureau que le corporate se met à sonner.
Moi : Allô.
Madame NAJI : (à l’autre bout du fil) bonjour mademoiselle BOLADJI. Je vous ai envoyé un mail depuis deux heures sans suite.
Moi : oh ! Je n’ai pas fait attention. Je consulte ma boîte mail et Je vous réponds dans les minutes qui suivent.
Elle : merci.
Je consulte ma boîte mail et vois effectivement que j’ai reçu un mail m’informant que je part en mission d’urgence en Guinée équatoriale avec le boss et que nous décollons à 17h. C’est quoi cette mission à l'improviste ? J'envoie l’accusé de réception à Madame NAJI et appelle ma mère en lui demandant de m'aider à faire mon sac en attendant que je rentre puisqu'il est déjà 15h.
C’est la première fois que je parts en mission, de façon imprévue et hors du pays en plus. Du coup je ne sais comment m’y prendre et tout. J'appelle mon assistante et lui donne des consignes sur les dossiers en cours avant d’aller voir madame NAJI.
Elle : (après m'avoir donné tous les détails sur le voyage) Le jet décolle à 17h tapante. Toi-même tu sais comment il est ponctuel donc rentre déjà à la maison pour être prête à l’heure.
Je ne demande pas mon reste avant de foncer à la maison prendre une douche et de vérifier les tenues que ma mère a mis dans la valise. Je porte un Jean et une manche longue fleurie pour faire plus décontracté.
Ivana propose de me déposer à l'aéroport. J'accepte volontiers.
Moi : d'ailleurs pourquoi tu es à la maison à cette heure-ci.
Ivana : je ne me sentais pas bien et je suis rentré autour de midi.
Moi : tu avais quoi ?
Ivana : un début de paludisme.
Moi : sorry. Ça peut aller maintenant ?
Ivana : oui.
Moi : je suis un peu stressée tu sais ? C'est la première fois je vais en mission hors du pays et en avion en plus. C’est la première fois de ma vie que je vais mettre pied dans un aéroport et m’assoir dans un avion.
Ivana : c’est normal que tu sois stressée pour ton premier voyage en avion mais t’inquiète. Détend toi. Tout va bien se passer. Tu as pris ton ordinateur du boulot j’espère ?
Moi : oui et tous les dossiers qu'il me faut je crois.
Ivana : tu crois ou tu es sûr ?
Moi : (vérifiant dans mon sac) je suis sûr.
Ivana : ok. T'inquiète pas. Tout va bien se passer. D’accord ?
Je lui fait un oui de la tête puis nous changions de sujet jusqu’à l’aéroport. Avec les embouteillages et tout j’ai pris du retard sur l’heure de décollage. Une fois dans le hall, un des gardes du corps de Jamal vient me rencontrer et me prend les valises des mains. Apparemment il m’attendais pour me conduire vers le jet. Tellement il marchait vite que je courait presque derrière lui.
Quand je rentre dans l'avion, on m’indique où m’asseoir ce que je fais. Je constate que Yasmine l’une des comptables de la boîte était assise à ma droite. Jamal lui nous faisait face.
Moi : bonsoir.
Personne ne m’a répondu. Bah tant pis. Je les imites en mettant la ceinture pour le décollage.
Il y avait plus de peur que de mal finalement. Tout s’est bien passé pour le décollage.
Jamal : (prenant la parole avec tout son sérieux) c’est la dernière fois que vous me faites perdre 15 bonnes minutes de mon temps mademoiselle BOLADJI.
Moi : toutes mes excuses Monsieur. Je….
Jamal : (m’ignorant complètement) Bon, maintenant au boulot. Dit-il en allumant son lap top. Nous faisons de même.
À 1h de l’atterrissage à Malabo, il nous donne le programme de la soirée pour finir avec la séance de travail.
Une fois descendu nous nous rendons dans notre filial qui est sur place. La séance de travail n’a durée que 3h de temps. Le reste est reporté pour le lendemain matin. Alléluia j’ai dit par ce que j’étais à saturation.
Un des chauffeurs de Jamal nous à amené ma collègue et moi dans l’un des hôtels de la famille HAMZA. C’est l’hôtel le plus luxueux que mes yeux aient jamais vu. D’autant plus que c’est la première fois que je vais dormir dans une chambre d’hôtel. Mais les hôtels que j’ai déjà vue sur les réseaux sociaux ou à la télé n’ont rien avoir avec le luxe qui règne dans ces lieux.
C’est à la vue de l'initiale HJ que j'ai su que c'est l'un des hôtels du groupe HAMZA.
Après avoir nourri mes yeux, je décide de déballer mes valises et qu’est-ce que je vois ? Des tenues tellement hausser que j’avais acheté uniquement pour des occasions rare et ces occasions ne se sont jamais présentées donc je ne les ai jamais porté. Je croyais pourtant avoir vérifié la valise avant de la prendre. En colère je lance le numéro d’Ivana par ce que c’est elle qui a aidé maman à faire mon sac.
Moi : madame c’est quoi….
Elle : eh doucement madame, je n’ai rien mis d’aussi vulgaire dans ta valise pour que tu m’agresses au téléphone.
Moi : donc tu savais avant de me faire ce coup là ? (parlant à moi-même) Bah évidemment, bien sûr qu’elle le sait. Je t’ai dit que c’est pour le boulot et non un voyage en amoureux. Tu veux que j’aille me ridiculiser en portant ces tenues trop prêt du corps ? Tu sais la tension qui est entre lui et moi et je ne voudrais pas qu'il me ridiculise ou me parle mal devant mes collègues ou les invités.
Ivana : il n'y aura rien de tel. C’est pour que tu mettes ton corps en valeur que je t’ai choisi ces tenues. Être professionnel ne veux pas dire s’habiller comme une jeune fille du 19ème siècle. Tu as une très belle forme et il faut que tu l’as mette en valeur Baby. Il faut lui en mettre plein la vue. Il faut le déstabiliser. Il faut qu'il ait du mal à dormir tous les soirs durant votre séjour.
Moi : on n’exagère pas un peu là ?
Ivana : (à l’autre bout du fil) même pas. Fais-moi confiance ma poulette.
Moi : toi-même poulette. dis-je en raccrochant. Je n'aime pas qu'on m'appelle par des petits noms d'animaux domestiques ou autre.
Pendant ces cinq derniers jours, nous avons fait le tour de 4 autre filiale dans trois différents pays avant de revenir à Malabo ce soir. Ça a été une occasion pour moi de découvrir ces pays et de rencontrer des gens merveilleux.
Nous rentrons demain Dieu merci par ce que je suis épuisée physiquement et mentalement. On dirait que Jamal est un robot. Il ne se fatigue jamais celui là.
Il se comporte toujours comme si j’étais invisible. Les efforts d'Ivana n’ont pas payé. Dieu seul sait s'il a même remarqué si j’étais habillée ou pas. Je n’ai pas croisé son regard une seule fois et je ne l’ai même pas surpris entrain de me regarder. Ça me fait mal mais je prends sur moi et me concentre sur mon travail. Par contre nos collègues ne cesse de me complimenter sur ma beauté ou ma tenue. Leur compliment me réconforte au-moins. Je me contente de ça. C'est mieux que rien ou d’être ignoré.
Dès que nous sortons de l'aéroport, l'un des chauffeurs nous conduit à l’hôtel. Une fois dans ma chambre, je m’affale sur le lit et plonge dans un sommeil profond.
La sonnerie de mon téléphone me réveille 4heure plus tard. C’est ma mère, elle veut prendre de mes nouvelles. Elle m’a passée Annah, Alan et Ivana avec qui j’ai longuement causée. Comme c’est la première fois je voyage aussi loin, il n’y a pas ce jour là qu’elle ne m’appelle. Ma maman chérie. Je l’aime tellement.
Après avoir discuté avec ma famille,il est tant que j’aille prendre une bonne douche. Me dis-je à haute voix en me levant du lit pour rentrer dans la salle de bain où je veux profiter de leur Jacuzzi pour prendre un long bain bien relaxant et bien mérité. C'est ma dernière nuit ici autant en profiter.
Dix minutes environ après m’être allonger dans le jacuzzi, j'entends quelqu’un cogner à la porte avec insistance. je sors du bain malgré moi et enroule une serviette autour de la poitrine à la vas vite et vais ouvrir à cet emmerdeur quand je tombe sur l’un des gardes rapprochés de Jamal.
Lui : bonsoir Madame. Désolé pour le dérangement. Vous êtes invités à un dîner tout à l'heure. Monsieur demande à ce que vous le rejoignez dans le Hall de l’hôtel dans 1h30min.
Je le remercie et il part. Un dîner ? Est-ce un dîner à deux ou un dîner de travail ? Il a envoyé son garde du corps m'appeler personnellement. C'est sûr que c'est un dîner à deux. Peut-être qu’il veut m'avouer ses sentiments ? Je saute sur mon téléphone et appelle Ivana. Elle décroche à la première sonnerie.
Moi : il y à affaire oh ma chère.
Ivana : y a quoi la go ?
Je lui dit pour le dîner.
Ivana : restons concentré. C’est possible que ça soit un dîner dans le cadre du travail ou un dîner à deux comme tu le dis ou peut être à trois.
Moi : à trois comment ?
Ivana : il veut peut-être dîner avec ta collègue et toi pour vous féliciter pour la réussite de votre mission.
Moi : (déçu) ah ok.
Ivana : sape toi comme jamais et ignore le durant le dîner. Fait comme s'il ne te faisais aucun effet. Médicament de garçon c’est l’ignorance. Reste polie mais multiplie le par zéro et profite de la soirée à fond. Tu me rendras compte.
Moi : ok. Je vais aller m’apprêter.
Je raccroche et vais vers le dressing. Je choisis une jupe taille haute rouge avec un haut crot-Top blanc incrusté de pierre. Je fais un maquillage léger et enfile mes chaussures. Je vais me miré et j’avoue que j’adore cette tenue elle me va très bien. La tenue a parfaitement épousé ma forme et mes rondeures. J'adore ce que je vois. Je me demande pourquoi je n’ai pas osée la portée durant tout ce temps que ça traînait dans mon dressing à Cotonou.
Je descends dans le hall et se fait escorté par le garde du corps jusqu’à une limousine garé devant l'hôtel. Je me demande parfois si c’est vraiment moi Miracle l'enfant de Josiane qu’on appelais la fille de la folle qui a tout ce privilège aujourd’hui. Si quelqu'un m'a dit que j'allais monté dans une voiture un jour et être au volant ou encore voyagé hors du pays en avion, pas n'importe quel avion, le jet privé de l'homme le plus riche du continent, j'allais partir interné la personne dans un asile de fou. Je rends grâce à Dieu tout simplement.
Quelques minutes plus tard, je descends devant un restaurant quatre étoile. Je descends au même moment que ma collègue. Je me demande pourquoi on nous a mis dans différentes voitures alors qu'on séjourne dans le même hôtel. Je fais taire mon esprit curieux et rentre dans le restaurant à la suite de ma collègue. Nous sommes bien accueilli et on nous escorte jusqu’à une table où est disposé quatre couverts. Je me demande pour qui est le quatrième couvert quand Jamal fait son entrée dans le restaurant tout beau comme jamais. Mon traite de cœur commence sa course folle. Calme toi Miracle. Me répétais-je mentalement.
Il porte un pantalon bleu marin avec une chemise manche longue de couleur blanche dont il retrousse les manches. Ce détail lui donne un air particulièrement sexy. Je remarque qu’il à des tatouages au bras.
Ses lèvres sont spécialement roses façon ce soir, un vrai appel au péché. Merde qu'est-ce qu'il est beau !
Mais depuis quand je fantasme sur mon patron ? Dis-je en me donnant une gifle mentale pour retrouver mes esprits.
Jamal : (s'asseyant) bonsoir Mesdames. Désolé pour le retard.
Yasmine : (sortant toute ses 32 dents) vous n'aviez pas à vous excusez Monsieur. Nous venons aussi d'arriver.
Je vois l'un des gardes du corps de Jamal escorté une fille vers notre table. C'est qui celle-là ? Et qu'est-ce qu'elle vient faire par ici ? La concerné se dirige vers Jamal de l’autre côté de la table. Contre toute attente elle l'embrasse sur la bouche et il répond à son baissé. Mon cœur à cessé de battre pendant des secondes qui me paraîssent comme une éternité. C’est comme si on venait de me poignardé en plein cœur. Les larmes me montent aux yeux mais je les refoules avec un effort surhumain. Mes yeux me pique mais je résiste. Je ne vais pas craquer devant lui. Ça jamais.
La demoiselle : bonsoir les filles.
Moi : (intérieurement, bonsoir tes aïeux) bonsoir.
Jamal (s'adressant à moi) : ça va ?
Vraiment ? Me poser cette question ? Pourquoi à moi ? Pourquoi pas a Yasmine ? Espèce d’apprenti sorcier.
Moi : (raclant la gorge) oui ça vas. Dis-je en forçant un sourire.
Il se reconcentre sur sa compagne. Les serveurs ne tardent pas à servir le dîner. La boule qui est dans mon ventre et dans ma gorge ne me permettent pas de bien mangé. Je n'ai même pas d’appétit. Seul Yasmine participe à la conversation.
La salope n’arrête pas de sourires à Jamal. C’est sauté sur elle et appuyez sa bouche qui me plaît à l’instant précis. Et pour m'achever Jamal répond aux baisés qu’elle lui donne. Vivement que cette soirée se termine et que j’aille enlever cette tenue que j'ai porté qui m’énerve à la fin. C’est aller me coucher qui me plaît à l'heure là. J’ai envie de pleurer mais me retiens.
Vivement la fin de ce dîner si non je risque de sauter sur Jamal et sa poupée russe. Je déteste cette vieille chosette avec son make up exagéré et ses dents on dirait arache clou.
Je relève la tête et croise le regard de Jamal. Une forte envie d'aller lui donner un aller retour me prend. Je détourne mon regard du tiens et passe ma main au front puis bois une gorgé d'eau pour me calmer.
Il ne reste que le désert pour qu'on se sépare. Je peux encore me retenir. Me dis-je intérieurement en essayant d'occuper mon esprit à penser à autre chose.
Jamal tu veux jouer à ping pong avec mon cœur ou bien ? tu ne perds rien pour attendre.
#nikê #chro
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Bon début de week-end à tous ????????